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Les invités de Laurence Ferrari débattent de l'actualité dans #Punchline du lundi au jeudi.

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00:00:00 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews, ça passe ou ça casse ?
00:00:05 Le texte sur l'immigration est en train d'être passé à la moulinette par 7 députés et 7 sénateurs dans ce que l'on appelle la commission mixte paritaire.
00:00:12 Qu'est-ce que cela va changer dans la vie des français ? Pas grand chose sans doute, tant le choc d'autorité est encore loin.
00:00:17 On va écouter vos réactions face à ces manœuvres politiques qui mettent le gouvernement dans la difficulté.
00:00:22 On écoutera aussi le témoignage digne et terrible de Claire, une jeune femme de 26 ans qui a été violée dans le hall de son immeuble par un étranger sous OQTF.
00:00:31 Cela s'est passé il y a un mois à Paris, que faisait-il encore sur notre sol ? Questionne-t-elle ? On va en débattre ce soir.
00:00:38 Et puis on partira en Israël où l'armée de Tsa a découvert le plus grand tunnel du Hamas sous la bande de Gaza.
00:00:45 Les familles des otages sont par ailleurs désespérées, elles accroissent leur pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahou.
00:00:50 Trois otages ont été abattus par erreur par les soldats de Tsa pendant le week-end. On va y revenir dans un instant.
00:00:56 Mais tout de suite, il est 17h et c'est l'heure du rappel des titres de l'actualité avec Barbara Durand. Bonsoir Barbara.
00:01:01 Dans la bande de Gaza, Tsa poursuit ses opérations terrestres. Hier, le Premier ministre israélien s'est à nouveau engagé à se battre jusqu'au bout,
00:01:13 promettant de parvenir à éliminer le Hamas et surtout à libérer tous les otages.
00:01:19 Le géant britannique des hydrocarbures BP suspend lui aussi tout transit en mer rouge.
00:01:24 Conséquence des multiples attaques qui y sont perpétrées depuis plusieurs jours par des rebelles outils du Yémen.
00:01:29 Ce lundi encore, un navire norvégien a été attaqué. Des attaques répétées qui pourraient nuire au commerce mondial.
00:01:36 Enfin en France, trois groupes scolaires confinés à Rennes après le signalement d'un homme armé aux alentours.
00:01:41 Ça s'est passé en début d'après-midi. Ce sont deux témoins qui ont prévenu la police.
00:01:46 L'alerte a depuis été levée, mais l'individu suspect reste activement recherché.
00:01:51 Merci beaucoup Barbara Durand pour ce rappel d'études de l'actualité. On vous retrouve tout à l'heure à 17h30.
00:01:56 On est en plateau avec Louis de Ragnel, chef du service politique d'Europe 1. Bonsoir Louis.
00:01:59 Bonsoir Laurence. En pleine forme ? En excellente forme.
00:02:01 Très bien. Florian Tardif aussi, journaliste politique CNews. Bonsoir Florian. En forme aussi.
00:02:05 Vous vous êtes concerté pour le costume et la cravate les garçons ? Absolument. On s'appelle chaque matin.
00:02:10 C'était juste pour savoir. Heureusement Alexandre Devecu a mis une cravate verte. Bonsoir Alexandre.
00:02:14 Bonsoir Laurence. Journaliste au Figaro. C'est la marque Figaro. La couleur de l'espérance.
00:02:20 Le colo, qu'est-ce que vous voulez ? Ou l'espérance. Éric Revelle, bonsoir Éric.
00:02:24 On s'en lance, mais je n'ai pas de cravate. Non, vous n'avez pas de cravate, mais je vous pardonne.
00:02:27 Je suis ravie de vous avoir, journaliste ancienne, directeur général de LCI.
00:02:30 Allez, vous devinez par quoi on va commencer ? Par la politique, par ce qui se passe du côté de l'Assemblée nationale,
00:02:37 cette commission mixte paritaire qui est en train de se réunir, cette députée, cette sénateur.
00:02:41 Élodie Huchard est sur place pour vivre ce feuilleton absolument palpitant avec Raphaël Lasreg.
00:02:46 Bonsoir Élodie. Ça y est, ils sont tous réunis dans la même pièce. On n'attend pas la fumée blanche.
00:02:50 Mais il y a eu des tractations jusqu'au bout, c'est ça ?
00:02:53 Oui, exactement Laurence. Maintenant tout le monde est réuni. On a vu arriver un certain nombre de sénateurs.
00:03:02 On a vu aussi Éric Ciotti à la fenêtre de son bureau, juste derrière nous, qui était encore au téléphone aux alentours des 16h30.
00:03:09 Parce que jusqu'au bout, il y a eu des tractations et des réunions avec les Républicains.
00:03:13 Alors évidemment, dans les rangs des Républicains, on est plutôt satisfait d'avoir fait plier le gouvernement pour le texte.
00:03:18 Évidemment, on ne sait pas ce qui sortira de cette réunion, notamment sortir l'AME du texte,
00:03:22 notamment faire que les titres de séjour ne soient pas régularisés automatiquement, mais bien de manière exceptionnelle.
00:03:28 Et puis évidemment, du côté du Rassemblement National ou de la gauche, on déplore finalement cet accord entre les Républicains et la majorité.
00:03:35 Parce que évidemment, ce sont les forces d'appoint qui sont les plus présentes en nombre au sein de la commission mixte paritaire.
00:03:41 Du côté du Rassemblement National, on nous explique qu'il en faudrait vraiment beaucoup pour que le texte convienne au parti.
00:03:47 Du côté de la gauche, il n'est même pas question de participer à ce qu'ils appellent une "tambouille politique".
00:03:52 Donc maintenant, tout le monde est réuni. Les discussions vont avoir lieu.
00:03:55 Il est très compliqué, Laurence, de savoir à quelle heure la réunion va se terminer, si on compare à ce qui s'était passé pour les retraites.
00:04:01 On avait l'impression qu'en arrivant, tout le monde était plus ou moins d'accord.
00:04:04 Et pourtant, la réunion avait duré huit heures. Donc les parlementaires vont plancher normalement pendant un bon moment.
00:04:09 – Bien écoutez, merci. Bon courage à vous, Elodie, avec Raphaël Lazarek.
00:04:13 J'espère que vous avez pris un petit thermos de café pour tenir jusqu'à la fin de la soirée.
00:04:17 On va vivre ça évidemment en direct sur CNews au fil des heures.
00:04:21 Ça vous fait rire, Florian Tardif, parce que vous avez été souvent sur le terrain.
00:04:24 – On a souvent été sur le terrain et on aurait aimé avoir le petit thermos de café.
00:04:27 – Le petit thermos de café, parce qu'il fait froid, effectivement.
00:04:30 En attendant, Louis Néragnel, est-ce qu'il se joue quelque chose d'essentiel ou pas, en ce moment même ?
00:04:35 En une phrase ?
00:04:36 – Il se joue deux choses. Il y a l'aspect technique. Est-ce que la loi va être votée ou pas ?
00:04:40 Il y a un aspect politique très important.
00:04:43 Combien de députés de la majorité, donc du groupe d'Emmanuel Macron, vont voter contre le texte ?
00:04:48 Combien vont s'abstenir ?
00:04:50 Ça va donner un indicateur quand même de la capacité d'Emmanuel Macron
00:04:54 à poursuivre ce quinquennat sans faire de changement ou pas.
00:04:58 Ça on verra.
00:04:59 – Parce que vous, vous avez des infos comme quoi il y aura un grand changement en janvier.
00:05:02 – En fait, ce texte, le problème qu'a posé le projet de loi immigration,
00:05:07 est un problème d'abord et avant tout politique,
00:05:09 qui montre que le "en même temps" ne fonctionne plus,
00:05:12 qu'Emmanuel Macron, son parti seul, ne peut pas faire grand-chose tout seul.
00:05:17 Et donc, il y a quand même beaucoup de gens autour d'Emmanuel Macron.
00:05:19 Et manifestement, Emmanuel Macron lui-même est aussi assez convaincu de ça.
00:05:23 Il va falloir qu'il change des choses dans son organisation.
00:05:26 Il va falloir qu'il remanie son gouvernement,
00:05:28 qu'il change même des têtes des directeurs d'administration.
00:05:31 Donc tout ça est en préparation.
00:05:33 Emmanuel Macron est déjà dans la phase d'après.
00:05:35 – Comme toujours, il adore enjamber les difficultés.
00:05:39 – Le problème c'est que les haies parfois…
00:05:41 – sont de plus en plus hautes.
00:05:42 – Parfois vous frôlez la haie, puis vous la touchez,
00:05:44 puis parfois vous tombez, ce qui s'est quand même produit la semaine dernière.
00:05:46 – Magnifique métaphore athlétique.
00:05:49 – Et donc là, il essaie de remonter sur son pal.
00:05:51 – Alexandre ?
00:05:52 – Oui, si l'accord est conclu, il va y avoir effectivement
00:05:56 des conséquences politiques en cascade.
00:05:58 Parce que ça veut dire une redéfinition de ce qu'est la majorité présidentielle aujourd'hui.
00:06:03 La fin du "en même temps" sans doute.
00:06:06 Et d'ailleurs la perdante, ce sera peut-être Elisabeth Borne dans cette affaire-là,
00:06:10 s'il doit y avoir un remaniement.
00:06:12 Maintenant, ça veut dire aussi que la droite a choisi
00:06:16 d'appartenir à la majorité présidentielle.
00:06:19 – Ah, vous voyez les choses comme ça.
00:06:21 – C'est le problème qui…
00:06:22 – Vous voyez pas plutôt le bras de fer imposé par les LR pour faire plier le parlement ?
00:06:25 – Oui, mais malgré tout, le bras de fer, une fois qu'il est gagné, ça a des conséquences.
00:06:29 Donc moi, je trouvais que les concessions faites par les sénateurs étaient trop lourdes.
00:06:34 Elles entraînent effectivement la droite dans la majorité.
00:06:39 Donc on va voir comment ils vont s'en sortir.
00:06:43 – Ça c'est d'un point de vue plus programmatique.
00:06:46 Après, il y a des questions de personnes qui sont un peu compliquées.
00:06:49 Parce que ça va être compliqué, parce que si rien ne bouge,
00:06:53 il faut quand même aller trouver 40 députés qui vont…
00:06:57 – Bon, ça sera l'objet de demain. Ça c'est le sujet de demain.
00:07:00 – Oui, parce que c'est pas fini. Ensuite, il faut voter.
00:07:03 Donc soit tente le bras son aile gauche, mais ça paraît compliqué.
00:07:08 Soit effectivement, changer plus ou moins la majorité.
00:07:11 – On a l'impression que l'aile gauche, c'est un bloc énorme, c'est 15-20 députés.
00:07:14 Donc en arithmétique, je pense que l'exécutif a vite choisi
00:07:18 entre 50-60 députés LR ou 15-20 députés de l'aile gauche.
00:07:23 Je crois que le signal envoyé ces derniers jours est plutôt clair.
00:07:26 – 50-60, vous êtes ambitieux, parce que je ne suis pas sûr que tout le monde à LR soit sur la même ligne.
00:07:30 Mais donc on est d'accord sur le fait qu'en réalité, ça implique un basculement politique.
00:07:35 Après moi, je considère que l'accord ne changera pas grand-chose sur le plan technique,
00:07:41 sur l'immigration, voire rien du tout, si ce n'est qu'on aura des travailleurs
00:07:45 où on régularisera plus facilement, parce que malgré tout, on le fera avec le préfet.
00:07:51 Mais la droite a cédé sur ce point, qui est un point crucial.
00:07:53 – Guy Druth, que je connais bien, ancien champion olympique,
00:07:56 disait "une haie après l'autre", Éric Revelle.
00:07:58 Effectivement, là c'est la haie de la commission Brics par intérieur,
00:08:01 demain ce sera la haie du texte, il y aura d'autres haies.
00:08:04 – Il y a un jeu qui avait gagné le 110 m haie aux Jeux olympiques.
00:08:06 – Exactement, ça ne lui a pas échappé, il nous regarde, il vient de m'envoyer un message.
00:08:10 – Il a été député…
00:08:11 – Emmanuel Macron lui, il fait du lancé de Javelot, c'est une autre discipline.
00:08:15 – Non mais juste, il faut d'abord attendre que la fumée blanche sorte de la cheminée de la CMP.
00:08:20 Déjà, non mais quand même, là on est tous en train de se dire, les LR ont tordu le bras,
00:08:24 ils ont obtenu des trucs sur l'aide médicale d'État, c'est la version dure du Sénat,
00:08:29 bon tout ça est vrai, après quand même, même si c'est demain, vous avez raison Laurence,
00:08:32 il faut quand même voir le vote, parce que nos amis nous disent que ça va passer
00:08:37 comme une lettre à la poste, ça va être Ricrac quand même, ça va être Ricrac,
00:08:40 ça va être Ricrac, donc qu'est-ce qui se passe derrière ?
00:08:42 Peut-être que les prévisions de Louis Dragnel sur un éventuel grand changement
00:08:46 pour être gouvernemental pourraient se précipiter, si par le plus grand des hasards.
00:08:50 – Ça va passer mais il n'y a pas grand chose.
00:08:52 – Bon, Ricrac, on est d'accord, mais moi ce n'est pas ça tellement qui me préoccupe.
00:08:55 Vous avez vu dans tous les sondages aujourd'hui, juste que vous ayez compris du côté de LFI…
00:08:59 – Juste que vous ayez compris, vous adorez cette expression.
00:09:01 – Oui, parce qu'il faut faire la liaison, il y a très peu de gens qui font la liaison.
00:09:03 – Oui, moi je la fais pas mais c'est très bien.
00:09:05 – Oui, mais il faut quand même dire que les Français veulent des solutions politiques
00:09:09 sur l'immigration, les gays… – Ils veulent surtout des choses concrètes.
00:09:12 – Donc moi, voilà, donc moi ce que j'attends d'une loi durcie, pas durcie, trop dure,
00:09:17 trop extrémiste, etc., c'est que ça change le quotidien des Français
00:09:20 sur le lien qui est fait de plus en plus souvent entre immigration et sécurité.
00:09:26 C'est ça que les Français ils attendent, que y ait de la politique politicienne,
00:09:29 que le LR reprenne pied, qu'ils aient un peu plus d'oxygène,
00:09:32 qu'une partie parte avec les matières de l'hôpital…
00:09:34 – Ça va pas bouleverser les Français non plus ça.
00:09:36 – Non, non, mais concrètement, Laurence, vous êtes toujours attachée au concret,
00:09:39 vous avez raison, concrètement, qu'est-ce que cette loi, dans 6 mois, dans un an,
00:09:42 va changer pour la persév… – Rien.
00:09:44 – Et ben voilà.
00:09:45 – Alors si elle change rien… – Rien, c'est pour ça que…
00:09:47 – Et ben si elle change rien, si elle ne change rien,
00:09:50 ce sera encore plus catastrophique pour les partis.
00:09:53 – Mais vous savez pourquoi ? – Alors, ça vous amuse bien.
00:09:55 – Mais vous savez pourquoi ?
00:09:56 Parce qu'on nous explique que c'est une loi immigration,
00:09:59 or c'est une loi pour gérer non pas les flux migratoires,
00:10:02 c'est un petit peu la promesse pourtant,
00:10:04 lorsque l'on écoute les uns et les autres de l'exécutif,
00:10:06 mais pour gérer ceux qui sont déjà sur le territoire national.
00:10:10 Donc on envoie le signal à la population française,
00:10:13 regardez, on va gérer les flux migratoires, que nenni !
00:10:16 Lorsque l'on regarde le texte… – Vous envoyez souvent cette expression, que nenni.
00:10:19 – Que nenni, juste que c'est encore… chacun a ses petits tics de langage.
00:10:23 – Pardon, c'est les fris de Noël.
00:10:25 – C'est l'équipe punchline.
00:10:27 – Ce texte vise à gérer les personnes qui sont déjà sur le territoire.
00:10:31 – Et en situation illégale. – Et en situation illégale.
00:10:33 – Donc on parle pas de l'immigration illégale.
00:10:34 – Donc les français sont déçus.
00:10:35 – Voilà, pour s'impliquer.
00:10:36 – Donc en fait, au gouvernement, le pouvoir en place va gagner quelques mois, etc.
00:10:40 mais je suis d'accord avec vous, c'est que…
00:10:42 – C'est un texte de sursis.
00:10:43 – Oui, mais ça va renforcer un certain type de vote, pardonnez-moi.
00:10:46 Parce que quand on dit aux français, ayez beaucoup d'espoir,
00:10:49 pensez vraiment qu'on va changer les choses,
00:10:52 et ils vont s'apercevoir dans 6 mois, 1 an, 3 semaines, 8 semaines,
00:10:56 qu'en fait ça n'a rien changé.
00:10:57 – Ce ne sera pas une loi nouvelle, ce sera juste la réponse.
00:10:59 – Qu'est-ce qu'il y a dans ce texte ?
00:11:01 On va juste voir avec Marine Sabourin et Clémence Barbier.
00:11:03 – Je vais faire comme s'ils se taisaient pendant que je parle.
00:11:06 Donc on va regarder ce qu'il y a dans le texte, précisément,
00:11:08 qui est soumis aux 7 députés et 7 sénateurs en ce moment même.
00:11:11 Marine Sabourin, Clémence Barbier.
00:11:13 – 14 parlementaires pour tenter de trouver un accord
00:11:16 sur une version commune du projet de loi immigration.
00:11:20 Les sénateurs et les députés auront comme base de travail
00:11:23 le texte voté au Sénat à majorité LR.
00:11:26 Parmi les mesures évoquées, la suppression de l'aide médicale d'État.
00:11:30 Cette aide réservée aux étrangers en situation irrégulière
00:11:33 serait remplacée par une aide médicale d'urgence.
00:11:36 Le panier des soins serait alors drastiquement réduit,
00:11:39 avec seulement la prise en charge des traitements de maladies graves
00:11:42 et des douleurs aigües, des soins liés à la grossesse,
00:11:44 des vaccinations réglementaires ainsi que les examens de médecine préventive.
00:11:48 Une mesure très chère à la droite
00:11:50 et qui fait l'objet de négociations avec la majorité.
00:11:53 Autre article emblématique, la régularisation au cas par cas
00:11:57 des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension.
00:12:00 Un titre de séjour qui serait accordé par les préfets
00:12:03 avec des conditions de régularisation durcie.
00:12:06 Durcissement également des conditions d'accès à la nationalité.
00:12:09 Ce serait la fin de l'automaticité du droit du sol
00:12:12 qui permet aujourd'hui aux enfants nés en France de parents étrangers
00:12:15 d'obtenir la nationalité française à leur majorité.
00:12:18 La durée de mariage, elle, est allongée de 4 à 5 ans
00:12:22 pour obtenir la nationalité française.
00:12:24 En cas de menace grave pour l'ordre public ou la sûreté de l'Etat,
00:12:28 le texte prévoit de supprimer l'essentiel des protections
00:12:31 contre l'expulsion dont bénéficient certains immigrés.
00:12:34 C'est le cas pour ceux arrivés en France avant l'âge de 13 ans
00:12:38 ou ceux résidant sur le territoire depuis plus de 20 ans.
00:12:41 Voilà pour ce qui arrive devant cette commission.
00:12:45 On va juste écouter Eric Ciotti qui était l'invité ce matin de Pascal Praud
00:12:47 sur son sentiment sur le texte qu'il a ardument négocié avec le gouvernement.
00:12:51 Moi j'espère qu'il y a un texte et j'espère qu'il y a un texte
00:12:55 qui protège mieux les Français.
00:12:57 Ce texte, il faut bien le dire, quel qu'il soit,
00:13:00 ne sera pas la solution miracle.
00:13:02 La vraie révolution, elle serait dans une réforme constitutionnelle
00:13:06 approuvée par référendum.
00:13:08 Nous ne sommes pas dans un accord ou une négociation.
00:13:11 On a un texte, la majorité doit se prononcer sur ce texte,
00:13:15 à elle de prendre ses responsabilités.
00:13:18 Nous avons démontré que nous ne laisserions pas passer
00:13:21 un texte de communication sans mesure concrète.
00:13:24 Voilà Eric Ciotti ce matin sur notre antenne.
00:13:27 Florian Tardif, vous avez déjà une information ?
00:13:30 Oui, la CNP, donc la Commission mixte paritaire,
00:13:33 selon ma confrère Elodie Bouchard qui est sur place,
00:13:36 serait déjà suspendue.
00:13:38 Il y a des négociations en cours entre les LR et la majorité.
00:13:41 Ils n'ont même pas commencé, ils suspendent déjà les travaux.
00:13:44 On verra à quelle fin, peut-être parce qu'ils sont tombés
00:13:47 rapidement d'accord, je ne sais pas.
00:13:49 On aura plus d'informations dans les toutes prochaines minutes.
00:13:52 On en doute, compte tenu du fait que lors de la réforme des retraites,
00:13:55 ça avait tout de même mis 8 heures alors qu'ils avaient "dealé"
00:13:58 en amont.
00:13:59 Louis ?
00:14:00 Je ne pense pas que ce soit un accord dans la mesure où
00:14:03 les LR ont fixé des exigences orales assez fortes.
00:14:06 Et écrites.
00:14:07 Et dans le même temps, ils négocient quand même.
00:14:10 Je vous donne un exemple sur l'aide médicale d'État.
00:14:13 Au début, vous écoutiez Eric Ciotti et Bruno Rotaillot,
00:14:16 c'était non négociable, il fallait impérativement que ça figure
00:14:19 dans le texte.
00:14:20 Et puis finalement, ils ont accepté la proposition d'Elisabeth Borne
00:14:23 qui est d'examiner, de sortir l'aide médicale d'État
00:14:26 de ce texte et de le mettre en place.
00:14:29 Ce qui, globalement, arrange bien le gouvernement.
00:14:32 Pourquoi ? Parce qu'il y aura d'autres actualités en janvier prochain
00:14:35 ou en février prochain.
00:14:36 Lesquelles ?
00:14:37 Parce qu'on sait très bien qu'un sujet chasse l'autre, ma chère Laurence.
00:14:40 Et donc, pour le gouvernement, ça permet un "peu de tuer dans l'œuf"
00:14:43 la polémique autour de l'aide médicale d'État,
00:14:46 alors que pourtant, c'est un vrai sujet.
00:14:48 Plus d'informations concernant la suspension, effectivement,
00:14:51 ce qui est dénoncé par les 4 membres du groupe.
00:14:54 C'est-à-dire que le groupe a été dénoncé par les 4 membres
00:14:57 qui ne font pas repartir des négociations depuis plusieurs jours.
00:15:00 C'est bien évidemment le deal entre la majorité et les LR.
00:15:04 Les jeux sont faits avant même que la commission ne démarre.
00:15:07 Alexandre de Vévecchio ?
00:15:08 Oui, moi, je pense que ça va être quand même compliqué de se mettre d'accord
00:15:11 parce que je pense que la droite est en train de se mettre dans un piège politique.
00:15:15 D'ailleurs, depuis le texte du Sénat, qui, à mon sens, est effectivement
00:15:18 un mauvais texte, parce que c'est effectivement un texte qui ne règle rien.
00:15:23 Le seul point positif, si on veut lutter contre l'immigration,
00:15:28 c'est que ça va faciliter un peu le nombre d'OQTF.
00:15:32 Mais qui dit nombre d'OQTF, un tout petit peu, mais les OQTF, c'est pas...
00:15:36 Les exécutions des OQTF.
00:15:38 Non, c'est pour ça que j'ai été précis.
00:15:40 C'est-à-dire qu'il va y avoir moins de recours en justice,
00:15:44 donc on va pouvoir délivrer plus rapidement l'OQTF,
00:15:47 mais qui dit OQTF ne dit pas excursions.
00:15:49 Excursions. Et ensuite, la contrepartie qui est lourde,
00:15:53 c'est qu'il va y avoir davantage de régularisation,
00:15:57 parce que, je le répète, même si ça ne consacre pas à la régularisation
00:16:00 comme un droit, ce qui était le texte initial,
00:16:03 ça va se faire sous l'égide du préfet.
00:16:06 Donc les concessions sont extrêmement lourdes,
00:16:08 et en plus elles entraînent des conséquences politiques mécaniques,
00:16:11 parce qu'effectivement, elles entraînent un remaniement d'ampleur
00:16:14 et un changement de majorité.
00:16:15 Est-ce que la droite a vraiment envie de monter dans le Titanic Macron ?
00:16:19 J'en suis pas sûr, je suis pas sûr que c'est son intérêt.
00:16:21 Il serait temps de s'en rendre compte, mais du coup, il est un peu tard.
00:16:24 Il serait temps que ces messieurs et ces dames s'occupent de l'intérêt de la France.
00:16:27 Oui, exactement.
00:16:28 C'est pas dans leur préoccupation du jour.
00:16:30 C'est pour ça que peut-être valait mieux une position claire au Sénat.
00:16:32 Éric, un tout petit mot, parce qu'après on va avoir une application très concrète du laxisme français.
00:16:37 Ils n'en ont plus, c'est de la politique politicienne.
00:16:39 Les LR, ils veulent absolument montrer qu'ils ont repris pied,
00:16:42 qu'ils tordent le bras au gouvernement,
00:16:43 mais en réalité, quand vous regardez dans le détail EPAC, sur la ME, sur les prestations sociales,
00:16:46 ils cèdent aussi.
00:16:47 Les prestations sociales, Bruno Retailleau a eu ce mot ce matin.
00:16:50 Normalement, dans le texte proposé, c'était à pas avant 5 ans de prestations sociales pour étrangers.
00:16:56 C'est ce que voulait le Sénat.
00:16:57 C'est ce que voulait le Sénat.
00:16:58 Et la majorité voulait 6 mois, ce qui n'a rien à voir.
00:17:00 Oui, mais Retailleau, il est président des sénateurs LR, donc il était sur cette position.
00:17:05 Et ce matin, il annonce que ce ne sera plus 5 ans, il faut travailler quand on est étranger,
00:17:09 pour toucher les prestations sociales, mais 30 mois, c'est-à-dire 2 ans et demi.
00:17:12 Ça s'appelle un recul de plus des LR après l'aide médicale d'État.
00:17:17 Oui, mais 5 ans de...
00:17:19 On va suivre tout ça.
00:17:20 On se souvient de cette phrase, on veut la reprise intégrale du texte du Sénat.
00:17:25 Force est de constater que ce n'est pas la reprise intégrale du texte du Sénat.
00:17:28 On continuera ça, Florian va nous amener les informations exclusives, comme Louis de Ragnel.
00:17:33 Mais il y a quelque chose qui est très congrès, c'est le témoignage de Claire,
00:17:37 qu'on a entendu ce matin sur CNew.
00:17:39 Claire est une jeune femme de 26 ans qui a été violée il y a tout juste un mois à Paris
00:17:43 par un centre africain sous OQTF.
00:17:46 Elle témoigne de façon très digne, vous allez le voir, très calme,
00:17:49 mais elle pose la vraie question.
00:17:51 Que faisait cet homme sur le sol français ?
00:17:53 Et c'est à ça, encore une fois, que les politiques ne vont pas répondre aujourd'hui.
00:17:57 On regarde d'abord le sujet de Thibault Marchand.
00:17:59 Le 11 novembre dernier, en fin d'après-midi,
00:18:03 Claire va faire des courses dans son quartier du 8e arrondissement de Paris.
00:18:06 En rentrant dans le hall de son immeuble, elle est suivie par un individu qui se jette sur elle.
00:18:11 - Je me dis tout simplement qu'il va voler mon sac et mon téléphone et que ça finira là.
00:18:16 Sauf qu'il m'a fait comprendre qu'il voulait beaucoup plus.
00:18:19 Je me suis débattue, sauf que je voyais qu'en fait il m'étranglait de plus en plus
00:18:23 et qu'il allait vraiment, je pense, enfin il était vraiment capable de me tuer,
00:18:26 je le sentais vraiment très dangereux.
00:18:28 Donc, juste je me suis dit qu'il fallait que je fasse ce qu'ils disent,
00:18:33 parce que sinon j'allais mourir.
00:18:35 Et entre le choix de se faire tuer ou de se faire violer,
00:18:40 je préférais garder ma vie et gagner du temps.
00:18:43 Donc, enfin, je me suis complètement dissociée de mon corps
00:18:47 et j'ai fait ce qu'il m'a dit de faire.
00:18:49 Après 30 minutes d'un calvaire sans nom, une voisine sort enfin de son appartement.
00:18:53 L'individu, lui, prend la fuite.
00:18:55 Une heure plus tard, un homme qui correspond au signalement donné par Claire
00:18:59 est interpellé sur les Champs-Elysées.
00:19:01 Il est également soupçonné d'avoir commis une autre agression sexuelle dans la journée.
00:19:04 Celui-ci était pourtant dans l'obligation de quitter le territoire français.
00:19:09 Je suis très en colère parce que, comme c'était un profil soumis sous OQTF,
00:19:14 je me rends compte que si l'État français avait bien fait son travail,
00:19:20 peut-être que ça ne serait pas arrivé.
00:19:22 Claire entame à présent une lente reconstruction.
00:19:24 Elle affirme vouloir continuer à prendre la parole,
00:19:27 pour, dit-elle, faire de la prévention auprès de toutes les femmes.
00:19:31 Éric Revel, ça c'est concret, malheureusement.
00:19:33 Ça c'est la réalité des Français.
00:19:35 Ce n'est pas, encore une fois, les palabres à l'Assemblée,
00:19:37 ce n'est pas les magouilles politiques.
00:19:39 C'est ça la réalité.
00:19:40 Pardonnez-moi, mais ce n'est pas la première fois que des étrangers sous OQTF
00:19:45 qui ne sont pas accompagnés dans leur pays, manu militari,
00:19:48 commettent des actes extrêmement graves.
00:19:50 Donc en réalité, je veux dire mon sentiment,
00:19:52 si c'était ma fille, ma femme, ma mère, ma cousine,
00:19:55 mais on en a ras-le-bol.
00:19:57 Parce qu'on a beau nous expliquer, le président de la République,
00:20:00 dans une interview restée célèbre,
00:20:02 que 100% des OQTF seraient reconduits dans leur pays avec perte et fracas.
00:20:07 C'était en 2019 à Louis-de-Reynald.
00:20:09 C'est ça, c'est pour ça que je rendais hommage à cette interview
00:20:13 du président Macron, réalisée par Louis-de-Reynald.
00:20:15 Mais franchement, la barbarie de ce qui représente.
00:20:19 Et puis, pour ceux qui ne connaissent pas trop Paris,
00:20:21 alors ça peut arriver dans tous les quartiers,
00:20:23 mais le 8e ou le 7e ou le 6e...
00:20:25 - C'est les quartiers huppés. - C'est des quartiers huppés.
00:20:28 - Cartier réalisé. - Donc en fait, ça veut dire quoi ?
00:20:30 Pardonnez-moi, je vais être un peu dramatique
00:20:32 et peut-être un peu démago et populiste, mais j'en ai rien à faire.
00:20:34 C'est que ça peut arriver à n'importe qui, n'importe où maintenant.
00:20:37 Parce que les OQTF sont en liberté.
00:20:38 Vous vous souvenez de l'affaire de la petite Lola,
00:20:40 dont on n'a plus de nouvelles non plus ?
00:20:41 - Évidemment. - Cette femme était également sous OQTF.
00:20:43 Donc on a beau expliquer aux Français, faire de la politique,
00:20:45 ce qu'ils veulent, c'est des résultats concrets.
00:20:47 Or, cette jeune fille avec courage et dignité
00:20:49 nous fait partager son témoignage.
00:20:51 Et on arrête tout ça quand ?
00:20:53 6,9% des OQTF, c'était le chiffre qu'on a vu passer.
00:20:56 - On est loin des 100. - Les OQTF au 3e trimestre 2020.
00:21:00 6,9%.
00:21:01 Mais en fait, sur ce sujet, je rejoins entièrement
00:21:03 ce que vient de dire Éric Revel.
00:21:05 Le problème, c'est que ce n'est pas une loi de plus que veulent les Français.
00:21:08 Où il y a des changements, des écarts de 5 degrés,
00:21:13 de 5% à gauche, à droite.
00:21:15 En fait, ce qu'il faut, c'est changer toute la structure même
00:21:17 du droit des étrangers en France.
00:21:19 C'est la manière même de les accueillir ou pas.
00:21:21 C'est la manière avec laquelle on protège, on contrôle nos frontières.
00:21:24 Et en fait, pour ça, il ne faut pas une loi.
00:21:26 Et c'est là où je rejoins ce que disait Éric Ciotti tout à l'heure.
00:21:29 Au-delà de toute question de considération politique,
00:21:32 il faut que la France retrouve sa souveraineté juridique.
00:21:35 C'est d'abord et avant tout une question de droit.
00:21:37 Aujourd'hui, quand vous expulsez quelqu'un,
00:21:39 il y a tellement de recours, même en droit français,
00:21:41 ce n'est même pas une question de Bruxelles dans un premier temps.
00:21:43 Il y a tellement de recours en droit français que,
00:21:45 souvent, le Conseil d'État, le droit administratif,
00:21:47 cassent les décisions qui sont prises par le ministère de l'Intérieur
00:21:51 et par la justice judiciaire.
00:21:53 Donc ça, c'est le premier élément.
00:21:55 Le deuxième élément, vous aurez beau faire tout ce que vous voulez,
00:21:58 mais si vous ne menez pas un bras de fer avec certains pays,
00:22:01 je pense notamment à l'Algérie,
00:22:03 il faut assumer une forme de bras de fer qu'Emmanuel Macron a,
00:22:07 afin de jouer, à un moment donné, pour revenir à une situation,
00:22:10 objectivement, qui est la même qu'avant,
00:22:12 donc une situation laxiste.
00:22:13 Il faut assumer de se fâcher avec les Algériens
00:22:16 s'ils ne nous respectent pas
00:22:18 et s'ils refusent de récupérer les ressortissants
00:22:20 que nous cherchons à expulser.
00:22:22 Et on voit les chiffres qui défilent,
00:22:24 la demande de fermeté des Français
00:22:26 sur les accords franco-algériens, sur l'immigration.
00:22:28 Et moi, il y a quelque chose qui me narve.
00:22:30 Vous disiez que ça arrive souvent que ce soit des étrangers
00:22:32 sous au QTF qui commettent ce type d'infraction.
00:22:35 En fait, tous les jours, nous, on reçoit les synthèses de la nuit,
00:22:38 de tout ce qui s'est passé dans la nuit en France,
00:22:40 en termes de police-justice,
00:22:42 et la plupart du temps, sur ce type d'actes,
00:22:45 ce sont quasiment tout le temps des étrangers sous au QTF.
00:22:49 Donc il y a un énorme problème et le lien est évident,
00:22:52 le lien est scientifique et établi.
00:22:54 Il n'y a même pas de discussion à avoir.
00:22:57 C'est-à-dire qu'il y a ce lien entre l'immigration et la délinquance
00:23:00 et qui est surreprésenté quand il s'agit de la France.
00:23:03 – Est-ce que vous pouvez vous poser une question ?
00:23:05 Parce que tout à l'heure, vous disiez,
00:23:06 le président de la République a fait mine de durcir le ton avec l'Algérie.
00:23:09 Mais de quel Emmanuel Macron vous parlez ?
00:23:11 De celui qui, pendant sa campagne électorale,
00:23:13 expliquait que la guerre d'Algérie était un crime contre l'humanité ?
00:23:16 Ou de celui qui, quelques années plus tard,
00:23:18 expliquait que la junte militaire au pouvoir en Algérie
00:23:21 se servait de la guerre d'Algérie comme d'une rente mémorielle ?
00:23:24 – C'est une bonne question, c'est les deux Emmanuel Macron
00:23:26 et du coup ça a eu ce résultat-là.
00:23:28 Mais je suis d'accord avec vous.
00:23:29 – Est-ce qu'on a prévisté 16 Emmanuel Macron du point ?
00:23:31 – Il n'y en a pas un seul, il y en a au moins 10.
00:23:33 – Il y en a au moins 10 de l'été dernier.
00:23:35 – Regardez, c'est à la fois Emmanuel Macron
00:23:37 qui propose à Benjamin Stora et une équipe d'historiens
00:23:40 d'expliquer en gros à quel point la France a été horrible en Algérie.
00:23:43 C'est effectivement l'Emmanuel Macron
00:23:45 qui reconnaît des crimes contre l'humanité.
00:23:47 – Mais là, on n'a pas parlé du cas de cette jeune femme,
00:23:50 la Claire, encore une fois, c'est flagrant,
00:23:52 c'est ça la réalité de la vie quotidienne.
00:23:54 – C'est une scène de la vie quotidienne en France,
00:23:56 c'est ça qui est terrible.
00:23:57 – Surtout, elle ne devrait pas se promener.
00:23:59 – Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société.
00:24:01 Mais je pense que les gens qui ont honnêtement des pudeurs de gazelle
00:24:04 à l'Assemblée nationale, mais ils devraient écouter
00:24:06 ce que dit cette jeune fille-là,
00:24:08 ils devraient écouter ce que disent toutes les personnes
00:24:10 presque tous les jours qui ont le même témoignage
00:24:12 et qui subissent à chaque fois la même chose.
00:24:14 – Elle a la force de témoigner à l'isage des courriels.
00:24:16 – Et on est encore avec des gens à l'Assemblée nationale
00:24:18 qui vous parlent des droits de l'homme, qui vous expliquent qu'il faut respecter,
00:24:21 que le pauvre s'il est expulsé dans un pays dans lequel il est malmené,
00:24:24 eh bien ce sera horrible pour lui.
00:24:26 – Le problème, c'est que pour pouvoir les expulser,
00:24:28 on a besoin de crainte de rétention administrative.
00:24:32 On en parlait ces derniers mois, qu'il fallait construire plus de centres
00:24:36 puisqu'on en a environ un peu moins de 2000 sur le territoire national.
00:24:39 Et tout à l'heure on évoquait la petite politique,
00:24:41 ça fait des mois que Les Républicains demandent
00:24:44 à ce qu'il y ait beaucoup plus de places.
00:24:47 Il y a eu cet amendement d'Éric Ciotti pour porter à 3000 le nombre de places
00:24:51 d'ici 2027, et comme par hasard, tout à l'heure, courrier de Gérald Darmanin
00:24:56 pour expliquer qu'effectivement le nombre de places
00:24:59 en ce sens de rétention administrative sera augmenté considérablement
00:25:02 ces prochains mois, pourquoi ? Pour tenter d'obtenir un deal
00:25:04 avec Les Républicains ? Non, il ne faut pas attendre ce type d'histoire
00:25:08 pour éveiller les consciences de nos politiques,
00:25:11 il faut qu'il soit au pied du mur et qu'il fasse de la petite politique
00:25:14 pour que les choses changent.
00:25:15 – En revanche, Florian, les consciences des Français,
00:25:16 elles sont bien éclairées.
00:25:17 – Non mais la raison d'où est-ce que si un loi permettrait,
00:25:20 aurait permis d'expulser ce violeur, je pense que non.
00:25:24 Et donc ça ne répond pas effectivement à la problématique qui est posée.
00:25:30 Effectivement, il faut un changement radical dans le droit,
00:25:33 y compris dans le droit européen, puisque pas plus tard que la semaine dernière,
00:25:38 même ceux qu'on expulse, maintenant il faut les récupérer
00:25:41 au frais de la princesse.
00:25:42 – Vous parlez de Lusbeck ?
00:25:44 – Je parle du Lusbeck, effectivement.
00:25:46 – Mais il ne va pas revenir a priori.
00:25:47 – Expulsé, fiché S, ce que dit Gérald Darmanin.
00:25:50 Effectivement, ça la fout mal en ce moment,
00:25:53 mais en tout cas c'est ce qu'a demandé le Conseil d'État,
00:25:54 c'est ce qu'a demandé la Cour européenne des droits de l'homme.
00:25:57 Donc là aussi, il faut qu'il y ait une révolution juridique.
00:26:00 – Après, il ne faut pas non plus se cacher derrière l'Europe,
00:26:02 parce que si on prend le taux d'exécution des OQTF,
00:26:05 ces 6-7 dernières années, on est aux alentours de 10%.
00:26:08 Quand on regarde nos voisins, je prends le Luxembourg, 44%,
00:26:11 l'Allemagne 60%, la Pologne 74%.
00:26:13 Alors nous, à cause du droit européen, on n'arriverait pas à les expulser,
00:26:18 mais dans d'autres pays, il y a que le bien.
00:26:20 – Je ne cache pas derrière le droit européen,
00:26:22 mais s'il faut aller jusqu'à sortir de la Cour européenne
00:26:26 des droits de l'homme, ou faire une révision constitutionnelle
00:26:28 pour faire primer la loi française, et si possible une loi simple,
00:26:32 il faut le faire.
00:26:34 Donc en réalité, il ne faut pas 36, une 50e loi en plus,
00:26:37 il faut peut-être enlever toutes les lois qui protègent les délinquants,
00:26:42 qui protègent même les immigrés qui ne sont pas tous des délinquants,
00:26:44 mais qui n'ont rien à faire sur le territoire.
00:26:47 – On va juste écouter Yoann Gilles.
00:26:49 – Et ça se gère en amont aussi.
00:26:50 – Les députés Rassemblement national qui a réagi après la suspension,
00:26:54 la première suspension de la CMP. Écoutez la mixte paritaire.
00:26:58 – Oui, ça, tambouille politique qui continue,
00:27:01 point de table, négociations en cours, on ne sait pas trop ce qui se passe,
00:27:05 en tout cas les discussions n'ont même pas commencé sur le texte,
00:27:07 on commence déjà par une suspension, donc voilà, les choses sont très claires.
00:27:11 Visiblement, on va accoucher d'un texte, eh bien, pas préparé,
00:27:17 fait comme ça de manière un peu à l'importe-pièce,
00:27:20 ce n'est pas très sérieux tout cela, je pense que le sujet de l'immigration,
00:27:23 qui est un sujet important sur lequel les Français attendent beaucoup de choses,
00:27:27 eh bien, va être bâclé et va faire l'objet de tambouilles politiques,
00:27:32 de promesses peut-être de la part du gouvernement aux uns aux autres,
00:27:36 voilà, on attend un peu d'éclaircissement et des réponses claires,
00:27:39 c'est ce que les Français attendent.
00:27:40 – Louis Drangel, ça sera un accord fait sur un coin de table,
00:27:43 comme ça, griffonné, bâclé, comme le dit ce député ?
00:27:45 – Alors, ça fait politique.
00:27:46 Habituellement, non, mais les commissions mixtes paritaires,
00:27:49 c'est de la négociation, on est sur le marché, on top dans la main,
00:27:53 non mais c'est un peu pareil, vous avez des parlementaires,
00:27:56 il y a un président, il y a 7 députés, 7 sénateurs,
00:27:59 et donc en marchandent, article après article,
00:28:03 et donc les députés souvent aussi se font le relais de leur groupe politique,
00:28:07 et donc il y a une très forte pression sur leurs épaules,
00:28:10 de manière objective, parce qu'ils sont là,
00:28:13 s'ils ressortent de la commission mixte paritaire en perdant leur demande d'arbitrage,
00:28:16 bien leurs petits amis, qu'ils soient LR, PS, RN ou majorité présidentielle,
00:28:21 vont lui dire "mais qu'est-ce que tu as fait, tu ne nous as pas défendu".
00:28:24 – Oui, allez, petite pause, Eric Goubiardouillet, votre petit grincement.
00:28:27 – Et puis le RN doit monter au créneau,
00:28:28 parce que sur le coup il ne veut pas se faire corneriser, pardonnez-moi,
00:28:30 c'est la fin. – Il y a un député RN.
00:28:31 – Non mais d'accord, mais sur le vote, ensuite,
00:28:33 donc le RN ne veut pas être cornerisé, il dit qu'il existe,
00:28:36 il dénonce la tambouille pour justifier le faute,
00:28:38 le fait qu'ils vont voter contre, c'est tout,
00:28:40 enfin c'est bassement de la politique.
00:28:42 – C'est posut de…
00:28:43 – Alors, allez, on fait une petite pause,
00:28:45 on se retrouve dans un instant dans "Punchline" sur CNews, à tout de suite.
00:28:47 [Générique]
00:28:50 Il est pile 17h30, bienvenue, si vous ne rejoignez un instant sur CNews,
00:28:54 dans "Punchline", tout de suite le rappel des titres de l'actualité
00:28:57 à 17h30 avec Barbara Duran.
00:28:59 [Générique]
00:29:02 – La réclusion criminelle à perpétuité requise contre Monique Olivier,
00:29:06 l'ex-épouse du violeur et tueur en série Michel Fourniret,
00:29:09 est jugée depuis le 28 novembre dernier pour compliciter
00:29:13 dans trois crimes de l'Ogre des Ardennes.
00:29:15 Le verdict est prévu demain.
00:29:17 Tout en restant ferme sur son opposition au mariage homosexuel,
00:29:21 le Vatican autorise officiellement la bénédiction hors liturgie
00:29:24 des couples de même sexe, une première pour l'Église.
00:29:27 Depuis son élection en 2013, le Pape insiste sur l'importance,
00:29:31 je cite, d'une Église "ouverte à tous".
00:29:34 Enfin, vous vous en doutez, eh bien oui, la circulation sera très difficile.
00:29:38 Ce week-end, à l'occasion des départs en vacances de Noël,
00:29:41 prévision donnée par Bison Futé ce lundi.
00:29:44 Les plus grosses perturbations sont prévues vendredi,
00:29:46 dans le sens des départs en Ile-de-France, mais aussi en Auvergne-Rhône-Alpes.
00:29:50 – Merci beaucoup Barbara Durand, on se rappelle les titres de l'actualité.
00:29:53 On va revenir juste un instant sur le cas de cette jeune femme,
00:29:56 Claire, 26 ans, violée, donc il y a un mois, dans le hall de son immeuble à Paris.
00:30:00 Elle a fait ce récit extrêmement bouleversant et digne en disant
00:30:05 "cet homme qui m'a agressée était un Centrafricain, sous OQTF,
00:30:09 pourquoi est-ce que le gouvernement n'a pas agi, n'a pas protégé de ce type d'acte ?"
00:30:13 Ce qui m'étonne, et Eric vous me le faisiez remarquer pendant la pause pub,
00:30:16 où sont les féministes ?
00:30:17 – Eh oui.
00:30:18 – Pourquoi ce témoignage-là est passé quasiment sous silence,
00:30:21 à part par quelques médias comme…
00:30:22 – Écoutez, il faudrait leur demander, elles qui sont toujours prontes
00:30:25 à se mobiliser pour les unes, et elles ont raison,
00:30:27 pourquoi est-ce que cette femme n'a pas le soutien des associations féministes ?
00:30:31 – Elle a beaucoup de défauts, vous le savez.
00:30:33 Elle est blanche parce qu'elle est dans l'huitième, vous vous rendez compte ?
00:30:36 – Et puis qu'elle témoigne aujourd'hui, on étudie la loi immigration,
00:30:39 alors tout va mal pour elle.
00:30:40 – Vous avez raison de soulever ce problème,
00:30:42 plus rien ne me surprend, parce que ce n'est pas la première fois,
00:30:45 mais une femme agressée devrait soulever l'indignation des hommes,
00:30:49 des femmes et encore plus des associations féministes.
00:30:52 – Regardez, il n'y a rien.
00:30:53 – C'est le silence scandaleux assourdissant.
00:30:55 – Pas un tweet, rien du tout là-dessus.
00:30:57 Ça ne vous étonne pas Alexandre Devecquieu, évidemment,
00:30:58 c'est la géométrie variable, l'indignation.
00:31:00 – Ça ne m'étonne pas, puisque aujourd'hui, les féministes
00:31:03 qui sont en réalité des néo-féministes ne défendent pas les femmes,
00:31:07 elles règlent leur compte avec ce qu'elles appellent le "mal blanc occidental".
00:31:11 Étant donné que c'est un viol commis par un migrant
00:31:14 sur effectivement une femme qui est elle-même blanche,
00:31:19 ça ne les intéresse pas, parce que, en réalité,
00:31:22 les migrants sont aux yeux de ces néo-féministes des damnés de la terre,
00:31:25 et ça, alors, elles les autorisent à violer.
00:31:27 Ce n'est pas la première fois, il y avait eu les viols de Cologne
00:31:30 pendant le 1er janvier, il y a quelques années,
00:31:33 c'était des viols massifs, et ils avaient été tués par les féministes
00:31:37 sous prétexte que les auteurs étaient des migrants.
00:31:40 Donc je crois qu'il ne faut définitivement pas compter
00:31:43 sur les néo-féministes pour défendre les femmes dans ce genre de cas-là.
00:31:47 – Louis Doreignel ?
00:31:48 – Moi, je trouve que cette… je reviens à l'histoire,
00:31:51 je trouve que la jeune femme qui témoigne est extrêmement courageuse,
00:31:54 parce qu'elle témoigne de quelque chose qui est abominable,
00:31:57 elle le fait comme ça quelques jours avant Noël,
00:32:00 enfin je suis assez bluffé parce que souvent, et je respecte infiniment,
00:32:06 les gens ne veulent pas afficher leur visage,
00:32:09 et donc en fait, quand on parle de viol d'une personne par un étranger
00:32:14 qui était sous obligation de quitter le territoire français,
00:32:16 il n'y a pas de visage, il y a peut-être un nom, il y a un récit,
00:32:20 mais voilà, et là, je trouve que cette jeune femme est vraiment courageuse,
00:32:23 parce que ça doit être vraiment épouvantable, en plus de raconter ça,
00:32:28 parce que ça touche l'intimité, enfin je ne vous fais pas de dessin.
00:32:31 – Oui, c'est pour ça qu'il faut lui rendre hommage, Florian, n'est-ce pas ?
00:32:33 – Non, mais ce qui est terrible, c'est qu'aujourd'hui, on est dans une société,
00:32:36 on parle de société fracturée, divisée, et on se rend compte qu'en fait,
00:32:41 il y a deux camps qui sont en train de se former, d'une certaine manière,
00:32:45 et vous êtes soit dans un camp, soit dans un autre,
00:32:47 il y a soit les bonnes victimes, soit les mauvaises victimes,
00:32:50 et il y a soit les bons agresseurs, soit les mauvais agresseurs,
00:32:53 et on se rend compte qu'on peut faire quasiment ce parallèle
00:32:55 avec chacune des histoires, et là, on en a une,
00:32:58 c'est une "mauvaise victime" pour certaines personnes, et c'est terrible.
00:33:03 – Évidemment.
00:33:04 – C'est terrible, lorsque l'on voit son témoignage bouleversant,
00:33:07 tel qu'elle l'a fait ce matin sur notre antenne.
00:33:10 – Et ça me rappelle, moi, le silence des féministes
00:33:12 sur ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël,
00:33:14 sur la façon dont les viols systématiques de femmes,
00:33:17 les mutilations génitales, l'acharnement qu'ont connu
00:33:22 parfois des pouilles de femmes, a été passé sous silence.
00:33:25 – Absolument.
00:33:26 – Il y a eu vraiment, je vous…
00:33:28 Yael Meloul est venue sur ce plateau pour dire,
00:33:30 c'était des féminicides, elles ont été visées parce que femmes,
00:33:33 juives évidemment, mais parce que femmes.
00:33:35 – Et la liste est immense.
00:33:36 – C'est pareil, voilà.
00:33:37 – Donc effectivement, il y a Israël avec les assassinats du Hamas,
00:33:41 vous pouvez ajouter l'Afghanistan, avec toutes les femmes qui sont maltraitées,
00:33:46 enfin tous les féministes s'en fichent complètement,
00:33:48 l'exemple aussi iranien où le silence des féministes est total
00:33:52 parce que ce sont des femmes qui sont sous le joug de l'islam,
00:33:55 et je trouve qu'il est temps aussi d'ouvrir les yeux,
00:33:57 et j'ose espérer que les autorités aussi,
00:33:59 parce que ces associations, et d'ailleurs les associations le savent très bien,
00:34:03 souvent elles n'existent, elles n'ont de crédibilité
00:34:06 que parce que les autorités les adoubent, ça passe par des financements,
00:34:10 ça passe par le fait que, je donne un exemple,
00:34:13 la ministre de la Culture ou du droit des femmes…
00:34:15 – Qui ?
00:34:16 – La ministre de la Culture, Mme Rima Abdel-Malak,
00:34:19 met en scène le courage de certaines femmes,
00:34:23 et en fait vous regarderez, à chaque fois c'est très sélectif,
00:34:26 donc il n'y a que certaines associations, il n'y a que certains médias par exemple,
00:34:30 et donc tout ça…
00:34:31 – On n'avait pas remarqué.
00:34:32 – Mais en fait s'il ne s'agissait que d'un sujet politique,
00:34:35 on montre la hausse de la TVA, je m'en ficherais complètement,
00:34:39 c'est pas très grave, là moi ce qui me gêne profondément
00:34:42 et ce qui est moralement choquant, c'est qu'il s'agit simplement de femmes
00:34:46 qui se font violer, qui se font maltraiter, c'est des vies humaines qui sont en jeu,
00:34:50 et selon que vous êtes noire ou que vous êtes blanc,
00:34:52 le traitement n'est pas le même, selon que vous êtes assimilé
00:34:54 au mâle dominant ou au wokisme, le traitement est très différent
00:34:58 et c'est ça qui est inacceptable.
00:34:59 – On va passer maintenant à Israël, puisque la guerre avec le Hama
00:35:03 est entrée dans son 73ème jour, l'information ces dernières 24 heures,
00:35:07 c'est la découverte par l'armée israélienne du plus grand tunnel
00:35:09 sous la bande de Gaza, qui se divise en plusieurs branches
00:35:12 et qui surtout s'étend sur des kilomètres.
00:35:14 Explication de Roberto.
00:35:16 – C'est une découverte faite par Tsaal au cours de son offensive.
00:35:22 – Nous avons entré dans le plus grand tunnel que nous avons trouvé à Gaza,
00:35:29 le plus grand secret de Sinoir, le chef du Hamas,
00:35:32 c'était un secret que nous avons révélé
00:35:34 et qui était destiné à cibler le passage d'Erez.
00:35:37 – C'était un secret que nous avons révélé.
00:35:41 – Situé à seulement quelques centaines de mètres d'Israël,
00:35:45 ce réseau de tunnels se divise selon l'armée israélienne en plusieurs branches
00:35:49 et s'étend sur au moins 4 kilomètres.
00:35:52 Des voitures peuvent y entrer.
00:35:54 Sur cette vidéo relayée par Tsaal, on peut voir le frère du chef du Hamas
00:35:58 circuler avec un véhicule à l'intérieur du tunnel.
00:36:02 Mohamed Sinouar aurait été à la tête de ce projet durant des années.
00:36:06 Un projet qui aurait coûté des millions d'euros selon les forces israéliennes.
00:36:11 À l'intérieur du tunnel, tout le nécessaire, électricité, ventilation,
00:36:15 système de canalisation ou encore réseau de communication,
00:36:19 un grand nombre d'armes prêtes à servir ont également été découvertes.
00:36:23 Le ministre de la Défense israélien Yoav Galant s'est rendu sur place ce dimanche.
00:36:28 Début décembre, Tsaal a indiqué avoir découvert plus de 800 descentes de tunnels.
00:36:33 500 auraient été détruites.
00:36:35 Éric Rebel, vous avez la même réaction.
00:36:37 Ces millions de dollars, ils auraient pu servir à autre chose.
00:36:40 Évidemment, à nourrir la population par exemple.
00:36:42 Alors que le Hamas a creusé des tunnels, même si celui-là est gigantesque,
00:36:46 personne ne l'ignorait, qu'il s'est placé des hôpitaux en bouclier, en contre.
00:36:51 Mais moi ce qui me choque énormément, c'est que vous savez que la bande de Gaza,
00:36:56 c'est sans doute l'un des territoires au monde qui reçoit le plus d'aide.
00:36:59 Le plus d'aide pour une population en souffrance bien avant les attaques israéliennes.
00:37:03 Pour les Gazaouis.
00:37:04 Or on voit bien que ces millions et ces millions et ces millions et ces dizaines de millions,
00:37:09 ils ne sont pas passés pour aider les Gazaouis à mieux manger.
00:37:14 Non, non, ils sont passés pour construire des tunnels dans le seul et évident intérêt
00:37:21 de la destruction d'Israël par le Hamas, puisque c'est son but.
00:37:24 Donc pardon, mais il y a quand même quelque chose que les Gazaouis devraient avoir en tête.
00:37:28 Je suis d'accord avec ce que dit Éric Rebel.
00:37:30 Ce tunnel, ce n'est pas un petit terrier.
00:37:32 En fait, c'est un tunnel qui demande des moyens de génie civil.
00:37:35 Donc à la fois c'est très coûteux en argent, mais il faut aussi faire venir des experts.
00:37:40 Ça demande l'aide d'ingénieurs.
00:37:42 On ne fait pas comme ça des tunnels avec des réseaux d'aération, des systèmes d'électricité.
00:37:46 Tout ça demande une vraie organisation, une vraie logistique, avec des gens assez bien capés, bien formés.
00:37:53 Le deuxième point, moi ce qui me frappe, c'est effectivement qu'il y a des voitures qui puissent circuler.
00:37:57 Donc illustration de plus du fait qu'il y avait toute une partie du Hamas qui s'était évidemment préparé à ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:38:06 Et puis dernier point sur le financement, je regardais récemment les flux financiers que percevait le Hamas.
00:38:14 Et alors ça va peut-être vous surprendre, mais le Hamas perçoit plus d'argent depuis le 7 octobre qu'il n'en percevait avant.
00:38:20 Absolument, parce qu'il y a des pays comme l'Afrique...
00:38:22 Le Hamas, on parle bien du Hamas, pas des Palestiniens.
00:38:24 Non, non, non, le Hamas absolument, qui reçoit beaucoup plus d'argent.
00:38:27 Mais vous savez, vous voyez bien, le monde est divisé en deux, même en trois.
00:38:32 Il y a les sortes de non-alignés qui condamnent mais ne condamnent pas.
00:38:35 Il y a ceux qui soutiennent Israël, ils sont de moins en moins nombreux.
00:38:38 Et puis il y a tous ces pays, la Turquie par exemple, et un certain nombre de pays arabes qui ne disent pas grand-chose,
00:38:43 mais qui continuent de soutenir le Hamas.
00:38:46 En tout cas, ils ne le condamnent pas et discrètement, pour leurs frères de Gaza, financent le Hamas.
00:38:52 Donc voilà, le Hamas est plus riche aujourd'hui qu'avant.
00:38:54 Alexandre de Vécu, un mot là-dessus.
00:38:56 Non, non, effectivement, des infrastructures assez lourdes.
00:39:01 On aurait pu espérer que l'argent allait dans le développement de la bombe de Gaza.
00:39:05 Et l'argent a été uniquement dans le but de faire la guerre à Israël.
00:39:11 Donc ça, c'est une forme de preuve.
00:39:14 Mais voilà, beaucoup de gens ne veulent pas voir la réalité.
00:39:18 La réalité, c'est qu'on a affaire à un mouvement qui n'est pas un mouvement indépendantiste, nationaliste,
00:39:24 mais qui est un mouvement terroriste islamiste,
00:39:27 qui veut l'éradication des Juifs et de toutes les minorités d'ailleurs du monde arabe.
00:39:33 Tant qu'on n'aura pas compris ça, on n'aura rien compris.
00:39:37 Et moi, je crois que l'objectif d'Israël, non pas d'éradiquer le Hamas,
00:39:45 parce que quand on le présente comme ça, on a l'impression qu'on va éradiquer leur idéologie,
00:39:48 mais d'anéantir toutes les capacités militaires du Hamas,
00:39:52 et le bon. Ensuite viendra la politique,
00:39:54 mais la politique ne peut pas se faire avec un interlocuteur comme le Hamas,
00:39:58 puisqu'ils ont une idéologie totalitaire dont ils ne sortiront pas de toute façon.
00:40:02 J'aimerais qu'on écoute maintenant Herzi Alevi, qui est le chef de l'armée israélienne,
00:40:06 qui a pris la parole aujourd'hui.
00:40:07 Il s'est exprimé devant ses équipes après le drame, la mort axémentelle de trois otages israéliens
00:40:12 qui ont été tués vendredi. Ils ont été identifiés par erreur,
00:40:15 comme une menace, et abattus par leurs propres soldats.
00:40:18 Écoutons le chef de TSAHAL.
00:40:20 Vous voyez deux personnes, elles ne vous menacent pas,
00:40:25 elles ne sont pas armées, elles ont les mains levées et sans chemise.
00:40:28 Prenez deux secondes.
00:40:29 Et je veux vous dire quelque chose de tout aussi important.
00:40:35 Si ce sont deux Gazaouis avec un drapeau blanc pour se rendre, on leur tire dessus ?
00:40:39 Absolument pas, absolument pas. Ce n'est pas TSAHAL, écoutez.
00:40:43 Je dis à tous ceux qui se sont trompés ici, même à ceux qui nous ont combattus
00:40:50 et qui maintenant déposent les armes, nous les capturons.
00:40:53 Nous ne leur tirons pas dessus.
00:40:57 Nous extrayons beaucoup d'informations des captifs que nous avons,
00:41:00 nous en avons déjà plus d'un millier.
00:41:02 Nous ne leur tirons pas dessus parce que TSAHAL ne tire pas sur une personne qui lève les mains.
00:41:07 C'est la force, pas la faiblesse.
00:41:09 Voilà pour ce recadrage de Herzi Al-Levi, le chef de l'armée israélienne.
00:41:15 Éric Reval-Perskoé, évidemment...
00:41:16 Je n'ai pas bien compris, moi, pardonnez-moi.
00:41:18 Mais parce qu'il rappelle la doctrine d'Israël qui est de ne pas tirer sur des hommes des armées.
00:41:22 Oui, mais les sotages qui avaient vécu 70 jours d'enfer,
00:41:25 qui se sont évadés visiblement, d'après ce qu'on sait,
00:41:28 ils sont sortis en levant les mains.
00:41:30 Absolument, et malgré cela, ils ont été abattus.
00:41:32 Ils ont été abattus par...
00:41:33 C'est pour ça que le chef de TSAHAL rappelle la doctrine.
00:41:37 Oui, mais je pense qu'il y a un problème.
00:41:39 C'est terrible, c'est un problème terrible, Louis Doreignel.
00:41:40 Je suis d'accord avec vous et je pense que ça marque,
00:41:44 au moins pour ceux qui soutiennent Israël, un petit moment de réflexion.
00:41:48 Qui se posent des questions sur le discernement.
00:41:51 Toute la question, c'est celle du discernement.
00:41:53 À aucun moment, l'état-major israélien n'a donné pour consigne de tirer sur des civils.
00:41:58 Et on voit bien, d'ailleurs, regardez les prudences qu'utilise souvent l'armée israélienne,
00:42:02 avant des bombardements, ils distribuent des tracts,
00:42:04 ils disent "attention, on va frapper demain, après-demain".
00:42:06 Et donc, pour les chefs de l'armée israélienne, c'est quelque chose d'insupportable
00:42:10 parce que ça entache la réputation de l'armée israélienne.
00:42:13 Ensuite, la deuxième chose quand même, je ne relativise absolument pas ce qui s'est passé,
00:42:19 mais nous, on est assis bien au chaud autour d'un plateau de télévision.
00:42:22 Bien sûr, vous avez raison, mais c'est un traumatisme pour les familles d'otages.
00:42:26 Bien sûr, et je le comprends très bien.
00:42:28 Abominable.
00:42:29 Avec des familles d'otages qui disent "maintenant, on arrête tout".
00:42:30 On arrête tout.
00:42:31 Plus de guerre, maintenant.
00:42:32 Logiquement.
00:42:33 Et d'ailleurs, il y a des manifestations avec des collectifs de familles d'otages
00:42:36 qui disent à Benyamin Netanyahou, le Premier ministre, "arrêtez tout".
00:42:39 Nous, ce qu'on veut, c'est uniquement la libération des otages.
00:42:43 Où est votre plan, Monsieur le Premier ministre ?
00:42:45 C'est ce que réclame maintenant une partie des familles d'otages.
00:42:49 Ça montre que le sujet aussi est très politique au sein de la société israélienne.
00:42:54 On le rappelle régulièrement, mais Benyamin Netanyahou ne fait pas du tout l'objet d'un consensus politique.
00:43:00 Et donc, ça fracture, ça fragilise encore plus sa capacité à gouverner dans ce contexte pas facile.
00:43:06 Mais voilà, encore une fois, nous, on est bien installés, on regarde les images a posteriori.
00:43:10 Vous avez raison, Louis.
00:43:12 Et le chef de l'armée israélienne qui recale les cheveux, c'est Claire Hennet et Précy.
00:43:16 C'est un acte d'autorité, premièrement.
00:43:18 Et deuxièmement, ça rappelle que l'armée israélienne ne doit pas faire ça.
00:43:21 L'armée israélienne ne fait pas ça.
00:43:23 Non, mais effectivement, Benyamin Netanyahou n'a pas le soutien de toute l'opinion.
00:43:29 Mais par contre, je pense qu'il a le soutien pour cette guerre, y compris avant ce drame,
00:43:34 de la part de certaines familles d'otages qui ont bien compris qu'il ne fallait pas que ça recommence.
00:43:40 En réalité, pour ne pas que ça recommence, il faut anéantir le Hamas.
00:43:45 Donc oui, c'est une bavure.
00:43:48 Rappelez effectivement que dans toutes les guerres, malheureusement, il y a des victimes civiles.
00:43:53 C'est quelque chose qu'aujourd'hui, on supporte mal parce que les guerres se font...
00:43:58 Par drones.
00:43:59 Oui, et puis se font...
00:44:00 Oui, on a dit qu'il y avait des guerres propres.
00:44:02 Je pense que c'est faux.
00:44:03 Ça n'a jamais existé.
00:44:04 Mais surtout, il y a des images qu'il n'y avait pas.
00:44:06 Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, le débarquement a fait des centaines de milliers de victimes
00:44:14 chez les Français, chez les civils.
00:44:16 Donc ça a toujours existé.
00:44:18 Et c'est difficile à comprendre, mais il faut l'expliquer.
00:44:21 C'est vrai aussi qu'il faut éviter au maximum les bavures, j'allais dire les dommages collatéraux.
00:44:27 Ça doit exister, mais il faut qu'il y ait une certaine éthique de la guerre.
00:44:30 C'est pour ça qu'effectivement, ce genre de cas fragilise.
00:44:34 Mais encore une fois, vouloir une guerre qui dure une semaine et qui ne fait aucune victime civile,
00:44:39 c'est pas réaliste.
00:44:41 On n'est pas la même.
00:44:43 Oui, et en même temps, on a vu le début d'American Sniper,
00:44:47 qui nous a tous marqués, où il y a effectivement ce sniper qui ne sait pas quoi faire face à un enfant.
00:44:54 Est-il armé ? Est-il envoyé ? A-t-on installé des explosifs sur lui ?
00:45:01 Que dois-je faire face justement à quelqu'un qui arrive sur moi ?
00:45:05 C'est aussi ça que le militaire sur place, la décision qu'il doit prendre,
00:45:10 et cela a été rappelé à l'instant, que dois-je faire face à quelqu'un qui lève les mains ?
00:45:15 Est-il un otage ?
00:45:17 Est-il en émuneux ?
00:45:19 Voilà, c'est beaucoup plus compliqué que ce qu'on fait aujourd'hui de commenter sur un plateau communiste.
00:45:24 Catherine Colonna est toujours au Liban, Florian.
00:45:26 Catherine Colonna est en train d'effectuer une tournée de nouveau au Proche-Orient.
00:45:31 Elle s'est rendue au Liban tout simplement parce que le président de la République n'ira pas.
00:45:35 Il doit se rendre en Chantagny, mais ce qui était prévu...
00:45:39 Pour faire quoi ? Il doit s'y rendre ?
00:45:41 Il doit se rendre pour fêter Noël des troupes.
00:45:43 En général, le président de la République se rend sur un théâtre d'opération comme cela pour fêter Noël avec les troupes françaises.
00:45:48 Avec l'armée de l'air.
00:45:49 Là, ce qui était prévu selon mes informations de base, c'est qu'il se rende dans le sud du Liban,
00:45:54 sur la base de la Finule, qui sont les casques bleus, où il y a énormément de Français sur place.
00:46:00 Sauf que pour des raisons de sécurité, l'État français a décidé de changer son fusil d'épaule...
00:46:05 Et d'envoyer Catherine Colonna.
00:46:06 ...et d'aller en Jordanie, et d'envoyer Catherine Colonna...
00:46:08 Merci pour elle.
00:46:09 ...et pour la présidence de la République. Peut-être merci pour elle.
00:46:11 Tout simplement parce qu'il est vrai qu'en ce moment, au sud du Liban, c'est assez complexe avec la présence de l'OSBLA.
00:46:17 Bien sûr.
00:46:18 Et en plus, il n'y a pas d'autorité sur place.
00:46:21 Bien sûr, pour des raisons de sécurité, puisque l'OSBLA tient le sud du Liban.
00:46:25 Mais il y a aussi peut-être autre chose.
00:46:27 C'est que le président de la République, vous vous souvenez, il a été deux fois au Liban, une fois politiquement, une autre fois quand le port a explosé.
00:46:34 Et il avait dit "je vais revenir, et vous avez intérêt à avoir mis tout ça au carré".
00:46:38 C'est-à-dire qu'il n'y a toujours pas de président au Liban.
00:46:41 Donc ça veut dire aussi qu'il n'a peut-être pas envie d'y retourner pour donner l'impression qu'il est retourné.
00:46:46 Sans avoir rien obtenu.
00:46:48 C'est normal, les Libanais sont indépendants, qu'il ne s'est rien passé.
00:46:51 C'est aussi pour ça.
00:46:53 Votre sens de la propos est souligné, Eric Revelle.
00:46:56 J'aimerais qu'on revienne en France, si vous le voulez bien, pour évoquer ce qui s'est passé au Chenet, dans les Ivlies,
00:47:02 une ville pourtant calme, tout proche de Versailles, avec un professeur de français qui a été menacé de mort par un de ses élèves.
00:47:09 Le jeune homme a été placé en garde à vue.
00:47:11 Explication de Clotilde Payet.
00:47:13 C'est dans la matinée qu'un professeur de mathématiques du lycée Blanche de Castille a déposé plainte au commissariat de Versailles contre un de ses élèves.
00:47:23 Le lycéen aurait publié à son encontre des menaces de mort sur ses réseaux sociaux.
00:47:27 Le professeur déclare ne jamais avoir eu de conflit avec l'adolescent et le décrit comme solitaire et souvent absent.
00:47:34 Des témoignages d'élèves confirment le profil du jeune homme.
00:47:37 Il était un peu mis de côté, enfin il n'était pas mis de côté, mais lui il était très solitaire.
00:47:41 Moi je ne l'ai jamais trop vu, donc je ne sais pas spécialement, mais apparemment il serait introverti.
00:47:47 Sur Instagram, les menaces écrites en anglais sont explicites, comme par exemple la phrase "je vais assassiner mon prof de math".
00:47:54 L'élève a même publié une photo de son professeur. Pourtant certains minimisent cette affaire.
00:47:59 Je pense qu'après, c'est pas quelqu'un de dangereux, je pense pas qu'il allait faire quoi que ce soit,
00:48:04 je pense que c'était juste le coup de l'énervement qui, la dite démo, qui dépassait sa pensée.
00:48:08 L'adolescent, interpellé dimanche à son domicile, n'a aucun antécédent judiciaire.
00:48:13 Moi ce qui m'affole à Alexandre de Vecchio, c'est que désormais quand on n'aime pas un prof, on le menace de mort.
00:48:18 C'est surréaliste quand on se voit arriver là. On peut ne pas aimer un prof.
00:48:23 Ça ne se traduit pas par des menaces de mort sur les réseaux sociaux.
00:48:27 Effectivement, et puis toujours la pratique du couteau qui s'est banalisée, même si là il n'y a rien de terroriste,
00:48:34 il y a un phénomène mimétique qui est quand même inquiétant.
00:48:39 Ça traduit une crise profonde dans la société, avec une perte de tous les repères, un mépris total de l'autorité,
00:48:47 peut-être un manque de suivi, je ne sais pas si c'est le cas.
00:48:51 On a eu d'autres cas d'un élève qui est expulsé d'un établissement qui a des problèmes psychologiques,
00:48:57 il est remis dans un autre sans qu'on informe le personnel éducatif.
00:49:01 La personne était introvertie. Heureusement, toutes les personnes introverties n'attaquent pas au couteau.
00:49:06 Mais je ne sais pas s'il avait un déséquilibre psychologique.
00:49:09 Oui, il était en terminale, le crêpe à ne pas non plus bébé.
00:49:12 On va arriver avec des portiques de sécurité partout, dans tous les établissements,
00:49:21 mais on ne soignera que le symptôme d'un mal qui est beaucoup plus profond dans la société.
00:49:26 Et qui recouvre pas seulement l'éducation nationale, mais tout le champ de la famille.
00:49:29 Louis Dragon, vous connaissez bien cet établissement, ce n'est pourtant pas les quartiers les plus mal famés des Yvelines.
00:49:33 Non, pas du tout.
00:49:35 C'est tout le quartier tranquille bourgeois.
00:49:37 Ce qui m'a beaucoup choqué quand j'ai appris cette nouvelle, ça correspond à un triste phénomène de mode.
00:49:44 Plus ils en entendent parler, plus il y a beaucoup d'adolescents qui se disent qu'ils vont pouvoir donner du sens à une action,
00:49:53 à une revendication à travers ça. Alors évidemment, ce n'est pas ce qu'il faut faire.
00:49:56 Mais moi, ce qui me frappe aussi dans ces reportages, c'est qu'à chaque fois, on explique que la personne était gentille.
00:50:03 Une autre fois, c'est un reportage où on expliquait qu'il donnait toujours la monnaie quand il achetait du pain.
00:50:09 Mais le problème de fond, c'est le suivi de toutes ces personnes-là.
00:50:13 Et en fait, entre ceux qui ont des problèmes psychiatriques, ceux qui sont radicalisés,
00:50:18 qui sont dans l'islamisme pur et dur, on se rend compte aujourd'hui que ce n'est pas un phénomène marginal.
00:50:23 On essaie de nous faire croire à chaque fois, de nous dire que ça représente une infime minorité.
00:50:29 La réalité n'est pas là, puisqu'il n'y a pas une semaine qui se passe en France, entre 3 ans, sans qu'il y ait des problèmes comme ça.
00:50:36 Et là, Louis, je vous précise qu'il a menacé de mordre son prof parce que le prof lui avait retiré sa copie trop vite à la fin d'une épreuve.
00:50:42 On marche sur la tête.
00:50:44 Tout est lié. C'est aussi le problème. Les enfants ne veulent plus entendre le nom.
00:50:50 Le refus est quelque chose d'insupportable. L'attente est insupportable pour les gens, pour une certaine partie de la population.
00:50:57 Ils ne supportent pas l'autorité, ils ne supportent pas qu'on leur dise non, qu'on puisse leur mettre une mauvaise note.
00:51:02 Le pire dans tout ça, c'est que maintenant, parfois, il y a des parents d'élèves qui soutiennent leurs enfants.
00:51:06 Et qui vont menacer les profs avec leurs fluorides.
00:51:09 Et à ceci, on pourrait ajouter le constat fait il y a plusieurs années maintenant de Thibaud de Montbréal,
00:51:14 qui disait "Regardez, on est en train, avec notre société, de basculer dans une autre forme de violence,
00:51:21 le premier mode de résolution de conflit, maintenant, ce n'est plus "on va discuter ensemble, tenter de résoudre nos affaires par la discussion".
00:51:35 Non, non, c'est la violence. C'est-à-dire qu'on a un conflit avec un individu, maintenant, directement, on bascule dans la violence.
00:51:42 Mais la phase langage n'existe pas. Ils n'ont pas les mots à leur disposition.
00:51:47 Et d'ailleurs, c'est assez intéressant, parce qu'il y a certains sociologues, et il y a eu une étude il y a quelques semaines maintenant,
00:51:52 peut-être plusieurs mois, dans Le Point, qui expliquait que progressivement, on savait de moins en moins parler français,
00:52:00 de moins en moins utiliser l'ensemble des mots qui étaient à notre disposition, pour pouvoir communiquer et échanger entre nous.
00:52:08 Mais ça, ça peut se vérifier dans n'importe quelle couche de la société.
00:52:13 Et donc, on bascule dans cette forme, vu qu'on n'arrive plus à communiquer les uns avec les autres, on bascule dans cette forme de violence.
00:52:21 Éric Revelle.
00:52:22 Oui, alors, bon, je n'ai rien de plus à ajouter.
00:52:24 Si ce n'est une chose, c'est qu'en fait, évidemment, à l'école, c'est grave, c'est impreuve, parce qu'on est tous terrorisés,
00:52:29 on est tous déstabilisés, on a tous en tête ce qui s'est passé pour Samuel Paty et pour Dominique Bernard.
00:52:35 Bien sûr, mais moi, je le constate tous les jours dans la rue, en voiture.
00:52:39 Enfin, je veux dire, il y a une agressivité, etc. Vous ne parlez plus.
00:52:43 Enfin, vous avez l'impression que le type, il va sortir de sa voiture avec un truc.
00:52:46 En fait, c'est ça, c'est cette ambiance-là.
00:52:49 Il y a une espèce de violence d'atmosphère qui règne dans ce pays pour plein de raisons, plein de fractures sociales, économiques, tout ça est vrai.
00:52:56 Mais c'est vrai partout.
00:52:57 Pourquoi ce ne serait pas vrai dans l'éducation nationale, avec des profs qui n'ont plus d'autorité ?
00:53:03 Ça me semble presque le sanctuaire où la violence pourrait le mieux s'exprimer.
00:53:06 Mais c'est vrai dans la vie de tous les jours, dans les transports en commun.
00:53:10 Partout, on sent ce... Les Français sont à cran.
00:53:14 Et le niveau de violence augmente. L'ensauvagement de la France augmente, Alexandre de Vécu, pour vous ?
00:53:21 Oui, d'ailleurs, les chiffres le disent, quoi qu'on en dise.
00:53:26 Une agression toutes les 40 secondes.
00:53:28 Et ça, c'est ce qui est répertorié par le ministère de l'Intérieur, qui fait l'objet d'une plainte.
00:53:33 Il y a effectivement toutes les agressions. Les gens ne vont pas forcément porter plainte.
00:53:37 On ne signale pas.
00:53:38 Ne signale pas. Donc ce qui est décrit par Éric Reuvel est tout à fait vrai.
00:53:42 Je pense qu'il y a deux phénomènes qui se conjuguent, qui sont terribles.
00:53:46 C'est celui décrit par le président de la République, la décivilisation.
00:53:50 C'est vrai qu'il y a une perte de tous les repères élémentaires, de l'autorité.
00:53:54 Une faillite de la transmission aussi, je crois, qui nous a conduit à cela.
00:54:00 Avec en plus l'émergence des réseaux sociaux, des téléphones portables et de choses qui font peut-être que les gens ont moins de liens les uns avec les autres.
00:54:09 Des familles qui ne font plus leur travail.
00:54:11 Et puis un choc de civilisation qui vient s'ajouter à cela.
00:54:14 Avec, là, ce n'est pas le cas, mais une migration massive par intégrés.
00:54:19 Et avec des cas, comme on l'a vu en début d'émission, de ce violeur qui, effectivement, n'a rien à faire là.
00:54:26 Il vient sûrement d'un pays où les mœurs sont à tout à fait hautes.
00:54:29 Il y a un espèce de choc entre notre modernité et le pays d'où il vient.
00:54:34 Donc tous ces phénomènes conjugués sont particulièrement inquiétants.
00:54:38 Et là encore, ce n'est pas des politiques ponctuelles qui vont régler le problème.
00:54:43 C'est vraiment une révolution quasiment idéologique, philosophique et un travail de long terme pour rétablir l'autorité à tous les niveaux.
00:54:50 Allez, on fait une toute petite pause.
00:54:52 On se retrouve dans un instant dans PUNCHLINE sur CNews et sur Europe 1.
00:54:55 Ne bougez pas, on va prendre des nouvelles de ce qui se passe du côté de l'Assemblée sur cette fameuse loi immigration.
00:55:01 Et puis on verra aussi le témoignage, on l'écoutera, le témoignage de Claire qui a été violée il y a un mois à Paris par un étranger sous occupé.
00:55:09 On va tout de suite.
00:55:10 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes.
00:55:14 Bienvenue dans PUNCHLINE ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:55:17 Cela fait 603 jours qu'Emmanuel Macron a été réélu sur une promesse de fermeté concernant l'immigration.
00:55:22 Dans son programme de l'époque, souvenez-vous, c'était en avril 2022, il y a bien longtemps.
00:55:27 Il promettait de renforcer le contrôle des frontières européennes et nationales, d'accélérer les procédures d'asile,
00:55:32 de reconduire plus efficacement chez eux ceux qui n'ont pas le droit d'y être et bien sûr d'expulser les étrangers qui troublent l'ordre public.
00:55:39 Rien de tout cela, aussi peu, n'a été tenu.
00:55:41 Il a fallu la ténacité de Gérald Darmanin pour obtenir quelques maigres résultats en la matière,
00:55:46 malheureusement estompé par la longue liste des victimes de ces criminels étrangers qui ont pu rester sur le sol français alors qu'ils n'avaient rien à y faire.
00:55:54 Aujourd'hui, c'est donc la droite des Républicains qui tente de rappeler au chef de l'État ses engagements de campagne,
00:55:59 quitte à employer la méthode forte pour lui rajouter quelques mesures un peu plus fermes.
00:56:04 Le président est dos au mur et son gouvernement aux abois n'a d'autre choix que d'avaliser les desiderata DLR,
00:56:10 quitte à manger le chapeau du "en même temps".
00:56:13 Alors entre le retour devant les électeurs et la sévère déculottée qu'il pourrait leur administrer,
00:56:18 ou l'adoption de la loi immigration telle que souhaitée par la droite,
00:56:21 les députés macronistes ont visiblement choisi.
00:56:24 Courage, fuyons les élections.
00:56:26 On en débat ce soir dans Polncheim.
00:56:41 Et il est 18h, bienvenue sur Europe 1 et sur CNews.
00:56:43 D'abord, on commence par le rappel des titres de l'actualité.
00:56:46 La ministre Catherine Colonna se trouve au Liban.
00:56:49 Elle dit avoir réitéré l'appel de la France à la retenue et à la responsabilité de tous les acteurs pour éviter un embrasement régional,
00:56:57 a dit notre ministre des Affaires étrangères.
00:56:59 À Gaza, alors que les bombardements israéliens se poursuivent, Paris-Branc, appel à une trêve immédiate et durable.
00:57:05 Hier, le premier ministre israélien s'est à nouveau engagé à se battre jusqu'au bout, promettant de parvenir à éliminer le Hamas.
00:57:12 La réclusion criminelle à perpétuité requise contre Monique Olivier, l'ex-épouse du violeur et tueur en série Michel Fournuret,
00:57:18 est jugée depuis le 28 novembre dernier pour complicité dans trois affaires de meurtre et d'enlèvement.
00:57:23 Le verdict est attendu demain.
00:57:25 Tout en restant ferme sur son opposition au mariage homosexuel,
00:57:28 le Vatican autorise officiellement la bénédiction hors liturgie des couples de même sexe,
00:57:33 une première pour l'Église depuis son élection en 2013.
00:57:36 Le pape insiste sur l'importance d'une Église ouverte à tous.
00:57:40 En Égypte, sans surprise, avec près de 90% des suffrages, Abdel Fattah Al-Sissi remporte sa troisième élection présidentielle.
00:57:50 Il est arrivé à la tête du pays après un coup d'État en 2013.
00:57:53 Il l'avait déjà remporté lors des précédentes élections à plus de 96% des suffrages.
00:57:58 Enfin, un 73e jour de détention pour les otages détenus par l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
00:58:05 Trois de ces otages sont français. Ils se nomment Ofer, Orion et Oahd.
00:58:09 Nous pensons à tous les otages ce soir et nous demandons une fois de plus leur libération immédiate et sans condition.
00:58:15 Voilà, il est 18h02. On est en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1
00:58:19 avec en plateau Louis de Rignel, chef du service politique d'Europe 1.
00:58:22 Bonsoir Louis. Bonsoir Laurence.
00:58:23 Florian Tardif du service politique de CNews. Bonsoir Florian. Bonsoir Laurence.
00:58:26 François Puponi, ancien député. Et là, bonsoir François Puponi.
00:58:29 Alexandre Devecchio, rédacteur en chef au Figaro. Bonsoir Alexandre.
00:58:32 Et Éric Revelle. Bonsoir Éric. Journaliste, ancien directeur général de LCI.
00:58:37 On va commencer par la loi immigration, cette fameuse loi immigration qui fait tant de débats.
00:58:42 Pour rejoindre tout de suite l'Assemblée nationale, on rejoint Élodie Huchard.
00:58:47 Bonsoir Élodie, vous êtes sur place avec Raphaël Lasreg.
00:58:50 Il y a une réunion en ce moment avec sept députés, sept sénateurs.
00:58:53 On appelle ça une commission mixte paritaire. Ils doivent se mettre d'accord sur un texte.
00:58:57 Comment se passe la réunion tout simplement Élodie ?
00:59:00 Eh bien en fait c'est assez simple Laurence, elle ne se passe pas.
00:59:05 Puisque je vous disais tout à l'heure qu'à 17h la réunion de la commission mixte paritaire a commencé.
00:59:09 Ils ont composé le bureau et puis immédiatement le rapporteur général a demandé une suspension de séance.
00:59:15 Alors pourquoi ? Eh bien parce que l'accord entre les républicains et la majorité,
00:59:18 en fait il est très loin d'être scellé.
00:59:20 Les républicains ont conscience que la majorité est prête à tout pour arriver à ce compromis.
00:59:25 Et donc ils en profitent.
00:59:26 Et le point de crispation en ce moment, ils sont en train d'en discuter au moment où je vous parle,
00:59:30 ce sont les aides aux logements, les fameuses APL.
00:59:33 Puisqu'ils voulaient conditionner les allocations familiales à trois ans de présence sur le territoire.
00:59:37 Eh bien finalement les républicains tentent d'ajouter d'autres prestations sociales qui seraient concernées.
00:59:42 Il y a donc maintenant deux groupes de députés.
00:59:44 D'un côté les républicains et la majorité qui tentent de discuter.
00:59:47 Et puis les autres qui sont un peu désarçonnés, qui sont venus s'exprimer devant nous.
00:59:50 Et qui attendent enfin que la CMP reprenne, ce qui n'est toujours pas le cas.
00:59:54 Et puis parmi les petites anecdotes, pour l'instant les députés et les sénateurs ont bien le nouveau texte
00:59:58 sur lequel ils vont devoir s'appuyer.
01:00:00 Mais uniquement jusqu'à l'article 8.
01:00:01 On est à un peu plus d'une heure maintenant de réunion.
01:00:03 Et comme vous le voyez, rien n'a avancé.
01:00:05 Merci beaucoup Elodie Huchard.
01:00:07 Évidemment on ne voit rien, on n'entend rien surtout.
01:00:09 François Buponi, vous êtes ancien député.
01:00:11 A quoi sert cette réunion, ce bazar ? J'arriverai en dire à l'Assemblée nationale.
01:00:16 On va écouter dans un instant les Français, ils ont un avis assez clair sur la question.
01:00:19 Mais vous, ancien parlementaire.
01:00:20 Moi j'en ai fait quelques-unes, c'est assez impressionnant.
01:00:22 Impressionnant ?
01:00:23 Il y a 14 parlementaires qui se réunissent et ils font un peu ce qu'ils veulent.
01:00:27 C'est un marché.
01:00:28 Un marché.
01:00:29 On deal.
01:00:30 Je te laisse tel article, tu me laisses tel article.
01:00:32 Là la vraie question pour la majorité, c'est jusqu'où peuvent-ils lâcher sans faire exploser leur propre majorité ?
01:00:39 Alors c'est quoi la ligne rouge pour vous, François Buponi ?
01:00:41 L'AIV, ça a été enlevé parce que ça aurait sûrement été censuré par le Conseil conditionnel.
01:00:47 Donc là-dessus, c'est un accord.
01:00:48 Après, c'est jusqu'à où on supprime des aides sociales pour les étrangers, au système régulier ou irrégulier.
01:00:55 Donc c'est là-dessus où la gauche de la Macronie dit "nous on n'acceptera pas".
01:00:58 Même le MoDem qui dit "mais nous on n'ira pas jusqu'au bout".
01:01:01 Et donc si la majorité explose demain, c'est-à-dire que la CMP est conclusive,
01:01:05 mais que le texte n'est pas voté par la majorité.
01:01:08 C'est le retour à la case des ports.
01:01:09 Non mais là c'est une crise institutionnelle.
01:01:11 C'est-à-dire que le président de la République est même lâché par sa propre majorité.
01:01:14 Donc là c'est quoi alors ? Il se passe quoi ?
01:01:17 Après, il n'y a plus grand-chose à part la dissolution.
01:01:19 C'est-à-dire que si vous n'avez plus de majorité, même plus de voix de majorité...
01:01:21 A la veille de Noël, vous faites une dissolution, vous ?
01:01:23 Donc le vrai sujet, c'est celui-là.
01:01:25 C'est de sortir un texte qui sera voté par la majorité.
01:01:28 Parce que si la majorité et les Républicains ne votent pas ensemble, alors il n'y a pas de majorité.
01:01:32 Le RM ne votera pas, la gauche ne votera pas, le groupe Lyaute ne votera sûrement pas.
01:01:38 Ça commence à être compliqué.
01:01:40 Allez, Louis Dreynel, votre analyse, vous ?
01:01:42 Vous pariez sur quoi ?
01:01:44 C'est vrai que moi je n'ai jamais vu ça, mais l'hypothèse n'est pas du tout ahurissante.
01:01:48 C'est celle de voir un texte qui est porté par le gouvernement,
01:01:52 pour lequel la majorité vote contre le gouvernement.
01:01:57 C'est quelque chose qu'on ne voit jamais.
01:01:59 C'est-à-dire que je n'ai jamais vu une proposition de loi à l'initiative des députés.
01:02:03 Ça veut dire que le gouvernement est désavoué par son propre camp.
01:02:08 Emmanuel Macron est désavoué par ses propres toupes.
01:02:10 Et ça montre aussi qu'il ne les tient pas.
01:02:12 Et ça c'est un sujet pour les prochains textes qui seront débattus.
01:02:16 Et en plus ça crée un précédent.
01:02:18 Je sais que beaucoup de gens essaient de faire croire le contraire.
01:02:23 Mais si c'est ça qui se produit, le RN et les Républicains se présenteront comme un peu triomphants politiquement.
01:02:31 Parce qu'ils auront réussi à permettre un genou à terre.
01:02:34 Donc chacun joue sa petite partition.
01:02:36 Oui mais j'entends ce que vous dites.
01:02:40 Mais les Français, quand on regarde les enquêtes d'opinion,
01:02:43 ils veulent un texte dans lequel il n'y a pas de régularisation.
01:02:45 Ils veulent des choses assez claires.
01:02:46 Ils veulent un champ de logiciel profond.
01:02:48 Et globalement, ce n'est pas ce qu'il y a dans ce texte-là.
01:02:51 Eux ce qu'ils veulent, c'est que la France retrouve sa souveraineté juridique.
01:02:54 Et qu'elle puisse faire ce qu'elle veut pour savoir qui on accueille
01:02:58 et qui on décide de ne pas accueillir sur notre territoire.
01:03:00 Ça c'est le sujet de fond.
01:03:02 Et ensuite, on peut penser ce qu'on veut.
01:03:05 Mais globalement, les Républicains,
01:03:07 - Dès que vous aurez terminé.
01:03:08 Vraiment j'ai fini là.
01:03:09 Les Républicains, objectivement, ont été très malmenés et méprisés depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
01:03:15 Il n'y a eu aucune volonté de la part d'Emmanuel Macron de les associer d'une manière ou d'une autre.
01:03:19 Donc ils étaient traités quasiment de demi-débiles pendant des semaines et des semaines.
01:03:24 Et donc là, les demi-débiles essayent de se rappeler au bon souvenir de ceux qui les traitaient de demi-débiles avant
01:03:31 et dire "Attention, vous voulez notre vote, mais vous ne pouvez pas compter sans nous,
01:03:35 d'autant plus, et vraiment c'est le mot de la fin, que les Républicains ont un projet.
01:03:39 Il a été voté au Sénat.
01:03:41 - Révolution constitutionnelle binarée.
01:03:43 - Ils ont des idées.
01:03:44 - Alors vous savez quoi ? On va écouter les Français.
01:03:45 Parce qu'eux, ils ont très bien compris ce qui se joue ou ce qui ne se joue pas en ce moment à l'Assemblée.
01:03:48 Écoutez ces réactions recueillies par Fabrice Elsner.
01:03:51 - Je trouve ça juste dommage que ce motion de rejet ait été voté avant même de pouvoir débattre.
01:03:58 Je trouve que là, c'est de la politique politicienne et ce n'est pas dans l'intérêt général des Français.
01:04:03 - Moi, j'aimerais bien qu'ils fassent des débats au lieu de penser à leur égo.
01:04:07 Je trouve qu'ils pourraient faire un effort pour penser aux Français, quoi. Voilà, c'est tout.
01:04:11 - Je dois vous avouer que je suis un petit peu perdu entre les positions de chacun qui changent
01:04:16 et ce que moi, je ressens aujourd'hui dans la vie de tous les jours.
01:04:20 C'est tout à fait de la politique politicienne avec les LR qui cherchent à exister
01:04:23 et le parti d'Emmanuel Macron qui avance sur des dogmes et qui sont complètement décorrélés de la réalité.
01:04:31 - C'est pas la peine d'avoir une chambre des députés et des sénateurs
01:04:36 s'ils ne peuvent même pas étudier un texte ensemble et en débattre. Ça, c'est honteux.
01:04:40 Entre ça et le 49.3, je crois que... Je ne sais pas où est passée la démocratie, mais...
01:04:47 - Voilà, beaucoup de bon sens dans ce que disent les Français, interrogés par Fabrice Elviner et Éric Revelle.
01:04:51 Ils ont compris que voilà...
01:04:53 - Oui, alors on voit que c'est un sujet central, quand même, l'immigration légale et illégale dans ce pays
01:04:57 pour tous les Français, y compris à gauche. Je veux dire, c'est un sujet qui est sur la table.
01:05:02 Le problème, je le pense sur le fond, c'est qu'au-delà du tripatouillage politique de la CMP,
01:05:08 est-ce que ça va être voté ou pas voté, c'est qu'est-ce que ça va changer concrètement pour la vie des Français
01:05:13 dans les mois, dans les semaines qui viennent.
01:05:15 - Ça va peut-être expulser plus de délinquants.
01:05:17 - Les Français ne le constateront pas. S'il y a autant d'OQTF qui se baladent et qui font ce qu'ils ont envie de faire,
01:05:23 violer ou tuer, les Français diront "mais vous êtes moqués de nous, ça n'a rien changé, donc je vais voter différemment".
01:05:28 Puis, tout ça, puisque Louis de Raguenel parlait du mépris que le pouvoir en place avait vis-à-vis des LR,
01:05:34 ça me fait penser, pardonnez-moi, c'est sur ça que je vérifiais, à une très belle fable de Jean de La Fontaine,
01:05:39 "Le lion et le rat". Alors, le lion, vous voyez qui ça peut être, parce que le lion, il est pris dans un filet, voyez,
01:05:43 et puis il se moque de ce petit rongeur qui ne lui sert à rien, sauf que c'est le petit rongeur qui va lui permettre de manger les...
01:05:49 - Il est plus doux que le patient, ses longueurs de temps font plus que le mort, le snickerage.
01:05:54 - Mais Eric, donnez la chute de la fable. "Patient, ses longueurs de temps font plus que le snickerage".
01:05:58 - Voilà, exactement. - Les LR ont été patients.
01:06:00 - Exactement. Donc je trouve que ça s'applique bien et le président de la République qui lit beaucoup et qui dort peu
01:06:04 devrait relire un peu Jean de La Fontaine et cette fable.
01:06:06 - Alexandre de Vecchio.
01:06:07 - Non mais alors, quoi qu'il en sorte, ce sera un accord, je crois, de coin de table, qui ne sera pas à la hauteur de la situation.
01:06:15 François Puponi l'a dit, c'est un marché qui a été fait. Et en plus, moi, je considère que le texte du Sénat,
01:06:22 même s'il était repris dans son intégralité, n'est pas non plus à la hauteur des enjeux, notamment puisqu'il ouvre, malgré tout,
01:06:29 il faut le rappeler aux téléspectateurs, la porte aux régularisations, même si ça va être fait par le préfet, ce ne sera pas un droit automatique.
01:06:36 Ils ont quand même mis un genou à terre sur ce plan-là. Donc effectivement, ils essaient d'exister.
01:06:41 Mais je crois que ni la majorité, effectivement, ni LR, au fond, n'a vraiment intérêt, ensuite, si on rentre dans la politique politicienne,
01:06:49 à cet accord. La majorité, parce qu'elle est divisée et que c'est prendre le risque de son explosion.
01:06:55 Et LR, parce que ça entraînerait comme conséquence qu'ils seraient plus ou moins rattachés à la majorité présidentielle.
01:07:02 Est-ce qu'ils veulent vraiment rentrer dans le Titanic Macron maintenant ? Je n'en suis pas sûr, surtout pour un texte dont on découvrira
01:07:10 dans six mois, dans un an, qu'il n'avait aucun intérêt et qu'il ne change pas la réalité des Français.
01:07:15 Florian Tardif, un petit mot ?
01:07:17 Emmanuel Macron et plus largement l'exécutif sont en train de découvrir que l'Assemblée nationale est à droite.
01:07:25 C'est bien de s'en rendre compte 18 mois après les élections législatives.
01:07:30 Donc effectivement, ils sont face à un mur aujourd'hui où ils sont obligés de négocier avec qui ? Avec la droite.
01:07:35 Mais sauf qu'on parlait tout à l'heure de remaniement, de grand chambardement, etc.
01:07:41 Mais qu'aurait dû faire Emmanuel Macron au lendemain des élections législatives ?
01:07:44 Tout de suite, tendre la main au LR.
01:07:46 Tendre la main au LR.
01:07:47 Ce qu'il n'a pas fait par péché d'orgueil.
01:07:49 Il a tendu la main à qui ? A personne. Il a nommé même, il a presque fait un bras d'honneur à ces Républicains-là,
01:07:57 qui lui rendent bien aujourd'hui, en nommant Elisabeth Borne, une techno plutôt de gauche.
01:08:03 Donc effectivement, sur un certain nombre de textes, même si aujourd'hui l'exécutif se gargarise d'avoir passé
01:08:08 quasiment plus de 50 textes au Parlement, ce qui est fait avec les Républicains d'ailleurs très régulièrement,
01:08:14 aujourd'hui, oui, ça ne passe pas.
01:08:16 François Pépounia, un dernier mot ?
01:08:18 Non, mais c'est sûr que là, on est au bout du chemin.
01:08:22 Le quinquennat se joue aujourd'hui et demain.
01:08:25 Soit la CMP n'est pas conclusive et donc il n'y a pas d'accord possible avec les Républicains,
01:08:28 et donc il n'y a pas d'accord possible avec personne dans cet hémicycle.
01:08:31 Soit elle est conclusive mais la majorité ne vote pas et tout explose.
01:08:34 Si la majorité vote, ça veut dire qu'effectivement, on officialise que seul un accord,
01:08:39 la Macronie et les Républicains, va permettre de gérer le pays pour les trois ans qui viennent.
01:08:44 Donc on en revient à ce que je disais, François, tout sauf les élections. Fuyons les élections.
01:08:49 Oui, mais ça veut dire changement de gouvernement.
01:08:51 Ils veulent surtout pas retourner devant les électeurs.
01:08:52 Oui, ça veut dire changement de gouvernement.
01:08:53 Parce que ni les députés macronistes ni les députés républicains ont intérêt à des élections.
01:08:57 Avec le RRE.
01:08:58 Donc il faut qu'ils s'entendent pour continuer à gérer le pays.
01:09:00 Mais pour ça, il faut un changement de gouvernement avec un nouveau Premier ministre.
01:09:03 Pourquoi ils n'ont pas intérêt ? Parce qu'ils ont peur de prendre une déculotée.
01:09:05 Ils savent très bien ce qui va se passer.
01:09:07 Les Républicains savent qu'ils perdent des voix au profit du Rassemblement national.
01:09:10 La Macronie va en perdre au profit sûrement de la gauche qui est un peu surgringuée
01:09:14 quand on regarde les sondages pour les européennes.
01:09:16 Donc ils n'ont pas d'intérêt. Ils n'ont pas de majorité.
01:09:19 Ils savent que demain ils en auront encore une plus faible.
01:09:21 Donc c'est "entendons-nous". Mais là, il faut vraiment qu'ils s'entendent.
01:09:24 C'est très important, ce qu'il dit.
01:09:25 Mais sur une base droite.
01:09:26 Mais sur une base droite.
01:09:27 Il y a un enseignement politique qu'Emmanuel Macron ne peut pas éluder.
01:09:30 Au-delà du fond du sujet de l'immigration.
01:09:33 C'est-à-dire qu'il en va là vraiment de sa capacité, de son ADN politique.
01:09:36 Son ADN a été bouleversé, a changé.
01:09:39 Florian Tardif l'a dit tout à l'heure.
01:09:41 C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron découvre que la majorité penche clairement à droite.
01:09:45 Il y a quand même 88 députés RN.
01:09:48 Il y a une soixantaine de députés Les Républicains.
01:09:51 Il y a une aile droite de la Macronie qui est relativement forte.
01:09:54 Et il faut qu'Emmanuel Macron compose avec la réalité de ses propres forces politiques.
01:09:59 S'il ne le fait pas, il y a quand même les élections européennes qui arrivent bientôt.
01:10:03 Et je pense qu'en fait, sa liste va aller dans le mur.
01:10:05 Et ça va permettre simplement au RN de poursuivre sa lancée vers la présidentielle.
01:10:15 Oui, mais encore une fois, effectivement, il y a des conséquences politiques si cet accord est ratifié.
01:10:20 Donc la conséquence, c'est que la droite intègre la majorité.
01:10:24 Et est-ce qu'elle veut le faire ? Le faire sur ce texte-là ?
01:10:28 Intégrer la majorité, ça veut dire aussi donner le monopole de l'opposition au RN.
01:10:32 Donc ça rebat totalement les cartes.
01:10:36 En fait, c'est un accord qui va avoir des conséquences politiques en domino assez importantes.
01:10:43 On fait une petite pause. On se retrouve dans un instant dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
01:10:47 On écoutera le témoignage d'une jeune femme qui s'appelle Claire. Elle a 26 ans.
01:10:51 Elle a été violée il y a un mois par un étranger sous au QTF.
01:10:54 Ça s'est passé en plein centre de Paris.
01:10:56 Elle dit "Si l'État français avait fait respecter la loi, il ne me serait pas arrivé ce drame".
01:11:01 A tout de suite dans Punchline.
01:11:03 18h18, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1 avec nos invités.
01:11:11 On va écouter un témoignage, celui de Claire. Elle a 26 ans.
01:11:14 Elle a été violée il y a un mois dans le centre de Paris, dans le quartier chic du 8e arrondissement,
01:11:19 par un étranger sous au QTF.
01:11:22 Écoutez ce témoignage parce qu'il est très fort. Il nous est résumé par Thibault Marchot.
01:11:28 Le 11 novembre dernier, en fin d'après-midi, Claire va faire des courses dans son quartier du 8e arrondissement de Paris.
01:11:33 En rentrant dans le hall de son immeuble, elle est suivie par un individu qui se jette sur elle.
01:11:38 Il m'a dit tout simplement qu'il allait voler mon sac et mon téléphone et que ça finirait là.
01:11:43 Sauf qu'il m'a fait comprendre qu'il voulait beaucoup plus.
01:11:46 Je me suis débattue, sauf que je voyais qu'il m'étranglait de plus en plus.
01:11:50 Et qu'il était vraiment capable de me tuer. Je le sentais vraiment très dangereux.
01:11:55 Donc je me suis dit qu'il fallait que je fasse ce qu'ils disent, parce que sinon j'allais mourir.
01:12:02 Et entre le choix de se faire tuer ou de se faire violer, je préférais garder ma vie et gagner du temps.
01:12:10 Donc je me suis complètement dissociée de mon corps et j'ai fait ce qu'il m'a dit de faire.
01:12:16 Après 30 minutes d'un calvaire sans nom, une voisine sort enfin de son appartement.
01:12:20 L'individu lui prend la fuite. Une heure plus tard, un homme qui correspond au signalement donné par Claire est interpellé sur les Champs-Elysées.
01:12:28 Il est également soupçonné d'avoir commis une autre agression sexuelle dans la journée.
01:12:32 Celui-ci était pourtant dans l'obligation de quitter le territoire français.
01:12:36 Je suis très en colère parce que comme c'était un profil soumis sous OQTF, je me rends compte que si l'état français avait bien fait son travail, peut-être que ça ne serait pas arrivé.
01:12:49 Claire entame à présent une lente reconstruction.
01:12:52 Elle affirme vouloir continuer à prendre la parole pour, dit-elle, faire de la prévention auprès de toutes les femmes.
01:12:58 Et on salue le courage de Claire qui dit de façon très digne que si l'état français avait fait son travail, François Puponi, cet homme ne serait pas sur le sol français et il ne m'aurait pas violée.
01:13:09 Et ça c'est une réalité intangible.
01:13:11 Elle a raison.
01:13:12 Et on est incapable de faire respecter la loi.
01:13:14 Et donc on laisse des dizaines de milliers d'OQTF en toute liberté, en violation de la loi, commettre pour certains des délits ou des actes odieux comme cela.
01:13:23 C'est la réalité.
01:13:24 Et c'est ça, bon, on espère tous qu'un texte pourrait sortir.
01:13:27 Mais quelle solution demain ?
01:13:29 Puisque l'on sait très bien que les pays chez qui on doit les renvoyer n'en veulent pas, qu'on n'est pas capable de les incarcérer pour les garder en rétention administrative pour les renvoyer chez eux.
01:13:38 Donc c'est aujourd'hui insoluble.
01:13:40 Et que l'immigration clandestine continue à se développer.
01:13:43 Et que de nouvelles personnes arrivent en situation régulière.
01:13:46 Donc vous ne dites que là, pour ce centre africain sous OQTF, la loi ne changerait rien.
01:13:51 Impuissance totale.
01:13:52 Non, elle ne changera pas parce qu'on ne pourra pas l'appliquer.
01:13:54 Enfin je suis convaincu qu'on n'aura pas l'appliquer.
01:13:56 Donc on n'y arrivera pas.
01:13:57 Donc c'est insupportable et insupportable bien entendu pour les femmes, insupportable pour les victimes et insupportable pour les français.
01:14:03 Il y en a tant d'autres, je ne vais pas quitter les noms de tous ceux qui ont été victimes de ces délinquants criminels étrangers.
01:14:09 Vous nous dites que cette loi ne changera rien.
01:14:12 Mais c'est désespérant pour les français.
01:14:13 On n'arrive déjà pas à faire appliquer celle-là.
01:14:15 Arrivera-t-on à faire appliquer l'autre ? J'ai un doute.
01:14:17 Alors, Louis Darnel.
01:14:18 Si on s'intéresse à ce cas particulier, parce que le suspect vient de Centrafrique, de réplique centrafricaine.
01:14:25 C'est un pays en guerre ?
01:14:26 C'est un pays qui est subi de fortes instabilités politiques d'ailleurs, parce que la France a été chassée.
01:14:31 En plus c'est vraiment la double peine.
01:14:33 C'est-à-dire que la France a été chassée, on essaie d'expulser des personnes, on n'y arrive pas parce que ces personnes-là disent "moi je suis menacée de mort".
01:14:40 Souvent c'est un témoignage qui revient souvent.
01:14:42 Vous savez que vous avez à peu près les deux tiers des pays d'Afrique dans lesquels l'homosexualité est condamnée.
01:14:47 Et donc toute personne, ce 10 ans déclarant homosexuel, est éligible par exemple au droit d'asile en France.
01:14:54 Et ne peut pas être expulsée dans ce cas-là.
01:14:56 Vous nous dites que c'est un prétexte utilisé aujourd'hui ?
01:14:58 Souvent c'est un prétexte.
01:15:00 Il y a des gens pour qui c'est vrai, on imagine.
01:15:02 Bien sûr, évidemment il y a des gens pour qui c'est vrai.
01:15:04 Il y a des juges à la Cour nationale du droit d'asile qui vous expliquent recevoir tous les jours des courriers stéréotypés avec exactement le même profil.
01:15:13 Et donc ce qui est navrant c'est qu'en fait là, oui on ne pourrait rien faire.
01:15:17 La nationalité centrafricaine déjà incarcérée dans le passé, sous OQTF depuis 2021, rien ne se passe.
01:15:22 La République centrafricaine, on y arrive très très difficilement parce qu'ils ne veulent pas.
01:15:25 Non mais il n'est même pas sous le gouvernement.
01:15:27 Aujourd'hui le gouvernement de Centrafrique déteste la France.
01:15:30 Et comme nous du coup on n'arrive pas à se faire respecter, eh bien souvent on subit.
01:15:34 Mais c'est comme même chose avec l'Algérie.
01:15:36 C'est les victimes qui subissent ça.
01:15:37 Parce que François Puponi, pointé du doigt, quelque chose qui est très important et qui est hors cadre légal, c'est les relations diplomatiques de la France.
01:15:43 Le problème c'est que pendant, enfin depuis la Seconde Guerre mondiale, l'objectif de la diplomatie française c'était de bien s'entendre avec tout le monde.
01:15:51 Et maintenant je pense qu'avec notamment nos anciennes colonies ou les anciens territoires dans lesquels nous étions présents,
01:15:56 je pense vraiment à l'Algérie, je ne fais pas une fixette, mais de fait c'est un pays qui pose le plus de problèmes à la France.
01:16:02 Eh bien il est temps d'arriver à une relation mûre avec ce pays-là et de considérer ce pays comme un autre pays classique.
01:16:09 Et donc on doit se faire respecter.
01:16:11 Si on demande à expulser des ressortissants algériens en situation régulière ou irrégulière, eh bien il faut que l'Algérie les reconnaisse.
01:16:18 Et ça, ça se joue à un seul niveau, c'est au niveau du président de la République qui est en charge de la politique internationale de la France.
01:16:24 Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron a fait du yo-yo avec les autorités algériennes et c'était un jour, il les tensait verbalement et le lendemain il s'excusait pour toute l'histoire de la France.
01:16:34 Éric Revelle, quand on entend la force du témoignage de cette jeune femme, le courage pour témoigner, encore une fois, un visage découvert.
01:16:40 Tout le monde peut se mettre à sa place, comprendre le calvaire qu'elle subit et la force qu'il lui faut pour dire "voilà, voilà mon exemple, il ne faut pas que ça se reproduise".
01:16:50 Oui, mais je vais résumer ma pensée en quelques mots. On en a marre, on en a marre.
01:16:57 Si vous voulez, entre les agressions, les viols, voire les meurtres, je me souviens de la petite Lola dont la meurtrière qu'il a découpée en morceaux, si je me souviens bien, dans le mal.
01:17:08 Il a violé.
01:17:09 Qui est maintenant en hôpital psychiatrique, je crois, qui était sous OQTF. En fait, on en a marre.
01:17:15 Donc, au-delà des discours politiques, de la tambouille politique, du non-immigration, trop dur, pas assez dur, le sentiment et la réalité que partagent les Français, dont je fais partie, je vous le dis,
01:17:27 parce qu'on a tous des familles, on a tous des femmes, des filles, des frères, c'est que ça peut arriver à n'importe qui, n'importe quand.
01:17:36 C'est ça, le sentiment, la perception qu'on a de tout cela. Et donc, on commente, jour après jour, ces types sous OQTF ou ces femmes qui passent à l'œuvre et on met des bougies,
01:17:49 et on met des ours blancs pour dénoncer les tueries d'enfants, etc. Et on fait quoi ? Rien. L'Assemblée nationale, on est en pleine comitée mixte paritaire.
01:17:58 Vous voyez, très bien. Ça a changé quoi ?
01:18:00 On va en parler des heures et des heures. Alexandre de Vecchio, sur ce cas précis de cette jeune femme qui s'appelle Claire.
01:18:05 Ce cas précis, il est terrible, on l'a dit, mais malheureusement, il y en a d'autres. Il y en a eu d'autres d'encore plus terribles.
01:18:12 Et effectivement, on l'a dit aussi, la loi n'aurait pas permis d'expulser davantage son agresseur.
01:18:20 Donc, on est confronté à un problème qui est d'expulser ceux qui sont déjà là de manière illégale, qui parfois ont un casier judiciaire.
01:18:27 Mais pour l'avenir, il faut surtout les empêcher de venir. En réalité, là, il y a une impasse totale dans la loi.
01:18:34 C'est-à-dire que les demandes d'asile doivent se faire en amont dans les pays sources. C'est la seule manière de faire.
01:18:43 Et ensuite, au lieu d'instaurer... Il faut réinstaurer le fait que quand on est sur le territoire français de manière illégale, c'est un délit.
01:18:51 C'est supprimé par l'Union européenne. Du coup, le QTF, il faut quand même que les gens sachent. On donne un papier aux gens.
01:18:57 Veuillez partir du territoire. Ça ne marche pas comme ça.
01:19:00 S'il vous plaît.
01:19:01 S'il vous plaît.
01:19:02 Quand on arrive à leur donner.
01:19:03 Quand on arrive à leur donner.
01:19:04 C'est peut-être même pas au courant parfois.
01:19:06 Donc oui, les impacts de la loi, c'est construire des centres de rétention. Parce que ceux qui sont là de manière illégale,
01:19:13 il faut quand même changer le fait, transformer ça en délit, d'être sur le territoire de manière illégale et gérer les choses au maximum en amont.
01:19:22 Enfin, trois choses qui ne figurent pas du tout dans la loi.
01:19:26 Donc ça n'avancera pas. Et ensuite, aller encore plus loin dans la simplification des procédures.
01:19:33 Parce qu'on rappelle que ça va jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
01:19:37 Et que là, on ne s'en sort pas. On est maintenant obligé de les récupérer, même quand on les a déjà expulsés.
01:19:42 Et on les dédommageant.
01:19:44 Comme le Lousbec qu'on va dédommager.
01:19:46 Le 3000 euros. Mais ce qui est terrible, c'est qu'à longueur de sondage, les Français demandent plus de fermeté.
01:19:52 65% veulent freiner l'immigration de travail en France. 60% veulent arrêter l'acquisition automatique de la nationalité française des étrangers nées en France.
01:20:01 71% disent qu'il faut considérer comme un délit le séjour illégal d'un étranger en France.
01:20:07 On a l'impression que...
01:20:08 On pourrait prendre tous les sondages de ces dernières années. J'allais dire "derniers mois", mais en fait,
01:20:14 dernières années où on a, peu ou prou, 7 Français sur 10 qui sont pour un durcissement de notre politique migratoire.
01:20:22 Mais pour revenir au sujet présent, moi, très souvent, je pose cette question aux politiques.
01:20:26 Est-ce que vous avez les moyens de vos ambitions ou l'ambition de vos moyens ?
01:20:30 Et le problème, c'est que très régulièrement, on a l'impression que les politiques ont l'ambition de leurs moyens.
01:20:35 On n'a pas de moyens pour faire respecter notre politique migratoire en France.
01:20:39 On parlait tout à l'heure de la question des CRA, ces centres de rétention administrative, qui peuvent nous permettre justement de faciliter ces expulsions.
01:20:46 On en a moins de 2000. Il en faudrait plus, beaucoup plus.
01:20:49 2000 places, oui.
01:20:50 Moins de 2000 places.
01:20:51 Moins de 2000 places.
01:20:52 C'est même pas 2000 centres.
01:20:54 C'est moins de 2000 places.
01:20:56 Et ils sont même pas remplis.
01:20:58 Et ils sont même pas remplis.
01:20:59 Mais vous savez pourquoi ils sont pas remplis ? Non, mais c'est à cause du droit français.
01:21:01 Parce qu'en fait, il y a plein de personnes qui sont placées en centre de rétention administrative.
01:21:05 Tout ça est placé quand même sous le contrôle du juge judiciaire.
01:21:08 Et en fait, grâce à des associations, vous pouvez faire capoter le placement en CRA.
01:21:13 Et il y a beaucoup aussi de migrants.
01:21:16 Donc, on les place en centre de rétention administrative pour les avoir sous la main, pour bétonner les procédures d'expulsion.
01:21:21 Et il y en a beaucoup, en fait, passer les délais, et ça rend dingue.
01:21:24 Il faut les relâcher.
01:21:25 Les policiers qui gèrent les centres de rétention administrative, il faut les relâcher.
01:21:29 Moi, je note une chose intéressante quand même aussi dans le sondage.
01:21:32 C'est qu'en fait, ce projet de loi dont on parle ne s'attaque qu'à l'immigration illégale.
01:21:37 Alors, c'est très bien de lutter contre l'immigration illégale.
01:21:40 Mais il y a une autre immigration, et je prends la réponse à une question du sondage.
01:21:44 Êtes-vous pour ou contre freiner l'immigration de travail ?
01:21:47 Là, on parle de l'immigration légale.
01:21:50 Et ça, pour le coup, il n'en est pas question, en fait, dans le texte.
01:21:54 Non, mais est-ce qu'il y a eu une discussion sur les 100 000 ?
01:21:57 On est passé de 40 000 à 100 000 étudiants étrangers qui, donc, récupèrent un titre de séjour.
01:22:01 Est-ce qu'il y a eu une discussion là-dessus ?
01:22:03 Oui, sur le fait qu'on leur donne une caution quand ils arrivent et qu'on leur rende quand ils ne peuvent pas.
01:22:08 C'est quoi la question ? Derrière, c'est la question des quotas.
01:22:11 Mais non, mais c'est que les Français, vous savez, aujourd'hui, l'immigration légale en France,
01:22:15 il y a 230 000 titres de séjour qui sont délivrés chaque année.
01:22:18 C'est l'équivalent de la population de la ville de Nice.
01:22:20 Il y a 2,3 millions de titres de séjour qui sont renouvelés chaque année par l'État.
01:22:23 Tout ça, l'État la maîtrise.
01:22:25 Et les Français, que disent-ils ?
01:22:27 Certes, l'immigration illégale, ils n'en veulent plus, mais ils veulent moins d'immigration légale.
01:22:31 Ils veulent que ça baisse.
01:22:33 Et sur cet engagement-là, le gouvernement pourrait baisser les choses.
01:22:37 Est-ce qu'on a parlé du regroupement familial ? Non ?
01:22:39 Non, vous n'en avez pas parlé.
01:22:40 Donc, étudiants étrangers, on n'en a pas parlé.
01:22:42 Immigration économique légale, on en a un petit peu parlé, mais en fait, ça existe déjà.
01:22:46 Donc, moi, je trouve qu'aujourd'hui, le débat n'est pas du tout en adéquation avec les quotas en jeu.
01:22:50 Un dernier mot là-dessus ?
01:22:51 Ça va favoriser, il faut le dire aux Français, même dans la version du Sénat, l'immigration légale en quelque sorte,
01:22:59 puisqu'on va légaliser des gens-là qui sont en situation irrégulière, qui sont illégaux.
01:23:04 Et on va les encourager.
01:23:06 C'est un encouragement, malgré tout, aux autres à venir.
01:23:09 C'est leur dire, si vous trouvez un travail, vous serez régularisé.
01:23:13 Donc, c'est une loi qui est presque contre-productive de ce point de vue-là.
01:23:16 Je suis très inquiet. On peut espérer qu'il y ait une loi, on verra bien.
01:23:21 Mais si il y a une loi, dans l'année, dans les deux ans qui viennent, les Français ne verront pas de changement.
01:23:25 Le temps qu'il y ait le décret d'application...
01:23:28 On va regarder les décrets d'application, d'ailleurs, bien sûr.
01:23:30 À quoi ressemblent-ils ?
01:23:31 Les Français se diront, ils ont voté dans des conditions terribles, catastrophiques, qu'on ne supporte plus.
01:23:37 Et en plus, ça ne sert à rien.
01:23:38 Même si à terme, on peut espérer qu'elle soit efficace, à court terme, elle n'aura pas d'efficacité.
01:23:42 C'est désespérant, Eric Ravel.
01:23:43 Oui, mais qu'on l'appelle l'article 3 ou l'article 4 bis sur la main-d'œuvre pour les métiers en tension, peu importe.
01:23:49 Mais, pardon, Laurence, mais ces gens vont être régularisés, au-delà du fait que ça crée un appel d'air.
01:23:55 Mais une fois que les secteurs ne sont plus en tension, en fait, ce qu'il faut dire en français, c'est que ces gens,
01:24:00 ils ont peut-être créé une famille, donc ces gens, en fait, vont rester.
01:24:06 Bien sûr.
01:24:07 Et comme d'ailleurs le patronat demande de nouveau de la main-d'œuvre,
01:24:10 enfin, on constitue des appels d'air sans résoudre aucun problème.
01:24:14 Voilà, comme si tous les sujets dont on parle n'existaient pas.
01:24:17 Allez, il est 18h31, pratiquement 32, on y revient en direct dans Pollsheim, sur CNews et sur Europe 1.
01:24:22 On fait le rappel des titres de l'actualité avec Barbara Duhant.
01:24:26 Alors que la loi immigration est actuellement débattue en commission mixte paritaire,
01:24:34 une manifestation contre ce projet de loi est en cours à Paris.
01:24:37 Elle se tient Place de la République dans le centre de la capitale.
01:24:41 Parmi les élus présents, le député de la France insoumise, Éric Coquerel.
01:24:46 La réclusion criminelle à perpétuité requise contre Monique Olivier,
01:24:50 l'ex-épouse du violeur et tueur en série Michel Fourniret,
01:24:53 est jugée depuis le 28 novembre dernier pour complicité dans trois affaires de meurtre et d'enlèvement.
01:24:58 Le verdict est attendu demain.
01:25:01 Enfin, les rebelles du Yémen revendiquent deux nouvelles attaques en mer Rouge.
01:25:04 Les cibles, deux navires liés à Israël.
01:25:07 Alors que ces attaques se multiplient ces derniers jours,
01:25:10 le chef de la diplomatie française Catherine Colonna a estimé hier
01:25:13 que celle-ci ne pouvait pas rester sans réponse.
01:25:16 Les géants du transport maritime sont de plus en plus nombreux
01:25:19 à déserter cette zone considérée comme une autoroute de la mer.
01:25:23 Merci beaucoup Barbara Duhant.
01:25:25 On se rappelle des titres de l'actualité. On va faire une petite pause.
01:25:27 On se retrouve dans un instant dans Punchline.
01:25:29 On va évoquer ce qui se passe en Israël
01:25:31 avec la découverte par l'armée israélienne d'un tunnel gigantesque sous la bande de Gaza.
01:25:36 Et puis aussi par ce drame, trois otages israéliens qui ont été tués par erreur par l'armée israélienne.
01:25:41 A tout de suite dans Punchline, on sera avec Elie Chouraki qui va nous rejoindre.
01:25:44 18h38 pratiquement, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
01:25:54 On accueille Elie Chouraki, réalisateur et scénariste.
01:25:56 Bonsoir Elie Chouraki.
01:25:57 On va parler avec vous de la situation en Israël, à la fois sur le plan des interventions de l'armée israélienne
01:26:02 et puis ce drame, dans le drame, ces trois otages israéliens qui ont été abattus par leurs frères
01:26:07 lors d'une opération de Tzahal.
01:26:09 Et puis on va voir aussi que la pression s'accentue sur l'État d'Israël
01:26:12 avec la communauté internationale qui tente d'imposer au moins une trêve, si ce n'est un cessez-le-feu.
01:26:19 On voit les détails avec Sarah Varney et puis je vous passe la parole.
01:26:24 Les familles des otages encore détenus à Gaza ont décidé d'installer un camp près du ministère de la Défense israélienne à Tel Aviv
01:26:30 pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il reprenne les négociations avec le Hamas.
01:26:35 Nous devons faire plus de pression sur le gouvernement,
01:26:41 lui rappeler qu'il faut mettre fin à la situation des otages par un accord
01:26:46 et que l'accord doit être conclu maintenant parce que nous n'avons plus de temps à perdre.
01:26:53 Il faut juste qu'il s'assoie, que tout le cabinet s'assoie et trouve un moyen de négocier pour amener notre peuple à la maison.
01:27:00 Nous voulons qu'il rentre chez eux.
01:27:03 Une pression qui s'accentue également sur la scène internationale.
01:27:08 Après les États-Unis, Londres et Berlin appellent à un cessez-le-feu durable,
01:27:12 tout comme la ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna.
01:27:15 Après la mort des trois otages tués par erreur par Tzahal,
01:27:18 le chef de l'armée israélienne s'est exprimé devant ses troupes.
01:27:22 Vous voyez deux personnes, elles ne vous menacent pas,
01:27:25 elles ne sont pas armées, elles ont les mains levées et sans chemise.
01:27:28 Prenez deux secondes.
01:27:30 Et je veux vous dire quelque chose de tout aussi important.
01:27:35 Si ce sont deux Gazaouis avec un drapeau blanc pour se rendre, on leur tire dessus ?
01:27:39 Absolument pas, absolument pas. Ce n'est pas Tzahal, écoutez.
01:27:43 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé de son côté
01:27:50 avoir le cœur brisé, mais souhaite maintenir la pression militaire sur le Hamas,
01:27:54 ne laissant pour le moment aucune ouverture aux négociations.
01:27:58 Lichoraki, c'est absolument dramatique, parce que là on pense aux familles
01:28:03 de ces otages israéliens tués par des soldats israéliens.
01:28:06 Oui, c'est des gosses, c'est des gosses, ils ont 19 ans, ils n'ont jamais fait la guerre,
01:28:09 ils ont été formés comme militaires bien sûr, mais ils n'ont jamais été au front,
01:28:12 ils se retrouvent dans ce qu'il y a de plus terrible, une guerre urbaine,
01:28:15 ils sont courageux et en même temps ils ont peur.
01:28:18 Ils ont peur de se faire descendre par des types du Hamas.
01:28:22 Cela dit, il y a une détermination qui est très forte, car un des pères d'un des garçons
01:28:28 qui s'est fait descendre par ses amis, par ses frères, a appelé l'unité en disant
01:28:35 voilà il faut continuer le combat parce que c'est ce qu'a voulu mon fils,
01:28:39 il faut aller jusqu'au bout, il faut vous battre, ça fait partie de cette guerre
01:28:43 de perdre des hommes comme j'ai perdu mon fils.
01:28:47 Vous voyez la détermination de ce peuple qui sait que s'il pose les armes,
01:28:53 que s'il recule, c'en est fini de lui.
01:28:56 C'est pour ça que je suis ahuri, mais ahuri,
01:28:59 parce que j'entends aux Nations Unies, de Madame Colonna, des Européens,
01:29:06 je suis ahuri parce qu'il y a des gens qui campent effectivement devant le bureau de Netanyahou,
01:29:12 c'est assez certain, mais on devrait tous camper,
01:29:15 non pas devant le bureau de Netanyahou, mais camper en menaçant le Hamas,
01:29:19 en menaçant l'Iran, en menaçant les Hutus, en se disant mais nous aussi on va vous rentrer dedans,
01:29:24 parce que vous imaginez quand même que tous ces otages sont là dans des tunnels
01:29:29 dont vous parliez tout à l'heure, qui sont ces horreurs qui ont été construites
01:29:33 pendant des années, pendant presque dix ans.
01:29:36 À coup de milliards, à coup de millions de dollars.
01:29:39 À coup de milliards que nous avons donné nous, Européens,
01:29:41 pour des subventions qui devaient être pour construire des écoles,
01:29:44 construire des universités, qui ont été faites pour construire des lieux de mort et de haine.
01:29:49 Et Madame Colonna a dit il faut, je me rappelle plus des mots,
01:29:55 une trêve humanitaire, ce qui ne veut rien dire, il n'y a pas de trêve humanitaire.
01:29:59 Pourquoi elle ne va pas voir le Hamas en disant faites une trêve humanitaire ?
01:30:03 Pourquoi on ne va pas voir le Hamas en disant vous avez des otages,
01:30:06 sortez-les des tunnels, rendez-les à leur famille,
01:30:08 et après on discute, on se met à table. Pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça ?
01:30:11 Pourquoi est-ce que le poids est sur Israël ?
01:30:14 Pourquoi est-ce que cette petite nation, encore une fois, je le répète,
01:30:17 deux départements français face à un continent arabo-musulman
01:30:22 qui représente un milliard et demi d'Arabes,
01:30:25 pourquoi est-ce que le poids est toujours sur cette seule démocratie de la région
01:30:29 qui doit porter ça sur ses épaules ?
01:30:31 Pour vous, encore une fois, Elie Chouraki, Israël mène le combat pour l'Europe,
01:30:37 pour les valeurs occidentales, pour la démocratie.
01:30:39 - A l'évidence, rappelons une chose, la charte du Hamas, chapitre 1, tête de chapitre,
01:30:47 nous voulons détruire les Juifs et l'État d'Israël, détruire.
01:30:52 Nous voulons, ça veut dire quand même 9 millions de morts.
01:30:55 Vous savez, on n'a pas cru Hitler quand il est sorti de prison
01:30:58 et qu'il a publié un compte d'auteur, Mein Kampf.
01:31:03 Il y avait, je vais mettre le monde à feu et à sang, je vais prendre le pouvoir sur le monde entier
01:31:08 et je vais tuer tous les Juifs. On ne l'a pas cru, on a ri.
01:31:11 Quand les frères musulmans, de la même façon, écrivent, nous allons tuer tous les Juifs,
01:31:16 ensuite nous tuerons tous les chrétiens et puis nous allons faire le grand califat du monde,
01:31:20 on ne les croit pas. Mais il faut les croire. Il faut les croire.
01:31:24 Comme il faut croire l'Iran quand elle dit, nous n'utiliserons pas la bombe atomique
01:31:29 comme une arme dissuasive mais comme une arme offensive. Il faut les croire.
01:31:33 Ces gens ne sont pas faits de la même matière que nous.
01:31:37 Ces gens sont faits d'une matière qui est totalement ahurissante et qui touche à la folie.
01:31:43 François Bubonian a entendu dans ce reportage le chef de l'armée israélienne
01:31:47 qui rappelle à ses troupes, on ne tire pas sur des hommes désarmés.
01:31:51 Les leçons évidemment de ce drame sont tirées tout de suite.
01:31:54 Oui, parce que comme il l'a dit, ce n'est pas de sahal. Tirer sur des hommes désarmés,
01:31:58 torse nu et avec un drapeau blanc, ce n'est pas de sahal. Malheureusement,
01:32:01 mais il y a des choses qui lui disaient. Israël s'est engagé dans une guerre de survie,
01:32:06 pour sa propre survie et il envoie au front des jeunes hommes, des jeunes femmes
01:32:11 qui n'ont pas fait la guerre et qui sont dans une situation de tension extrême.
01:32:14 Ils ont fait la faute. Terrible. L'État d'Israël a vécu le 7 octobre un cataclysme,
01:32:20 une chose terrible parce qu'ils pensaient se protéger contre Hamas,
01:32:23 ils se sont aperçus qu'ils ne s'étaient pas suffisamment protégés.
01:32:26 Et là, Tsahal qui tue trois Israéliens otages du Hamas. Dans l'état d'esprit,
01:32:30 la philosophie, la psychologie des Israéliens, c'est la pire des choses qui puisse arriver.
01:32:34 Malheureusement, c'est arrivé. Le chef de l'armée a redit les choses,
01:32:38 mais nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles erreurs parce que, je répète,
01:32:41 la tension est terrible et puis ils sont en secteur urbain où ça peut tirer de tous les côtés.
01:32:45 Et donc, ils sont capables aussi de faire des fautes terribles comme celle-là.
01:32:49 – Louis Draniel, pardon, Louis Draniel et ensuite Elie Chouraki.
01:32:52 – Non, non, allez-y, allez-y. Je voudrais dire simplement que c'est un peuple courageux,
01:32:56 c'est un peuple qui n'aime pas tuer. Les Israéliens n'ont pas envie de faire la guerre.
01:33:00 Ils n'ont pas envie d'aller tuer des gens, même des gens du Hamas,
01:33:04 ils n'ont pas envie de tuer des innocents, des civils. Ils ont été attaqués, ils se défendent,
01:33:08 ils savent qu'ils sont en légitime défense. Moi, ce que je trouve encore une fois lamentable,
01:33:12 c'est qu'on ne les soutienne pas suffisamment. Je parle tous les jours avec des Israéliens
01:33:16 qui me disent "mais pour nous, c'est un déchirement d'avoir à tuer des gens,
01:33:20 d'avoir à bombarder des gens". Vous savez, en ce moment, Israël prend des risques énormes.
01:33:25 Pourquoi ? Parce qu'au lieu de bombarder les immeubles et de prendre le risque de tuer des civils,
01:33:30 c'est simple, on balance des bombes sur un immeuble, il s'écroule et après,
01:33:34 on va voir s'il y a des survivants. Au lieu de faire ça, ils envoient des gosses de 20 ans,
01:33:38 des jeunes militaires, pour essayer de stopper des gens du Hamas,
01:33:43 en prenant des risques énormes, juste pour protéger, pour ne pas avoir à toucher
01:33:48 la population gazaouite. Il faut que les gens comprennent ça.
01:33:52 Ensuite, si vous m'y autorisez, je parlerai de la propagande du Hamas.
01:33:55 Cette propagande du Hamas, parce qu'il y a toujours des choses positives, même dans les drapes.
01:34:00 À quel niveau ? Le bilan des morts évoquées par le Hamas ?
01:34:03 Tout est mensonge. Un palestinien qui a dit aux Nations Unies, encore une fois,
01:34:11 60 enfants par minute sont morts. Ils donnent des chiffres à Euryssion,
01:34:16 ils disent des choses horribles, ils ne font qu'exciter la population mondiale,
01:34:20 et surtout la population qui les écoute, c'est-à-dire malheureusement
01:34:23 la population arabo-musulmane en majorité. Mais on voit aujourd'hui ce qui se passe,
01:34:29 et nous sommes les premières victimes de la tragédie. Il y a depuis des décennies,
01:34:34 pas depuis hier, depuis des décennies, une marche en avant des frères musulmans
01:34:39 dans la propagande et dans le lavage de cerveau. Ils savent qu'en face à face
01:34:45 avec nos armées, ils ne peuvent pas gagner. Donc qu'est-ce qu'ils font ?
01:34:48 Ils ont le ventre des femmes et ils ont le cerveau de nos enfants.
01:34:52 Ils ont raboté le cerveau de nos enfants en investissant dans les universités,
01:34:58 en investissant dans les écoles, en investissant dans des avocats pourris
01:35:02 qui attaquent tous ceux qui disent du mal de l'islamisme radical.
01:35:06 Ils font un travail depuis des années qui nous apparaît aujourd'hui et qui est ahurissant,
01:35:11 ce qui fait qu'on a des profs, des présidents d'universités américaines
01:35:15 qui dénoncent les juifs, qui acceptent l'idée d'un génocide des juifs,
01:35:20 ce qui fait que dans nos universités françaises, le "walk-ins" devient
01:35:24 une chose ahurissante qui inverse toutes les valeurs qui sont nos valeurs,
01:35:28 qui fait que tout d'un coup, plus personne n'ouvre les yeux et que définitivement,
01:35:32 Israël est coupable et que la masse, presque, ce groupe terroriste qui a fait le 7 octobre
01:35:38 et qui fera d'autres choses si on le laisse faire, deviennent des innocents.
01:35:42 C'était Louis Draynel, vous voulez continuer ?
01:35:45 Ce qui n'est pas simple là, c'est qu'Israël est dans un rapport du faible au fort.
01:35:49 Et quand vous êtes dans ce rapport de force-là, dans une guerre,
01:35:52 c'est très compliqué pour l'armée forte, l'armée conventionnelle.
01:35:55 Une armée conventionnelle qui se bat avec des uniformes reconnaissables
01:35:59 et en face, vous avez une armée clandestine avec des terroristes
01:36:03 qui parfois se dissimulent derrière, font croire qu'ils sont des otages,
01:36:07 parfois font croire même qu'ils sont israéliens.
01:36:10 Et donc la question du discernement, c'est une question du discernement de chaque instant,
01:36:14 c'est extrêmement compliqué, peu importe d'ailleurs l'âge des soldats.
01:36:18 C'est dans un contexte urbain, souvent ils essayent de faire des percées,
01:36:22 d'aller en profondeur, et donc ils savent que derrière,
01:36:26 quand il leur arrive un problème, globalement, il n'y a pas forcément énormément de soldats
01:36:30 pour aller les chercher. Comme vous l'avez expliqué, parfois ils montent
01:36:34 dans chaque étage, chaque immeuble, c'est quelque chose qui se fait beaucoup moins maintenant dans les guerres.
01:36:38 Dans les guerres, souvent, il suffit de voir en Ukraine,
01:36:41 ils y vont au lance-roquettes dans les immeubles et ils détruisent tout.
01:36:45 Là, le fait de vouloir rentrer dans chaque porte, chaque pièce, une cuisine,
01:36:48 ça demande, c'est un stress de tous les instants.
01:36:50 Alors ensuite, oui, il y a une faute qui a été commise,
01:36:54 mais moi je trouve par principe, et c'est dans tous les conflits,
01:36:58 et c'est d'ailleurs ce que disent aussi des policiers d'élite, des gendarmes d'élite en France,
01:37:02 c'est bien facile aussi de commenter les images quand on est bien au chaud,
01:37:05 assis sur un plateau de télévision, on n'est absolument pas dans le stress de l'action.
01:37:09 Et même s'il n'y a pas stress, c'est-à-dire qu'il faut faire attention à tous les instants,
01:37:13 c'est quand même très compliqué. Mais là-dessus, l'armée israélienne a bien compris
01:37:17 qu'elle est observée par tout le monde, jugée par tout le monde,
01:37:20 c'est la raison pour laquelle le chef d'état-major des armées israéliens a fait cette vidéo
01:37:25 pour expliquer que nous, on ne fait pas ça.
01:37:28 Mais voilà, ce qui est compliqué, c'est là où je rejoins totalement ce que disait Elie Chouraki tout à l'heure,
01:37:32 c'est-à-dire qu'il faut aussi bien comprendre dans ce conflit,
01:37:36 ce qui est en train de se jouer.
01:37:38 Certes, c'est un vrai sujet, les questions humanitaires,
01:37:42 mais le sujet de civilisation qui est en train de se jouer,
01:37:45 c'est-à-dire qu'Israël, c'est un petit Occident dans cette zone-là,
01:37:48 et il y a beaucoup de pays arabes qui, d'ailleurs, ne sont pas tous en train de soutenir le Hamas.
01:37:53 Mais c'est un petit îlot.
01:37:56 Et donc, ce qu'il faut bien comprendre, c'est ce qui se passe là-bas.
01:37:59 Le sujet peut tout à fait, et d'ailleurs c'est la question des conflits importés,
01:38:03 le sujet va se poser, et se pose déjà même intellectuellement chez nous, ici sur le territoire.
01:38:09 Dans un contexte, et je termine tout simplement par là,
01:38:11 tout le monde pense que le Hamas a beaucoup moins de financement aujourd'hui qu'avant.
01:38:15 Et bien c'est le contraire, depuis le 7 octobre, le Hamas a plutôt plus de moyens financiers,
01:38:20 de financement internationaux, je pense notamment à la Turquie, qui a augmenté son aide.
01:38:25 En fait, nous on pense toujours avec notre regard "du camp du bien", de la France,
01:38:30 que tout le monde pense comme nous.
01:38:31 Et bien non, il y a plus de la moitié du monde aujourd'hui,
01:38:33 beaucoup plus que la moitié du monde, qui globalement ne soutient pas Israël,
01:38:36 et certains pays soutiennent clairement le Hamas.
01:38:38 Et l'Ischora que vous avez évoqué tout à l'heure, dans les armes,
01:38:40 que eux ont ces terroristes à leur disposition, le ventre des femmes,
01:38:43 vous avez fait allusion, j'imagine, au massacre du 7 octobre,
01:38:45 la façon dont les femmes ont été systématiquement visées, violées, mutilées.
01:38:50 Une actrice française, Charlotte Gainsbourg,
01:38:53 dans une vidéo a énuméré le nom de toutes les femmes qui ont été tuées le 7 octobre.
01:38:57 Elle appelle évidemment à les ramener chez eux et chez elle.
01:39:01 C'est une arme de guerre. Le viol a été utilisé comme une arme de guerre.
01:39:04 Le viol est utilisé comme une arme de guerre, mais il n'y a pas que le viol.
01:39:10 Il y a aussi la séduction sur les populations européennes et occidentales
01:39:15 de ces couples mixtes qui, tout d'un coup, se multiplient,
01:39:19 ce qui est une bonne chose la plupart du temps,
01:39:21 mais qui aussi, parfois, sont des couples mixtes
01:39:24 qui sont instrumentalisés par les extrémistes.
01:39:27 C'est horrible à dire. Vous savez, vous le disiez,
01:39:30 on n'a pas idée de ce que ces cerveaux sont capables de mettre en place.
01:39:36 On n'a pas cru à la solution finale. On n'a pas cru à Hitler, Goebbels, Göring,
01:39:41 tous ces fous furieux. Aujourd'hui, il faut se mettre en tête
01:39:46 qu'on a en face de nous des gens qui sont faits de la même trempe,
01:39:50 qui ont appris les mêmes choses et qui veulent aller au même endroit.
01:39:53 Ils sont capables de tout. Ils se servent des femmes,
01:39:56 non seulement pour les violer, mais aussi pour les instrumentaliser.
01:39:59 Ils se servent des enfants pour leur nettoyer le cerveau,
01:40:03 pour faire en sorte que ces enfants dénoncent leurs parents,
01:40:06 même comme le faisaient les jeunesses hitlériennes
01:40:09 quand leurs parents n'étaient pas assez nazis.
01:40:12 Nous sommes face à une vague, un tsunami auquel,
01:40:19 si nous ne résistons pas, un tsunami qui va nous balier.
01:40:23 Il faut vraiment… C'est pour ça que je suis en rage,
01:40:27 car j'ai vraiment le sentiment que les gouvernements,
01:40:30 alors j'espère qu'ils le prennent conscience,
01:40:33 mais j'ai le sentiment au quotidien qu'ils ne prennent pas conscience
01:40:36 de ce qui est en train de se jouer, plus pour moi, j'ai envie de dire,
01:40:40 plus pour nous, peut-être pour les plus jeunes d'entre nous,
01:40:43 mais en tout cas pour nos enfants et pour nos petits-enfants.
01:40:47 C'est-à-dire que le but de ces gens, ils se disent
01:40:51 « Nous avons le temps et avec le temps, nous allons gagner ce combat
01:40:55 qui est d'éradiquer tout ce qui, dans le monothéisme, n'est pas l'islam ».
01:41:01 – Terrible constat d'Eli Chouraki.
01:41:03 Un dernier mot François, parce qu'on va partir à l'Assemblée.
01:41:05 – Je vais partager ce que dit Eli à juste titre.
01:41:07 Pour l'avoir dénoncé et un peu vécu, parce que dans les banlieues
01:41:10 ça s'est développé plus vite qu'ailleurs, et plus tôt qu'ailleurs,
01:41:13 quand on rencontrait des responsables politiques au National,
01:41:16 à la fois ils n'avaient pas conceptualisé ce que ça voulait dire.
01:41:20 Donc effectivement, certains valident complètement la démarche,
01:41:23 on le voit à la France Insoumise, d'autres n'arrivent pas à comprendre.
01:41:25 Et c'est ça le drame, c'est qu'en fait, certains sont dans le déni
01:41:28 et n'arrivent pas à mettre en place les mesures pour lutter contre ça.
01:41:31 – On va juste partir un instant, si vous le permettez,
01:41:33 à l'Assemblée Nationale, rejoindre Elodie Huchard et Raphaël Lasreg,
01:41:36 puisque la réunion a commencé entre les sénateurs, les députés,
01:41:40 autour de cette fameuse loi et l'immigration.
01:41:42 Comment ça se passe Elodie ?
01:41:44 – Eh bien en réalité, Laurence, pas mieux qu'il y a une heure,
01:41:48 ça n'a toujours pas repris parce qu'on assiste,
01:41:50 c'est à quelque chose de très inédit ici à l'Assemblée,
01:41:53 on pourrait appeler ça une contre-CMP.
01:41:55 En fait, ça fait bientôt deux heures que les Républicains,
01:41:57 uniquement entre eux, sont en train de discuter.
01:42:00 Je vous le racontais tout à l'heure, ils voudraient que dans les prestations sociales
01:42:03 qui soient conditionnées à trois ans sur les territoires,
01:42:05 on puisse y ajouter les APL, les aides au logement.
01:42:07 Oui, mais en fait, entre eux, les sénateurs et les députés,
01:42:10 les Républicains ne sont pas d'accord.
01:42:12 Ici à l'Assemblée, ça agace dans les rangs de tous les autres partis,
01:42:15 vous l'imaginez.
01:42:16 Du côté de la majorité, alors que toute la journée,
01:42:18 on a joué l'optimisme, on explique maintenant que toutes les options
01:42:21 soient sur la table, y compris que cette CMP finisse
01:42:24 beaucoup plus tôt que prévu et qu'elle ne soit pas conclusive.
01:42:26 Du côté des socialistes, on demande le report de La Réunion.
01:42:29 Patrick Cannaire, qui représente les sénateurs socialistes,
01:42:32 nous disait qu'il avait beaucoup d'expérience politique,
01:42:34 qu'il n'avait jamais vu ça.
01:42:35 Du côté des écologistes, on veut tout simplement de nouveau
01:42:37 le retrait du texte et pourtant, on a vu à quel point la majorité
01:42:40 était prompte à céder aux Républicains.
01:42:42 On l'a beaucoup dit ces derniers jours, ils sont faiseurs de rois.
01:42:44 Oui, mais à condition qu'entre eux, d'abord, ils soient d'accord peut-être.
01:42:47 Merci beaucoup Elodie, Richard, Raphaël, Lazarek.
01:42:49 Un dernier mot, Oli Chouraki.
01:42:51 On apprend à l'instant que la masse diffuse une vidéo
01:42:53 de trois otages israéliens âgés en vie.
01:42:56 Là, pareil, on joue sur la psychologie, on joue sur l'émotion.
01:43:00 Le cynisme absolu de ces gens, c'est-à-dire que déjà de dire…
01:43:06 Vous savez, il y a eu une époque et toujours, où ils négociaient les cadavres.
01:43:11 C'est-à-dire que pour que les Israéliens puissent enterrer leurs enfants,
01:43:15 il fallait qu'ils donnent des prisonniers terroristes
01:43:18 qui avaient du sang sur les mains.
01:43:20 Aujourd'hui, ils négocient les vieillards, ils négocieront jusqu'au bout.
01:43:24 Le drame, si vous voulez.
01:43:26 Et on dit que je suis fou, on dit que je suis trop agressif parfois.
01:43:31 Je pense aux Gazaouis, c'est aussi eux qu'il faut protéger.
01:43:35 Je pense aux Palestiniens, c'est eux qu'il faut protéger.
01:43:38 En tout cas, ceux qui restent encore opposés au Hamas,
01:43:42 parce qu'il y en a de moins en moins.
01:43:44 Parce que d'abord, ceux qui peuvent parler ne le peuvent plus
01:43:46 parce qu'ils ont été tués.
01:43:48 Et donc, ceux qui restent sont ceux qui sont Hamas ou rien.
01:43:51 Aujourd'hui, il faut vraiment une action de grande envergure
01:43:56 qui s'oppose à ceux qui sont la tête de l'Idre, l'Iran.
01:44:02 C'est eux, l'Iran, le Qatar, tous ceux qui financent,
01:44:05 c'est vers eux qu'il faut aller.
01:44:07 Et commencer par des solutions économiques et être prêt à tout
01:44:10 pour contrer, même avec violence, ces pays qui continuent
01:44:14 et qui continueront leur oeuvre destructrice.
01:44:17 - Elie Choura, qui est un invité de Punchline sur CNews et sur Europe 1.
01:44:20 Merci à François Puponi, merci, bonsoir Elie.
01:44:23 Avec Alexandre Devecchio, Eric Reuvel, Louis de Ragnel.
01:44:25 Merci à vous tous.
01:44:26 Dans un instant sur Europe 1, vous retrouvez Hélène Zellany
01:44:28 pour l'information et sur CNews, Christine Kelly et ses débatteurs
01:44:31 pour Face à l'Info.
01:44:32 Bonne soirée à vous sur nos deux antennes et à demain.
01:44:34 à demain.