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Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.
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00:00 - La belle histoire de la France bouge. On va rester dans ces métiers du tissage avec vous Benjamin. Vous allez nous raconter l'histoire des ateliers de Nîmes, la ville de Nîmes.
00:09 Cette entreprise qui s'est battue pour que le Gard redevienne le berceau du jean.
00:13 - Alors pour ça il va falloir remonter un petit peu dans le temps. Voilà, petite musique d'ambiance. Nous sommes en 1557 dans la ville de Nîmes.
00:23 - C'est ici que l'on fabrique l'ancêtre du jean, d'où le nom de Nîmes. C'est une toile qui est tissée en laine et en soie, teinte avec du pastel, ce qui lui donne sa couleur bleue à l'époque.
00:36 Un vêtement qui était réservé à une certaine catégorie de personnes, comme le raconte Guillaume Sagault, fondateur de l'atelier de Nîmes.
00:44 - C'était une toile qui servait principalement pour les bergers et les paysans des Cévennes. C'était un habit de travail. C'était quelque chose qui était assez costaud à porter au quotidien. C'était un habit d'usage classique.
00:55 - Un événement va venir tout basculer. Après l'édit de Nantes, de nombreux protestants de Nîmes qui avaient le savoir-faire du tissage seraient partis au Royaume-Uni et en Amérique. Et c'est là-bas qu'un certain Lévi-Strauss récupère ce savoir-faire pour commercialiser des jeans américains.
01:14 - Et pendant ce temps-là on ne fabrique plus de jeans à Nîmes et l'industrie disparaît. C'est ce qui rend malade Julien Tuffry.
01:20 - Oui, alors, prenant près de 200 ans, on ne fabrique plus cette fameuse toile de Nîmes. Jusqu'en 2014 où Guillaume Sagault s'acharne pour rouvrir un atelier de tissage et pour relocaliser ce savoir-faire dans la ville de Nîmes.
01:35 - On a créé notre propre atelier, on est vraiment parti de zéro. On a trouvé une première machine dans la Loire. C'est le dernier modèle à avoir été fabriqué en France. Cette machine partait pour la Turquie.
01:47 - Donc nous, on s'est jeté un peu dessus pour pouvoir la récupérer. C'est la première machine qu'on a installée à l'atelier. Et après j'ai eu beaucoup de chance de pouvoir rencontrer des retraités du textile qui m'ont vraiment appris et aidé à faire fonctionner les machines.
02:01 - Là, l'intérêt c'est de pouvoir avoir notre propre fabrication de tissus en interne.
02:07 - Et avec sa propre toile, Guillaume fabrique des pantalons, près de 4000 chaque année. L'objectif dans les prochaines années, c'est de tripler sa fabrication.