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«Ce n'est pas la gauche qui vous précipite dans les bras de la droite, et de l'extrême droite», a lancé Boris Vallaud aux ministres depuis l'Assemblée nationale ce mardi 12 décembre. 

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Transcription
00:00 - Richard Ferrand: La parole est à monsieur Olivier Véran.
00:02 - Olivier Véran: Madame la présidente, madame la Premier ministre,
00:06 depuis 18 mois, nous avons, dans cet hémicycle, au Sénat, dans la
00:10 presse ou en commission, débattu largement de l'immigration, sujet
00:13 important aux Français. Le débat a bien eu lieu.
00:16 Nous y avons, pour notre part, largement participé, en cherchant
00:20 les moyens de remettre le bon ordre dans le grand bazar de votre
00:23 politique migratoire, à régulariser celles et ceux qui travaillent déjà,
00:27 et à réunir les Français. Nous avons fait partie de la
00:30 campagne républicaine. Le texte que le gouvernement s'est
00:33 prêté à défendre était très éloigné des positions d'Emmanuel
00:36 Macron en 2017, que nous avons fait par deux fois élire face à
00:40 l'extrême droite. Vous devez vous en souvenir.
00:42 Très éloigné de sa version initiale, de l'ambition même que
00:45 vous étiez donnée en matière de régularisation par le travail,
00:48 aveugle à la question de l'intégration, sans équilibre
00:51 s'agissant des questions d'éloignement, et qui me lassait
00:53 dans le temps. C'est ce que nous avons fait.
00:55 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
00:58 s'agissant des questions d'éloignement.
01:00 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:03 s'agissant des questions d'éloignement.
01:05 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:08 s'agissant des questions d'éloignement.
01:09 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:12 s'agissant des questions d'éloignement.
01:14 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:16 s'agissant des questions d'éloignement.
01:18 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:21 s'agissant des questions d'éloignement.
01:22 Nous avons fait face à la question de l'intégration, sans équilibre
01:25 s'agissant des questions d'éloignement.
01:26 - Richard Ferrand: Merci. La parole est à madame Elisabeth
01:28 Pompili. - Elisabeth Pompili: Merci.
01:29 Madame la députée, je suis très heureuse de vous avoir présenté
01:32 ce sujet de votre texte. Mais dans le passage en force, dans
01:34 le huis clos d'une CMP annoncée, dans l'hystérisation d'un débat qui a
01:37 donné à voir le pire de lui-même, dans le fait de ne pas croire à la
01:40 possibilité d'un débat apaisé, rationnel, qui seul permet d'envisager
01:43 les consensus républicains renouvelés sur ce sujet, votre devoir
01:45 est sans outrance, sans cri, sans la satisfaction du spectacle de la
01:49 chute, retirer ce texte qui ne satisfait personne avant d'être
01:52 raté sur une pente et sur un territoire qui n'est pas le vôtre
01:55 et que d'autres, après vous, utiliseraient contre la République,
01:58 contre l'Etat de droit, contre la France.
02:01 [Musique]
02:04 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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