• l’année dernière
La psychologue et  directrice de l'association Paris Aide aux victimes, Carole Damiani, a réagi à la condition psychologique des otages après la libération : «Il est important de proposer un encadrement et un suivi pour les victimes directes, mais aussi pour les proches».

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Transcription
00:00 On observe très souvent une phase d'euphorie, qui peut masquer la souffrance psychologique,
00:09 donc il ne faut pas se laisser leurrer par ce moment-là, ça peut être très déroutant.
00:13 Après, il y a un moment où la souffrance est là et elle réémerge de façon parfois
00:20 brutale et violente.
00:21 C'est pour cette raison qu'il est important non seulement de proposer un enquêtement
00:26 et un suivi pour les victimes directes, mais aussi pour les proches, les proches qui parfois
00:31 n'ont pas les bonnes réponses, ne savent pas quoi dire, quoi faire, donc de travailler
00:35 avec eux pour qu'ils puissent puiser en eux, dans leurs propres ressources, pour aider
00:41 ceux qui y sont revenus aujourd'hui.
00:42 [Musique]
00:46 [SILENCE]

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