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00:00 Si quelqu'un veut leur faire passer un micro.
00:06 Oui.
00:07 Oui, Paulo de Bastos, président du comité du Jura.
00:11 Je voudrais, avant qu'on continue l'ordre du jour, quand même que l'on s'exprime un peu suite à ce qui s'est passé tout à l'heure.
00:21 Moi, je suis le président d'un comité de 1500 licenciés.
00:25 Quand je viens ici, vous me connaissez pour certains, je prends la parole, je pense que modestement, ma critique est souvent constructive.
00:37 Aujourd'hui, j'ai honte.
00:39 Honte que certains aient décidé de mettre notre fédération dans une situation périlleuse, avec un risque de perdre sa délégation du service public.
00:58 Eh bien, vous n'aimez pas la pétanque. Vous ne l'aimez pas, la pétanque.
01:02 Honte, je le dis franchement, parce que vous vous êtes trompés de vote.
01:07 Vous aviez à voter des statuts qui, à 95% d'entre eux, sont imposés par notre ministère.
01:13 Et pour les 2%, en particulier sur la liste bloquée, au nom d'une petite, infime partie d'un texte, vous avez décidé de mettre notre fédération à mal.
01:24 C'est une honte. Je vous le dis, c'est une honte absolue.
01:28 Et je ne crois pas que certains dans cette salle aiment la pétanque autant qu'ils le disent.
01:36 Car on ne prend pas ce genre de risque. On n'ose pas prendre ce genre de risque en mettant, dans le premier trimestre 2024, notre fédération au pied du mur, avec les freins que représente l'AGE.
01:47 Vous irez les supporter, les 35% qui ont voté contre ce texte.
01:52 Voilà ce que j'avais à dire.
01:54 (Applaudissements)
02:04 Oui, bonjour. Francis Ricard, du comité de la Togaronne.
02:09 Je partage l'opinion à fond de mon collègue qui vient de s'exprimer.
02:16 Je voudrais rajouter une chose qui me préoccupe.
02:20 Ce vote a été fait à un instant où tous les comités n'étaient pas présents.
02:26 La preuve, certains n'ont pas voté.
02:28 (Applaudissements)
02:30 Donc à partir de là, je pense que la pétanque est une famille.
02:35 On lave notre linge sale en famille.
02:38 Mais on ne peut pas prendre une décision aussi lourde de conséquences quand plusieurs membres de la famille ne sont pas là.
02:44 Donc je demande si statutairement ou juridiquement, je ne sais pas les mots, nous ne pourrions pas réorganiser le vote avec tous les votants.
02:51 (Applaudissements)
03:00 Mesdames, Messieurs, je suis désolé, j'ai pu pupitre. On va tout enlever.
03:05 Xavier, j'ai une prise de parole aussi.
03:08 Je vous rappelle que les statuts sont clairs.
03:10 Les statuts ne peuvent être modifiés qu'à la majorité des deux tiers des voix des membres présents.
03:14 On ne parle pas de voix exprimées. On ne parle pas de majorité, de tenir compte, des bulletins blancs, des membres présents.
03:21 On a distribué les boîtiers. Aujourd'hui, on met 1 866 membres présents.
03:25 Ce sont exprimés, réellement, 1 730.
03:29 C'est-à-dire que certains ont pu ne pas voter, être hors de la salle ou ne pas souhaiter voter.
03:35 Les textes, c'est clair, ce sont des membres présents.
03:38 Donc, c'était de la totalité des gens à qui on a donné un boîtier aujourd'hui.
03:43 Ça, c'est la première chose. Et la deuxième question, c'était est-ce qu'on peut refaire le vote ?
03:48 On va lire les statuts, c'est très clair.
03:51 Les statuts ne peuvent être modifiés par l'Assemblée générale dans les conditions présentes.
03:54 Au présent statut, sur proposition du comité directeur, c'est ce qui a été fait dans l'ordre du jour.
04:00 Aujourd'hui, on vous a proposé de modifier des statuts qui ont été rejetés.
04:04 Ou sur proposition du dixième des membres dont se compose l'Assemblée générale d'aujourd'hui.
04:09 Voilà, donc ça, c'est les statuts. Les statuts peuvent être modifiés comme ça.
04:14 Donc, si les membres votants souhaitent faire une proposition de modification des statuts,
04:24 il faut que vous soyez un dixième des membres.
04:28 Je souhaiterais juste, moi, apporter une pierre un petit peu à la réflexion.
04:33 Je suis Anthony Pascual, donc président du comité de Lille-Vilaine, 3100 licenciés.
04:38 On s'exprime très peu dans l'Ouest et j'aimerais juste, moi, apporter une réflexion sur le fait qu'il y a eu,
04:49 a priori, quiproquo sur la représentation des présidents de région à la Fédération.
04:54 Nous, comité, effectivement, nous n'assistons pas à vos débats, président et présidentes de région.
05:00 Et plutôt que de re-voter quelque chose dans 6 mois ou quelque chose,
05:06 est-ce qu'il ne serait pas possible d'avoir un débat d'une petite demi-heure ?
05:09 De toute façon, on est là. On ne peut pas laisser une fédération dans un tel état.
05:12 On est là. Est-ce qu'il ne serait pas possible d'avoir un débat, ici, devant les présidents et présidentes de comité,
05:18 en présence des membres de la fédération, entre les représentants de région,
05:22 les membres du comité, pour qu'on comprenne vraiment ce qui se passe au niveau de cette proposition ?
05:27 Moi, je pense qu'il y a eu un certain nombre de choses et de quiproquo dans ce qui a été proposé,
05:33 ce qui bien qu'on est dans un résultat... Bon, voilà, c'est le Nord qui veut ça, malheureusement,
05:38 mais à chaque fois qu'on est ici, on a malheureusement des mauvaises surprises.
05:42 Et pour tous et pour toutes, je rejoins mes collègues comités départementaux,
05:46 on s'aperçoit quand même que dans 6 mois, on va être obligés de re-voter quelque chose,
05:51 et on a une fédération, là, qu'on laisse dans le flou,
05:54 alors qu'il faut quand même le reconnaître qu'il y a du travail qui est fait,
05:57 il y a quand même du développement qui a été fait,
05:59 et tout ce qui nous a été présenté depuis 2 jours déjà, semble être constructif,
06:04 et rappelons-nous quand même qu'on n'a pas eu toujours ça.
06:06 Donc, merci à vous pour le travail engagé,
06:08 et moi, je demande un débat entre les présidents de région et les membres de la fédération française,
06:14 en présence, ici, des comités.
06:17 (Propos inaudibles)
06:37 Jean-Paul Rigaud, président du comité de l'Hérault, région Occitanie.
06:41 Alors, moi, je trouve un peu dommage, c'est que, pour des raisons autres que celles de la réunion,
06:47 nous n'avons pas pu assister au vote.
06:49 On a été pris autre part, là-bas.
06:51 On était dans les couloirs quand ça s'est fait.
06:53 Ça s'est peut-être fait un peu vite, mais on n'a pas pu voter.
06:56 Et là, je ne suis pas d'accord.
06:58 (Applaudissements)
07:02 J'estime qu'on peut s'expliquer.
07:05 Ça a été un petit peu vite, ce qui s'est passé après le repas.
07:08 Ça a été un peu long, d'accord. On était un peu en retard, peut-être un bout de table.
07:12 Mais en attendant, on n'a pas pu voter. C'est dommage.
07:15 Et je ne suis pas le seul. Il y a d'autres comités, comme moi, qui n'ont pas pu voter.
07:19 (Propos inaudibles)
07:32 Patrick Goussin, comité des Yvelines.
07:34 Je pense qu'il y a un seul point d'achoppement.
07:38 Et que si on revient là-dessus, il y aura au moins les 10 % qui seront d'accord pour modifier les statuts dans ce sens.
07:44 C'est la liste bloquée qui gêne.
07:47 Si on fait comme les municipales, celui qui remporte, il a 50 %, et le reste s'est partagé entre toutes les listes, ça passera.
07:54 Tout le monde votera pour.
07:56 Donc là, je pense que les 10 % pour modifier les statuts, on peut les avoir en modifiant ce point-là.
08:03 Alors, si je peux me permettre, par rapport à cette histoire de liste bloquée,
08:12 n'en faites pas une affaire, une grande affaire.
08:19 La commission mixte paritaire a travaillé sur différents scénarii.
08:28 Après avoir travaillé pendant des mois, il aura semblé que, au vu du vote des clubs qui aura lieu l'année prochaine,
08:40 ce qui paraissait le plus simple à expliquer, à prendre, était la liste bloquée.
08:47 J'ai, en tant que président, accepté, et le comité directeur a accepté, le mode de liste bloquée.
08:58 Je l'ai dit hier après-midi, le seul vote qui me paraissait, moi, une impasse pour la Fédération, était le vote en mode plurinominal.
09:13 Le vote en liste bloquée existe déjà dans bon nombre de comités départementaux et certains comités régionaux.
09:23 Quand on me parle d'opposition, on n'est pas dans un conseil municipal.
09:31 On est dans une fédération avec des comités départementaux,
09:36 et le président de la fédération a besoin de tout le monde pour mener à bien l'ensemble des opérations et des missions qui lui sont confiées tout au long de l'année.
09:48 Si vous avez une opposition qui n'est pas d'accord, de prime abord, avec votre projet, au sein de votre comité directeur,
09:56 par le biais d'un scrutin mixte ou d'un scrutin tout ce que vous voulez,
10:01 il va falloir d'abord que le président de la fédération qui est élu réussisse à convaincre ses opposants que son projet est bon,
10:11 et que si jamais ils sont dans une attitude constructive, et oui, ils travailleront avec lui,
10:16 s'ils ne sont pas dans une attitude constructive, il y aura une toute une partie du comité directeur qui assumera l'ensemble des missions,
10:27 et une autre qui ne l'assumera pas.
10:31 Donc ça me semblait judicieux. Je fais partie de ceux qui ont pendant longtemps milité pour le scrutin de liste.
10:39 Le scrutin mixte, avec soit la proportionnelle, soit avec une partie à la majorité et une partie en plurinominal,
10:47 oui, à la condition c'est qu'après tout le monde aille dans le même sens.
10:52 Mais si tout le monde ne va pas dans le même sens, je vous dis, mon grand-père était patron pêcheur,
10:58 quand les marins ne tirent pas tous dans le même sens, il y a de fortes chances qu'on aille un jour sur la côte.
11:05 Le plurinominal, pour moi aujourd'hui, et hier, est un scrutin de liste de bloqués déguisés.
11:16 On sait tous que quand on a plus de candidats que de places à pourvoir, on flèche un certain nombre de personnes.
11:24 Et pour moi, c'est le mode de scrutin le plus hypocrite qui existe.
11:30 Au lieu d'annoncer clairement avec qui je veux travailler, je dis avec qui je ne veux pas.
11:38 Et peut-être que les gens que je mets à la porte sont des personnes avec qui, même si on n'a pas le même caractère,
11:45 parce qu'ici, autour de la table, avec les membres du comité directeur, on n'a pas tous les mêmes opinions,
11:51 j'ai pas autour de moi 20 godillots. J'ai des gens qui sont capables de s'exprimer.
11:58 Et en plus, ma personnalité fait que je délègue. Et que quand il s'agit de voter, ma voix n'est prépondérante,
12:06 et je ne vote que s'il y a égalité des voix. Et je peux vous dire que pendant tout le mandat,
12:15 c'est arrivé une seule fois où ma voix a été prépondérante.
12:20 Donc aujourd'hui, d'avoir un groupe de personnes que le président de la fédération ou le candidat choisit,
12:29 à qui il propose sur la base de compétence des postes, à qui il propose de se rallier autour d'un projet collectif proposé à l'Assemblée,
12:43 moi, ça ne me paraît pas insurmontable comme problématique.
12:48 S'il s'avère, au fil du temps, que c'est pas le bon, on changera.
12:55 Mais je vous rappelle qu'une chose, c'est que l'opposition à un comité directeur, c'est le contre-pouvoir de l'Assemblée générale.
13:07 Si le comité directeur ne fait pas des choses bien, il peut être sanctionné par une Assemblée générale
13:13 composée aujourd'hui de présidents de comités départementaux, demain de présidents de comités départementaux et de clubs.
13:20 Pour moi, ce point-là n'est pas un problème.
13:26 Ce qui était un problème par rapport à l'établissement des statuts, ça a été un débat, au sein de la Commission d'abord,
13:36 sur est-ce que les présidents de comités, compte tenu du fait que, ce qui était hier après-midi à l'atelier, ont bien vu,
13:45 que le collège des régions n'était pas un collège obligatoire.
13:53 Moi, j'ai proposé, au moment où il y a eu la première mouture des statuts, je l'ai écrit noir sur blanc,
14:01 que malgré ce que je lis sur les réseaux sociaux, malgré ce que j'entends, où on me parle, on me dit
14:11 « Oh, ben, si on enlevait l'échelon régional, ce serait quand même bien ». Moi, je dis non.
14:21 L'échelon régional est un échelon important dans le développement de la pratique sportive, pétanque et jeux provincial en France.
14:32 C'est un relais de la Fédération.
14:36 Quand j'ai proposé la notion de collège, au sein de la Commission, je n'y participais pas.
14:42 Il y a eu des débats. Est-ce que les présidents de comités régionaux ont leur corps des voix ou pas ?
14:50 Le choix qui a été fait, ce qui a été proposé, c'était de dire qu'il y aurait 50 % pour les clubs,
14:57 50 % partagés entre les présidents de comités départementaux et comités régionaux.
15:02 La logique disait que c'était par piment, c'était un petit peu difficile.
15:06 Et nous avons donc proposé la constitution d'un collège des régions avec deux personnes siégeant au comité directeur de la Fédération française de pétanque et de jeux provincial avec voix délibératives.
15:26 Depuis trois ans, il y a deux représentants des régions qui participent au comité directeur.
15:36 Sauf qu'ils sont membres du Conseil national et membres du collège des régions.
15:43 Lorsque nous faisons nos réunions du comité directeur, Conseil national et Conseil des régions en même temps,
15:52 ces élus-là ne peuvent pas participer à nos débats parce qu'ils sont pris dans d'autres lieux de réunion.
15:58 Donc j'ai proposé et j'ai dit que le collège des régions devienne une entité à part entière,
16:06 se réunit autant de fois qu'il le souhaite et est représenté au sein du comité directeur de la Fédération par deux personnes, un homme et une femme.
16:21 On m'a dit "Ah non, ce serait mieux quatre". Et ce sont peut-être trois.
16:32 Moi j'ai deux personnes qui vont représenter les arbitres. Vous êtes combien d'arbitres ?
16:40 2 800. Il y a deux personnes au sein du comité directeur qui vont représenter les éducateurs qui sont près de 6 000.
16:50 Et j'aurais eu quatre qui auraient représenté 13 régions.
16:54 Mais ça c'est la position qu'on a discutée au sein du comité directeur.
17:01 Après on peut débattre deux, quatre, ça c'est pas un problème.
17:08 Mais le comité directeur de la Fédération, en son âme et conscience, au moment des propositions de la commission qui a travaillé,
17:14 je peux vous dire que la commission mixte paritaire a travaillé, nous on a pris une décision.
17:20 Elle n'est peut-être pas bonne, mais c'est celle que nous avons prise.
17:27 Et là, nous avons présenté des statuts qui ont voté contre parce qu'il y avait les scrutins de listes bloqués,
17:40 qui parce qu'il n'y avait que deux et qu'il aurait fallu quatre,
17:45 qui pour d'autres raisons, qui parce que c'est le président de la Fédération qui l'a présenté et que ça ne leur plaît pas.
17:53 Pas de raison. À la sortie, il s'avère que nous n'avons pas la majorité sur ces statuts.
18:02 Et alors ? Et alors ? Je ne vis pas de la pétanque. J'ai un dessin pour la pétanque.
18:22 Et là, je me rends compte que de proposer quelque chose qui va construire la Fédération,
18:32 en y incluant toutes les parties prônantes, arbitres, éducateurs, sportifs de haut niveau et région,
18:44 on me dit "président, non". J'entends. Et voilà. Et puis, tout d'un coup, on se dit "le président, il a pris une décision à chaud". Non.
19:01 Parce que vous croyez que quand on est en train de se battre sur deux, quatre, et qu'on me dit "peut-être au Congrès, si ce n'est pas quatre, on en discutera, on bougera",
19:21 vous croyez que c'est le président de la Fédération, il se dit "hop, c'est le hasard". Le hasard n'existe pas.
19:31 Par contre, qu'est-ce qui sous-tend la décision ? Je n'en sais rien. Je n'en sais rien.
19:41 Mais moi, la seule chose que je sais aujourd'hui, c'est que je me retrouve, moi, président de la Fédération, après avoir pris le temps d'expliquer, hier après-midi, les enjeux,
19:58 après avoir pris le temps de monter une commission paritaire, mixte, réunissant toutes les personnes, avoir dit à des gens de travailler pour produire un document qui vous a été envoyé longtemps à l'avance,
20:16 personne ne me fera croire que dans le vote, il y a du hasard. Vous êtes des gens responsables. Le choix que vous avez fait est un choix responsable.
20:35 Et je n'ai pas pris une décision à chaud, parce que je savais que l'enjeu... Faudrait un parallèle. Je n'ai pas la grandeur du général De Gaulle.
20:50 Mais quand il a proposé le référendum sur les régions et qu'il s'est fait retrouver dehors, on se retrouve dans la même situation.
21:00 Qu'est-ce qui est visé aujourd'hui ? Peut-être que le président de la Fédération, par le fait, avec son comité directeur, de vouloir mettre un peu d'ordre, un peu de sens.
21:15 Eh bien oui, c'est gênant. Ne plus accorder de dérogation ? Ah oui, c'est gênant. Ne pas dire oui à tout le monde ? Eh oui, c'est gênant.
21:31 Si j'avais été un très bon politique... Eh oui, pour se faire élire, on dit oui à tout le monde. Je n'aurais pas eu les problèmes que j'ai eus l'année dernière avec Montpellier,
21:43 ceux d'aujourd'hui avec la Marseillaise. Je n'aurais pas eu des députés, des sénateurs et la ministre du Sport sur le dos pour me demander des explications,
21:52 parce que les gens n'étaient pas d'accord avec les décisions de la Fédération. Mais si c'est ça qu'on veut, pas de problème.
22:02 La pétanque est bien plus haute que moi. Elle existait avant moi. Elle existera après moi. Je ne suis que de passage.
22:16 Ce siège ne m'appartient pas. Il vous appartient. Vous aviez les clés, tous. Les clés, vous les avez prises et vous avez fermé la porte.
22:32 Nous reviendrons, le comité directeur, avec une nouvelle proposition. Vous l'adopterez peut-être et peut-être pas.
22:45 Et vous l'adopterez certainement, puisque vous aurez alors là mesuré les enjeux. Mais est-ce que ma décision changera ? Ma réponse est non.
23:05 (Applaudissements)
23:20 — Oui. Michel, je voudrais juste revenir sur... J'espère que le vote... J'attends. Ouais, Michel, c'est ici.
23:33 Ici, Pascal Chiran, président de la ROI. Bon, j'espère que le résultat du vote, c'est pas uniquement une histoire de chiffres de 2 ou 4.
23:42 Je voudrais juste reprendre la démonstration. On est 13 présidents de région, mais on représente 103 ou 106 comités qui, eux-mêmes,
23:52 représentent Semi-club, les licenciés derrière et les bénévoles. C'était juste un rectificatif.
24:05 — Oui. Michel Jompier, président du CED 73. Je viens de t'entendre. Tu viens de dire qu'on a fermé la porte. Mais moi, j'ai pris le résultat des votes.
24:16 Il y a 136 voix qui ne sont non votées. Donc ça veut dire qu'il y a des personnes qui n'ont pas appuyé sur un bouton, qui étaient pas dans la salle.
24:22 Donc on peut pas valider ce truc-là. C'est pas possible. (Applaudissements)
24:31 (Pas de son)
24:52 Alors si on revote, on est obligés de revoter la même chose. On ne peut pas modifier le texte. — Il va lire le texte juridique. Et après, il faut voter 10%.
25:04 — Mesdames, messieurs, je vais vous relire les statuts. Il n'y a pas d'interprétation possible. Après, on peut ne pas respecter les statuts.
25:11 Ça aussi, c'est notre voie. Mais ce ne sera pas celle que je vais conseiller à la FFPJP. Donc je vous ai dit tout à l'heure que les statuts pouvaient être modifiés
25:19 sur une proposition soit du comité directeur, soit d'un dixième des membres représentant au minimum un dixième des voix. D'accord.
25:26 Prenons l'article suivant. Dans l'un et l'autre cas, la convocation accompagnée d'un ordre de jour mentionnant les propositions de modification est adressée
25:33 au groupement sportif départemental affilié à la fédération, donc les comités départementaux, un mois avant la date fixée pour la réunion de l'Assemblée générale.
25:43 Donc si on fait une proposition de modification des statuts autre que celle qui vous a été proposée, on se revoit dans un mois.
25:49 (Brouhaha)
25:58 Je vais quand même vous préciser une chose. Je vous ai bien précisé que la modification des statuts, c'était deux tiers. Deux tiers des voix des membres présents.
26:11 D'accord ? Donc il faut deux tiers des pour. Ceux qui n'ont pas voté, qui ont voté contre ou qui ont voté abstention, c'était la même chose.
26:19 Il fallait des pour. Donc c'est la raison pour laquelle la modification n'est pas passée. Voilà.
26:25 (Brouhaha)
26:29 En tout cas, si vous souhaitez qu'on procède à un nouveau vote, il faut le dixième des membres représentant au minimum d'un dixième des voix.
26:37 (Brouhaha)
26:42 Donc vous souhaitez qu'on vote sur ce point-là ? Bon, on va préparer la résolution. Je vais préparer la résolution pour faire un vote électronique.
26:53 Allez, ils vont préparer la résolution. Je donne la parole à Claude Azimont en attendant parce qu'il a le choix et après...
27:03 (Brouhaha)
27:08 Il faut que je les fasse patienter combien de temps ?
27:11 (Brouhaha)
27:16 Bon, décidément, quand on vient dans le coin, là, c'est pas saint. J'écris pas ça S-A-I-N, santé. C'était le cas Saint-Paul, c'était un peu raté.
27:29 Là, on est à grande sainte, c'est S-Y-T cette fois pour saint. Mais enfin, c'est pas mal. Donc vous voyez, ça apporte un peu d'animation de venir dans le Nord, dans le snore, mon vieux biloute.
27:41 Bah voilà, on vient dans le snore. Ça me permet d'ailleurs, ça va calmer les esprits, quand je viens ici, j'ai un monsieur à qui je pense beaucoup. C'est Pierre Chenoix.
27:52 C'est parce que Pierre, c'est celui que j'avais connu quand je suis rentré à la FEDE en 85, il était depuis 81. Il est venu s'occuper du championnat des jeunes à la Moura et on a sympathisé tout de suite.
28:03 Donc on s'est pratiquement jamais quitté. La dernière fois que je l'ai vu, c'était à Seclin, à la chambre funéraire. C'était vraiment très triste parce qu'il y avait personne à part moi à ce moment là.
28:12 C'était un grand moment et Pierre a apporté beaucoup pour ceux qui ne le connaissaient pas à la pétanque. C'est lui qui a amené la catégorie minime. C'est lui qui a amené les formations pour les jeunes, les éducateurs.
28:22 C'était dans les années 85-86. Donc ce monsieur était vraiment quelqu'un d'extraordinaire. Je pense que de se souvenir de lui, c'est déjà très très bien.
28:31 Il avait inventé une expression aussi, tu t'en souviens peut-être, biloute. Il y avait un championnat, tout le monde disait il va pleuvoir, il va faire froid. Il y avait un magnifique ciel, il a dit "Messieurs, je vous présente le bleu d'un Kerkoua".
28:41 Là le bleu d'un Kerkoua aujourd'hui il est peut-être un petit peu pollué mais enfin voilà. Donc grande sainte après Saint-Paul, tant mieux. Mais je précise tout de suite que je ne suis pas candidat.
28:56 Il paraît que peut-être il y aura un autre président, peut-être pas, faut jamais jurer de rien dans la vie. Moi, le premier congrès c'était en 1974. Donc si vous comptez bien, ça pourrait être mon 50e congrès.
29:12 Mais comme il y en a un en visio, on peut arroser aujourd'hui le 50e, je suis d'accord, je suis dispo quand vous voulez. Mais l'année prochaine ce sera aussi mon 50e en direct, donc on arrosera aussi l'année prochaine.
29:22 Mais après je ne serai plus là, puisque je vais arrêter en 2025 la FIPJP aussi, donc vous m'avez assez vu. Vous vous rendez compte, 50 congrès ce que ça représente. Vous avez qu'à vous regarder dans la glace, comment vous serez dans 50 ans.
29:37 Ça ne va pas être mal. Donc voilà, ce sera mes adieux l'année prochaine. Ce n'est qu'un au revoir pour l'année prochaine, mais c'est quand même vraiment bien.
29:47 Alors pour souvenir de Pierre, pour tout ce que vous avez amené, c'est vraiment parfait. Bilout, je te charge de transmettre ça à la famille, de dire qu'on pense toujours à Pierre.
29:58 Et puis Saint-Paul c'était quand même un grand moment. Ça laisse quand même tous des bons souvenirs ça. Vous vous en souviendez tous la prochaine fois qu'il y a eu un congrès un petit peu agité.
30:06 Quand c'est des congrès qui dorment où tout se passe bien, il n'y a pas de soucis. La dernière fois il n'y avait pas de président, il a rallongé d'un an, c'est pour ça que je précise tout de suite que je ne suis pas candidat derrière.
30:15 Il n'y a pas de problème. Bon toi tu es encore prolongé de moins de 2 ans, déjà c'est bien. Et puis d'ici là, il passe de l'eau sous les ponts, on peut un petit peu tout faire, il n'y a pas de soucis.
30:25 En tout cas, c'est toujours un plaisir d'être avec vous. Je ne vais rien dire sur ce qui se passe, rien dire sur les statuts. C'est pas mon affaire.
30:32 Enfin, c'est pas mon affaire, si c'est mon affaire, mais je n'ai pas donné mon avis sur le sujet. Je ne suis pas votant. Il y en a un qui m'a donné un pouvoir tout à l'heure, mais je ne l'ai pas utilisé.
30:41 Ça n'aurait peut-être pas été pour, donc on ne sait pas, il vaut mieux pas préjuger les choses comme ça.
30:49 En tout cas, merci. C'est bien ou je vais encore dire un petit mot ?
30:56 Non mais ils ne sont pas prêts apparemment, alors je ne sais pas.
31:03 Il y a le tirage au sort. Alors est-ce que vous voulez qu'on fasse le tirage au sort pendant ce temps mort ? Voilà. Non, mais c'est lui qui n'est pas prêt cette fois.
31:13 Ah ben bravo, bravo, bravo. En tout cas, moi je peux vous parler un peu de l'international pour appeler votre attention là.
31:20 On a parlé de la pétanque qui évolue, d'autres détaillent, on a dit un mot. À l'étranger, la pétanque, ça bouge énormément.
31:26 Si vous ne bougez pas, vous commencez à être déjà à France, nous commençons à être attrapés, à être dépassés dans pas mal de choses.
31:32 Pour les féminines, énormément, pour les garçons aussi. On a vu des championnats en Afrique pour des gens qu'on n'avait jamais vus.
31:37 La première fois qu'on voyait des femmes d'Afrique noire jouer au boule avec du haut niveau, elles ont gagné les titres.
31:43 On a en Asie des gens qui jouent à la pétanque dans tous les pays avec un niveau exceptionnel.
31:48 Donc, je crois que le DTN le sait, il a vu qu'il faudra vraiment vous mettre au parfum dans la formation, dans l'entraînement, dans la capacité à saisir les événements
31:58 et à les appréhender, surtout parce que c'est des concours qui sont d'un autre niveau, d'une autre teneur, d'une autre manière.
32:05 Et ça, il faut que la France s'y prépare. Je sais que Patrice, il a pris note, il a bien regardé.
32:11 Et ça, ne craignez pas, ne craignez pas d'aller voir à l'étranger comment ça joue.
32:15 En Europe, vous n'avez pas une bonne vision parce que ce que vous voyez en Europe, c'est calme.
32:19 On ne peut pas dire qu'il y a un énorme niveau au niveau des joueurs.
32:23 Nos joueurs et joueuses dominent assez largement. Mais vous allez voir que de l'étranger, de l'Afrique, de l'Asie,
32:29 il y a des joueurs qui jouent vraiment bien au bout et quand ils ont quelques moyens supplémentaires, ils vont vous faire souffrir également.
32:35 La semaine dernière, j'étais au Chili. C'est la première fois qu'il y a une confédération sud-américaine.
32:40 Bon, là, apparemment, on ne risque pas trop grand chose pour l'instant sur le niveau.
32:43 Mais ne croyez pas, ils ont pris ça par le bon goût et tout de suite, c'est des formations, c'est des entraînements, c'est des aides par les comités olympiques.
32:49 Donc, le monde bouge et je crois qu'il faut bouger. Et Michel veut encore le faire.
32:55 Donc, s'il y a moyen de bouger, n'hésitez pas à bouger avec Michel, avec le comité directeur et bouger chez vous, entre vous aussi.
33:01 Tout commence à la base, aussi bien pour les formations que pour les entraînements.
33:05 La structuration de la fédération, là, depuis que j'y suis plus, ça va mieux.
33:09 C'est beaucoup mieux fait, c'est beaucoup plus organisé. Il y a du personnel, il y a du monde qui travaille.
33:14 Donc, continuer dans cette voie, c'est vraiment bien.
33:17 Voilà. Et si vous voulez, maintenant, je vais m'arrêter parce que j'ai soif et personne ne me peut la voir.
33:22 Donc, j'ai quand même pas l'habitude d'arroser à la cristalline.
33:28 En tout cas, merci. J'ai toujours un grand plaisir à vous retrouver.
33:33 Et tout à l'heure, ce sera pareil dans la soirée également.
33:36 Et Michel, j'accepte de ne pas te succéder.
33:41 Avec plaisir, Claude.
33:49 Comme j'ai l'habitude de dire, je ne suis pas un garçon rancunier. J'oublie rien, mais je ne suis pas rancunier.
33:54 Damien.
34:00 Alors, on va procéder. On a fait une résolution simple.
34:10 Donc, on a un pour et un contre qui ne nous servira pas à grand chose, puisqu'il nous faut juste un dixième des voix.
34:17 Je vous rappelle qu'on est à 1866 voix présentes.
34:23 Donc, vous votez ou vous votez pas. De toute façon, ce ne sont pas les votes exprimés, encore une fois.
34:30 C'est différent des autres modes électifs à la FFPJP. Les statuts, c'est vraiment spécifique.
34:36 Voulez-vous donc voter de nouveau sur la résolution de la modification des statuts et du règlement intérieur de la FFPJP ?
34:45 Le scrutin est ouvert.
34:47 Pas de problème.
35:13 Je crois que c'est bon. Scrutin clos.
35:17 A partir de là, il y a toujours un petit temps de latence.
35:22 Je vous enchaîne après.
35:24 Oui, oui. Il faut qu'il enchaîne immédiatement.
35:26 On laisse parler.
35:48 Le vapotage est interdit dans le...
35:53 Le vapotage. C'est ça que j'ai entendu ?
35:57 Oui, oui, je vous confirme.
36:00 Ah ben, on est dans un lieu...
36:02 Les cigarettes et le pof, etc. sont interdits.
36:13 Alors, les votes en 93, les votes en 1866, les votes en 1666, vous voyez qu'il y a 100 voix qui n'ont pas été...
36:21 Mais on est pour 1371. Il fallait juste 186. Donc la résolution est adoptée.
36:28 Donc, on est dans une situation où l'Assemblée générale, vous, président du comité départemental, proposez de re-voter la modification des statuts.
36:40 Donc, on ne va pas passer l'après-midi.
36:44 Et Kevin, encore une fois, ça devrait être deux tiers des votants et non pas deux tiers des voix exprimées.
36:56 Donc, souhaitez-vous l'approbation de la modification des statuts et R.I. tel que vous ont été envoyés il y a un mois, conformément aux statuts.
37:06 Article 24.
37:10 Allez, le scrutin est ouvert.
37:14 J'ai pas le droit de tirer, moi ? Il n'y a pas de boule noire ?
37:34 C'est pas le tirage du loto.
37:40 Bon, je pense que c'est bon. Je vous laisse quelques secondes supplémentaires.
37:48 Allez, on déclare le scrutin clos.
38:00 Voilà, donc on avait votant 1866 voix. Si j'ai bien calculé, les deux tiers, ça fait 1244 voix.
38:10 A défaut, la résolution ne sera pas adoptée.
38:16 (...)
38:32 (...)
38:54 Je vous remercie pour la fédération, parce que c'est la fédération qui est la plus importante.
39:08 Nous avons des statuts que nous pourrons présenter au ministère.
39:12 Et je vous le redis, le président de la fédération est important, Michel Lebot ne l'est pas.
39:24 Il faut faire le distinguo entre les hommes et la fonction.
39:28 Pour moi, c'est extrêmement important.
39:32 La fonction de président de la fédération, pour moi, est quelque chose d'extrêmement important qui se respecte.
39:42 L'homme que je suis, c'est entièrement autre chose.
39:47 Et sans être schizophrène, on peut très bien être président de la fédération, assumer une fonction, une mission.
39:57 Vous avez du respect pour le président de la fédération, vous pouvez ne pas avoir de considération pour l'homme que je suis, ce n'est pas grave.
40:07 Ce n'est pas ça qui est important. Ce qui est important, c'est d'avoir de la considération pour la fonction.
40:16 Il y a un homme qui l'incarne, et derrière, un comité directeur.
40:21 Ayez toujours à l'esprit que, moi je l'ai dit au comité directeur depuis le départ, je ne suis pas aussi important que ça.
40:34 Gardez à l'esprit toujours que votre fédération mérite le respect.
40:41 Les gens qui l'incarnent méritent le respect, et vous avez le droit de critiquer les hommes, droit dans les yeux, mais vous ne pouvez pas dire n'importe quoi sur la fédération.
40:58 En tout cas, merci pour la fédération, parce que, quand j'irai au ministère, je pourrais dire que nous avons adopté des statuts conformes.
41:07 (Applaudissements)
41:11 Et maintenant, nous allons passer au tirage au sort de la Coupe de France de Pétanque, les 32e deux finales.
41:29 Nous allons procéder au tirage au sort des 32e. Il va nous rester 64 équipes. Beaucoup de rencontres pour se jouer demain.
41:40 Donc ça sera ou lui, ou lui. Nous allons ventiler ces 64 équipes sur 8 sites géographiques qui ne sont pas encore identifiés, qui vous seront communiqués début janvier, je pense.
41:53 Et vous allez voir apparaître également les oppositions. C'est-à-dire que dans chaque groupe, vous connaîtrez en direct le match des 32e.

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