Avec Philippe Candeloro, ex-patineur artistique.
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00:00 et après la France qui travaille, celle qui a beaucoup travaillé, qui a gagné beaucoup de médailles et qui
00:04 pousse un cri du coeur ce matin sur Sud Radio. Bonjour Philippe Candelero.
00:07 - Bonjour. - Soyez le bienvenu sur Sud Radio. Vous êtes un parmi les 35 000
00:15 athlètes sportifs de haut niveau à lancer un appel solennel au président de la République
00:20 Emmanuel Macron parce que vous vous inquiétez pour la retraite, vous dénoncez une inégalité
00:27 entre vous et la génération post 2012. Pourquoi ? Parce que l'État offrirait beaucoup de trimestres, de racheter beaucoup de trimestres
00:34 à ces post 2012, 16 à 32 trimestres offerts gracieusement par l'État alors que vous, eh bien aujourd'hui vous êtes oublié, c'est ça ?
00:41 - C'est ça, c'est en fait la génération avant 2012, on a un peu les oubliés de la nation parce que
00:47 on veut rien nous laisser, on veut rien nous donner sauf le fait de pouvoir racheter des trimestres.
00:52 Si on prend mon âge aujourd'hui de racheter les 17 trimestres qui vont me manquer quoi qu'il arrive après mes 64 ans,
00:58 il va falloir que je les rachète entre 3 500 euros et 6 000 euros. Donc autant investir ailleurs que finalement dans 17 trimestres.
01:05 - Oui, que dans 17 trimestres. Pourquoi il vous manque 17 trimestres d'ailleurs ?
01:09 Rappelons-le parce que la vie d'un sportif de haut niveau c'est pas la vie de monsieur et madame tout le monde.
01:12 - C'est ça en fait, moi je suis pas en train de me plaindre pour moi,
01:17 l'important ici c'est qu'à l'aube des Jeux Olympiques de 2024 c'est de se battre
01:21 pour ces sportifs de haut niveau qui ont aujourd'hui gagné de cause les nouveaux, les nouveaux athlètes, puisque eux vont pouvoir bénéficier de ces trimestres.
01:28 Mais c'est peut-être parce que des gens comme nous avons peut-être un peu
01:31 tiré le signal d'alarme pour qu'on puisse être aidé jusqu'à la fin de notre vie.
01:35 Parce que pendant 15 à 20 ans on s'entraîne comme des fous pour faire monter le drapeau français en haut du mât et on est bien
01:40 content de nous féliciter quand on fait des médailles olympiques ou même des records du monde.
01:44 Et pour le coup là on se sent un petit peu oubliés et malgré les trois rendez-vous qu'on a eu au ministère en fait ils ont pas
01:50 voulu
01:51 faire quoi que ce soit pour aider les athlètes d'avant 2012.
01:54 - Et quand vous avez fait carrière, quand vous avez gagné des médailles, quand vous vous êtes entraîné,
01:58 et bien vous n'avez pas pu cotiser, c'est ça le problème de ces artistes en fait ?
02:01 On peut dire que vous êtes un artiste.
02:05 - Oui en fait si on fait le parallèle un petit peu avec
02:08 le monde de la culture et la danse classique,
02:11 parce que ma fille a fait la danse de l'Opéra de Paris et c'est ça qui nous a un peu ouvert les yeux aussi, c'est que
02:15 en fait quand vous êtes petit rat de l'Opéra, vous n'êtes peut-être pas payé quand vous faites les spectacles, mais l'Opéra cotise du restaf
02:22 pour des gamins dès l'âge de 10 ans, ce qui permet aux
02:26 danseurs étoiles de partir avec des recettes pleines à 42 ou 43 ou 44 ans.
02:31 Nous c'est ce qu'il faudrait aujourd'hui.
02:33 Avec les Jeux Olympiques on s'est toujours battu pour essayer d'avoir un statut reconnu par l'État pour les sportifs de haut niveau.
02:39 Et aujourd'hui même avec Paris 2024, moi je m'attendais à ça avec l'héritage.
02:43 - Et pour l'instant c'est pas le cas. Raison pour laquelle vous vous adressez à Emmanuel Macron ce matin sur Sud Radio et vous lui demandez
02:50 précisément, qu'est-ce que vous lui demandez ?
02:52 - Alors c'est l'ensemble du collectif, du collectif des champions et des champions français,
02:56 qu'on est tous ensemble, on est solidaires de ce côté là, c'est qu'on demande à Emmanuel Macron déjà
03:02 d'essayer d'avoir une équité entre les sportifs d'avant 2012
03:06 et d'après 2012 pour que tout le monde soit logé à la même enseigne.
03:09 Peut-être que le mérite au résultat des médailles soit pris en compte dans ces trimestres peut-être offerts avec un plafond, pourquoi pas.
03:18 Et puis aussi prendre en considération
03:20 nos blessures. Les blessures qu'on a, c'est pas des accidents du travail parce qu'on n'est pas salarié quand on est athlète amateur.
03:27 Mais en même temps, moi regardez à 51 ans j'ai les deux hanches refaites,
03:31 ça fait partie d'un accident du travail, une pénibilité de travail qui n'a jamais été pris en compte.
03:35 C'est un petit peu tout ça qu'on essaie d'englober.
03:39 Exactement, votre passion, votre métier et votre condition en quelque sorte et vous demandez à ce qu'on puisse en tenir compte.
03:44 Merci beaucoup Philippe Candeloro pour cet appel ce matin sur Sud Radio et merci
03:49 à vous aussi, Badien, de prendre la parole pour ces 35 000 athlètes français de très haut niveau. Il est 8h42.