Simulateur TGV

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Embarquez dans le simulateur TGV du Campus SNCF de Rennes

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00:00 Alors il y a d'abord le bruit, celui de la machine, celui du roulement, de différents dispositifs.
00:07 Ce sifflement aussi, c'est celui de la tension.
00:10 Et puis ce matin, il y a la voix d'Eric Duval, un des formateurs et lui-même conducteur de TGV.
00:15 Donc on va monter en vitesse jusqu'à dans les 220 et ensuite on rentrera sur la ligne à grande vitesse pour atteindre les 300.
00:23 La sonnerie, c'est la veille automatique ou homme mort dans le jargon SNCF, un dispositif qui permet de vérifier que le conducteur n'a pas fait de malaise, auquel cas le train s'arrêterait.
00:35 Donc là, je circule à 245 km/h et j'ai du 300 affiché en cabine, donc je peux encore accélérer.
00:41 On accélère tout simplement avec un levier, plus je le pousse, plus j'accélère.
00:46 Des leviers donc, des boutons, mais aussi des indications qui ne sont pas à l'extérieur, sur le bord des voies.
00:52 Pour la simple et bonne raison, explique Franck Loréry, le responsable du centre de formation.
00:57 On ne les verrait pas, ça irait trop vite. Le cerveau n'aurait pas le temps de les imprimer et de les traiter.
01:01 Alors elles apparaissent sur des écrans.
01:03 Tiens, un autre bruit.
01:05 Et là, j'ai le droit maintenant à 320 km/h, donc là on est à 305 et on est en montée de vitesse pour atteindre les 320 qui est la vitesse commerciale de nos trains.
01:13 Alors nos deux conducteurs formateurs poussent la machine.
01:16 Là on est à 320, voilà, maintenant il faut que je tienne le 320 km/h.
01:20 Alors oui, en réalité, on est immobile, arène, dans un simulateur, mais un simulateur quasi unique.
01:26 Le suicide est monté sur vérin, il est associé à l'image qui apparaît devant nous, donc la cabine bouge en fonction.
01:34 On le ressent au travers du siège, comme si on conduisait le train directement par l'image de synthèse qui est devant nous, la réalité elle est là.
01:41 On s'amuse, parce que tout se passe bien, mais c'est très sérieux, rappelle Franck Loréry.
01:46 Et bien sûr, après, quand on va étudier les anomalies, ça va nous permettre également d'entraîner les conducteurs à des anomalies qu'on ne pourrait pas recréer en réalité.
01:54 La réalité, on n'est pas très loin avec ce simulateur qui a quasiment 20 ans, mais qui fait toujours son petit effet.
02:01 [SILENCE]

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