"J'étais persuadé qu'elle allait revenir": Le frère de Mélodie, mère de famille marseillaise de 34 ans disparue depuis le 3 novembre, s'exprime sur BFMTV
Mélodie, mère de famille marseillaise de 34 ans, n'a plus donné signe de vie depuis le 3 novembre. Une information judiciaire a été ouverte pour disparition inquiétante et l'enquête confiée à la sûreté départementale.
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00:00 - Comment vous l'avez appris, la disparition de votre soeur ce 3 novembre ?
00:04 - Oui, c'est par son conjoint, en fait, qui m'a appelé,
00:09 qui m'a dit que ma soeur n'était pas rentrée depuis un jour.
00:12 Enfin, depuis...
00:12 Il m'a appelé le samedi pour me dire que le vendredi, elle n'était pas rentrée à la maison.
00:17 - Vous avez pensé quoi, sur le coup ?
00:19 - Sur le coup, je me suis dit, du fait que ma mère était décédée il n'y a pas très longtemps,
00:26 je me suis dit peut-être qu'elle voulait prendre un peu d'air.
00:29 Moi, je lui ai conseillé, vu qu'on était samedi, d'attendre le lundi,
00:33 vu que le lundi, il y avait la rentrée des classes des enfants.
00:36 J'étais persuadé que ma soeur allait rentrer.
00:38 Et finalement, non.
00:40 Et de là, je lui ai dit, on doit aller au commissariat.
00:43 En fait, on a décidé d'aller au commissariat pour porter...
00:47 Pas plainte, mais personne n'a disparu.
00:51 - Pour signaler la disparition, donc, elle disparaît le vendredi 3 novembre.
00:56 Et c'est le lundi que vous allez signaler au commissariat sa disparition
01:02 parce que vous croyez qu'elle allait revenir.
01:05 - Exactement. Je me suis dit qu'elle allait revenir.
01:09 J'étais persuadé qu'elle allait revenir, vu que les enfants rentraient à l'école.
01:14 Ils avaient la rentrée scolaire, en fait, le lundi.
01:16 J'étais persuadé qu'elle allait revenir le lundi.
01:17 - Vous le disiez...
01:20 - Et elle n'est pas du tout, en fait.
01:22 - Elle n'est pas, malheureusement, pas encore été retrouvée.
01:25 Vous le disiez, elle a été très affectée par la mort de votre mère.
01:30 Est-ce que, selon vous, vous qui la connaissez, évidemment, c'est votre soeur,
01:35 est-ce qu'elle serait capable de fuguer, de partir quelques jours
01:41 pour se ressourcer après ce deuil ?
01:45 - Fuguer, non, mais moi, je me suis dit...
01:50 Non, c'est une fille forte de base.
01:53 C'est une femme forte, plutôt.
01:54 C'est même pas une fille forte, c'est une femme forte.
01:56 Donc non, elle l'a jamais fait.
01:58 C'est juste là, moi, je me suis dit, du fait qu'il y ait eu le décès de ma mère,
02:03 peut-être que ça aurait justifié qu'elle ne soit pas rentrée le soir même.
02:06 Mais en règle générale, quand elle va quelque part,
02:08 elle nous prévient ou moi ou une de mes soeurs, de ses soeurs, quoi.
02:12 Ou son mari, même, mais bon, là, ça n'a pas été le cas.
02:15 - On voit derrière vous ces affiches, cet avis de disparition.
02:24 J'ai vu, j'ai lu que vous étiez très actif depuis sa disparition.
02:28 Vous placardez régulièrement, c'est ça, des affiches partout dans Marseille ?
02:31 - Exactement, on placarde des affiches, on a un point de rassemblement.
02:37 Et ensuite, après, on donne des affiches un peu à, on va dire, tout le monde.
02:41 Parce qu'il y a des amis, il y a des personnes qui,
02:45 vu à les réseaux sociaux, sont là et des personnes qu'on connaît.
02:49 On va tous prendre des affiches et on se disparaît dans Marseille.
02:52 On placarde des affiches.
02:54 On le fait régulièrement parce qu'il y a d'autres endroits où on peut pas justement...
02:58 Enfin, on les affiche, mais ils sont enlevés.
03:00 Et on est obligé de les remettre pour qu'on puisse se faire entendre.