SMART TECH - X à l’article de la mort, vraiment ?

  • l’année dernière
“Allez vous faire foutre. Est-ce que c’est clair ?”. Ce sont les mots prononcés par Elon Musk à l'occasion d'un forum organisé par le New York Times il y a quelques jours. Ce dernier n’a en effet pas hésité à exprimer son mécontentement face aux annonceurs qui se retirent de son réseau social X dont les revenus dépendent presque entièrement de la publicité. Mais alors, la plateforme va-t-elle vraiment faire faillite ? On en parle dans le grand débrief de SMART TECH en compagnie de Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’Inseec, Léo Briand, cofondateur de Vittascience et Alain Staron, président d’Artifeel.
Transcript
00:00 Dans le grand débrief de Smartech, aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Julien Pillot.
00:08 Bonjour Julien.
00:09 Bonjour.
00:10 Enseignant, chercheur, un spécialiste de l'économie à l'INSEC.
00:13 A côté de vous, Léo Briand.
00:15 Bonjour Léo.
00:16 Bonjour.
00:17 Bienvenue, cofondateur, président de Vita-Sciences et Alain Staron, mon chouchou bien évidemment.
00:21 Mon chouchou de fil.
00:22 Président, cofondateur d'Artifil.
00:24 Bonjour.
00:25 Mon chouchou parmi tant d'autres.
00:27 On va commencer par commenter l'actualité autour de X.
00:31 X, donc feu Twitter, est-il à l'article de la mort ? Vraiment, vous y croyez ou pas ?
00:36 Tout ça dans un contexte avec le départ ponctuel de certains annonceurs majeurs et la réaction d'Elon Musk
00:45 qui leur a dit d'aller se faire voir, que de toute façon tout le monde saurait que si Twitter X meurt,
00:50 eh bien ce serait de leur faute.
00:52 Alors, à l'article de la mort ou pas ce réseau social selon vous ?
00:55 Julien.
00:57 Non, non, pas à l'article de la mort dans la mesure où, en tout cas si on en croit les données qui nous reviennent de la direction de X,
01:07 le nombre d'utilisateurs serait plutôt en croissance, en légère croissance.
01:11 Il n'en demeure pas moins qu'effectivement on est face à un réseau social dont, en tout cas ce qu'on a appris à connaître,
01:18 la santé financière repose quasi exclusivement sur la publicité et dans un contexte où les plus gros annonceurs
01:23 et notamment ceux qui sont capables de faire des annonces au niveau international s'en vont, se détournent de la plateforme
01:29 soit en réaction avec les propos qui peuvent être tenus sur la plateforme, soit en réaction vis-à-vis de la politique générale d'entreprise
01:36 et la personnalité d'Elon Musk. Lorsque ces personnes-là désertent, ça fait de gros trous dans les caisses.
01:42 Reste à savoir dans quelle mesure Elon Musk est prêt à soutenir financièrement très longtemps son réseau social
01:47 qui, je me plais à le rappeler aussi souvent que nécessaire, n'a pas été acheté pour des ambitions de rentabilité de court terme.
01:54 On ne met pas 44 milliards sur la table sur un réseau qui n'a jamais fait que des déficits, sinon deux exercices bénéficiaires dans son histoire.
02:00 Il ne les a pas mis tout seuls non plus. Il ne les a pas mis tout seuls, c'est vrai, mais on l'achète pour l'influence politique que ça peut donner
02:06 et aujourd'hui ça lui donne une influence politique assez importante et également de façon indirecte,
02:14 d'une influence sur la façon dont il mène ses propres affaires, notamment dans la sphère financière.
02:19 Donc pour l'instant, j'aurais plutôt tendance à dire qu'on est face à une énième bravoure ou à les coups de menton d'Elon Musk.
02:29 Un dérapage aussi peut-être ? Il est assez coutumier du fait.
02:33 Allez vous faire voir, il le dit de manière encore moins correcte que moi, à l'occasion d'un évènement du New York Times.
02:40 C'est compliqué de s'en passer, notamment lorsque l'on participe de la discussion intellectuelle ou politique et sociale.
02:49 C'est-à-dire que même pour les annonceurs aujourd'hui, le réseau social est incontournable ?
02:53 Pour les annonceurs, un peu moins dans la mesure où il y a d'autres canaux de communication.
02:57 Il n'en demeure pas moins que sur Twitter, il y a quand même une audience qui est particulière, qui est extrêmement qualifiée
03:02 et certains annonceurs peuvent aussi considérer que malgré les phrases d'Elon Musk, malgré l'absence de modération de contenu,
03:10 malgré la prolifération parfois de contenu à caractère désinformatique, ça peut néanmoins rester tout à fait intéressant et rentable d'être présent sur Twitter.
03:20 Oui parce que ça reste quand même là où ça se passe.
03:23 Je prends juste l'exemple de Thierry Breton qui nous fait vivre presque heure par heure le trilogue autour du règlement
03:31 qui doit imposer quelques nouvelles contraintes autour de l'intelligence artificielle.
03:36 Il nous dit "restez connectés", il nous dit ça sur Twitter, enfin sur X.
03:40 Je pense qu'Elon Musk croit vraiment au changement de modèle économique à terme de X vers un modèle qui ne dépend pas de la pub.
03:47 Mais à court terme, ce n'est pas une réalité. Il faut tenir entre temps.
03:53 Si son but à terme c'est d'avoir des abonnements ou même d'autres modèles parce qu'il y a des services financiers qui vont voir le jour probablement,
04:00 qui pourraient eux aussi être des sources de revenus, mais ça on parle d'un futur qui peut arriver dans cinq ans ou voire plus.
04:06 Et puis entre temps, il y a des concurrents aussi qui arrivent parce que là en Europe, on va voir arriver le nouveau réseau social qui peut faire peur peut-être.
04:14 - On va voir Elon Musk, Threads de Mark Zuckerberg. Mais est-ce que vous allez migrer ?
04:20 Est-ce que vous allez quitter X pour Threads ou pour Blue Sky ou pour un autre réseau social ?
04:25 - Ce n'est pas vraiment ça pour l'instant. C'est plutôt éventuellement des personnes qui font du multi-homing,
04:29 c'est-à-dire que sans quitter X Twitter, créer des comptes sur Blue Sky, sur Threads et d'autres réseaux sociaux concurrents.
04:35 Mais très peu ont pris la décision réellement de se couper Twitter parce que la communauté agissante est sur Twitter.
04:43 Et se couper Twitter aujourd'hui, ça a un coût en fait, un coût en matière d'influence pour ceux qui vivent de ça.
04:47 - Reconstruire l'ensemble d'une communauté, pas simple.
04:50 - Ce n'est pas idiot de faire une démarche, je ne commence pas sur plusieurs, je passerai le moment venu sur l'autre.
04:57 Il est contre le wok, la pub c'est du wok.
05:00 Moi j'ai fait dix ans dans une grande chaîne de télé qui vide la pub.
05:04 - C'est vrai.
05:05 - On avait régulièrement des remarques sur le thème, il faut que les programmes plaisent aux annonceurs.
05:11 Si nos annonceurs sont bons, ils ont raison.
05:13 C'est du temps de cerveau disponible, donc il faut que le cerveau soit disponible.
05:16 Si on a que des insultes, c'est plus compliqué.
05:18 Donc son positionnement est assez malin pour le savoir.
05:22 Après moi je crois beaucoup à l'idée, puisqu'il va tirer des gens qui sont un peu extrémistes.
05:26 Ces gens là, ils sont prêts à payer, puisqu'ils ne peuvent pas s'exprimer ailleurs.
05:31 Donc c'est peut-être une manière d'accélérer le passage en mode payant, mais pour ça il faut qu'il aille encore plus loin dans l'extrémisme.
05:35 Pourquoi pas ? Et puis j'adore ça.
05:38 - Oui mais ça pourrait faire fuir quand même un paquet de monde, si on allait jusqu'à ce que dit Hidalgo, un égoût mondial.
05:45 - Oui, enfin bon...
05:47 - On n'en est pas là, mais...
05:48 - Je ne te montrerai pas le départ d'après David Hidalgo, mais...
05:50 Du coup je suis perdu.
05:53 - Twitter rempli de gens qui ont annoncé leur départ pour mieux revenir une semaine plus tard.
05:57 - Non, ce qui va se passer à court terme, c'est effectivement ça, c'est que les gens vont commencer à regarder ailleurs.
06:01 Moi je ne "x" plus.
06:03 Je suis plutôt sur LinkedIn, qui est un réseau qui n'a pas grand chose à voir.
06:07 Et Facebook, encore tout à fait autre chose, donc ça ne va pas marcher non plus.
06:11 Donc effectivement il y a une place à prendre.
06:13 Aujourd'hui, les participations sociales ne vont pas la prendre, peut-être.
06:15 - Peut-être, oui.
06:17 - Une chance pour le réseau social du groupe Méta ?
06:20 - Ce sera extrêmement compliqué dans la mesure où, encore une fois, pour l'instant, Twitter "x" est protégé par de puissants effets de réseau.
06:27 Et tant que la communauté agissante, c'est-à-dire celle qui crée du contenu, qui propage du contenu sur Twitter,
06:32 considère que c'est là qu'il y a le plus gros taux de rebond, le plus gros réservoir de visibilité,
06:38 ce sera quand même difficile de complètement...
06:41 - Oui, mais quand on arrive avec sa communauté Facebook, Instagram, déjà ça fait un peu de poids pour Strait, c'est quand même un avantage.
06:46 Alors est-ce qu'on aura un réseau social "walk" bien pensant et un réseau social plus dur, plus trash ?
06:53 - Trash ?
06:54 - Il n'y a pas d'esprit.
06:55 - À l'entrée, elle est difficile à quantifier.
06:57 Elle dépend du nombre de personnes, mais finalement ça peut avoir assez vite dégringolé.
07:00 Même si c'est des courbes exponentielles, on ne le voit pas forcément beaucoup au début.
07:03 Mais si ça dégringole, ça devient pire en pire et surtout c'est assez inarrêtable une fois que c'est enclenché.
07:07 - Il n'y a pas d'exclus.
07:09 C'est bien les gens qui décident ce qu'ils font.
07:11 Je pense que c'est une minorité, les gens qui aiment bien agresser, se faire agresser.
07:14 Je pense que c'est une minorité, ceux-là vont rester, ils vont probablement être prêts à payer.
07:17 Mais les autres, il faut monter à côté, puis à un moment ils se diront "Viens voir, tu prends des claques, je reste sur les autres".
07:23 - Il y a un autre sujet de migration communautaire, puisqu'on a vu adouber une messagerie française qui s'appelle Olvid.
07:31 L'ensemble des ministres est intimement poussé à l'utiliser.
07:35 C'est une circulaire d'Elisabeth Born qui leur demande, qui leur intime en tout cas pour toute leur communication professionnelle,
07:42 de passer par Olvid ou Tchap, qui est un produit made in Dinu, la direction numérique de l'État,
07:47 avant le 8 décembre 2023 pour des raisons de cybersécurité et puis aussi évidemment de souveraineté française.
07:55 Alors, les ministres vont être contraints de l'utiliser pour certaines communications.
08:02 Est-ce que ça peut créer un engouement pour cette messagerie ?
08:04 Je rappelle que Olvid on les avait reçus en plateau en 2021, au moment où WhatsApp changeait ses conditions d'utilisation
08:10 et tout le monde se dit "Ah, il faut qu'on trouve un autre réseau pour discuter".
08:13 Ils avaient bénéficié de ce petit effet d'emballement. Je ne suis pas sûre qu'aujourd'hui ils aient remplacé WhatsApp loin de là.
08:19 Donc, encore un sujet de transfert de communauté.
08:22 Exactement. On est sur le même sujet que le précédent, c'est-à-dire que WhatsApp et toutes les messageries déjà installées depuis longtemps
08:30 ont créé des habitus auprès de leur communauté.
08:34 Et il faudrait une migration collective et quasiment instantanée d'une messagerie vers une autre
08:39 pour réussir à créer justement cet effet d'emballement dont tu parlais tout à l'heure
08:43 et qui ferait qu'une messagerie de dominante passerait quelque part à dominer pour faire apparaître un nouveau leader.
08:49 Donc, ce sera extrêmement compliqué.
08:51 Et en ce qui concerne le cas d'espèce, il faudra que Olvid soit au moins aussi simple d'utilisation que ne l'est WhatsApp
08:59 ou une messagerie concurrente tel que Messenger ou ce genre de choses.
09:03 Mais ça c'est très difficile quand on est très exigeant sur la sécurité et la confidentialité
09:08 puisque chez Olvid, ils ne vont pas récupérer votre carnet d'adresse pour ramener de nouveaux amis justement.
09:12 Rien n'est hébergé sur leur serveur.
09:15 C'est à vous de faire toutes les démarches en one-to-one, un par un, aller envoyer des liens ou des codes pour se connecter ensemble.
09:21 Exactement. Et je crois que c'est la raison pour laquelle la stratégie d'Olvid ne peut pas être une stratégie de domination.
09:26 Je pense qu'il ne vise pas à remplacer WhatsApp mais une stratégie de niche
09:30 pour des personnes qui sont extrêmement bien informées et extrêmement sensibles à la confidentialité de leur conversation.
09:36 Ça fait déjà pas mal de monde.
09:37 Sauf qu'il y a un changement de paradigme où tout le monde se sent vraiment concerné par la sécurité de leurs données,
09:41 ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui, mais qui pourrait arriver avec les gens qui sont de plus en plus concernés.
09:47 Il y a quand même de plus en plus de personnes qui prennent conscience que les données qu'ils échangent sont sensibles.
09:52 Je pense dans le milieu professionnel.
09:54 Oui, c'est clair.
09:55 Pas forcément chez les espions.
09:57 De plus en plus, on se rend compte que dans notre travail, au quotidien, pour certains échanges, il est nécessaire de mieux se protéger.
10:03 Ce n'est pas parce que c'est sensibilisé qu'on veut en subir le coût, qu'il soit économique, qu'il soit de l'ordre des difficultés
10:09 ou de grosses rigidités au niveau de l'usage.
10:12 D'ailleurs, il y a quelque chose qui nous permet de l'approximer actuellement,
10:15 c'est le peu d'engouement pour la campagne d'abonnement payante pour l'utilisation d'Instagram et Facebook,
10:21 expurgée d'exploitation publicitaire des données.
10:24 Ne me lancez pas là-dessus, Julien.
10:26 Ça, pour moi, c'est une blague.
10:28 Le coût qui est demandé pour l'abonnement, c'est un sujet en soi.
10:32 C'est clair.
10:33 Une différence entre les messageries et les réseaux sociaux, c'est que je peux publier sur un réseau social
10:38 et publier d'un clic sur plein de réseaux sociaux.
10:41 Une messagerie, c'est beaucoup plus compliqué parce que c'est l'échange et j'ai besoin d'avoir ma communauté partout.
10:45 Je pense qu'on va voir plus facilement des gens, le cas échéant, quitter X, que des gens quitter WhatsApp.
10:50 Parce que la friction est beaucoup plus forte sur WhatsApp que sur X.
10:56 Je publie partout. Moi, je publie déjà à chaque fois sur 4-5 réseaux.
10:59 Effectivement, ils ne visent pas le grand public, mais ils visent quand même les gens qui sont partis sur Signal.
11:05 Signal, ça fait déjà beaucoup de monde.
11:07 Si une app française réussit à atteindre ce niveau-là, on pourra être fier.
11:11 Il faut un onboarding aussi simple qu'ils n'ont pas.
11:13 Mais il y a un niveau de confidentialité qui est quand même supérieur.
11:15 Oui.
11:16 Là, on est en train vraiment d'être très, très proche dans le détail.
11:19 Pour moi, c'est vraiment ça, la valeur ajoutée.
11:21 Il y a le gouvernement qui montre l'exemple aussi.
11:23 Il y a quand même beaucoup de cas d'usage en entreprise ou dans certains collectifs où la confidentialité est vraiment super importante.
11:30 Mais je comprends. J'ai un parti pris.
11:33 Je m'explique. En fait, Olvid a démarré en 2019 et ils ont été incubés à Agora 9 dans un incubateur pendant deux années.
11:41 Mon entreprise, Vitascience, on était voisins. On a travaillé ensemble pendant les deux premières années de nos entreprises respectives.
11:48 J'ai vu vraiment les premiers prototypes où c'était hyper difficile de se mettre en contact avec quelqu'un d'autre et d'échanger, mais hyper sécurisé.
11:54 Et aujourd'hui, ça n'a rien à voir. C'est vraiment beaucoup plus simple.
11:56 Mais c'est vrai qu'on est encore en dessous en termes d'expérience utilisateur par rapport à WhatsApp, puisqu'il y a cette exigence de confidentialité.
12:04 Moi, je pense que sur beaucoup de cas d'application de niches en entreprise, dans des gouvernements, tout ça, il y a vraiment énormément de cas d'usage qui peuvent faire sens.
12:12 Mais effectivement, pour le grand public, il y a encore besoin de changement de mentalité si on veut qu'il y ait une adoption plus large.
12:16 Après, c'est en fonction, pour le grand public, en fonction du type d'échange qu'il a dans sa journée. Il peut utiliser différentes messageries.
12:22 Ça devient compliqué quand même.
12:23 Mais effectivement, ça devient compliqué à l'usage. Et l'utilisateur, de manière générale, est plutôt feignant.
12:29 Sur le fait que le gouvernement montre l'exemple, je vous ai vu réagir, Julien.
12:32 Justement, ça me fait penser qu'on n'est pas à un coup d'essai. Il y a quelques mois de cela, le gouvernement a imposé aux députés.
12:42 Ça n'a pas été qu'en France, ça a été suivi dans plusieurs pays, notamment en Italie, aux députés de désinstaller TikTok parce qu'il y avait des risques potentiels d'espionnage,
12:50 de cyber-espionnage par l'intermédiaire de cette application.
12:52 Je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu une très grosse déperdition suite à cette annonce de l'utilisation de TikTok chez la population française ou même la population mondiale.
13:01 Donc, le fait que le gouvernement montre l'exemple n'est pas suffisant.
13:05 Après, il faut des mesures incitatives ou éventuellement coercitives pour pouvoir faire changer les comportements.
13:10 C'est comme ça que ça fonctionne en tout cas.
13:12 C'est le cas avec les ministres, c'est un peu coercitif.
13:15 Mais ça montre aussi qu'il y a une conscience qu'on a des start-up ici en France qui proposent des solutions et qu'on se tourne plus volontiers désormais vers elles.
13:24 Ce qui est très bien.
13:25 Oui, il faut connaître son écosystème.
13:27 On a souvent reproché au gouvernement de ne pas suffisamment s'y intéresser.
13:31 C'est positif pour une fois, on le signale.
13:33 Autre sujet, on reste dans ce sujet de la souveraineté.
13:37 C'est cette idée qu'on serait capable de créer un cloud souverain européen, notamment avec Numspot.
13:44 J'étais à la conférence de presse qui s'est tenue un peu plus d'un an après l'annonce de sa création, à peu près un an après sa création effective.
13:54 Et ils nous disent que la première offre va arriver à peu près en mai 2024.
13:58 Tout ça est quand même très long à se mettre en place.
14:02 Et l'argument de la sécurité et de la souveraineté, c'est le principal argument qui est mis en avant, si ce n'est le seul.
14:10 C'est un peu sévère.
14:12 C'est quand même un sacré argument.
14:14 En tout cas, ils nous disent que Numspot ne va pas ne rien faire parce qu'on n'est pas aussi compétitif que les hyper scalaires.
14:18 Il faut quand même se battre sur ce terrain aussi de la sécurité.
14:21 Ça suffit à vous convaincre ?
14:23 Non.
14:24 Voilà, je sais, depuis longtemps.
14:26 Ça ne suffit pas.
14:27 Mais oui, on ne fait pas du cloud juste pour rester chez nous.
14:30 On fait du cloud parce qu'on a un paquet d'outils à utiliser.
14:32 Et j'en trouve plein chez des gens qui m'embêtent parce qu'ils sont sur le même marché que moi.
14:36 Donc les hyper scalaires qui font du bitoussi.
14:38 J'en trouve autant chez un hyper scalaire qui ne fait pas du bitoussi.
14:41 Donc c'est plutôt chez lui que je vais.
14:43 Sauf que là, on parle par exemple d'héberger des données de santé, d'héberger des données bancaires.
14:49 Ce sont des secteurs très sensibles.
14:52 Mais peut-être que là, cet argument de la totale étanchéité aux lois extraterritoriales peut suffire à porter, à convaincre.
15:02 Non mais là, il faut convaincre les hôpitaux.
15:04 C'est ça.
15:05 Là encore, c'est un marché de niche qui est ciblé en premier.
15:08 Après, c'est difficile de...
15:10 Marché de niche, si on arrive à avoir le cas de commande de l'État, on est content en général.
15:14 La suévitation en sous.
15:16 Les entreprises qui sont pas forcément sur des secteurs qui ont besoin d'une énorme sécurité de données
15:25 ne vont pas s'intéresser à cette offre-là dans un premier temps, en tout cas, ça c'est certain.
15:28 Après, j'ai l'impression quand même qu'il y a un changement de mentalité là aussi,
15:31 où petit à petit, les entreprises européennes prennent conscience qu'il faut mieux héberger leurs données chez les acteurs européens.
15:38 J'ai l'impression que ce n'était pas vraiment le cas.
15:40 Si je reprends d'ailleurs l'exemple de Agora Nof, l'incubateur de startups, d'où sont sortis Doctolib, Insect,
15:46 énormément de succès français.
15:48 Moi, j'avais pris le parti à l'époque de déberger tout chez OVH.
15:52 On me riait un peu au nez, on me disait "mais pourquoi tu vas pas chez OVH, c'est débile, reste pas chez cet acteur français".
15:58 Aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est plus vraiment ça.
16:00 Déjà, il y a eu quand même ce changement-là.
16:02 Mais c'est vrai que bâtir à partir de solutions, à partir de zéro, un nouvel acteur,
16:06 même si c'est des énormes structures qui sont derrière, c'est quand même vachement difficile.
16:09 Et ça ne m'étonne pas que ça prenne...
16:11 - Derrière, c'est Dassault, Docapost, la Caisse des dépôts...
16:15 - La CDC, oui.
16:17 - C'est ça.
16:19 - J'ai oublié Bouygues, voilà, le Télécom.
16:21 - Mais ce n'est pas que les entreprises qui changent de mentalité, c'est aussi le législateur européen
16:25 qui est en train de changer vraiment vraiment de braquet, en tout cas à mon sens, sur ces questions-là.
16:29 Il y a une vraie montée en puissance depuis la crise Covid,
16:33 autour des discours qui visent à préserver l'autonomie stratégique de l'Union européenne sur le long terme.
16:39 Et évidemment, tout ce qui touche autour du numérique,
16:43 tout ce qui touche autour du cloud souverain en fait partie.
16:47 Et on a eu une décision qui a été prise il y a de cela 24 heures à tout casser,
16:53 au niveau européen, pour autoriser des aides d'État autour de la mise en place de cloud souverain.
16:58 Alors c'est des aides d'État qui sont modestes et encore que on peut faire quand même pas mal de choses,
17:04 parce qu'elles sont plafonnées à hauteur de 1,2 milliard d'euros.
17:07 Avec 1,2 milliard d'euros, on fait quand même quelques petites choses en la matière.
17:12 - Donc vous êtes optimiste, parce que par ailleurs, il y a eu des signaux plutôt négatifs du côté justement de la Commission européenne,
17:18 avec un hébergement confié à Oracle. On ne comprend pas toujours la ligne.
17:23 - J'ai l'impression que ce n'est pas qu'une affaire d'argent, il y a aussi une maturité technologique à avoir.
17:27 C'est tellement complexe qu'en fait, même en mettant plusieurs milliards sur la table,
17:30 en 18 mois on ne sort pas de terre un écosystème complet.
17:33 Quand on voit la quantité d'outils, il ne s'agit pas d'avoir un ordi et de dire "ok vous mettez des trucs dessus et ensuite on vous le loue".
17:40 C'est quand même vachement plus compliqué que ça.
17:42 Il y a énormément de couches et de technologies, ce qui sont souvent open source d'ailleurs,
17:47 à connecter les unes aux autres pour que ça fonctionne.
17:49 Et même OVH, qui est le leader français en la matière, ne propose pas finalement autant de services à l'heure actuelle que les hyperscalers.
17:56 Donc il y a certaines limitations, c'est vrai, sur certains cas d'usage précis.
18:00 Je pense à l'IA par exemple, même s'il y a des efforts qui sont déployés,
18:03 la quantité de services à mettre à disposition ne dépend pas que de l'argent,
18:07 ça dépend aussi du temps et de la construction naturelle de la solution.
18:11 - D'autant plus que les autres n'arrêtent pas d'avancer.
18:13 La référence ne fait que monter. Tous les jours sur les trois grands hyperscalers, vous avez plus de services proposés.
18:22 Ils détruisent vachement mieux, c'est tout nouveau. C'est une course vraiment...
18:27 - C'est mon avis sur le sujet.
18:29 - Le cloud n'est pas forcément le combat.
18:32 - Il faut viser le coup d'après selon Alinstar.
18:34 - Sachant que le coup d'après, par contre...
18:37 - Enfin le coup d'après, il reste...
18:39 - Ledge computing.
18:41 - Mais les coups proposés aux entreprises par les hyperscalers, justement les plus gros hébergeurs américains,
18:46 ne sont pas forcément hyper intéressants, attractifs.
18:49 Je pense qu'il y a quand même une marge de manœuvre, dans la mesure où c'est là-dessus que ces structures font l'essentiel de leur marge,
18:55 et que du coup leurs prix sont quand même assez gonflés par rapport à la réalité de leurs coûts.
18:59 Donc ce n'est pas comme si on était sur un marché où il y avait...
19:02 - Ils font aussi beaucoup de cadeaux. Ils ont aussi les moyens marketing, quand même, de garder et de préserver des marchés.
19:08 - Et puis ils sont sur des offres multiservices, en fait.
19:10 - Moi je ne paye rien.
19:12 - Ils offrent des paquets de services, ce qui rend les clients en partie captifs, en tout cas.
19:17 Mais je crois qu'il faut juste, sur le plan très rationnel et économique, faire un lien entre la valeur de la donnée
19:23 et finalement le type d'hébergement que l'on souhaite.
19:27 Il y a des données qui sont extrêmement sensibles autour de données administratives, données de santé, données assurancielles.
19:33 Là je pense qu'effectivement avoir une solution qui serait peut-être un peu moins compétitive en matière de services et en matière de prix,
19:39 mais qui soit extrêmement bien bornée sur le plan de la sécurité des données et la confidentialité,
19:44 je crois que c'est un prix à payer pour ce type de données.
19:46 - Et d'ailleurs à cette conférence il y avait la CNP, qui était une sorte de cas client futur,
19:50 parce qu'ils allaient co-construire ensemble une offre pour sécuriser les données assurancielles, effectivement très sensible.
19:56 - Le problème de l'assurance, c'est qu'on a besoin d'un paquet d'outils d'IA. Il va falloir qu'ils se mettent au niveau, les gars.
20:01 - Ça en matière d'IA, alors monsieur vous avez beaucoup d'actualités sur l'IA.
20:04 - Non, non, non, mais il faut que ce soit intégré, packagé, utilisable facilement.
20:07 Quand on voit la simplicité, on monte une machine sur AWS en moins de 30 minutes, une machine qui fait la reconnaissance d'image.
20:14 - En moins de 30 minutes.
20:16 - Alors, on attaque avec les cadeaux de Noël, parce que sinon on va les appeler, on ne va pas avoir le temps.
20:22 - Allez Julien, un cadeau, une idée de cadeau.
20:25 - Une idée de cadeau, alors moi je vais prendre ma casquette geek, pour une fois.
20:28 - Oui.
20:29 - Enfin pour une fois non, en fait, il faut tout le temps.
20:31 - Mais non, j'ai pensé à un jeu vidéo, Baldur's Gate 3, qui est un jeu de rôle qui est extrêmement connu des gamers,
20:38 qui a été attendu pendant 23 ans quand même, 23 ans de gestation.
20:45 - Donc à ne pas dormir la nuit pendant 23 ans comme ça Julien, ça doit être terrible.
20:49 - C'est un petit peu le cas.
20:50 Non, mais c'est une belle histoire, parce que ça a été développé par un studio belge qui s'appelle Lorient,
20:55 qui est un studio de passionnés en fait, et qui ont les moyens finalement de donner libre cours à leur créativité et à leur passion,
21:03 parce qu'ils ont fait le choix historiquement, c'est une entreprise familiale,
21:06 et cette entreprise familiale a fait le choix historiquement de ne pas se coter sur les marchés financiers,
21:11 ce qui est plutôt une exception dans le monde du jeu vidéo, et ça leur permet en fait de prendre le temps de peaufiner leur jeu.
21:17 Alors ça les soumet à des risques, c'est-à-dire que si les jeux ne sont pas des succès commerciaux,
21:21 derrière ça se passe pas très très bien pour eux, mais en vérité dans un monde qui est un peu aseptisé,
21:26 dans le monde où beaucoup beaucoup de très gros éditeurs de jeux vidéo ont du mal à prendre des risques,
21:30 à aller aussi loin, le pourrer sur le plan technologique pour faire des jeux qui sont vraiment vraiment aboutis dès la date de sortie,
21:36 Baldur's Gate 3 c'est à la fois un très grand jeu, mais en plus un jeu qui est irréprochable tant sur le fond que sur la forme,
21:42 dès le jour de sa sortie, c'est une belle histoire, et moi je peux encourager que mes amis gamers à s'adonner à ce jeu vidéo.
21:49 Super idée de cadeau. Alain ?
21:51 Moi c'est deux sinon rien.
21:54 Vous aussi d'ailleurs.
21:56 L'idée c'est que je suis fan de tout ce qui s'oublie, et tout ce qui aide et qui est transparent.
22:02 Donc en fait j'en ai identifié deux, j'en ai en semi-blague, il y a l'alarme qu'on développe,
22:08 c'est une alarme qui marche toute seule, qu'on a plus besoin d'activer, donc on la pose, on revient deux ans après pour changer les piles.
22:13 Et l'autre qui ne sort qu'au mois d'avril, le premier trimestre 2024, c'est Human.
22:20 Ça va être un peu tard pour le cadeau de Noël quand même.
22:23 Non mais c'est le voucher, ça vaut quand même 800 dollars.
22:26 Et ça, ça permet quoi ?
22:29 Ça permet vraiment, dans un monde où il y a plus en plus de fakes,
22:32 dans un monde où on est plus en plus des intermédiaires, c'est très rare qu'on se parle en vrai.
22:36 Donc avoir ce bâchin, ce petit pin, qui nous aide à décoder ce qu'on a en face de nous,
22:41 et qui permet d'atteindre à la fois là et ailleurs, je trouve que c'est l'avenir.
22:44 Moi j'ai du mal à y croire à ce gadget.
22:47 Je pense que c'est notre agent qui va nous représenter dans le monde réel,
22:50 et qui va faire le lien entre le monde réel et les mondes virtuels.
22:52 Moi j'ai compris que pour l'instant ça a remplacé un peu le smartphone.
22:55 Il faut bien démarrer par quelque chose.
22:57 Ok, pourquoi pas, on va lui donner une chance, on verra ça quand ça sort.
23:01 Léo ?
23:02 Moi j'avais pas mal aimé, c'était un cadeau que j'avais offert l'année dernière à Noël justement,
23:07 la montre de...
23:09 Là il faut recycler son cadeau, c'est ça ?
23:10 Ouais, alors non c'est pas celui que je vais retenir cette année du coup,
23:12 mais je veux pas spoiler les cadeaux que je vais faire cette année.
23:15 Du coup la montre Scanwatch de...
23:17 C'est Père Noël qui s'en occupe ?
23:19 Ouais exactement, c'est ça.
23:21 Moi j'ai trois enfants au passage, donc pas de dérabages.
23:24 On peut pas savoir.
23:25 Et donc cette montre de WeSync, Scanwatch, que j'ai trouvé assez sympa,
23:32 donc on a beaucoup parlé de souveraineté, donc elle est conçue en France.
23:34 Et ce qui est vraiment intéressant je trouve c'est qu'elle a une autonomie de 30 jours,
23:37 parce que je me voyais pas recharger la montre tous les jours.
23:41 C'est vrai que c'est assez dingue de la connecter.
23:43 Toutes les autres en fait se rechargent tous les jours ou tous les deux jours max.
23:47 Et voilà, ça ressemble vraiment à une montre pour le coup et pas à un écran carré.
23:52 Avec énormément de fonctionnalités pour la santé.
23:54 Voilà, voilà.
23:55 Et donc si vous avez des petits soucis au niveau du cœur, c'est assez pratique aussi,
23:59 parce que ça permet de détecter toutes les arrêts de mi-cardiaque ou les problèmes comme ça.
24:03 Finalement voilà, c'était une bonne surprise je dirais.
24:06 C'est un beau cadeau, et moi je vais encore monter en gamme avec mon idée de cadeau.
24:11 J'ai découvert qu'il existait des bijoux qui étaient réalisés à partir de circuits imprimés.
24:16 Alors des vieux circuits en plus, il y a un côté économie circulaire, récupération.
24:20 Donc qui viennent de tablettes, d'ordinateurs, de téléphones.
24:25 Et à partir de là, donc la marque elle s'appelle Emblem,
24:28 ils proposent tout type de bijoux, des bracelets, des bagues.
24:32 Et alors oui, ce que j'avais noté, c'est quand même de l'or 18 carats,
24:36 c'est pour ça que je dis que je monte en gamme, c'est pas donné,
24:38 il faut quand même débourser quelques centaines d'euros pour offrir ces cadeaux.
24:42 On peut y graver les mots qu'on a envie de graver, amour, éternité,
24:47 à l'aide d'un code morse ce sera écrit.
24:50 Donc tout ça est aussi un petit peu geek Julien, je suis sûre que vous êtes sensible à cette idée de cadeau.
24:55 Et puis mon deuxième cadeau, je sais pas si ça va plaire.
24:58 En braille plutôt qu'en morse non ?
25:00 Ou alors en morse peut-être mais avec des petits traits, je sais pas comment ils le font.
25:04 Oui, alors mon autre idée cadeau, je sais pas si ça va plaire aux enfants,
25:08 c'est un abécédaire de la cybersécurité.
25:11 L'idée c'est de les éveiller le plus tôt possible, quand même au risque du numérique.
25:16 Donc de A à Z, c'est ludique, il y a des dessins.
25:19 Ça a été pensé en plus par une petite PME, enfin une PME de la cyber française,
25:24 bonjour cyber, je me disais pourquoi pas si vous avez des enfants.
25:28 C'est pour quel âge ?
25:29 Cinq ans.
25:30 Cinq ans.
25:31 C'est génial.
25:32 Pour les vôtres je veux dire, je parlais pas de vous.
25:36 Bon, est-ce qu'on a le temps de terminer très rapidement avec quand même, je disais dans l'IA il y a eu beaucoup d'actu,
25:42 les dix ans du laboratoire Metafer, les un an de ChadGPT, qu'est-ce qu'on a d'autre ?
25:49 On a la création justement d'une alliance dans l'IA entre IBM et Meta et HuginFace,
25:55 c'est quand même en train de se structurer, on a le sentiment que là on arrive presque déjà à une sorte de maturité de ce marché de l'IA, ça va très très vite.
26:04 Et puis la barrière à l'entrée augmente, on a l'impression que les petites start-up ont plus de mal à rentrer et que c'est les gros qui arrivent maintenant.
26:10 Oui, alors on a quand même la levée de fonds de Mistral qui espère lever plus de 400 millions d'euros de mémoire.
26:17 Oui, ça va être nouillé parce que c'est un petit peu l'arbre qui cache la forêt, effectivement je suis complètement en phase avec Léo,
26:26 les levées de fonds aujourd'hui c'est pas qu'en Europe, c'est un petit peu de façon mondiale, ont un peu plus de mal,
26:32 notamment à aller sur des start-up parce que beaucoup d'investisseurs aujourd'hui considèrent que les jeux s'ils ne sont pas faits globalement,
26:41 ils sont pas loin d'être faits, donc il vaut peut-être mieux investir sur des acteurs déjà bien installés comme OpenAI par exemple que sur d'autres jeunes pousses.
26:52 Cependant j'ai le sentiment, mais ce n'est qu'un sentiment, je n'ai pas de données factuelles à apporter,
26:57 qu'on est peut-être en pleine myopie parce que je crois qu'on est encore loin de la maturité technologique sous-jacente sur les intelligences officielles
27:05 parce qu'il faut bien employer le pluriel, on est sur plein de langages différents, sur plein d'usages différents,
27:10 et qu'il y a encore beaucoup d'années de développement fondamental sur ces secteurs-là, et je crois qu'à un moment donné le marché va s'en rendre compte
27:20 et qu'il y aura de nouveau de l'argent qui sera fléché en faveur de start-up innovants. En tout cas j'ai envie d'y croire.
27:26 Je ne suis pas tout à fait sûr parce que...
27:28 On en reparlera alors parce qu'on a terminé cette émission. Désolé.
27:34 Voilà, je ne suis donc pas tout à fait sûr.
27:36 Merci beaucoup, merci Julien Pillot, merci beaucoup de Lincec et Léo Briand pour VitaSciences.
27:44 Merci à tous de nous suivre, on se retrouve très vite, on continuera à débriefer l'ActuTech évidemment ensemble sur Bsmart.
27:50 [Musique]

Recommandée