• l’année dernière
Dans Face à Face, l’ancien député Julien Dray a évoqué le rassemblement de militants à Romans-sur-Isère après la mort de Thomas : «Ce qui s’est passé hier est une tentative de récupération politique. Au départ, il y a un groupe d’ultradroite venu de toute la France qui s’est donné rendez-vous pour faire une ratonnade». 

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Transcription
00:00 Vous avez commencé par dire que vous étiez touché,
00:02 et moi je l'ai été, par le discours de la famille,
00:04 notamment lors des obsèques.
00:06 Et vous avez entendu comme moi le discours du père,
00:09 comme les discours des organisateurs de la manifestation.
00:12 Et il disait "Nous ne voulons pas de récupération politique.
00:15 Nous faisons confiance à la justice de notre pays.
00:18 Nous espérons qu'elle va aller vite, qu'elle nous dira la vérité,
00:21 mais nous ne voulons aucune récupération politique."
00:24 Et ce qui s'est passé hier, c'est une tentative au départ de récupération politique.
00:28 Alors on peut la minimiser, dire "Oui, c'est pas très grave, les groupes d'ultra droite."
00:31 Mais au départ, il y a un groupe d'ultra droite venu de toute la France,
00:34 qui s'est donné rendez-vous et qui vient pour faire une ratonnade,
00:38 ça s'appelle comme ça.
00:39 - Sans personne ? - Non, non, mais enfin...
00:40 - Pour faire une ratonnade.
00:41 - Je ne sais pas si vous les frappez...
00:43 - Bah c'était clair ! Alors, vous voulez...
00:45 Désolé, parce que vous n'avez peut-être pas regardé toutes les images,
00:46 mais il y a tellement d'images qu'on peut voir que la chose était organisée,
00:50 et que c'était ça qui était désigné.
00:52 D'ailleurs c'est insupportable.
00:52 - C'est évidemment condamnable.
00:54 - Et c'est d'ailleurs insupportable, parce qu'après on voit qu'il y en a plusieurs,
00:58 parce qu'il n'y a pas eu qu'un seul qui s'est fait recéder.
01:00 Il y en a deux qui se sont fait attraper,
01:02 qui se sont interrogés, comme d'ailleurs de manière extrêmement, je dirais, virulente.
01:07 Les téléphones sont décryptés,
01:09 derrière après il y a eu des dizaines de messages qui sont partis, etc.
01:12 Donc il y a une tentative.
01:14 Derrière, est-ce qu'ils se sont mal organisés, est-ce que l'information a circulé ?
01:18 Derrière, il y a effectivement une riposte violente.
01:21 Et c'est vrai que je pense que la première chose qu'il faut faire,
01:24 c'est heureusement que les forces de l'ordre étaient là.
01:26 - Bien sûr.
01:26 - Et heureusement qu'elles sont intervenues rapidement.
01:29 - Bien sûr.
01:29 - Parce que sinon, les choses auraient pu prendre une toute autre tournure.
01:31 - Entièrement raison.
01:32 - Le jeune, dans des images qui sont effectivement insupportables,
01:35 qu'on voit, qui est dénudé, parce qu'il vaut mieux aller jusqu'au bout,
01:37 c'est comme ça qu'il s'est passé.
01:38 Il est dénudé, il est ossé, et puis après,
01:41 voilà, sont évidemment totalement condamnables.
01:45 Mais on est dans une phase de tension terrible, où il faut...
01:48 Moi, je veux bien qu'on me dise "moi, je suis au milieu, je suis neutre, etc."
01:52 Non, il y a une phase de tension, il faut condamner à chaque fois,
01:55 de manière, je dirais, très ferme, pour que la République...
01:58 Parce que c'est la République qui est menacée dans cette affaire-là.
02:00 C'est l'autorité de la République qui est menacée.
02:03 Et elle est menacée de tous les côtés.
02:04 Alors après, moi, je veux bien qu'on essaye, au trébuchet, de dire
02:06 "celui-là, il a un peu plus de responsabilités que d'autres",
02:09 mais pour l'instant, ce qui m'importe,
02:11 c'est que l'autorité de la République soit respectée.
02:13 (Générique)
02:17 [SILENCE]

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