• l’année dernière
Le 13 octobre dernier, un ancien élève d’un collège d’Arras (Pas-de-Calais) s’est introduit dans l’établissement, causant la mort du professeur de lettres Dominique Bernard. Face à cette menace d’attentat terroriste, les «formations de sécurité», prévues dans le cursus des proviseurs, ont été renforcées. Dans la Somme, une quarantaine d’entre eux se sont réunis pour deux jours de cas pratiques et d’échanges.

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Transcription
00:00 Des principaux de collège et des proviseurs de lycée qui font voltiger les chaises et
00:06 qui manient les armes blanches.
00:08 Pas de panique, il s'agit d'une mise en situation qui a un objectif, apprendre à
00:13 la quarantaine de stagiaires à se défendre d'un agresseur et à adopter les bons réflexes.
00:18 Une intervention dont les proviseurs perçoivent toute la nécessité.
00:22 Les mises en situation s'enchaînent.
00:26 Ici, une tentative de suicide d'un élève.
00:29 Ou encore l'irruption d'un parent.
00:33 Les gendarmes de la Somme encadrent la formation.
00:36 En cas d'intrusion armée, ils apprennent aux stagiaires à ne pas se faire toucher
00:40 par l'arme ou encore à maîtriser leur stress.
00:43 On a vu aujourd'hui des adversaires avec une arme à feu, arme blanche.
00:47 Donc le but c'est déjà de se convaincre, ils doivent se convaincre eux-mêmes qu'ils
00:50 sont en mesure de réagir face à ce genre d'agression.
00:54 Les mises en situation s'accompagnent de cours théoriques et de temps de débrief
00:58 entre collègues et formateurs.
00:59 Il faut réussir à calmer l'élève, à renouer un contact pour la faire redescendre
01:06 et le plus rapidement possible pour que le danger soit écarté.
01:10 Ces formations ne sont pas nouvelles.
01:12 Dans l'académie d'Amiens, elles sont intégrées au cursus des proviseurs depuis 2017.
01:16 Mais leur utilité a été mise en lumière par l'attentat d'Arras à la mi-octobre.
01:21 [Musique]
01:24 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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