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Transcription
00:00 Aller retrouver Alice Froussard. Bonjour à vous Alice, vous êtes correspondante de Radio France et RFI.
00:04 Envoyée spéciale à Ramallah, si Jordan y est occupée.
00:07 Alice, on vient de le voir dans ce sujet diffusé à l'instant, il y a ce sentiment mélangé d'optimisme
00:13 mais aussi à la fois de prudence du côté également des familles des 150 prisonniers palestiniens.
00:18 Oui, tout simplement parce que pour les Palestiniens, c'est une bonne nouvelle,
00:23 mais c'est surtout la seule bonne nouvelle depuis le 7 octobre.
00:25 En fait, cette libération des prisonniers, vous l'avez dit, elle est accueillie avec un optimisme prudent.
00:30 Alors, parce que des échanges de prisonniers, il y en a eu dans le passé, ils ont abouti, ce n'est pas la question.
00:35 Mais beaucoup craignent cette fois, en effet, d'annonce qui dépendra de la libération effective des otages israéliens qui se trouvent à Gaza.
00:42 L'accord entre Israël et le Hamas a été repoussé d'une journée.
00:45 Et puis avec lui, l'espoir de toutes ces familles de prisonniers.
00:49 Et puis, il y a beaucoup d'incertitudes, notamment sur les modalités de cette libération,
00:54 parce qu'Israël a publié une liste de 300 noms, seuls 150 détenus pourront sortir, c'est un sur deux.
01:00 Et ce sont des femmes et des jeunes entre 14 et 18 ans.
01:03 Alors, nous aussi, hier soir, nous avons pu rencontrer la famille de prisonniers,
01:07 celle de Rawan Abou Ziadeh à Bethelou, c'est un village qui est proche de Ramallah.
01:11 Cette prisonnière palestinienne a 29 ans, elle avait été accusée par Israël
01:15 d'avoir voulu poignarder un soldat près d'une tour militaire à proximité de son village.
01:19 Son nom figure sur la liste, mais ses parents le précisent,
01:22 ils ne s'autoriseront à y croire que lorsque leur fille sera de retour à la maison,
01:26 ils ne préparent rien, par peur d'être déçus, tout simplement parce qu'en temps normal,
01:31 la libération d'un prisonnier pour les Palestiniens, en fait, c'est une fête,
01:35 c'est presque comme un mariage, nous disait d'ailleurs le frère de cette prisonnière.
01:40 Mais voilà, il y a de l'incertitude et puis il y a aussi le contexte.
01:43 Nous ne nous sentirions pas autorisés à être heureux alors que des gens ont faim,
01:47 des gens ont tout perdu à Gaza et les bombardements continuent.
01:51 Voilà ce que nous confiait en tout cas cette famille.
01:53 Est-ce qu'on en sait un petit peu plus, Alice, en ce qui concerne le protocole
01:57 de libération, de remise en liberté de ces prisonniers ?
02:01 Alors non, pour le moment, on n'a pas énormément d'informations,
02:04 mais ce que nous disaient effectivement plusieurs familles de prisonniers,
02:07 encore ce matin, c'est que rien n'a été signé, que ces familles de prisonniers
02:12 doivent normalement savoir à quel checkpoint ils peuvent retrouver leurs proches
02:16 pour venir les récupérer parce que tous ces prisonniers palestiniens
02:19 se trouvent sur le territoire israélien.
02:21 En tout cas, les procédures peuvent prendre du temps.
02:24 Et puis à Jérusalem, la police a d'ores et déjà annoncé
02:26 qu'elle interdirait toute célébration.
02:29 Pour le moment, en fait, effectivement, on est vraiment encore dans l'incertitude.
02:32 Alice Froussard, envoyée spéciale à Ramallah.
02:34 Merci à vous pour toutes ces précisions.

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