Boris Vallaud, président du groupe Parti socialiste à l'Assemblée nationale était l’invité de Face à BFM ce mercredi 5 février sur BFMTV.
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00:00Écoutez, vous savez, on combattra sans réserve, comme nous l'avons fait depuis sept ans et demi, tout ce qui ressemblera de près ou de loin à une régression et à la négation d'un certain nombre de principes.
00:12Je ne crois pas que les socialistes aient manqué au combat sur les retraites. Je ne crois pas que les socialistes aient manqué au combat contre la loi immigration.
00:19Je ne crois pas que les socialistes aient manqué à toutes les luttes sociales ces derniers temps. Et ils ne manqueront pas aux rendez-vous à venir.
00:28Mais vous savez, nous, on ne marche pas à la baguette. Je vais vous dire même, on est probablement assez insoumis.
00:34Plus que les insoumis.
00:36On est libres, en tout cas. Et la liberté a parfois quelques coups. Mais vous savez, je le redis, nous sommes dans l'opposition.
00:46Nous sommes dans l'opposition. Et bien des sujets, dans les semaines et dans les mois à venir, vont nous opposer à la droite, vont nous opposer à l'extrême droite.
00:54La question de l'immigration, par exemple, le rétablissement du délit de séjour irrégulier, est-ce que ça, c'est un motif de censure du Parti socialiste ?
01:03Mais nous le combattrons à l'Assemblée nationale et j'espère que nous y ferons échec, parce que c'est une régression.
01:08Est-ce que c'est un motif de censure ?
01:09Ça peut être tout à fait un motif de censure, on verra. Il n'y a pas que la censure, vous savez, dans un Parlement, pour dire son opposition.
01:15On peut voter contre, on peut faire des résolutions, on peut faire des commissions d'enquête, on peut faire effectivement aussi des motions de censure.