• l’année dernière
Marine Le Pen, le Rassemblement national et 26 autres personnes ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris par deux juges d'instruction financiers pour des soupçons de participation à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016.

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Transcription
00:00 - Non mais écoutez, on vous l'avait dit, les failles remontent entre 2014 et 2016.
00:05 Cette fausse affaire des assistants parlementaires qui revient systématiquement,
00:09 qui est ressassée par notamment les médias à chaque élection.
00:13 Nous on est très contents qu'enfin il va y avoir un procès
00:16 parce que ça va entraîner aussi un débat de fond sur le rôle justement de la démocratie.
00:23 Et qu'est-ce que la démocratie française ?
00:24 Est-ce que quand on élit des députés européens, par exemple français,
00:28 quand des électeurs fondationnels à l'époque avaient élu des députés européens fondationnels,
00:33 est-ce qu'ils avaient envie que leurs idées soient défendues à la fois par ces députés européens
00:36 mais également par les collaborateurs parlementaires ?
00:39 Les collaborateurs parlementaires ne sont pas des fonctionnaires européens.
00:42 Ça c'est notre vision de la démocratie française.
00:43 Vous l'avez dit, ça touche la majorité avec François Bayrou
00:47 qui avait employé des gens qui ont défendu ses idées, qui n'étaient pas juste des fonctionnaires.
00:51 Et ça touche également LFI où il y a des soupçons de même ordre.
00:57 Ce que vous êtes en train de me dire, c'est que vous n'avez rien à vous reprocher ?
00:59 Evidemment, parce que quand justement les électeurs votent, c'est pour des idées, ce que je disais.
01:07 Et quand on parle de fausses affaires en essayant d'instrumentaliser ça...
01:11 Mais ce n'est pas ça que la justice remet en cause.
01:13 La justice voudrait que ceux qui avaient été embauchés par les députés européens du FN
01:19 soient juste des fonctionnaires européens et ne défendent pas...
01:21 Qui votent pour le Parlement européen.
01:23 Qui par ailleurs ne seraient pas des militants du FN, ne défendraient pas les idées du FN.
01:30 Non, ça n'a pas de rapport.
01:31 Mais bien sûr que si.
01:32 C'est ce qui aujourd'hui nous est reproché.
01:35 Il y a une ambiguïté par rapport à ça.
01:38 Il y a une ambiguïté par rapport à ça.
01:41 Mais je vous assure, les électeurs qui nous regardent aujourd'hui, les français qui nous regardent,
01:49 pour qui le RN représente un fort espoir, sincèrement,
01:54 que ce soit en matière de sécurité, de santé, de pouvoir d'achat,
01:57 les français n'ont jamais été aussi inquiets pour l'avenir,
01:59 aujourd'hui ils n'ont pas envie de voir à chaque élection un débat parasité par une fausse affaire
02:03 où on incriminerait le parti qui représente le plus grand espoir pour eux.
02:08 Franchement, vous mélangez tout.
02:11 Non, je ne mélange pas tout, madame.
02:13 Ça fait 8 ans que ça dure, 8 ans qu'on nous reproche ça.
02:16 Enfin, il va y avoir un procès, ça va permettre de clarifier les choses.
02:18 Donc ça va être ça la ligne de défense de Marine Le Pen ?
02:21 La ligne de défense, c'est de dire que les collaborateurs parlementaires
02:25 qui avaient été embauchés à l'époque par les députés européens,
02:28 effectivement ils faisaient un travail parlementaire, c'était leur rôle,
02:34 et que par ailleurs, ils défendaient aussi nos idées,
02:38 et aussi, je pense, qu'attendent nos électeurs.
02:41 Et qu'ils avaient le droit de faire les deux.

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