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Examiné au Sénat à partir de ce mercredi 13 décembre, un projet de loi porté par la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, entend lutter contre les dérives sectaires. En 2021, plus de 4 000 signalements ont été faits à la Miviludes, soit près de 34% par rapport à 2020. Une avancée dans la lutte contre les dérives sectaires, notamment en ce qui concerne la santé.

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Transcription
00:00 Un renforcement de l'arsenal juridique, notamment en matière de santé.
00:04 Le projet de loi contre les dérives sectaires signe l'arrivée de nouveaux délits, comme
00:09 le fait de placer ou maintenir une personne en état de suggestion psychologique ou physique.
00:14 En clair, exercer des pressions pour altérer le jugement de la victime sera désormais
00:19 puni de trois ans d'emprisonnement et 375 000 euros d'amende.
00:23 Un nouveau délit sera également créé pour sanctionner des pratiques dangereuses pour
00:27 la santé des personnes.
00:28 Celui-ci vise à réprimer la provocation à l'abandon ou l'abstention de soins, ou
00:34 la provocation à l'adoption de pratiques exposant une personne malade à des risques
00:38 graves pour sa santé.
00:40 Il est évident que les gourous de la santé, les dérapeutes comme on pourrait les appeler,
00:47 utilisent des moments de faiblesse, de personnes qui sont frappées d'une maladie grave.
00:52 40% des signalements qui sont adressés à la mission interministérielle sur les dérives
00:57 du secteur touchent à la santé.
00:59 Ce sont des charlatans qui utilisent notamment internet et qui proposent des méthodes charlatanesques
01:06 pour soigner de soi-disant des pathologies lourdes comme le cancer par exemple, avec
01:11 des drames à la clé.
01:12 Autre mesure prévue dans ce projet de loi, l'obligation pour la justice d'informer
01:17 les ordres des professionnels de santé dont dépendent les praticiens déviants.
01:22 [Musique]
01:25 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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