Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, est revenu sur le dernier dérapage de Jean-Luc Mélenchon estimant que «la France n’est pas un pays dans lequel un responsable politique peut insulter un journaliste dans l’exercice de son travail».
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00:00 Il y a des phrases pour lesquelles mon réflexe est de boucher les oreilles de mes enfants,
00:05 mais pas forcément les miennes.
00:06 J'ai eu l'occasion d'avoir des mots à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, parce que blague à
00:12 part, il n'y a rien qui donne envie de sourire dans le fait qu'un responsable politique,
00:18 candidat à la présidentielle au premier tour, qui a réuni un certain nombre de scrutins,
00:21 s'en prenne de manière totalement délibérée à une journaliste qui est désormais sous
00:27 protection judiciaire parce qu'elle est menacée. C'est une gravité absolue. Si on réfléchit
00:32 deux secondes, qu'on met de côté les questions politiciennes, qu'on met de côté les questions
00:35 d'UPS, etc., qu'on réfléchit posément, j'allais dire assez froidement. La France
00:40 n'est pas un pays dans lequel un responsable politique peut ainsi insulter un journaliste
00:45 dans l'exercice de son travail.
00:46 Je pense qu'il y a une barrière qui a été franchie très clairement. Je ne cherche pas
00:53 à expliquer cela. Vous savez que je lutte avec acharnement contre la violence, contre
00:57 toutes les formes de violence. Vous pourriez me dire que la violence verbale en fait partie.
01:00 C'est pour cela que je ne me prononcerai pas sur les mots du président du Sénat.
01:04 Mais il faut qu'il arrête. Je parle de Jean-Luc Mélenchon. Je pense que là, il faut qu'il
01:07 arrête.
01:08 [Musique]
01:11 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]