Lors du comité régional de l'alimentation Hauts-de-France 2023 qui s'est tenu le 12 octobre à Ennevelin (59), une vingtaine de porteurs de projet financés par le PNA et le Plan de relance ont présenté leurs initiatives sous forme de pitch. Découvrez ici Tipimi, basé à Lille Fives.
L’association Tipimi est un tiers-lieu à Lille-Fives axé sur la consommation raisonnée et responsable. Le projet "Les aliments industriels, on en parle on agit !" vise à sensibiliser sur les impacts de l'alimentation industrialisée.
Des interventions pédagogiques ont été conçues pour être ensuite animées dans des écoles et au sein de leur tiers-lieu à Lille. Il s’agit à la fois d’ateliers dégustations-décryptage de goûters industriels et faits maison, d’ateliers cuisine de produits industriels, mais également d’un jeu sous forme d’escape game sur les secrets de fabrication d’une usine de gâteau au chocolat.
Les interventions sont assorties de supports pédagogiques spécialement conçus : guide de survie en supermarché, fiches recettes, ou encore posters décryptant un repas entier industriel et son équivalent fait maison.
Contact : Charlotte PUY, Responsable Ateliers, contact@tipimi.fr
L’association Tipimi est un tiers-lieu à Lille-Fives axé sur la consommation raisonnée et responsable. Le projet "Les aliments industriels, on en parle on agit !" vise à sensibiliser sur les impacts de l'alimentation industrialisée.
Des interventions pédagogiques ont été conçues pour être ensuite animées dans des écoles et au sein de leur tiers-lieu à Lille. Il s’agit à la fois d’ateliers dégustations-décryptage de goûters industriels et faits maison, d’ateliers cuisine de produits industriels, mais également d’un jeu sous forme d’escape game sur les secrets de fabrication d’une usine de gâteau au chocolat.
Les interventions sont assorties de supports pédagogiques spécialement conçus : guide de survie en supermarché, fiches recettes, ou encore posters décryptant un repas entier industriel et son équivalent fait maison.
Contact : Charlotte PUY, Responsable Ateliers, contact@tipimi.fr
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00:16 Je m'appelle Charlotte Puy, je travaille à Tipimi, je suis responsable d'atelier et de transmission pour l'association.
00:23 Tipimi, on gère un tiers lieu à Lille dans le quartier de Fives où on fait beaucoup de choses, notamment on fait de la mutualisation d'objets, on fait de la petite restauration faite maison,
00:33 on fait aussi des ripercafés, on fait des événements, des concerts, des spectacles, en fait tout ce qu'on fait, on le fait dans une optique de convivialité, de faire ensemble et on œuvre pour une consommation raisonnée et responsable.
00:44 Aujourd'hui je suis là pour vous, et je vous ai mis une petite photo de l'entrée de notre local si jamais vous passez devant.
00:51 Aujourd'hui je vous parle du projet "Les produits alimentaires", on en parle en Agie.
00:56 C'est un projet qui est né de trois choses.
01:00 Déjà l'objectif de l'association, de parler de consommation et des problématiques de consommation sur tous les plans.
01:06 Moi et mes connaissances et mes compétences particulières, parce que je suis ingénieure en agroalimentaire,
01:12 et le constat qu'aujourd'hui l'alimentation industrielle a des impacts catastrophiques sur l'environnement, la santé.
01:20 Et malgré cela, l'industrie agroalimentaire est extrêmement opaque pour le grand public.
01:26 La plupart des gens ne savent pas comment sont fabriquées la nourriture qu'ils consomment au quotidien.
01:30 Par exemple, je ne sais pas ce que vous avez mangé ce matin, mais je ne sais pas si vous savez comment était fait le pain, la confiture, ou bien les céréales petit déjeuner que vous avez mangé ce matin.
01:39 Et donc nous on a créé ce projet, afin d'œuvrer pour un peu plus de transparence de ce monde de l'industrie agroalimentaire.
01:47 Afin d'outiller les gens et de donner des clés de compréhension, afin que chacun et chacune puisse faire des choix éclairés en termes d'alimentation.
01:55 Concrètement, on a créé tout plein d'ateliers, d'animations et de supports autour de l'alimentation industrielle et de l'alimentation faite maison.
02:06 Je vous ai pris quelques exemples. Par exemple, on a fait des ateliers cuisine comme au magasin mais en mieux, où on va cuisiner des choses qu'on achète plutôt.
02:16 Ici par exemple, on a cuisiné des bounties, des pizzas. Je vous ai mis quelques recettes. Avec des enfants donc qui auraient plus le réflexe de l'acheter.
02:25 On a fait aussi des ateliers sur la conservation des aliments parce que mieux conserver ce qu'on cuisine, ça permet de manger plus fait maison, de lutter contre le gaspillage alimentaire aussi.
02:38 Ça c'était pour les défis des clics alimentation organisés par la MEL. On fait aussi des jeux. Par exemple, on a créé un escape game où les joueurs et les joueuses vont aller s'infiltrer dans le bureau de la direction d'une usine de gâteaux au chocolat
02:53 afin d'essayer de découvrir des secrets de fabrication du gâteau au chocolat. Et tout ça, c'est des choses que j'ai pu voir être fait en usine mais qui ne sont pas connues des gens en général.
03:04 Et donc via le jeu, on apprend. Je crois énormément à l'apprentissage via le jeu parce que le jeu, ça génère des émotions et les émotions, ça stimule la mémoire.
03:13 Je trouve qu'on apprend souvent mieux et en plus, on a un peu plus envie de mettre en pratique ce qu'on a appris dans un jeu où on s'est amusé.
03:19 On a aussi tout un tas de supports visuels où on va souvent comparer un aliment industriel et quand on le fait maison, on essaie de décrypter un peu les aliments industriels.
03:30 Parce que tout ce qu'on fait, on essaye de le faire toujours associer le côté "on en parle" avec le côté "on agit". C'est pour ça qu'on l'a appelé comme ça.
03:37 On en parle, on va parler des problématiques et on agit. On va proposer des solutions et essayer d'accompagner vers des solutions vis-à-vis de la problématique.
03:46 Tous ces outils, on est en train de les rassembler dans une mallette pédagogique qui va être diffusable ensuite.
03:53 On aimerait la diffuser auprès d'autres associations, auprès de centres sociaux, auprès d'établissements scolaires, de collectivités, afin que ça puisse toucher un maximum de personnes.
04:05 Et nos ateliers, on les crée adaptables à peu près à tout public. Je dirais souvent, c'est quand même un public sachant lire parce qu'on se base quand même sur l'écriture.
04:15 Je suis censée aussi vous parler des difficultés qu'on a aussi parfois dans le projet.
04:24 Comme on parle de changement de comportement, c'est parfois difficile de ne pas avoir un discours moralisateur.
04:31 Bien sûr, nous on a nos avis et de ne pas imposer notre manière de penser aux autres gens et de rester ouvert et inclusif.
04:39 Et aussi, on touche très fort à la culture des personnes.
04:44 Je suis déjà tombée sur des petits garçons qui n'avaient jamais cuisiné, par exemple, parce que pour eux c'était forcément que maman qui cuisine à la maison.
04:51 Parler de cuisine à des gens qui n'y ont jamais touché ou qui considèrent que ce n'est pas à eux d'y toucher, ce n'est pas toujours facile.
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