Thomas Feron – Directeur général délégué de Aquaprox
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00:00 Aujourd'hui, au niveau industriel,
00:01 on n'a pas la possibilité d'utiliser
00:04 cette eau de qualité potable
00:06 en contact direct avec l'aliment,
00:08 ce qui est fait...
00:09 La législation européenne l'autorise
00:11 et la législation en Belgique, au Portugal,
00:14 nous permet de le faire.
00:15 Donc ça, c'est un frein qui... On l'espère.
00:17 On a beaucoup travaillé sur ce sujet,
00:19 notamment avec la BEA.
00:20 On espère que ce frein va sauter très rapidement.
00:22 Et je pense que c'est un vrai levier
00:24 de réduction des usages de l'eau, en fait,
00:27 et de réduction de l'empreinte hydrique des industriels.
00:30 Et ça, c'est le 1er frein.
00:31 Après, il reste un frein psychologique.
00:33 Effectivement, quand un industriel à l'étranger
00:36 décide d'utiliser de l'eau de façon d'épuration
00:39 pour son process alimentaire,
00:42 le consommateur peut être amené à se poser cette question.
00:45 Est-ce que cette eau est d'une qualité
00:47 équivalente à l'eau potable ?
00:49 La réponse est oui.
00:50 On est capables même de produire une eau
00:52 d'une meilleure qualité,
00:54 ce qui nous permet, derrière, de faire sauter ces freins.
00:57 Et le 3e frein, c'est un frein économique.
01:02 Voilà.
01:03 Mais dans la grande majorité des industriels
01:06 chez qui on installe des installations de recyclage
01:08 d'eau de station d'épuration,
01:11 le frein économique ne compte plus.
01:12 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, à certaines périodes de l'année,
01:14 vous n'avez plus la ressource en quantité et en qualité
01:17 pour alimenter le site industriel.
01:19 Donc là, ça devient un vrai levier de productivité
01:22 pour l'industriel.
01:23 Et c'est une solution qui va s'imposer.
01:26 Voilà.
01:27 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:30 Sous-titrage Société Radio-Canada
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