• l’année dernière
Marine Le Pen, le Rassemblement national et 26 autres personnes ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris par deux juges d'instruction financiers pour des soupçons de participation à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016.

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Transcription
00:00 On parle du Rassemblement National, on parle du Modem, on parle d'un système qui existait à l'époque, qui était "normal".
00:08 D'abord, toutes les grandes formations politiques sont passées par là.
00:12 Celle à laquelle j'ai longtemps appartenu n'a pas échappé à la règle.
00:16 Et j'ai moi-même assumé les suites de ce type d'affaires.
00:24 Ce qui m'étonne, c'est qu'on pensait qu'on avait arrêté un certain nombre de dispositions pour mettre un terme à ces problèmes de financement des partis politiques en 1995, avec les lois Seguin.
00:39 Et nous constatons, 30 ans après, qu'il y a toujours des dérives et des problèmes. Notre pays a décidément du mal à bâtir un dispositif qui soit à la fois propre sur le plan juridique et en même temps réaliste.
00:56 C'est-à-dire que les partis politiques ont besoin d'argent pour fonctionner.
01:00 Et si on ne leur donne pas suffisamment de moyens pour le faire, et notamment pour conduire les campagnes électorales, ça se traduit par ce type de comportement.
01:09 Même si, on le rappelle, à ce stade, elle reste présumée innocente, tout comme François Bayron.
01:14 Maintenant, il faut que la justice fasse son travail.

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