• l’année dernière
Philippe de Villiers, ancien ministre, à propos du service public français : «Le service public ne s'est pas donné pour vocation le pluralisme. Le service public s'est donné comme vocation de changer la France, de changer de société, de changer de France. C'est ça le service public aujourd'hui».

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Transcription
00:00 Le rôle du service public, c'est d'apporter l'information la plus objective possible,
00:09 ce qui est une tâche difficile, et de pratiquer, de respecter le pluralisme.
00:16 Et tout ça, tout ce qui se passe avec Cyril Hanouna ne m'étonne pas,
00:21 puisque le 5 juillet dernier, je ne sais pas si vous vous souvenez de ça,
00:27 devant la commission des finances, madame Delphine Ernotte,
00:35 qui est la présidente de France Télévisions, c'est la grande prêtresse, la Piti,
00:42 elle a osé déclarer ceci, quand on l'interroge sur sa mission.
00:48 Elle dit "Ma mission n'est pas de dire la France telle qu'elle est,
00:53 mais de la montrer telle que nous voudrions qu'elle fût".
00:57 Tout est dit.
00:59 En d'autres termes, le service public ne s'est pas donné pour vocation le pluralisme,
01:07 le service public s'est donné comme vocation de changer la France,
01:13 de changer de société, de changer de France.
01:18 C'est ça le service public aujourd'hui.
01:21 Or, ils ont des privilèges exorbitants, exorbitants,
01:24 par exemple quand Europe 1 a des problèmes de répondeurs en France aujourd'hui,
01:32 c'est l'ARCOM qui décide, mais l'ARCOM ne peut pas décider seul,
01:38 il y a un droit de préemption des répondeurs sur le territoire national pour France Inter,
01:45 par exemple pour Radio France, je ne sais pas si les Français le savent.
01:48 En d'autres termes, ils tiennent le système de manière monopolistique.
01:51 [Musique]
01:54 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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