L'émotion règne à Crépol mercredi lors de la marche blanche prévue à Romans-sur-Isère (Drôme) en hommage à Thomas, décédé dimanche après avoir été blessé au couteau en marge d'un bal dans ce petit village de la Drôme.
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00:00 C'est très dur, on les voit, c'est vrai qu'ils sont très tristes, très attristés, et c'est normal, ça fait normal.
00:04 Mais c'est vrai qu'on n'a pas pu trop discuter avec eux malheureusement, parce que bon, je crois qu'ils sont très peinés,
00:12 donc ils ont beaucoup de mal à discuter avec les personnes.
00:15 Mais c'est vrai que c'est très dur pour eux, et c'est vrai qu'on les ressent très attristés, et c'est vrai, c'est vraiment très dur.
00:23 Vous me disiez tout à l'heure qu'ils ont été, le papa, la maman de Thomas, très touchés par le nombre de personnes réunies aujourd'hui.
00:30 Oui, bien sûr, bien sûr, parce qu'à temps, ce monde-là, c'est énorme.
00:34 Même eux, ils ne pensaient pas qu'il y allait avoir autant de monde.
00:38 Ils ont été surpris par ce monde-là, malgré que je pense qu'ils n'ont pas encore tout vu en général,
00:44 mais c'est vrai qu'ils ont été très surpris et très obus.
00:47 Catherine, les papas, le papa, la maman de Thomas, on les sent extrêmement combattifs aujourd'hui.
00:52 Est-ce que c'est un peu l'état d'esprit que vous avez ressenti, vous aussi, en échangeant avec eux ?
00:56 Oui, exactement. J'ai dit à David, il faut que tu sois là pour ta femme et tes deux enfants.
01:02 Il m'a dit, t'inquiète, ça va bien se passer.
01:04 Oui, ils sont très combattifs. Isabelle a demandé à ce qu'on soit là après, mais il n'y a pas de souci, on sera là.
01:10 Cet hommage, cette marche blanche cet après-midi, elle a donc réuni plusieurs milliers de personnes.
01:14 Il y a une solidarité qui va au-delà même de votre département de la DRUM.
01:16 L'émotion, elle est nationale aujourd'hui. Est-ce que ça a de quoi un peu réchauffer les cœurs ?
01:20 Oui, parce que je pense que c'était le minimum que les gens puissent faire venir aussi nombreux
01:25 pour justement dire qu'il ne faut plus que ça arrive et que les gens sont très choqués de la manière dont il est parti, surtout, je pense.
01:32 Et c'est pour ça qu'il y avait autant de monde.
01:34 Les copains du rugby, ils étaient présents en nombre. Le rugby, c'était l'une des grandes passions de Thomas.
01:39 Oui, c'est ça. Et puis bon, il y a quand même l'esprit sportif qui est là, donc c'est normal.
01:44 Tous ses copains étaient là. Ils évoluent dans une certaine mentalité.
01:48 Ils sont solidaires tous et voilà. Et donc on les retrouve là aujourd'hui. C'est normal.
01:53 L'émotion nationale aujourd'hui, je le disais, il y a une solidarité qui est en train de s'organiser.
01:58 Est-ce que cette solidarité, ça a de quoi toucher particulièrement les parents de Thomas ?
02:04 Est-ce qu'ils vous ont dit des choses par rapport à cet engouement national, cette émotion nationale ?
02:07 Non, non, non. Et puis on n'a pas insisté. Les accolades étaient déjà très compliquées.
02:11 Donc il n'y a eu que des pleurs quasiment. Donc voilà quoi.
02:14 On imagine que c'était aussi très compliqué pour eux de venir dans la rue aujourd'hui.
02:18 Exactement. On pense beaucoup à eux depuis dimanche.
02:21 Vraiment, ça va être très compliqué. Il faudra être là pour après surtout.