L'Heure des Pros 2 (Émission du 11/12/2023)

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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 Bonsoir à tous, Olivier Dardigolle, Geoffroy Lejeune, Gilles, William, Goldadel, Georges Fenech, Yoann Ozaïe.
00:06 Gérald Darmanin a démissionné, le président de la République a refusé sa démission.
00:11 C'est sa conception de l'honneur, dit-il, de démissionner après l'échec qu'il a subi cet après-midi.
00:16 C'était à l'Assemblée nationale. Écoutez cette séquence.
00:18 {Voici le résultat du scrutin. Votants 548, exprimés 535, majorité 268 pour 270, contre 265. L'Assemblée nationale a adopté. En conséquence, le projet de loi est rejeté. Prochaine séance demain à 9 h. Questions orales sans débat. La séance est levée.}
00:48 Il était 17h43. Gérald Darmanin devait être avec nous ce soir. Il a annulé sa présence.
00:54 Il va intervenir ces prochaines minutes sur un autre média. Je vous propose d'écouter Marine Le Pen avant peut-être d'entamer ensemble le débat.
01:00 {Nous avons donc voté cette motion de rejet. Nous sommes ravis que cette motion ait abouti.
01:10 Comme je m'y suis engagée hier, je déposerai dès demain une proposition de loi dont je ne doute pas qu'elle sera transpartisane et très certainement acceptée avec soulagement par la majorité présidentielle.
01:25 En l'espèce, nous avons, en votant cette motion de rejet, protégé les Français, encore une fois, d'un appel d'air migratoire supplémentaire, d'une prime à l'illégalité.
01:36 Contrairement à ce que M. Darmanin a voulu dire les derniers jours, cette loi était une loi pro-immigration qui envisageait d'organiser l'accueil de plus en plus d'immigrés.
01:51 Il n'en était pas question. Nous ne pouvons donc que nous réjouir de cela.}
01:56 C'est difficile de dire quand même que c'était une loi pro-immigration. On peut ne pas être tout à fait d'accord avec la loi de Gérald Darmanin, mais elle ne favorisait quand même pas l'immigration.
02:04 Il y avait un volet régularisation quand même. La filière.
02:07 Ce n'est pas la régularisation. Ce n'est pas exactement la même chose. C'était de régulariser ceux qui étaient déjà sur le sol.
02:16 Mais il pouvait y avoir discussion pendant les 15 jours d'ailleurs. C'est des amendements qui auraient pu être discutés.
02:21 Le problème, Pascal, c'est que quand vous avez un afflux d'immigrés très très important et que tout ce qui existe déjà devient des filières d'immigration,
02:29 c'est-à-dire les étudiants étrangers, ça a explosé, c'est devenu une filière d'immigration, les mineurs d'un accompagné, c'est explosé, c'est une filière d'immigration,
02:35 le regroupement familial depuis très longtemps, c'est une filière d'immigration, plus rien n'est contrôlé.
02:39 Quand vous ouvrez une nouvelle manière de régulariser, ça peut devenir une filière d'immigration.
02:43 Le texte ne sera pas retiré, a dit Gérald Darmanin, malgré la motion de rejet. Alors ça, c'est important parce que c'est le paradoxe. C'est assez technique.
02:50 Mais les députés qui se réjouissaient notamment de la NUPS vont sans doute avoir un texte plus dur parce qu'il est possible qu'il soit adapté,
03:01 adopté dans des circonstances particulières. Et je voudrais que vous nous expliquiez évidemment ce qu'est la commission mixte paritaire,
03:10 qui est plutôt de droite, si j'ai bien compris.
03:13 Qui représente le Parlement en réalité.
03:14 Oui.
03:15 La commission mixte paritaire.
03:16 Le Parlement, c'est l'Assemblée nationale et le Sénat.
03:17 Le Sénat, vous avez 7 députés et 7 sénateurs. Donc la droite, et si vous comptez le Rassemblement national, y est effectivement majoritaire.
03:25 Et manifestement, c'est l'option qu'a choisie Gérald Darmanin ce soir, qui ne retire pas le texte.
03:29 Donc le plus probable, c'est qu'il saisisse cette commission mixte paritaire. C'est quelque chose qui se fait très régulièrement.
03:34 La réforme des retraites a été adoptée lors de cette commission mixte paritaire.
03:38 Donc qu'est-ce qui va se passer ?
03:39 Eh bien, ce sont ces 14 parlementaires qui vont se réunir pour tomber d'accord sur un texte commun.
03:45 Mais comme la majorité de cette commission mixte paritaire est plutôt à droite, eh bien le texte, effectivement, sera pour l'aile gauche, pour la nuppesse, encore plus dur que celui qu'ils ont projeté aujourd'hui.
03:56 Vous pensez qu'il y aura un texte adopté ?
03:57 Les rênes ne seront pas avec Gérald Darmanin dans cette commission mixte paritaire. Qui votera le texte ?
04:03 Eh bien, vous avez en renaissance les Républicains, évidemment. Les Républicains du Sénat.
04:07 Les Républicains du Sénat ?
04:08 Les Républicains de l'Assemblée nationale aussi, bien sûr.
04:10 Là, ils ont voté contre.
04:12 Non, mais parce que ce sera un texte qu'ils vont eux-mêmes façonner.
04:15 D'accord, donc ce sera le texte de...
04:17 Ça ne sera plus le texte du gouvernement, Pascal. Le gouvernement n'a plus la main, en gros.
04:20 Ce sera le texte de droite avec quelques éléments de renaissance pour permettre à tous...
04:25 Mais si renaissance ne veut pas voter ce texte ?
04:27 Mais ils le voteront, en fait. Les Républicains, les centristes, renaissance, dans cette commission mixte paritaire, vont se mettre d'accord.
04:35 LR va faire pression parce qu'ils sont en position de force, donc ce sera un texte de droite.
04:40 Plus de droite encore que celui qui a été présenté à l'Assemblée nationale.
04:43 Donc vous avez raison de dire que c'est paradoxal pour la NUPES.
04:46 Ils ont rejeté un texte qui, selon eux, était trop à droite et ils vont se retrouver avec un texte qui l'est encore plus.
04:51 Et une fois qu'on a passé le CMP, qu'est-ce qui se passe ?
04:55 Le texte adopté en commission mixte paritaire, il n'y a pas de vote qui sera adopté en CMP. C'est quasiment certain.
05:00 Ensuite, voter au Sénat, il le sera. Et à l'Assemblée nationale, on revient à l'Assemblée nationale.
05:06 Et là où le gouvernement choisit de faire confiance aux députés, c'est-à-dire les Républicains et renaissance s'entendent,
05:13 c'est possible, ils votent ce texte ou il y a le 49-3.
05:16 Mais je crois que ce texte façonné par les Républicains...
05:19 C'est un peu complexe sans doute pour ceux qui nous écoutent, mais c'est bien d'avoir ces précisions.
05:23 Les spectateurs doivent comprendre que maintenant, ce sont les Républicains qui vont écrire cette loi.
05:27 Oui, et les Républicains, ils n'ont pas envie de faire de cadeau à Emmanuel Macron.
05:31 Non mais là, on est au-delà de ça.
05:34 Pour les Républicains, l'immigration vis-à-vis de leurs électeurs, c'est un thème sur lequel ils ne peuvent pas...
05:40 Mais ça fait 40 ans qu'ils s'en fichent de leurs électeurs, les Républicains.
05:43 C'est vraiment autre chose.
05:44 Autant que les sénateurs ont beaucoup travaillé et je crois vraiment qu'ils vont trouver un compromis sur ce texte.
05:49 Vous êtes passé un peu à la durcit.
05:50 Sur l'actualité du jour, l'Assemblée a voté.
05:53 Elle a pu voter, ce qu'elle n'avait pas pu faire pour le texte.
05:57 Elle n'a d'ailleurs pas voté, elle a même pas...
05:58 Elle a rejeté.
05:59 Elle a refusé le débat, c'est quand même très étonnant.
06:02 Oui, mais Pascal...
06:03 Non mais il y a des députés qui sont élus, ils ne veulent même pas parler d'un sujet.
06:06 D'abord, ils ont fait le travail...
06:08 D'abord, ils ont travaillé en commission.
06:10 C'est la liberté d'un député sur une motion de rejet...
06:16 De refuser le débat.
06:17 De refuser parce qu'il juge que le texte ne permet pas un débat approfondi.
06:22 Et là, on est à bonne direction.
06:23 C'est la liberté parlementaire.
06:25 Je préfère qu'il y ait un vote plutôt que ce soit passé comme pour les retraites où il n'y a pas eu de vote.
06:30 Après, vous avez raison, le paradoxe...
06:32 Voir des Républicains faire la béquille du Rassemblement national, ça fait mal à tous les électeurs républicains.
06:37 Aujourd'hui, la majorité des députés ne représente pas la majorité de l'opinion.
06:40 En fait, ils sont admis tous en même temps.
06:41 Ils sont protisés au Sénat, ils ont gauchi...
06:43 Vous avez complètement raison.
06:44 Écoutons Éric Ciotti, tiens.
06:45 Et puis après...
06:47 Ça va, Georges Émech ?
06:48 J'attends de donner la parole.
06:50 Dire que les LR ne se préoccupent pas de leurs électeurs, je n'ai pas voulu vous répondre.
06:56 Vous pensez que les électeurs...
06:57 Petite déforme, Georges, ce soir.
06:58 Vous pensez que les électeurs...
06:59 Vous pensez quoi ce soir des électeurs ?
07:02 Je ne sais pas quand ce sera le moment.
07:04 Quand vous donnerez la parole.
07:06 Vous pensez que les électeurs...
07:07 Plus aimablement.
07:08 Les conditions ne sont pas réunies.
07:10 Il faut que vous puissiez...
07:11 Pour qu'on fasse un petit rapport de force.
07:13 Je vais me lever et je vais vous faire un bisou.
07:15 Vous pensez que les électeurs de LR...
07:21 Il en reste quand même quelques-uns.
07:22 Vous pensez qu'ils pensent quoi ce soir ?
07:23 Les électeurs de LR ?
07:24 Oui, ils sont contents ?
07:25 Non, je ne crois pas.
07:26 Je ne crois que personne n'est content.
07:28 Les Français ne sont pas contents, d'une manière générale.
07:30 Et moi, je vous trouve bien optimiste avec vous.
07:32 Oui, je suis assez d'accord avec...
07:34 Vous êtes d'accord avec qui ?
07:35 Avec vous.
07:36 Oui, moi je dirai ce que j'ai à dire.
07:38 Ça, c'est terminé comment ?
07:39 Georges Fenech va dire ce qu'il a à dire dans quelques minutes.
07:41 Soyez gentils.
07:42 Suspense.
07:43 Restez, prévenez des amis, si vous avez.
07:46 Et écoutons Éric Ciotti, qui sera demain matin chez Sonia Mabrouk.
07:49 Très bien.
07:50 Nous avions déposé une motion de rejet.
07:57 Nous l'avons en toute cohérence aujourd'hui adoptée.
08:01 Non pas pour interrompre les débats sur un sujet essentiel.
08:05 Mais pour que les débats se poursuivent sur une base
08:09 beaucoup plus crédible que celle qui avait été empruntée
08:13 par la majorité, en détricotant totalement le texte du Sénat
08:18 et en refusant notre proposition de loi constitutionnelle.
08:21 Le défi migratoire ne peut supporter des demi-mesures.
08:25 Les enjeux qui se posent à notre pays en matière
08:28 de communautarisme islamiste, de violence,
08:32 de délinquance liée à l'immigration,
08:35 appellent des réactions fortes, puissantes.
08:38 Elles n'étaient pas dans ce texte.
08:40 Nous les proposons au gouvernement de prendre
08:42 ses responsabilités pour les adopter.
08:45 Yoann Ouzaï, il y a 265 contre 270.
08:50 Nous sommes d'accord.
08:51 Il a donc manqué cinq voix.
08:53 Cinq voix.
08:54 Le groupe Renaissance, c'est 170 députés.
08:58 Il n'y en avait que 165.
09:00 Il y en avait donc cinq qui avaient piscine.
09:02 J'espère qu'ils ont des bonnes excuses.
09:04 Mais parmi ces cinq, pour vous dire l'amateurisme
09:08 de ce monde, il y a quelqu'un qui s'appelle
09:10 Monique Iborra, qui est députée de la Haute-Garonne,
09:14 où elle était aujourd'hui ?
09:15 À Toulouse.
09:16 Elle était avec Emmanuel Macron.
09:18 Donc ces gens sont des amateurs.
09:20 Il faut dire les choses comme elles sont.
09:21 Ça s'appelle des amateurs.
09:23 C'est-à-dire que, évidemment, ce n'est qu'une voix,
09:25 Mme Iborra, mais elle était avec le président
09:28 de la République et elle l'a même...
09:29 Dans des placements à Toulouse, oui.
09:30 Voilà.
09:30 Donc, en fait, à ce niveau, c'est ça aussi
09:33 qui peut nous mettre en colère.
09:34 On a le droit de le dire comme ça.
09:36 Ces gens sont des amateurs.
09:38 Dans le privé, je vous assure, ça n'existerait pas.
09:41 Non, mais...
09:41 C'est clownesque.
09:42 Qu'est-ce qui se passe ?
09:43 Mais n'essayez pas de compter les voix,
09:44 ça ne passait pas.
09:45 Il n'y a pas de...
09:46 Là, c'est de la poloche, compter les voix comme ça.
09:48 Il n'y a pas de majorité, ce gouvernement.
09:50 Je veux bien que ce soit de la poloche,
09:51 quand il y a cinq voix près.
09:53 Excuse-moi, je veux bien que ce soit de la poloche.
09:54 Mais Mme Iborra, pourquoi elle n'est pas
09:57 à l'Assemblée nationale, en train de voter une loi
10:00 qui est quand même essentielle pour le quinquennat ?
10:04 Oui, vous dites bien sûr, mais c'est invraisemblable.
10:06 Moi, j'appelle ça des amateurs.
10:08 Mais ça montre une chose.
10:09 Ça montre que le gouvernement s'est rendu compte,
10:11 en fait, seulement ces dernières heures
10:12 qu'il n'aurait pas de majorité.
10:14 Et bien, ça, c'est de l'amateurisme.
10:15 Si c'est vrai, c'est de l'amateurisme.
10:16 Ils n'ont pas vu venir les choses.
10:18 D'ailleurs, on voit quand Gérald Darmanin
10:19 prend la tribune à l'Assemblée nationale,
10:21 il est défait parce qu'il vient seulement de comprendre
10:24 il y a très peu de temps qu'il n'avait pas de majorité.
10:26 Et c'est un signe qu'ils ne l'ont pas compris.
10:28 Effectivement, cette députée est restée à Toulouse.
10:30 Mais il y en a les quatre autres.
10:32 Pourquoi ils n'étaient pas là ?
10:32 On va peut-être enquêter de savoir où ils étaient.
10:35 Parce que si ces quatre autres sont là...
10:36 Mais les autres groupes aussi ne font pas le plein.
10:38 Mais il n'y a pas de majorité.
10:41 Mais ne dites pas ça.
10:42 C'est-à-dire que c'est eux, c'est leur avenir, c'est leur vie.
10:46 Mais dans les autres groupes aussi, il y a des gens qui n'ont pas...
10:48 Mais c'est comme si le Paris Saint-Germain
10:49 arrive avec neuf joueurs sur le terrain.
10:51 Excuse-moi, il y en a deux qui sont au vestiaire.
10:54 Pardonnez-moi de le dire.
10:56 Ce qui montre bien qu'ils ne l'ont vu qu'au dernier moment
10:58 et qu'ils ont eu peur juste avant le vote,
11:00 c'est que pour la première fois, c'est rarissime,
11:02 la présidente de l'Assemblée nationale a pris part au vote.
11:04 C'est exceptionnel.
11:05 La tradition veut que Yael Brown-Pivet, députée Renaissance, ne vote jamais.
11:09 Là, elle a voté.
11:10 Ce qui montre bien qu'ils avaient une peur bleue
11:12 et qu'ils ne l'ont vu venir qu'au dernier moment.
11:14 Alors ça, ce n'est pas sérieux.
11:16 Madame, Monsieur, Georges Fenech va parler.
11:18 Georges Fenech, je rappelle qu'il y a eu une tradition républicaine,
11:21 ex-RPR, ex-UMP.
11:24 Je sais, j'endosse toutes les responsabilités.
11:27 Quel est votre avis ?
11:29 Quelle est la stratégie des LR ?
11:31 Vous auriez voté avec eux ?
11:33 Mon avis, si vous voulez,
11:35 c'est que ce texte, il est mort-né.
11:37 Il ne passera pas.
11:39 Vous pouvez triturer comme vous voulez les choses.
11:41 Est-ce que vous imaginez une seconde,
11:43 après une CMP qui va durcir le texte, là, je suis d'accord,
11:47 que l'aile, disons un peu gauche,
11:49 la Macronie, va voter à l'Assemblée nationale ?
11:51 Je pense que oui.
11:52 Et vous imaginez les dégâts dans l'opinion sur un 49-3,
11:56 sur un texte aussi emblématique ?
11:59 Moi, je crois qu'on ne parle pas d'une chose ce soir,
12:01 vous avez raison de rappeler qu'il y a 5 députés Macron qui n'ont pas voté,
12:05 c'est que non seulement la majorité pour laquelle il avait demandé à Mme Borne,
12:09 parce qu'on parle beaucoup de M. Darmanin,
12:11 mais parlons aussi, il y a encore un Premier ministre dans ce pays,
12:15 il lui avait demandé de donner 100 jours pour élargir la majorité.
12:18 Non seulement elle n'a pas élargi la majorité, mais elle l'arrête aussi.
12:23 La seule solution, parce qu'il n'y a pas de majorité,
12:27 il faut retourner aux urnes.
12:29 Mais ça, oublions, parce que ça ne se passera pas.
12:31 Ça ne se passera pas, il n'y a pas de dissolution,
12:33 vous ne pouvez pas faire autrement.
12:35 Il n'y aura pas de dissolution, vous le savez.
12:37 En revanche, est-ce que vous trouvez que la loi...
12:39 Moi, je n'aurais pas... ça va durer 4 ans comme ça ?
12:41 Est-ce que la loi était quand même, même si elle n'était pas parfaite,
12:43 est-ce qu'elle l'allait, selon vous, dans le bon sens ?
12:45 Et question simple, est-ce que les Républicains...
12:47 C'est une bonne stratégie, j'ai eu Franck Louvrier,
12:49 il sera d'ailleurs chez Julien Pasquet ce soir.
12:51 Lui, il pense que c'est une erreur.
12:53 Il vient de ce camp-là, il dit que c'est une erreur,
12:55 les Républicains ont tort.
12:56 Quelle est votre position ? Elle m'intéresse.
12:58 Moi, je pense que c'était une petite loi,
13:01 et que je n'aurais sans doute pas voté.
13:07 Parce que je considère que c'est un enjeu majeur de civilisation,
13:11 qu'on ne borde pas les questions d'immigration légale dans ce projet de loi.
13:16 C'est clair. Bon, écoutons Madame Pagot.
13:18 Et que je n'aurais pas voulu donner quitus à un petit projet de loi,
13:23 même s'il y a quelques petites avancées techniques,
13:25 qui ne réglera pas fondamentalement...
13:27 Ce n'est pas technique, les délégués étrangers qu'on pouvait expulser sur le terrain,
13:31 ce n'est pas technique, pardonnez-moi.
13:32 C'est-à-dire que le mai, M. Dominique Bernard serait toujours vivant.
13:36 Oui, oui, oui.
13:37 Vous me demandez si elle va dans le...
13:38 Oui, c'est pas rien. On ne peut pas expulser aujourd'hui des délinquants étrangers de moins de 13 ans.
13:44 Et avec cette loi, on pourra expulser des délinquants...
13:48 Oui, sauf que vous allez avoir sur le dos la Cour européenne des droits de l'homme,
13:53 la Convention européenne des droits de l'homme, la question des laissés-passer consulaires.
13:57 On ne va pas avoir d'un claquement de doigt, comme ça expulser 4000 étrangers condamnés.
14:02 Mal exprimé, on ne peut pas expulser des délinquants étrangers arrivés sur le sol avant l'âge de 13 ans.
14:10 Oui.
14:11 Et avec le projet d'Armanin, on pouvait.
14:13 On m'a rie avec le projet.
14:14 Voilà, je me suis bavé.
14:15 Écoutons Mme Pannot et après on écoutera Gérald Armanin.
14:18 Le groupe parlementaire de la France insoumise est extrêmement heureux que cette motion de rejet ait été votée par l'Assemblée nationale
14:26 et donc qui ait rejeté le texte dès le début de l'examen à l'Assemblée nationale
14:31 parce que d'abord nous allons épargner au pays deux semaines de discours xénophobe et raciste.
14:36 Vous avez un ministre, M. Darmanin, qui a eu beau jeu de faire toutes les manœuvres possibles,
14:43 notamment d'envoyer à l'ensemble des députés de la nation des lettres qui faisaient un amalgame odieux
14:49 entre exilés dans ce pays et délinquants avec en plus des situations absurdes.
14:53 Il a échoué à l'Assemblée nationale.
14:55 Ça fait maintenant un an que M. Darmanin porte cette loi, donc il n'a qu'à partir avec sa loi sous le bras
15:01 et nous demandons maintenant à ce gouvernement de retirer cette loi.
15:05 Mme Pannot c'est extraordinaire parce qu'elle refuse le débat, elle dit que pendant 15 jours on aurait eu un débat xénophobe.
15:09 C'est-à-dire qu'on ne peut pas, c'est exactement ce que je pense d'ailleurs dans ce pays, on ne peut pas parler de l'immigration.
15:13 C'est jugé, ah si c'est ce qu'elle nous dit.
15:15 On en parle tout le temps.
15:16 Mais si elle est fille ça vous étonne.
15:18 C'est ce qu'elle nous dit.
15:19 Elle nous dit qu'on aurait eu pendant 15 jours un débat xénophobe.
15:22 Pour Mme Pannot, parler d'immigration c'est un débat xénophobe.
15:26 Elle dit que ce texte précisément ne permet pas.
15:28 Non, non, non, c'est pas ce qu'elle a dit.
15:29 Ah non, c'est pas ce qu'elle a dit.
15:30 Elle a dit que ça aurait été un débat xénophobe dans le pays.
15:32 C'est-à-dire que c'est exactement ce qu'elle pense.
15:33 Ils ne veulent pas parler d'immigration.
15:35 C'est normal.
15:36 C'est leur fonds de commerce.
15:39 J'ai Louis-Dame Gollnadet qui n'a pas parlé.
15:42 Ce qui est rare.
15:46 J'aimerais croire l'opinion de M. Mouzaï sur le fait que nous aurions,
15:53 avec la commission mixte paritaire, maintenant une loi digne de ce nom.
16:00 J'ai tendance malheureusement à croire aux mauvaises nouvelles de Georges Fenech.
16:05 Donc de ce point de vue, c'était une loi due en même temps.
16:08 Pardon, moi je ne suis pas partisan.
16:11 J'aurais préféré un petit quelque chose que rien du tout.
16:14 Parce que l'heure passe.
16:16 L'heure passe.
16:17 Dans deux ans, dans trois ans.
16:19 J'aurais préféré.
16:20 Non mais de l'instant, vous savez on a un président.
16:22 On a un président qui a refusé le référendum constitutionnel.
16:28 Ils avaient reculé sur le fait que le fait d'être un migrant irrégulier redevienne un délinquant.
16:38 C'était quelque chose de fondamental.
16:40 Donc d'une certaine manière, Ehler n'avait pas tort de considérer que la loi avait été dénaturée par rapport à ce qu'avait dit le Sénat.
16:47 Donc moi non plus, je n'aurais pas voté cette loi.
16:51 Mais malheureusement, comme j'ai tendance à ne pas croire les bons augures de mon voisin de droite,
16:59 Malheureusement, non seulement la majorité a fait une mauvaise affaire, mais la France a fait une mauvaise affaire.
17:08 Le calendrier c'est quand ?
17:10 Le calendrier pour la suite ?
17:12 Alors a priori, la commission de mixte parité se réunira en janvier, pas avant.
17:15 Ah oui ?
17:16 Les vacances parlementaires vont arriver très vite.
17:18 Ah oui, mais c'est important.
17:20 Écoutons Gérald Darmanin à l'Assemblée nationale cet après-midi.
17:26 L'immigration est une des grandes questions de notre temps.
17:30 Elle concerne tous les continents.
17:33 Elle concerne tous les pays.
17:35 Et elle concerne tous les peuples.
17:38 La distance de plus en plus forte entre nos concitoyens et leurs responsables politiques réside dans deux choses.
17:46 D'abord, le fait que les politiques et leurs institutions ne parlent pas assez des sujets qui les intéressent.
17:54 Ne pas parler d'immigration aujourd'hui, refuser le débat, c'est refuser ce que demandent les Français.
18:03 (Applaudissements)
18:10 La deuxième demande de nos concitoyens, c'est que les débats ne doivent pas être dans les arrières-cours, dans les bureaux politiques,
18:17 dans le clair-obscur des réunions de cabinet ou de parti, mais nourris et transparents devant les représentants du peuple.
18:25 La France, mesdames et messieurs les députés, ne peut pas être le seul pays d'Europe
18:32 à ne pas vouloir débattre d'un sujet essentiel de souveraineté, d'humanité et d'avenir.
18:38 Qui a peur du débat ? En tout cas, pas la majorité présidentielle.
18:43 Qui a peur du débat ? Ceux qui vont dans une alliance contre nature se mettre d'accord
18:48 pour que les Français ne voient pas les choses avancer et pour désarmer nos policiers et nos gendarmes.
18:54 Je vous propose d'écouter ce que disait ce matin Gérald Darmanin.
18:57 C'était avec Sonia Mabrouk et qu'il espérait évidemment que notamment les Républicains voteraient son texte.
19:06 Nous avons une majorité relative à l'Assemblée nationale.
19:10 Mathématiquement, les oppositions réunies quand elles s'opposent à la majorité au gouvernement gagnent.
19:16 Donc mathématiquement, la motion de rejet est adoptée cet après-midi.
19:20 Ça, c'est la logique classique. Maintenant, il y a la politique.
19:23 Ce sera un déni de démocratie que de ne pas débattre de l'immigration.
19:26 Parce que c'est quoi la motion de rejet ? C'est le rejet du débat.
19:29 C'est-à-dire que les oppositions qui ne pensent pas du tout pareil,
19:32 les Verts qui vont porter cette motion de rejet comme les FI,
19:35 ils sont pour la régularisation totale des sans-papiers,
19:38 ils sont pour lutter contre les étrangers délinquants sans les expulser peut-être.
19:43 Ils sont dans un champ radicalement différent de ce qu'on pense et radicalement de ce que pensent les LR par exemple.
19:49 Eux, c'est normal qu'ils ne veulent pas débattre de l'immigration.
19:52 Ça les dérange. Mais les LR ou le RN, ce serait quand même très particulier.
19:57 Qu'on ne puisse pas à l'Assemblée nationale, pendant 15 jours,
20:00 débattre d'un sujet qui passionne les Français, qu'il soit pour ou contre le projet du gouvernement.
20:04 Donc ce sera un déni de démocratie.
20:06 Déni de démocratie ?
20:07 Oui, ce sera un déni de démocratie.
20:08 Vous utilisez ce mot-là. C'est possible. En démocratie, il est possible de voter pour une motion de rejet.
20:13 Je suis député ministre pendant le temps que je le suis.
20:17 Mais j'ai été élu par mes électeurs pour débattre des sujets qui intéressent les Français.
20:21 Qu'est-ce qu'ils vont dire à leurs électeurs, tous ces gens, en disant que l'immigration c'est très important,
20:25 il faut des mesures très fermes.
20:26 Mais dès que le gouvernement vient avec un texte, bon ou mauvais d'ailleurs,
20:28 on est là pour l'amender, pour en discuter, pour voter pour ou pour voter contre.
20:31 Ah non, non, cachez-moi ce texte que je ne saurais voir.
20:34 Bon, ce n'est pas très sérieux.
20:35 Donc je suis sûr que quand même, il y a des esprits dans les oppositions qui se disent
20:41 qu'il faut débattre d'un sujet si important.
20:43 Il y a des mesures très fortes dans ce texte.
20:45 On va en parler à l'instant.
20:46 Mais si ces mesures fortes ne sont pas adoptées,
20:48 et que demain, après-demain ou après-après-demain, il y a un drame,
20:52 une personne qui était un criminel ou un radicalisé étranger
20:56 qui aurait pu être expulsé grâce à cette loi qui ne l'aura pas été,
20:58 quelle sera la responsabilité des parlementaires qui n'ont même pas voulu débattre de ce sujet ?
21:02 Vous savez combien d'entrées en France on peut estimer lorsque Emmanuel Macron quittera l'Elysée ?
21:07 Combien d'entrées nous veulent ?
21:09 3 millions et demi.
21:10 3 millions et demi.
21:11 3 millions et demi.
21:12 Au train où vont les choses.
21:13 3 millions et demi.
21:14 Mais si cela était si essentiel, pourquoi Emmanuel Macron n'a pas fait une idée forte ?
21:17 3 millions et demi.
21:18 Mais sérieusement.
21:20 La présidentielle est quand même le moment où on peut débattre.
21:22 Mais non, arrêtez.
21:23 Mais il ne l'a pas fait.
21:24 Parce qu'il s'est...
21:25 Parce que je veux te dire, le macronisme n'a pas traité cette question-là pendant la présidentielle.
21:28 Mais parce qu'il a enjambé la présidentielle, parce qu'il était sûr de gagner.
21:31 Ah ben allez demander à Emmanuel Macron son avis.
21:34 On n'est pas le grand débat national sur la présidentielle avec le craigne de faire un débat.
21:37 Je veux dire, que 3 500 000 personnes entrent en France aujourd'hui
21:44 alors qu'on ne peut plus les accueillir, qu'on ne peut pas les recevoir dignement,
21:49 que c'est quand même une erreur.
21:51 Est-ce qu'un jour dans ce pays, on va pouvoir parler sereinement de l'immigration en disant une chose simple ?
21:58 Stop !
21:59 Mais est-ce que vous pouvez convenir que ce texte ne le permettait pas ?
22:02 Ce texte ne le permettait pas.
22:04 Non mais parlez de l'immigration légale.
22:05 Oui.
22:06 Moi aussi j'en parle.
22:07 Oui.
22:08 Mais ce texte n'en parlait pas.
22:09 Mais non.
22:10 Ce texte n'a pas traité ce problème-là.
22:11 On en a parlé ce matin avec...
22:13 Mais c'est pour ça que je n'aurais pas voté celui-ci.
22:15 Parce qu'il ne répond pas.
22:16 Il peut y avoir de bons textes.
22:17 C'est vrai.
22:18 Il peut y avoir de bons textes et de petits textes.
22:19 C'est là qu'il y a discussion.
22:20 D'abord vous pouviez l'amender pendant 15 jours et déjà faire...
22:23 Moi ce qui me choque toujours c'est qu'il n'y a pas de débat.
22:25 C'est mal parti.
22:26 C'est mal parti.
22:27 Le second quinquennat est mal parti.
22:29 Il faut tout revoir.
22:30 Le second quinquennat, le premier quinquennat, tous les quinquennats, c'est mal parti depuis le dernier débat.
22:35 Il faut tout revoir.
22:36 Cheng et Laurent.
22:37 Arrêtez.
22:38 Il faut tout revoir.
22:39 Il faut une rupture.
22:40 Comme a fait le Danemark, comme a fait la Grande-Bretagne, comme on fait l'Australie et d'autres.
22:46 Passe pour écouter Georges Fenech.
22:48 Je ne peux rien dire sans que...
22:49 Mais si, Georges Fenech.
22:51 Mais j'adore ce que vous dites.
22:52 Ah oui, ben alors.
22:53 Vous auriez dû le dire en 1985, mais j'adore quand même.
22:55 J'étais pas né en 1985.
22:56 A tout de suite.
22:57 Politiquement.
22:58 On revient.
22:59 Politiquement.
23:00 Il n'est pas de voix.
23:02 Vous le savez, après des mois de rebondissement, le très controversé projet de loi immigration est arrivé aujourd'hui au Palais-Bouffon.
23:07 L'Assemblée nationale a adopté par 270 voix contre 265 une motion de rejet préalable, entraînant l'interruption de l'examen du texte.
23:15 On a parlé des Républicains.
23:16 Les Républicains, c'est 67 personnes.
23:18 Nous sommes d'accord.
23:19 Combien ont voté sur ces 67 personnes ?
23:23 Combien ont voté pour la motion de rejet ?
23:28 Pour rejeter le texte ?
23:29 40.
23:30 Ils sont 40 sur 67 à avoir voté la motion de rejet.
23:32 Et donc, ça veut dire que 27...
23:34 Se sont abstenus ou ont voté contre.
23:36 Parce que certains au sein du groupe voulaient débattre.
23:38 Pourquoi ils n'étaient pas là ?
23:39 Tout le monde était là chez les LR.
23:42 Non, tout le monde n'était pas là.
23:43 Il n'était pas 67.
23:44 Il y avait...
23:45 Il faut être présent pour voter.
23:47 Bien sûr.
23:48 Donc, vous dites 40-27 ?
23:50 27 ou étaient absents, ou se sont abstenus, ou ont voté contre.
23:54 Ah oui, ou étaient absents.
23:55 Oui, mais tous n'étaient pas là.
23:57 Évidemment, il y avait des absents dans chaque groupe.
23:58 D'accord.
23:59 Donc, il y en a 40.
24:00 Bon, mais parmi ceux qui se sont ou abstenus...
24:04 62, c'est bien ce que je pensais.
24:06 Combien ?
24:07 Il n'y a pas 67 députés, là.
24:08 Il y en a 62.
24:09 62.
24:10 Il y en a 62.
24:11 Bon.
24:12 Est-ce qu'on sait ceux qui ont voté pour et ceux qui ont voté contre l'armée des voix les plus importantes ?
24:18 Oui.
24:19 Mais j'ai bien compris.
24:20 Par exemple, Éric Ciotti a voté, évidemment.
24:23 Éric Ciotti, il a voté pour la motion de rejet.
24:25 Mais est-ce qu'il y a des voix importantes des LR qui n'ont pas voté comme Éric Ciotti ?
24:29 Je l'ai cité tout à l'heure, Franck Louvrier, par exemple.
24:31 Il sera ce soir chez Julien Pasquet.
24:33 C'est une voix importante des LR.
24:35 Il a travaillé avec Nicolas Sarkozy.
24:36 Lui, il aurait voté en faveur du gouvernement.
24:40 Il n'y en a que deux, Pascal.
24:41 Il y a 11 abstentions et deux qui ont voté contre la motion de rejet.
24:44 Je ne sais pas qui sont-ils, mais il n'y en a que deux qui ont voté pour.
24:48 Nicolas Fourisson et Alexandre Vincentdet.
24:52 Non.
24:53 C'est les deux seuls.
24:54 Il n'y a pas de ténor de la droite qui ait eu une voix dissonante ?
24:59 D'accord.
25:00 Sauf ceux qui ne sont pas...
25:01 C'est l'essence de ma question et vous venez d'y répondre.
25:03 Il n'y a pas de ténor de la droite.
25:04 Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et Franck Louvrier, par exemple,
25:07 sont sur une ligne qui est minoritaire au sein des députés LR.
25:10 Non, parce qu'il faut reconnaître que le parti républicain est resté uni ce soir.
25:15 Bien sûr.
25:16 Oui.
25:17 C'est vrai.
25:20 Et ça déclenche l'enthousiasme chez vous.
25:22 J'ai essayé...
25:23 Pardon de...
25:24 Mais oui, pardon.
25:25 Mais parce que sans doute Laurent Wauquiez est sur cette ligne
25:28 et sans doute Laurent Wauquiez qui souhaite...
25:30 Voilà, non.
25:31 ...être candidat LR.
25:32 On parle tout le temps de la désunion du parti des Républicains.
25:35 Manuel Valls.
25:36 Parce qu'il n'y a pas de désunion.
25:37 Je voudrais qu'on écoute juste Manuel Valls parce qu'il était hier chez Frédéric Aziza.
25:39 C'est intéressant ce qu'il dit puisque lui-même aujourd'hui sur l'immigration
25:43 est fortement évolué.
25:45 Disons-le, écoutez-le.
25:47 Je fais partie de ceux qui ont évolué sur ce sujet,
25:51 qui considèrent qu'il faut à la fois dire stop à l'immigration...
25:56 Arrêter l'immigration.
25:57 On ne l'arrêtera jamais totalement.
25:59 De manière claire et nette ?
26:01 On ne l'arrêtera jamais totalement.
26:03 Mais enfin je crois qu'il faut un message très clair.
26:05 Nous ne pouvons plus accueillir des populations qui viennent de pays
26:09 ou de zones extrêmement pauvres et qui sont en très grande difficulté
26:13 et qui arrivent en France et qui s'installent dans des territoires
26:17 eux-mêmes déjà en très grande difficulté, économiques et sociales, et pauvres.
26:21 C'est ça qui crée et les conditions du ghetto
26:24 et ensuite les conditions de l'affrontement.
26:27 Nous devons aujourd'hui choisir en effet notre immigration.
26:31 Être assimilés pleinement aux valeurs, à la culture, à l'histoire de notre pays,
26:37 à la langue et c'est partager toute cette histoire
26:41 et évidemment la République, les valeurs dont la laïcité.
26:45 Entre immigration, pauvreté urbaine, islamisme et donc aussi terrorisme,
26:53 ce sont des phénomènes qui sont reliés en France.
26:56 Nous savons par exemple ce qu'a pu représenter en termes de conséquences
27:02 la guerre civile avec le GIA en Algérie sur notre propre sol.
27:10 Donc il y a forcément des liens.
27:13 Ces phénomènes en tout cas sont liés donc il faut aussi évidemment les intégrer.
27:18 Nous ne soyons pas naïfs.
27:20 Je n'ai pas entendu ce discours quand il était Premier ministre.
27:23 - Mais c'est ce que disait Jean-Marie Le Pen. - Il a évolué.
27:26 - Franchement c'est quasiment ce que disait Jean-Marie Le Pen.
27:28 - On peut sortir la circulaire valse etc.
27:30 - Je vous répète ce qu'il dit là, c'est quasiment ce que disait Jean-Marie Le Pen dans les années 90.
27:36 - Laissez-en Jean-Marie Le Pen tranquille, il n'a plus de 90 ans.
27:39 - Ah mais... - C'est vrai.
27:40 Non mais franchement à chaque fois vous ramenez Jean-Marie Le Pen.
27:43 Restons aujourd'hui. Ce discours...
27:45 - Vous êtes fascinant. J'ai le droit de souligner que ce discours-là...
27:50 - Ce n'est pas le discours de Jean-Marie Le Pen.
27:52 - Ce n'est pas associé à Emmanuel Valls à Jean-Marie Le Pen.
27:55 - Ce que voulait dire notre ami, c'est qu'il y a 10 ans, quand on disait les mêmes choses,
28:01 les gens se signaient dans la rue. C'est tout. C'est tout ce qu'on peut dire.
28:05 - Même vous, vous ne disiez pas ça. Mais il y a 3 mois, vous ne le disiez pas encore.
28:08 - Bien sûr que si. - Ah ben c'était un autre alors.
28:11 Bon, sur l'immigration, les chiffres 2021, 282 000 par exemple, premiers titres de séjour.
28:16 2022, 316 000 premiers titres de séjour.
28:20 - Ça n'a rien à voir avec la loi pour empêcher ça.
28:23 - Oui, mais c'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
28:26 - Sans référendum, point de salut. La réalité est là.
28:31 - En 2022, faisons comme la Grande-Bretagne, externalisons dans les consulats à l'extérieur les demandeurs d'asile.
28:38 - En 2022, le stock de permis de séjour atteint un niveau inégalé de 3 700 000 permis,
28:44 soit 25 % de plus que le stock en 2017, 47 % de plus qu'en 2012,
28:50 dans le trio de tête des pays concernés, Algérie, Maroc, Ténésie.
28:55 2022, 3 700 000 permis. C'est quand même des chiffres.
29:03 - Vous me permettez une question, M. Proulx ? - Je vous en prie.
29:07 - Pour expulser quelqu'un, il faut un laissé-passer. Il n'y avait rien dans la loi là-dessus.
29:12 C'est une question de volonté politique. Il y a 7 % d'OQTF exécutés.
29:19 On pourrait parler du meurtre de la petite Lola, qui aurait été évité, etc.
29:22 Comme vous avez fait le parallèle tout à l'heure. Dans ce projet de loi, il n'y avait rien là-dessus.
29:26 - Rien. - D'accord ?
29:28 Il y a un problème de responsabilité de l'action gouvernementale et diplomatique
29:32 qui n'arrive pas à faire exécuter les OQTF. Déjà, on ne ferait que ça.
29:36 - Mais on ne pourrait pas, au risque... - Sur les demandes d'asile, si vous le voulez bien,
29:39 plus de 134 000 demandes d'asile ont été formulées en 2021, après le pic de 177 000 en 2019.
29:45 Les demandes d'asile ne cessent d'augmenter depuis le début des années 2000 en France.
29:48 Afghanistan, Côte d'Ivoire, Bangladesh, Guinée, Turquie sont les premiers pays des demandeurs.
29:52 Au total, ça représente 651 000 demandes d'asile supplémentaires sur la période.
29:58 Et je termine en disant, selon les données fournies par l'INSEE entre 2012 et 2020,
30:02 la part des naissances en France issues d'un ou de parents nés hors Union européenne a progressé de plus de 16 %.
30:08 C'est les chiffres de l'immigration observatoire de l'immigration.
30:10 - Au risque de me répéter, M. Prot, comme de toute manière nous avons la Cour européenne des droits de l'homme
30:17 qui nous saboterait tout ce qu'on peut essayer de faire, lorsque le président de la République
30:22 a décidé de renoncer au référendum constitutionnel, il a totalement saboté toute possibilité...
30:29 - J'ai qu'à nous en sortir. - Le racisme...
30:32 - On va changer de... - Elle a ordonné à Darmanin de faire revenir l'Oubégistan qu'on avait expulsé.
30:37 - Tant qu'on n'aura pas réglé le problème européen, on ne réglera rien.
30:42 - Ce qui est extraordinaire, je vous dis, quand tu écoutes Manuel Valls, tu vois l'aveuglement, le déni.
30:48 Moi, il est courageux. - Lui, ce n'était pas le pire portant de l'ampleur.
30:51 - Mais non, il est courageux. - Mais si tu le dis aujourd'hui, je vous répète que d'autres le disaient dans les années 90.
30:58 Je ne dis que cela. Au moment où il fallait faire quelque chose. - Y compris le RPR de l'époque.
31:03 - D'avant... Oui, enfin, le 95. - Il y a longtemps. - Il a raison. Le problème du RPR, c'est qu'il s'est renié en 90.
31:09 - Oui, le RPR de 93 disait ça. - Chirac, le discours de Villepinte.
31:14 - Chirac 1, pas Chirac 2. - Oui, mais là, on n'est plus en 95.
31:18 - Villepinte... - 90. - 90. Pardonnez-moi. - Bien sûr.
31:23 - En fait, le tournant, c'est le bruit et les odeurs de Chirac. - Bien sûr.
31:26 - Pardonnez-moi. Et à part dire de ce que je dis ce jour-là, il va changer complètement parce que...
31:32 - Les médias qui lui font peur. - Parce qu'il a été démonisé par les médias.
31:35 - Démonétisé, comme vous dites. Le racisme anti-blanc, vous vouliez en parler.
31:39 - Oui. - Dans un entretien d'ailleurs accordé au journal du dimanche, qui est vraiment le journal de référence.
31:44 - Ah oui. - Chaque dimanche. - Vous pouvez le dire. - Merci, Pascal.
31:46 - Vous avez bien fait venir. - Mais non, mais c'est vrai, puisque chacun a compris que c'est là qu'il faut s'exprimer.
31:52 Édouard Philippe est revenu sur le soutien de son parti Horizon au projet de loi immigration.
31:55 Et dans une interview, il a estimé bien possible qu'il y ait un nouveau racisme anti-blanc en France, a dit Édouard Philippe.
32:01 - S'agissant du racisme, comme le disait Peggy, il faut voir ce qu'on voit, mais il faut surtout voir ce qu'on voit.
32:07 Alors, cette formule fait florès. Désormais, bien sûr, il y a du racisme en France.
32:12 - Je ne sais pas qui l'a ressorti. - Qui ? - Moi, je l'ai... Non, ce n'est pas moi. Je l'ai reprise.
32:17 - Mais qui l'a ressorti ? - Je ne sais pas qui l'a... - La phrase de Peggy ? - Oui.
32:21 - Elle est redevenue à la mode dans le Figaro Vox il y a 7-8 ans. - Oui, oui.
32:25 - Donc, vous voyez. Et il est bien possible qu'il y ait une nouvelle forme de racisme anti-blanc,
32:28 comme il y a une forme ancienne de racisme anti-noir, anti-arabe ou anti-juif, a annoncé l'ancien Premier ministre.
32:34 - Ben oui. - Gilles William. - Non seulement l'ancien Premier ministre, mais l'actuel ministre de l'Intérieur a dit la même chose.
32:41 Il faut le reconnaître. - On va l'écouter tout à l'heure. - Bon. Moi, ce que je veux dire, simplement, c'est un témoignage.
32:46 En 2011, j'ai écrit "Réflexions sur la question blanche". Je peux vous dire que mon éditeur de l'époque pensait que j'allais diaboliser.
32:57 Alors, sans être diabolisé, on pensait que c'était quand même quelque chose d'un peu beauf. Vous voyez ? C'était un peu beauf.
33:06 Aujourd'hui, comme je l'ai écrit dans le Figaro ce matin, le racisme anti-blanc est sorti du noir.
33:12 On peut enfin en parler à partir de Crépol, à partir des histoires de prénoms.
33:18 Regardez comment la ministre de la Culture, que peu de gens nous envient, a été obligée un petit peu de changer de braquet sur son histoire de sélectionner,
33:28 pas que en fonction de la couleur de peau. Je peux vous dire qu'il y a 10 ans, Mme Ernotte, elle était beaucoup plus assurée lorsqu'elle voulait traquer le mal blanc depuis plus de 50 ans.
33:40 Regardez dans un autre registre comment les présidents d'universités américaines sur le génocide des Juifs, en parenthèse l'antisémitisme des Juifs,
33:51 c'est une variante du racisme anti-blanc, comme vous savez. Regardez comment ils ont été obligés, l'une, de démissionner, l'autre, de faire des excuses rien moins spontanées.
34:03 Il se passe quelque chose, je vais vous dire quelque chose, c'est que d'une certaine manière, les caves se rebifent. La réalité, elle est là.
34:10 Maintenant, on sait, c'est une spécificité quand même particulière, que dans ce pays, il y a une minorité de gens qui ont été dressés, si j'ose dire,
34:23 par une extrême gauche, où on leur a expliqué que les Français étaient des racistes, et cette minorité est raciste envers la majorité.
34:33 C'est une nouveauté exceptionnelle dans l'histoire des temps.
34:37 Je n'ai jamais vu, dans toute ma carrière de magistrat, une seule condamnation, me semble-t-il, au racisme anti-blanc. Jamais.
34:44 Mais parce que SOS Racisme t'expliquait...
34:48 Mais vous avez arrêté la carrière de magistrat il y a quelques années, c'est ce que dit un peu Jésus-Christ.
34:53 Je suis quand même ce qui se passe.
34:55 Non mais Georges, arrêtez de me vieillir tout le temps.
34:57 Je ne vous vieillis pas, je vous dis que...
35:00 SOS Racisme, si je peux dire.
35:03 Ce n'était pas l'intention, cher...
35:05 Mais enfin, quand même, vous l'avez dit.
35:07 Oui, mais alors je manque de d'ordonnées.
35:09 Donnez-moi des exemples de condamnations par des tribunaux.
35:12 SOS Racisme expliquait que le racisme anti-blanc était une chimère inventée par l'extrême droite raciste.
35:20 On écoute...
35:22 Vous venez de parler longuement.
35:24 Pardon ?
35:25 Je dis que vous avez parlé assez longuement.
35:27 Écoutez, je n'ai pas vu le temps passer, moi.
35:29 Franchement, mais c'était vraiment bien.
35:31 Vous pouvez recommencer ou pas ?
35:33 Non.
35:34 Ah oui, il ne faut pas me le demander deux fois.
35:36 Écoutez Gérald Darmanin.
35:38 Moi, j'ai toujours pensé qu'il y avait du racisme et qu'il touchait tout le monde.
35:42 Il touche les Arabes, il touche les Noirs, il touche les Juifs, il touche la communauté asiatique et il touche évidemment les Blancs.
35:47 Bien évidemment, le racisme par nature, c'est la peur de l'altérité, c'est le refus de l'altérité et c'est la haine de l'altérité.
35:53 Donc évidemment qu'il y en a un contre les personnes de couleur blanche.
35:56 Personne ne dit le contraire.
35:57 J'ai été élu pendant 15 ans.
35:59 Personne ne dit le contraire ?
36:00 J'espère bien.
36:01 Ah si, une grande partie de la gauche ? Ah bah si.
36:03 Beaucoup disent le contraire.
36:04 Ils sont dans le déni.
36:05 Moi, j'ai été élu local pendant très longtemps.
36:07 J'ai vu des choses comme maire, du racisme qui touchait les Maghrébins, qui touchait les Noirs et qui touchait bien évidemment aussi les Blancs.
36:14 Et ne pas le dire, ce n'est pas dire la vérité.
36:16 Ça, c'est intéressant Olivier, parce qu'effectivement, il y a simplement haine.
36:21 C'est pas vieux, c'est là que le monde a...
36:25 On aurait parlé de racisme anti-Blancs, mais c'était absolument...
36:29 C'était un fantasme, ça n'existe pas.
36:31 Aujourd'hui, tout le monde dit une chose évidente.
36:33 Tous les racismes existent.
36:35 Alors, tous les racismes existent et je vous donne le point sur cette réalité,
36:41 que le racisme anti-Blancs n'était pas traité encore très récemment.
36:46 C'est une réalité.
36:47 Je ne vais pas vous dire le contraire, puisque c'est ce qui s'est passé au cours des dernières années.
36:52 Mais cela ne doit pas nous permettre de juger négativement des associations qui, pour ce qui les concerne, font leur travail tel que...
37:02 Je termine, je ne t'ai pas interrompu.
37:05 Je conteste l'idée que la lutte contre l'idée du racisme anti-Blancs était au cœur du message de SOS Racisme.
37:14 Je viens de cette génération-là.
37:16 Ils se sont mobilisés sur des sujets qui étaient réels.
37:19 Sur les associations, déjà, tu ne les as jamais eus face à toi au tribunal.
37:23 C'est un sketch invraisemblable.
37:25 Ensuite, deuxièmement, si on prend par exemple l'exemple de SOS Racisme, Dominique Soppo,
37:28 William, tu vas me dire si j'ai raison,
37:31 Dominique Soppo a été condamnée, je crois, ou en tout cas, elle a été mise en examen,
37:34 pour avoir insulté, une insulte à caractère raciste, Jean Messia.
37:39 Elle a été condamnée parce qu'il s'est passé un délai, je crois, Jean.
37:44 Ah oui, d'accord, pardon.
37:45 En tout cas, il a été traîné au tribunal pour avoir repris l'insulte de Chameau, je crois.
37:49 Oui, de Chameau.
37:50 Ce sont des gens qui se fichent complètement du racisme.
37:52 C'est juste un combat politique.
37:54 Et, ah bah, attends, que le patron d'SOS Racisme se vautre dans un juge raciste contre quelqu'un qui est d'origine égyptienne,
38:00 tu m'excuseras, c'est quand même un peu...
38:01 L'autocensure. Sauf si vous voulez dire un mot très court.
38:04 Je dis simplement, l'antiracisme sélectif est un racisme. Point barre.
38:07 Non, juste un mot. Poser la question à Elisabeth Borne, je ne suis pas sûr qu'elle fasse la même réponse que son ministre de l'Intérieur.
38:12 Oui, c'est possible.
38:13 Ça, c'est possible.
38:14 Elle n'a pas le même logiciel.
38:16 Mais, je veux dire, sur toutes les questions, elle ne fera pas la même réponse.
38:19 Elle était à l'Assemblée Nationale, Elisabeth Borne ?
38:21 Non.
38:22 C'est quand même incroyable.
38:23 Enfin, je trouve ça...
38:24 Je ne crois pas.
38:25 Alors, écoutez, je ne crois pas.
38:26 Mais non, elle n'était pas là.
38:28 Non, je ne crois pas.
38:29 C'est vraisemblable.
38:30 Sur le bord des ministres, il n'y avait pas la première ministre.
38:32 C'est un projet de loi sur le...
38:33 Vous ne trouvez pas ça étrange ?
38:35 C'est un texte qui est porté par le ministre de l'Intérieur.
38:37 Sa présence n'est pas obligatoire.
38:39 Non, mais c'est un texte majeur quand même.
38:41 Oui, c'est un texte majeur.
38:42 La présence de la première ministre, non, qu'elle soit absente, sincèrement, ça ne me choque pas plus que ça.
38:45 Ça, c'est normal.
38:46 Elle a plutôt fait le job pour soutenir son ministre, pour le coup.
38:49 Écoutez, si vous le dites, il n'y a pas de souci.
38:52 Je voulais qu'on parle maintenant de l'autocensure chez les professeurs avec deux témoignages.
38:57 D'abord, sur Europe 1, il y a cette jeune femme que vous avez peut-être entendue d'ailleurs sur Europe 1 ce matin à 7h10 ou 7h20,
39:04 avec Dimitri Pavlenko dans la matinale d'Europe 1.
39:07 Elle s'appelle Sabrina, elle est prof de sciences éco.
39:10 Et qu'est-ce qu'elle raconte ?
39:11 C'est ça qui est extraordinaire.
39:12 Elle a dans sa classe des jeunes gens, jeunes élèves, qui lui disent si les jeunes femmes étaient voilées en France,
39:21 il y aurait moins de chômage parce qu'elles pourraient trouver du travail.
39:25 Et elles restent à la maison parce qu'elles ne veulent pas sortir non voilées.
39:28 C'est ça que ça veut dire.
39:29 Écoutez cette séquence parce qu'elle dit "moi, je réponds pas".
39:31 En fait, moi, je réponds pas.
39:33 Alors, ces derniers temps, j'ai eu des remarques que je n'avais jamais eues auparavant.
39:40 Par exemple, lorsqu'on aborde dans un thème les déséquilibres économiques avec l'inflation, le chômage,
39:47 je vais avoir des réflexions sur le voile.
39:51 Il m'explique que si la France permettait aux femmes voilées d'intégrer les entreprises,
39:57 il y aurait moins de chômage.
39:58 Je ne vais pas répondre sur pourquoi est-ce qu'en France, le voile n'est pas permis dans les écoles ou dans certaines entreprises.
40:06 Je ne rentrerai pas là-dedans.
40:07 Je m'autocensure parce qu'ils vont croire que c'est mon opinion personnelle, que ce n'est pas l'institution.
40:13 Et donc, ils risquent de me le faire payer à moi.
40:16 Et je risque d'avoir une étiquette dans le lycée de raciste et d'islamophobe.
40:20 Je ne veux pas aller chercher des problèmes dans le cadre de ma fonction.
40:23 C'est quand même extraordinaire.
40:25 Et là, vous allez voir, Gabriel Attal, il a réagi.
40:27 Et Gabriel Attal, maintenant, il réagit.
40:29 Il ne laisse rien passer.
40:30 Parce que vous allez voir le sujet de Camille Guénaud et ce qui s'est passé avec ses professeurs
40:34 qui ont exercé leur droit de retrait aujourd'hui.
40:36 Après qu'une collègue a été diffamée dans une classe de sixième.
40:39 La raison, l'enseignante avait montré une œuvre d'art où figuraient cinq femmes nues,
40:44 suscitant la réaction de certains élèves.
40:46 On en est là en France quand même.
40:48 Vous voyez le sujet.
40:50 Un soutien ministériel pour les professeurs du collège Jacques Cartier-Dissous dans les Yvelines.
40:55 Gabriel Attal est venu dans l'établissement scolaire suite au droit de retrait de l'équipe pédagogique
41:00 mise en place depuis vendredi.
41:01 Une mesure prise après qu'une professeure de français a été la cible d'accusations de racisme et d'islamophobie.
41:07 À l'école française, on ne conteste pas la laïcité, on la respecte.
41:12 À l'école française, on ne détourne pas le regard devant un tableau,
41:16 on ne se bouge pas les oreilles en cours de musique, on ne porte pas de tenue religieuse.
41:21 Bref, à l'école française, on ne négocie pas ni l'autorité de l'enseignant,
41:26 ni l'autorité de nos règles et de nos valeurs.
41:29 C'est un tableau de Giuseppe Cesari représentant 5 femmes nues
41:33 qui est à l'origine des tensions dans une classe de 6ème du collège.
41:36 Certains, de confession musulmane, l'accusent d'avoir voulu les mettre mal à l'aise.
41:40 S'en suit une réunion avec le professeur principal qui établira qu'il s'agit de diffamation.
41:45 Un droit de retrait qui fait écho à plusieurs incidents qui ont eu lieu dans le collège.
41:49 Des atteintes à la laïcité ou alors des problèmes de violence, de harcèlement, etc.
41:57 On a une communauté éducative qui est aux abois.
42:00 Selon l'une de nos sources, les élèves et les parents d'élèves n'ont pas menacé la professeure
42:05 et les collégiens concernés se sont excusés auprès de leurs professeurs de français.
42:09 De son côté, l'enseignante se réserve la possibilité de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
42:15 On va voir l'enseignante qui avait montré au musée du Louvre,
42:22 d'ailleurs c'est un tableau Diane et Actéon de Giuseppe Cesari,
42:27 et on voit bien ce qui se passe dans nos classes aujourd'hui, je vous assure.
42:30 C'est tellement incroyable quand tu as été un élève des années 70,
42:36 de voir cette espèce de retour qui peut exister.
42:40 Et puis la peur parce que les profs, la prochaine fois, ils ne le feront pas.
42:44 Évidemment, tu as de l'autocensure. C'est ça le piège.
42:47 Ça s'appelle la peur. Les syndicats d'enseignants sont gentils mais ils se réveillent tard.
42:53 Parce que tous ces gens-là ne se posaient aucune question sur l'immigration, au contraire.
42:59 C'est la loi du nombre. Tout le reste c'est de la littérature.
43:03 Les jeunes filles voilées, elles sont dans leur logique.
43:07 C'est une logique implacable.
43:09 Si vous considérez que vous ne pouvez pas aller travailler avec un voile, vous restez chez vous.
43:14 La réalité c'est que c'est le nombre et aussi la peur du terrorisme qui arrive à ces résultats-là.
43:23 Mais chacun est dans sa propre logique, pardon de vous le dire.
43:26 Et qu'est-ce qu'on fait ?
43:28 On se bat contre l'immigration et on fait un référendum constitutionnel.
43:33 Écoutez Gabriel Attal, on va l'écouter un peu plus longuement.
43:36 Il est allé sur place, il a dit "on ne négocie pas".
43:39 À l'école française, on ne conteste pas l'autorité, on la respecte.
43:44 À l'école française, on ne conteste pas la laïcité, on la respecte.
43:50 À l'école française, on ne détourne pas le regard devant un tableau,
43:54 on ne se bouge pas les oreilles en cours de musique, on ne porte pas de tenue religieuse.
43:58 Bref, à l'école française, on ne négocie pas ni l'autorité de l'enseignant,
44:04 ni l'autorité de nos règles et de nos valeurs.
44:07 Zéro impunité et zéro complicité.
44:11 Zéro complicité, ça veut dire mettre fin définitivement aux pas de vagues.
44:15 Pas d'impunité, ça veut dire qu'à chaque entorse à nos règles,
44:19 qu'à chaque atteinte à nos valeurs et à nos principes,
44:22 il doit y avoir une sanction.
44:24 Il y aura donc, je vous le dis, une procédure disciplinaire
44:28 à l'endroit des élèves qui sont responsables de cette situation
44:32 et qui ont d'ailleurs en partie reconnu les faits.
44:34 Mais plus largement, c'est sur l'ensemble de l'échelle des sanctions que je veux avancer.
44:38 Il faut qu'on arrive à un système où il y a des sanctions qui sont beaucoup plus immédiates,
44:43 beaucoup plus fréquentes, démarrées par des sanctions peut-être plus faibles,
44:46 mais ne jamais attendre que la situation s'aggrave pour convoquer un conseil de discipline.
44:52 C'est tout de suite, dès les premiers faits, qu'il faut prendre des sanctions.
44:55 En tout cas, il fait le job, c'est la première que je vois depuis des années.
44:58 Selon Jean-Pierre Aubin, qui avait fait le fameux rapport
45:01 sur les territoires perdus de la République,
45:04 ce sont deux tiers des professeurs en zone d'éducation prioritaire
45:07 qui disent que c'est déjà censuré. Deux tiers !
45:09 Mais ça fait 25 ans que nous le disons !
45:12 On connaissait tous des profs, on passait tous parfois des dîners
45:16 avec des profs qui nous racontaient ce qu'ils vivaient.
45:20 Et je me souviens, on l'a dit 50 fois, pourquoi ça n'arrive pas dans les médias ?
45:24 Les médias ne voulaient pas en entendre parler.
45:27 Ça n'existe pas ! Les profs, tout le monde se taisait.
45:30 C'est extraordinaire d'ailleurs, les espaces médiatiques !
45:34 – Vous souvenez de l'affaire Louis Chagnon ?
45:36 – Les C News n'existaient pas aussi.
45:38 – Oui mais il y avait… – Non mais je vous assure !
45:40 Jamais on n'aurait pu parler de choses, sur aucun média.
45:44 – Mais Jean-Pierre Aubin, quand même, c'est 2003,
45:49 les territoires perdus de la République, 2003, qu'ont fait les politiques ?
45:52 Moi je veux bien, c'est pas à C News de faire ça,
45:54 c'est aux hommes politiques qu'on s'en deboit !
45:57 – Je ne souviens pas de l'affaire Louis Chagnon,
46:00 le professeur qui avait eu le malheur de raconter l'histoire de Mahomet.
46:04 Ruff-Ruffel et moi on a essayé de…
46:07 Mais l'éducation nationale ne l'a pas du tout défendue, Louis Chagnon.
46:11 – Et on est face à une génération… – La réalité c'est là !
46:14 – On a appris ça vendredi je crois, ou jeudi dernier,
46:16 on est face à une génération, chez les jeunes musulmans,
46:18 qui sont 31% à ne pas condamner les actes du hamme associé.
46:21 – Mais vous allez voir que le voile à l'école va exploser ces 10 prochaines années !
46:24 – Évidemment !
46:25 – Je vous le mets, je vous le signe !
46:28 Je vous le signe !
46:30 – Évidemment, bien sûr.
46:31 – Je vous le signe !
46:32 – C'est pour ça que vous n'avez pas tort de rappeler les archives des années 80 sur l'immigration,
46:35 parce que quand même ceux qui ont fait taire ceux qui étaient contre l'immigration à l'époque…
46:39 – Ils auront une responsabilité, évidemment !
46:42 J'ai souvent passé une interview assez longue de Jean-Marie Le Pen
46:47 interrogée par Pierre-Luc Séguillon.
46:49 – En voilà Jean-Marie Le Pen !
46:50 – Mais en fait il y en a plein mais il n'y en a pas tant que ça !
46:52 – Mais il n'y en a pas tant que ça, il y en a très peu en fait !
46:55 Il y a des gens qui ont été prophétiques, qui ont annoncé ce qui arrive aujourd'hui.
46:58 Je n'y peux rien sur ce sujet, sur ce sujet !
47:01 Je ne dis pas sur tous les sujets.
47:03 Et pendant que les autres disaient l'identité heureuse,
47:05 Alain Juppé parlait de l'identité heureuse !
47:08 – Bon, haute personnalité politique avec laquelle vous avez référence,
47:11 avait aussi parlé du détail.
47:13 – Mais je n'en dis ce qu'on vient pas !
47:15 – C'est le problème !
47:16 – Je n'en dis ce qu'on vient pas !
47:18 – Bien sûr, il a gâché la marchandise.
47:19 – Il a gâché le discours…
47:20 – Bien sûr.
47:22 – Sanctionner les parents défaillants, est-ce que ça vous intéresse comme sujet ?
47:27 Sanctionner les parents défaillants, ça sent la com à plein nez, si j'ose dire.
47:30 – Je sais pas, c'est déjà une bonne idée en tout cas.
47:33 Il s'est mis en application.
47:35 Travail d'intérêt général, stage parent.
47:37 – Gadget, pour moi c'est un puits de gadget de Mme Bergé.
47:40 – Donc de Mme Bergé, donc on passe vite.
47:42 En revanche, ça c'est aussi intéressant ce qu'a dit M. Valle sur Mélenchon.
47:45 Lui il a du courage, c'est pas comme Édouard Philippe
47:48 qui ne sait pas choisir entre Marine Le Pen…
47:50 – Il peut, il choisit, Édouard Philippe dans son livre.
47:53 – Entre Marine Le Pen et…
47:55 – Et si c'était un communiste ou autre, il choisit les communistes.
47:57 – Oui, il choisit.
47:58 – Il choisit.
47:59 – Il préfère les communistes que Marine Le Pen.
48:00 – Mais il choisit, mais il n'a pas choisi.
48:01 – Vous avez parfaitement raison, vous êtes réveillé en fin d'émission, c'est bien.
48:05 Bonsoir, M. Valle.
48:06 Bon, écoutez Jean-Luc Mélenchon, chez Frédéric…
48:09 Non, chez Manuel Valls, chez Frédéric Aziza,
48:12 notre excellent confrère de radiologie,
48:14 qui à chaque fois fait dire des choses, parfois que les autres ne disent pas.
48:17 En même temps, ils ne viennent pas sur notre plateau ce soir.
48:19 On attendait M. Darmanin, il a préféré…
48:21 – Il est occupé, il est occupé.
48:23 – Non, il est allé sur TF1, il est resté deux minutes,
48:25 il serait resté 55 minutes chez nous.
48:27 – À mon avis, il n'a pas fait une bonne affaire.
48:29 – Non.
48:30 – Tant pis pour lui.
48:31 – Il n'a peut-être pas envie de parler 55 minutes non plus.
48:33 – Oui.
48:34 – Il a eu peur de vous.
48:35 – Ah bien entendu.
48:36 – Écoutons Manuel Valls parler de Jean-Luc Mélenchon.
48:39 – Le plus dangereux c'est qui ?
48:41 – Eh bien c'est Jean-Luc Mélenchon.
48:42 Jean-Luc Mélenchon qui est particulièrement dangereux
48:44 parce que quand on crie sa haine…
48:47 – Donc plus dangereux que Marine Le Pen, on est d'accord.
48:49 – Quand on crie sa haine de la police,
48:52 quand on crie, quand on soutient les émeutiers
48:55 qui eux crient leur haine à l'égard de la France et de nos institutions,
49:00 quand on se refuse à dire que le Hamas est une organisation terroriste,
49:05 quand on tient des propos antisémites, antisionistes, anti-Israël,
49:09 quand on provoque ce déferlement de haine dans notre pays,
49:12 quand on met une cible dans le dos d'une journaliste rue de Kiev,
49:16 alors oui c'est particulièrement dangereux.
49:18 C'est même très dangereux.
49:20 C'est pour ça que, encore une fois, je considère qu'il faut un cordon sanitaire,
49:23 qu'il faut sortir Jean-Luc Mélenchon de l'arc républicain
49:26 parce qu'il est sorti non seulement de l'arc républicain
49:28 mais ce que je pourrais appeler d'une certaine manière de l'espace de l'humanité.
49:32 – Antisémitisme.
49:33 – Vous savez, je pense que…
49:34 – Quel courage !
49:35 – Permettez-moi de vous dire, monsieur Proc,
49:39 qu'il y en a deux qui ont évolué dans cette histoire,
49:42 il y a non seulement Manuel Valls, mais il y a aussi…
49:44 – Oui, il y a aussi Jean-Luc Mélenchon.
49:45 – Non, mes amis de Radio-J.
49:47 – Ah !
49:48 – Ah ça je peux vous dire.
49:49 – Ah ben il faut un temps où ils invitaient monsieur Mélenchon,
49:55 mais pas Marine Le Pen.
49:56 – Mais parce qu'il était sur d'autres…
49:57 – Non, non, non, je suis assez bien placé pour vous raconter cette histoire.
50:01 – Ils ne l'invitent toujours pas Marine Le Pen ?
50:02 – Ils ne l'invitent toujours pas, mais ils n'invitent plus Mélenchon non plus.
50:05 – Non, mais il est vrai que des responsables politiques nous disent,
50:09 depuis quelques semaines, notamment depuis le début de la guerre en Israël,
50:12 Jean-Luc Mélenchon s'est placé hors du cadre républicain.
50:15 Non, je suis d'accord avec Manuel Valls, il n'est pas hors du cadre républicain,
50:18 c'est un danger pour la France, c'est un danger pour notre pays
50:21 parce qu'il veut volontairement le fracturer, le diviser profondément,
50:25 il souhaite le chaos pour la France, il met en danger nos compatriotes juifs,
50:29 ils sont en danger, pas uniquement à cause de Jean-Luc Mélenchon,
50:32 mais en partie à cause de son discours, à cause de discours de la France insoumise,
50:36 qui sont des discours ouvertement antisémites,
50:38 donc Jean-Luc Mélenchon n'est pas simplement en dehors du cadre républicain,
50:41 je le dis, c'est un danger pour la France.
50:43 – Mais alors qu'est-ce que vous voulez faire ?
50:44 – Bah le dire. – Les élections, non, le dire.
50:45 – Non, non, le dire, qu'est-ce qu'on voulait faire ?
50:47 – Le dire en fait, on peut le faire.
50:48 – Un corps de satellite à terre, on peut en discuter, mais je crois même…
50:51 – Mais en fait, le dire, c'est idéologiquement…
50:52 – Je crois même… – Non, ce que je veux dire, c'est…
50:54 – Le dire. – Le vous, c'est quoi ?
50:55 – Je crois même qu'il ne faut plus débattre avec Jean-Luc Mélenchon,
50:57 parce qu'on ne débat pas avec la haine, avec le racisme, avec l'antisémitisme.
51:01 – Non, on ne va pas vous proposer ça aujourd'hui, alors que, à contrario,
51:05 vous avez dit qu'il ne fallait ostraciser personne,
51:09 y compris des personnalités d'extrême droite.
51:11 Il est dans l'erreur. – Il n'est pas dans l'erreur,
51:14 il est dans la haine et l'antisémitisme, ça n'est pas une erreur, pardon.
51:17 – Mais c'est les élections, le suffrage universel qui doit régler…
51:20 – Enfin vous, vous avez des indignations à géométrie variable, comme toujours.
51:23 – Non, non, non, non. – Allez, c'est terminé.
51:25 – Qu'est-ce que vous voulez faire, maintenant ?
51:26 – Un dernier mot. – Vous finissez mal.
51:27 – Un dernier mot, vous n'avez pas bien commencé non plus.
51:29 – Ah non.
51:30 – Bon, un dernier mot pour vous dire que demain,
51:33 tous les ministres invités dans les radios et télés,
51:35 visiblement, sont interdits de s'exprimer.
51:37 Aurore Berger, par exemple, qui devait venir,
51:40 c'est un de nos confrères, Jean-Jacques Bourdin,
51:43 qui a écrit cela sur Sud Radio, qui devait venir sur Sud Radio,
51:46 ben n'ira pas, visiblement, c'est panique à l'Élysée.
51:49 – Ah oui, oui, c'est pas ça.
51:50 – On cherche la bonne réponse, et pour l'instant,
51:53 on ne l'a pas trouvée, manifestement, donc…
51:54 – La bonne réponse, oui, et on va arrêter.
51:57 Mais vous savez, tout, comme toujours, toutes les factures,
52:02 tu les payes toujours.
52:03 Qu'est-ce qui se passe, Olivier Benkemoun ?
52:05 Bonjour, cher Olivier.
52:06 – Il fait tomber ses feuilles.
52:07 – Il fait tomber ses feuilles.
52:08 Tu payes toutes les factures, toujours.
52:11 Emmanuel Macron n'a pas voulu faire de campagne électorale
52:14 lors de sa réélection, il s'est moqué de la campagne législative,
52:19 il n'a pas pris la mesure qu'il avait perdue, les législatives,
52:22 il ne l'a toujours pas compris, donc en fait…
52:25 – Il a brutalisé le pays sur les retraites, les gens n'en voulaient pas.
52:28 – Exactement, il a brutalisé le pays sur les retraites.
52:30 Donc la vérité, c'est que c'est le bordel, voilà.
52:33 C'est le bordel dans ce pays, et il reste trois ans.
52:37 – Quatre !
52:38 – Et il reste quatre ans.
52:39 Donc soit il dissout, soit il dissout l'élection,
52:43 mais il ne le fera pas parce qu'il va faire de la tambouille politique,
52:47 il va vouloir faire de la tambouille politique avec moi, etc.
52:50 – De quoi ? Je connais votre avis.
52:52 – Il ne le fera pas, alors qu'aujourd'hui, voilà,
52:55 il y a un moment, de Gaulle…
52:57 – Il change de gouverneur, il change de…
52:58 – Il y a un moment…
52:59 – Un 49.3 sur le budget de l'Union, et qu'il y a une motion de censure.
53:01 – Un 49.3, quand il fait le dissous, il change de gouverneur.
53:03 – Un grand homme politique dirait, bon ben voilà, on retourne devant le peuple.
53:06 Il va faire un truc en janvier qui sera un non-truc,
53:08 un grand rendez-vous avec la nation qui sera…
53:11 comme c'est les trucs à Saint-Denis, quoi, pour amuser la galerie, voilà,
53:16 pour amuser la galerie, et évidemment, tout ça, ce sont des petites choses,
53:19 personne n'est dupe, et ça n'amuse plus personne.
53:22 – Vous avez pris un petit coup, aujourd'hui, je vous trouve à la morale…
53:25 – Non, j'ai pas ça, mais bon, je pense que les Républicains
53:28 auraient dû voter quand même cette loi, voilà ce que je pense.
53:31 – Bonsoir.
53:32 – Bonsoir.
53:33 – Comment allez-vous ? Ce soir, on va regarder une porte.
53:36 – Une porte ?
53:37 – Je ne sais pas si on a l'image, déjà, de la porte de Matignon.
53:39 On a la porte de Matignon, on va avoir le focus réglé à caméra sur la porte…
53:43 – Pourquoi la porte de Matignon ?
53:44 – Peut-être que ça signifie quelque chose, vous savez qu'Elisabeth Borne a rendez-vous,
53:47 elle a donné rendez-vous à tous ses ministres, voilà.
53:49 – Ah, ces ministres, ah bon ?
53:51 – Enfin, disons à trois ministres, mais trois ministres concernés par le drame.
53:55 – Oui, mais…
53:56 – Que va-t-il se passer après ce drame ?
53:58 – On peut voir la porte ?
53:59 – Ça, c'est la porte.
54:00 – C'est la porte de Matignon, rue de Varennes, dans le 7e arrondissement.
54:04 – C'est une jolie porte.
54:05 On parlera aussi, dans la deuxième partie, un peu d'Israël,
54:08 parce qu'il n'y a pas que la politique française,
54:10 et on parlera aussi de cette affaire de tableaux, tableaux, nudités…
54:13 – Oui, on en a parlé.
54:14 – Bon, on en reparlera.
54:16 On est là pour ça, c'est le meilleur de l'info.
54:18 À tout de suite.
54:20 – Merci. Je remercie Anouk Forté, qui était à la réalisation,
54:24 Ludovic Libard, qui était à la vision,
54:26 Guillaume Marçon, au son,
54:28 je remercie l'insolent Benjamin Nau, qui était avec nous,
54:31 Hugo Caprioli…
54:32 – Très insolent.
54:33 – Pourquoi ?
54:34 – Parce que vous ne pouvez pas savoir, moi je l'ai dans mon oreillette.
54:37 Extrêmement insolent.
54:38 – À prendre confiance.
54:39 – Et là, confiance, voilà.
54:40 Hugo Caprioli, Florian Doré est avec nous,
54:43 toutes ses émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
54:46 Nous sommes une équipe, évidemment, et nous aimons nous taquiner,
54:49 mais il y a beaucoup de qualité, de talent et de travail,
54:52 dans cette jeune équipe.
54:54 – Merci.
54:57 Il me dit des choses que je ne répéterai pas à l'antenne.
55:00 En revanche, Olivier Dans Une Seconde,
55:02 Julien Pasquet de 22h à minuit,
55:04 et Franck Louvrier d'ailleurs sera là entre 20h-22h30 et 23h.
55:07 – Mieux vous avec Julien, je crois.
55:09 – Julien, ça va très bien.
55:10 – Ça va mieux.
55:11 – Ça va bien, nous sommes amis.
55:12 – Je suis content d'avoir arrangé les choses.
55:14 – Vous n'y êtes pour rien.
55:15 Romain Desarbres, demain matin, et on se retrouve demain à 9h.
55:18 Bonne soirée.
55:19 Ciao !
55:19 [Souffle du vent]