• il y a 2 ans
Transcription
00:00 Le dernier partenaire qui va nous rejoindre, c'est la société Gravywater, qui va nous
00:07 présenter GravyClean.
00:08 Je crois que c'est pour la désinfection des réservoirs, des réseaux.
00:12 Donc on va vous présenter ça tout de suite.
00:14 Merci à vous.
00:15 Bonjour à tous et merci.
00:18 Je n'ai pas de chrono, je vais en profiter, du coup c'est parfait.
00:22 Je remercie les canalisateurs d'avoir accepté notre candidature et de nous recevoir aujourd'hui.
00:27 On va parler d'une toute petite opération à la fin des chantiers AUP que vous connaissez
00:32 tous, c'est la désinfection des canalisations d'eau potable.
00:35 Quand on parle d'innovation, normalement on doit parler de deux choses, deux éléments.
00:39 Le premier élément, c'est répondre à une problématique ou à des problématiques.
00:44 Mais encore, faut-il être en mesure de pouvoir les constater.
00:48 Donc c'est la slide suivante, c'est les constats.
00:51 Vous pouvez passer s'il vous plaît.
00:54 Alors il y a trois constats majeurs.
00:58 Le premier, c'est la manipulation des produits désinfectants qui sont des produits dangereux.
01:03 Donc il suffit de faire une chose simple, c'est un jour, vous lisez les étiquettes
01:08 du produit et vous lisez ce qu'on appelle les FDS, les fiches de sécurité, et vous
01:12 regardez, donc à un certain chapitre, toutes les EPI que vous devez porter, toutes les
01:16 précautions que vos opérateurs doivent avoir sur chantier, ne serait-ce que pour manipuler
01:20 un bidon, toutes les précautions de stockage et d'emploi des produits.
01:25 Donc une fiche de sécurité, c'est une vingtaine, peut-être une trentaine de pages.
01:28 Et en réalité, sur terrain, quand on désinfecte une cana, le constat qu'on a fait, c'est que
01:34 l'opérateur, il manipule, et il manipule, et il ouvre des bidons, et il ferme un bidon,
01:39 et il renverse, et il s'en met plein les mains, il s'en met plein le pantalon, et il s'en
01:45 met plein les pieds, et puis il fait son opération de désinfection.
01:48 Ça c'est le premier constat.
01:50 Donc avec la Société des eaux de Marseille, on s'est dit, qu'est-ce qu'on peut faire
01:54 pour éviter cela ? Premier constat, c'est le contact avec les produits chimiques.
01:58 Le deuxième constat, c'est notre métier chez Gravy Water, on est basé à Nice, c'est
02:03 le traitement de l'eau.
02:04 Donc on réalise des unités de désinfection d'eau potable, de grande ou petite envergure,
02:10 et donc tous les procédés de traitement d'eau sont des procédés suivis.
02:13 Sur une usine d'eau potable, vous suivez vos process, vous suivez vos désinfections,
02:17 vous suivez votre injection de produits chimiques, vous vérifiez votre taux, vous l'enregistrez,
02:21 vous le sauvegardez, vous émettez des rapports.
02:24 Mais dans la désinfection des canards, le deuxième constat, on s'est rendu compte
02:27 que les PV étaient réalisés la plupart du temps à la main, ou par SMS.
02:33 Donc on s'est dit, là aussi, il faut qu'on avance.
02:35 Suite à ce constat, qu'est-ce qu'on peut faire ? Comment on va répondre à cette problématique
02:39 ? Le dernier constat, c'est au niveau de l'écologie.
02:43 Un bidon, c'est du plastique.
02:46 Je travaille aussi beaucoup en Afrique.
02:49 Les petits-enfants m'ont cherché de l'eau pendant des années avec le même bidon.
02:54 Mais nous, quand on achète un bidon de produit chimique, une fois qu'il est vide, qu'est-ce
02:58 qu'on fait ? On le bène.
02:59 On le jette.
03:00 Ça fait des déchets, des déchets, des déchets.
03:02 Qu'est-ce qu'on peut faire aussi avec ce dernier constat ? On va voir ça dans la
03:05 slide d'après.
03:06 Donc nos trois réponses.
03:08 La première réponse, c'est suppression complète des contacts avec le produit chimique.
03:12 Donc notre système, c'est une technologie brevetée.
03:15 Vous recevez une cassette de produit prête à l'emploi.
03:18 Vous dévissez simplement un bouchon de transport.
03:21 Vous venez visser une tête d'oseuse et c'est terminé.
03:25 Vous ne touchez plus le produit.
03:27 Vous ne manipulez plus.
03:28 Il n'y a plus de bouchon à ouvrir ou à fermer.
03:30 Et vous gardez cette cassette pendant toute la durée de manipulation du produit.
03:35 Donc avec une cassette, on peut désinfecter jusqu'à 24 m3 de canalisation.
03:38 Et ça, une fois que la caisse est vide, vous remettez votre bouchon de transport et je
03:44 vous expliquerai après ce qu'on en fait.
03:45 Le deuxième constat, c'est suivi informatisé des opérations.
03:48 Donc dans notre machine, vous avez un petit automate qui vous permet d'enregistrer les
03:52 datas.
03:53 En réalité, le taux de traitement que vous allez avoir, le volume d'eau utilisé pour
03:57 réaliser votre désinfection.
03:58 C'est une donnée importante, surtout en période de sécheresse.
04:00 À quelle heure vous avez débuté ? À quelle heure vous allez démarrer ? Le diamètre
04:04 de votre canal, la longueur de votre canal.
04:06 La machine va être capable de vous donner le volume de désinfectant dont vous allez
04:09 avoir besoin sur chantier.
04:11 Donc quand vous enclenchez la cassette, la machine va vous dire "attention, ils vous
04:14 font peut-être une cassette, deux cassettes.
04:16 Celle que vous avez enclenchée ne suffit pas".
04:18 Donc on a rajouté cette intelligence et on peut avoir accès à la machine à distance.
04:21 Donc on peut exporter les données aussi à distance sur Tableur Excel.
04:24 Pas besoin d'intervenir avec un câble ou autre.
04:26 Et la dernière réponse, c'est les cuves réutilisables.
04:30 Ça c'est super.
04:32 Donc vous ne jetez plus le plastique.
04:34 Vous recevez votre cuve, vous l'utilisez, elle est vide.
04:36 Vous mettez votre bouchon de transport, vous nous la renvoyez.
04:38 Nous on la réhabilite, on la reteste.
04:41 Et comme j'ai eu aucune cuve qui ne fonctionne pas, ça fait deux ans qu'on travaille comme
04:46 ça, mais une cuve elle est donnée par le labo BVT, donc on les a fait homologuer par
04:50 BVT à Pave.
04:51 Il y a une durée de vie de 10 ans.
04:52 Donc ce que je dis c'est le chiffre 110.
04:55 C'est un canalisateur, une cuve, 10 ans d'utilisation.
04:58 On peut passer à la dernière slide.
05:02 Ça c'est le cycle de vie d'une cuve, donc je vais aller très vite.
05:04 Donc en gros, on réalise le stockage des produits.
05:07 Ce sont des produits frais.
05:08 Vous n'avez plus aussi le problème d'un produit qui a une durée de vie très limitée.
05:11 On fabrique la solution de désinfection en partenariat avec un laboratoire.
05:16 On remplit la cuve à l'étape zéro, on vous la livre et après vous allez avoir une durée
05:21 de vie comme ça en cycle, jusqu'à ce que les cuves nous retournent, qu'on les réhabilite
05:25 et qu'on vous les renvoie.
05:26 Je vous remercie de votre attention.
05:29 Ça c'est la machine sur chantier.
05:32 À ce jour, il y en a deux en fonctionnement sur le territoire de Marseille.
05:37 Félicitations pour votre présentation qui est vraiment pertinente et qui, je pense,
05:43 peut nous apporter une vraie valeur ajoutée sur nos chantiers pour plein de raisons.
05:46 La première, souvent on se trompe sur les volumes de chlore qu'on met dans la canalisation.
05:51 On en met souvent ou trop ou pas assez.
05:53 On se retrouve avec des analyses de potabilité qui ne sont pas bonnes.
05:56 On est obligé de refaire l'opération et surtout avec ce système-là, on met exactement
06:00 le bon volume et derrière on a le bon volume de rinçage.
06:03 Parce que là aussi, souvent au niveau du rinçage, on le fait un peu au pifomètre
06:07 et souvent on prend plus de précautions en disant "plus on rince, mieux c'est".
06:11 Et donc on laisse couler le robinet d'eau pendant plusieurs heures alors qu'avec ce
06:16 système-là, on a vraiment le volume nécessaire pour le rinçage.
06:19 On est sûr de notre coût, on est sûr des résultats des analyses, donc matière environnementale
06:23 et en termes de temps, on est gagnant.
06:25 Merci, félicitations.
06:26 [Applaudissements]
06:26 [Applaudissements]
06:28 (Applaudissements)
06:29 [SILENCE]

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