Le politologue, Arnaud Benedetti s’est exprimé à propos des élèves radicalisés : «La réalité, c’est que ces enfants, malheureusement la plupart du temps, sont conditionnés politiquement et psychologiquement».
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00:00 On voit bien que quand même, on a vraiment du mal aujourd'hui à traiter cette question.
00:03 Pour plusieurs raisons.
00:05 Alors, M. Attal a pris des positions, il faut en féliciter en l'occurrence,
00:09 qui sont très claires sur un certain nombre d'actes et de comportements
00:14 qui sont considérés comme des comportements provocateurs, voire prosélites.
00:18 Donc ça c'est un point, je dirais, essentiel.
00:20 Il a rappelé un certain nombre de principes,
00:22 contrairement à ce que n'avait pas fait d'ailleurs son prédécesseur,
00:26 ministre de l'Éducation nationale,
00:27 qui avait une sorte, j'allais dire, de compréhension presque,
00:32 vis-à-vis de ce type de phénomène, en tout cas d'indulgence.
00:36 Rappeler les principes, ça ne suffit pas, manifestement.
00:38 C'est qu'ensuite, après, il faut prendre les mesures qui sont les mesures pratiques,
00:42 qui permettent en effet...
00:43 - Oui, il n'est pas rentré dans les détails.
00:44 - Il n'est pas rentré dans les détails.
00:46 La vraie difficulté aujourd'hui, c'est que politiquement, manifestement,
00:50 on ne sait où on ne veut pas faire, clairement.
00:53 Si on ne sait pas faire, c'est un problème.
00:55 Et si on ne veut pas faire, également, c'est un problème.
00:58 La réalité, c'est que ces enfants, malheureusement, à la plupart du temps,
01:03 sont, il faut être clair, conditionnés politiquement, psychologiquement.
01:09 Il y a certainement un travail éducatif à mener,
01:12 mais il y a à un moment donné des sanctions qui doivent être manifestement prises.
01:16 Alors, elles ont été prises, j'allais dire, ponctuellement.
01:19 Le problème est de savoir comment, ensuite,
01:22 on est en mesure de les réintégrer dans le système scolaire,
01:25 sans qu'ils puissent, j'allais dire, recommencer ce type de provocation.
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