TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 n'est pas marché contre l'antisémitisme dimanche ?
00:02 – Alors on a d'abord, toute la composante musulmane de France
00:06 n'était pas présente pour la plupart, donc à part une toute petite minorité,
00:10 ils étaient tous absents parce que beaucoup d'entre eux
00:14 pensaient qu'il y avait une démarche un peu malsaine,
00:19 je dis bien ils croyaient, ils pensaient, ils supposaient
00:21 qu'il y avait une démarche malsaine dans laquelle il consistait
00:24 à solidariser la lutte contre l'antisémitisme
00:26 avec le soutien avec Israël.
00:28 Ça c'est un premier motif.
00:31 Deuxième raison, c'est que parmi les participants,
00:39 beaucoup, notamment d'extrême droite, qui sont des fascistes, des néo-nazis,
00:46 marchaient pour, soi-disant, lutter contre l'antisémitisme,
00:51 alors que c'est eux les premiers prêcheurs de haine
00:54 et les plus grands racistes qu'on peut avoir en France.
00:59 Et donc moi, nous associer avec des gens comme ça dans une marche,
01:04 eh bien ça nous semblait impensable et inacceptable.
01:07 – Vous êtes d'accord avec ce que dit le homme qui…
01:10 – Attendez, attention, ce n'est pas ma position, je vous rappelle.
01:13 – C'est ça, vous pensez là, voilà, exactement, vous dites…
01:15 – Voilà, je ne fais que reprendre et d'être un peu le porte-parole
01:20 de toute cette composante qu'on parle de millions de musulmans en France
01:23 qui n'étaient pas présents dans la marche.
01:24 – Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui ont dit
01:26 "comment se fait-il qu'il n'y avait pas de musulmans ?"
01:29 Donc vous avez la réponse ?
01:30 – Il n'y a pas que celle-là, il y a encore une autre,
01:32 c'est qu'on aurait aimé plutôt, vu les événements et l'actualité
01:36 qui était la plus forte, parce que je ne vous cache pas que,
01:38 aujourd'hui, les musulmans de France ne sont pas…
01:42 leur cœur n'est pas, on va dire, orienté vers leur petite tracasserie quotidienne
01:48 dans laquelle ils subissent des actes anti-musulmans ou des provocations etc.
01:53 Mais leur cœur, je ne vous cache pas, était à Gaza,
01:57 était avec ces populations civiles qui sont bombardées
01:59 et avec lesquelles ils auraient souhaité un cessez-le-feu,
02:04 une réconciliation et justement d'entamer des démarches de paix.
02:08 On aurait donc voulu une marche pour la paix, pour le vivre ensemble,
02:12 pour que nous puissions empêcher l'importation du conflit israélo-palestinien en France
02:17 et que nous montions les communautés juives contre les communautés musulmanes
02:23 de France.
02:24 Donc, on aurait aimé que cette marche soit contre les racismes et pour la paix,
02:31 et pour promouvoir la paix à la fois en France comme au Proche-Orient.
02:36 Voilà, c'est pour cela qu'on s'est dit "bon, on est déçus".
02:41 – Ce matin, vous avez parlé des actes antisémites,
02:47 vous avez dit "j'aimerais qu'on les dévoile, où sont ces 1200 actes antisémites",
02:50 c'est ce qui a créé également une forte polémique, entre autres,
02:53 sur votre interview de ce matin.
02:56 Vous pensez qu'il y a moins d'actes antisémites que les chiffres
02:58 qui sont annoncés par le ministère de l'Intérieur ?
02:59 – Pas du tout, pas du tout, ce n'est pas ce que j'ai dit.
03:01 Ce matin, je vous explique, moi quand Madame Apolline de Malherbe
03:06 me sort ce chiffre, je ne le connaissais pas.
03:09 Je ne dis pas qu'il n'y avait pas d'actes antisémites en France,
03:12 je sais qu'il y avait beaucoup d'actes antisémites,
03:14 mais quand elle me sort 1240, voire même 1700,
03:17 après j'ai appris qu'il y avait encore 1500 et quelques actes antisémites en France,
03:22 j'ai été estomaqué, choqué d'entendre ce chiffre.
03:25 Donc ce que j'ai demandé…
03:27 – Ça vous peine ?
03:28 – Bien sûr que nous sommes apennés et attristés,
03:30 et nous sommes à 100% solidaires avec la population
03:33 et la composante juive de France qui est aujourd'hui victime de cet antisémitisme.
03:37 Mais nous, pour qu'on puisse argumenter et faire un travail pédagogique
03:40 au sein de notre composante musulmane,
03:42 parce qu'on parle d'antisémitisme depuis le 7 octobre,
03:44 c'est-à-dire depuis justement le conflit de Gaza.
03:49 Et donc on suppose derrière cela qu'il s'agit d'actes antisémites musulmans,
03:55 perpétrés par des musulmans.
03:57 Donc si c'est le cas, nous avons besoin d'éléments, de détails,
04:00 d'explications qui nous permettraient d'agir et de prendre les mesures nécessaires
04:05 pour faire un travail au sein de notre composante musulmane,
04:07 pour lutter ensemble, avec l'ensemble de la communauté nationale,
04:11 contre ce fléau qui est l'antisémitisme.
04:13 – Vous avez vu que la Grande Mosquée de Paris s'est désolidarisée de vos propos ce matin.
04:16 Il y a le ministre de l'Intérieur aussi qui a dit ce matin
04:18 "des insinuations très choquantes ont été tenues par un invité de RMC".
04:22 Je les réprouve totalement.
04:23 Je remercie la Grande Mosquée de Paris pour les éclaircissements donnés
04:25 et pour s'être inscrit en faux dans la minimisation des actes antisémites
04:29 qui touchent la France.
04:30 Est-ce qu'aujourd'hui, ce soir, vous faites votre mea culpa ?
04:32 – Mais je l'ai fait tout à l'heure sur une chaîne d'info qui est la plus importante de France,
04:35 que vous connaissez, c'est BFM TV.
04:36 – Mais vous serez plus écouté ici.
04:38 – Oui, et bien tant mieux.
04:39 Et bien tant mieux que je puisse encore une fois, une seconde fois pouvoir…
04:43 Autant on a rabâché ces propos dans lesquels je reconnais peut-être une erreur de communication.
04:51 Mais moi, mon histoire, je parle de l'imam Abdelalim Amoun, le Français, le patriote,
04:57 l'amoureux de la France, le républicain qui a toujours agi
05:00 pour essayer de promouvoir l'islam de France,
05:02 un islam qui s'intègre parfaitement dans le paysage français,
05:05 paisiblement, à côté de toutes les autres composantes religieuses ou non religieuses,
05:09 de toute façon, en France, et qui travaille même depuis 4 ans à la Grande Mosquée de Paris
05:15 pour réviser, réformer, adapter le discours des imams
05:21 pour qu'ils ne soient plus imprégnés de violences,
05:23 qu'ils ne soient plus imprégnés d'antisémitisme,
05:26 qu'ils ne soient plus imprégnés de communautarisme, etc.
05:30 Nous faisons ce travail au sein de la Mosquée de Paris
05:32 pour justement agir dans ce sens-là.
05:34 Alors, après m'accuser d'avoir des propos ambiguës,
05:39 alors que ma vie toute entière, tous mes actes prouvent le contraire,
05:42 je trouve ça scandaleux, et je l'ai dit tout à l'heure à ce jeune Amin El-Khatmi,
05:47 qui était devant moi, et qui m'a montré du doigt et m'a accusé d'avoir un double langage.
05:52 – Votre dernier acte ne prouve pas le contraire,
05:54 puisque vous n'avez pas appelé à manifester et à marcher contre le racisme.
05:58 – Oui, tout à fait.
05:59 – Vous n'avez pas appelé à marcher contre le racisme.
06:00 – Non, alors, écoutez, je répète.
06:03 – Oui ou non ?
06:04 – Non, je n'ai pas appelé à marcher…
06:05 – L'antisémitisme, est-ce que c'est du racisme pour vous ?
06:07 – Bien sûr que c'est un grave…
06:09 – Pourquoi vous dites "j'ai des actes et puis j'ai un discours" ?
06:12 Non, vos actes, c'est que vous n'avez pas appelé à marcher contre le racisme dimanche.
06:16 – D'accord.
06:16 – Vous ne pouvez pas à la fois dire ça et dire
06:18 "moi je souhaiterais qu'il y ait une cohésion de la France",
06:20 parce que en disant ça, vous fracturez la société en deux blocs.
06:24 – Oui, mais écoutez, marcher à côté de Marine Le Pen ou Zemmour,
06:27 qui sont des prêcheurs de haine, moi je ne peux pas.
06:29 Je ne peux pas.
06:30 – Face à Pauline de Manère, vous n'avez pas des redits ici.
06:32 – Il y avait 100 000 personnes.
06:33 – Et Héraldine Maillet est allée marcher,
06:35 ce n'est pas pour ça qu'elle n'est pas la grande copine de Marine Le Pen ou de Zemmour.
06:39 – Et vous, est-ce que vous trouvez franchement que c'est une réponse de dire
06:41 il y a 30%, je ne sais pas à combien est le Rassemblement National,
06:45 mais enfin 25-30% de néo-nazis ?
06:47 – Écoutez, nous aurions, et comme l'a dit Monsieur le Recteur…
06:52 – Vous avez débuté votre interview ce matin, je l'ai écouté dans son intégralité,
06:55 exactement de la même façon que tout à l'heure face à Cyril.
06:58 Vous dites non, je ne veux pas aller manifester parce que ce sont des néo-nazis.
07:01 Mais d'abord, ce n'est pas du tout le propos de cette journée.
07:05 Cette journée, c'est une marche contre le racisme.
07:07 Et dans le racisme, il y a l'antisémitisme.
07:09 On ne peut pas à la fois dire, j'appelle et je voudrais que ma communauté…
07:13 et toute l'année, nous nous battons, etc.
07:15 Ce dont je ne doute pas.
07:17 Mais là, vous aviez une occasion incroyable.
07:19 – Vous pensez qu'on va régler le problème de l'antisémitisme avec une marche ?
07:22 – C'est deux choses différentes.
07:23 – Moi, je travaille tous les jours contre l'antisémitisme.
07:25 Je travaille dans toutes nos mosquées respectives.
07:28 On communique des prêches aux imams.
07:31 – Ce sont des journées marquantes, M. l'imam.
07:32 – Tous les vendredis qui ont eu lieu,
07:34 nous avons travaillé au sein de notre composante musulmane.
07:36 Donc, attendez, on ne peut pas dire que…
07:38 Et le président de la République qui n'est pas venu,
07:40 ça voudrait dire qu'il soutient l'antisémitisme ?
07:43 L'antisémitisme, non.
07:44 Il y a chacun qui est dans son rôle.
07:45 Est-ce que l'évêque de France ou…
07:48 – Il devait venir présent dans l'église de France.
07:51 – Oui, écoutez, il y avait Tarek Oubrou qui était présent
07:54 de la grande mosquée de Bordeaux.
07:55 Il y avait d'autres musulmans, mais c'est vrai que nous aurions préféré
08:01 qu'il y ait une marche qui soit sous l'égide de promouvoir la paix,
08:06 de promouvoir le vivre ensemble, le faire société,
08:09 tout ce qui pourrait contribuer, mais pas de manière réductrice,
08:13 limitée à la lutte contre l'antisémitisme.
08:15 Et qui, je vous rappelle, excusez-moi,
08:18 je ne connaissais pas les chiffres.
08:20 Je n'avais pas connaissance à ce moment-là des chiffres.
08:23 – Non, mais vous voyez, moi, M. l'imam, les chiffres de l'antisémitisme en France,
08:26 ils ne datent pas du 7 octobre.
08:27 – Non, mais on parle des chiffres.
08:29 Là, on parle de 1700 à partir du 7 octobre.
08:32 – Non, depuis le début de l'année, selon Gérald Darmanin.
08:34 – Non, non, non, 1700, c'est combien ?
08:36 – 1700 depuis le début de l'année.
08:38 – 1500.
08:39 – Attendez, mais à partir de quelle date ?
08:40 Du 7 octobre ou depuis le début de l'année ?
08:42 – Depuis le 7 octobre, 1518.
08:43 – Voilà, c'est ça, depuis le 7 octobre.
08:46 Eh bien, moi, je n'avais pas connaissance de ces chiffres-là.
08:48 – Moi, ce qui m'a choqué dans vos propos, là, tout de suite,
08:50 c'est qu'à la fois, vous vous expliquez pourquoi vous n'avez pas voulu
08:53 vous joindre à la manifestation dimanche dernier contre l'antisémitisme,
08:56 et en même temps, vous dites que vous avez un gros travail, déjà,
08:59 qui vous occupe beaucoup de l'année pour voir tous les imams
09:02 qui professent des propos antisémites dans les mosquées.
09:05 Donc, ça veut dire qu'il y a quand même une grosse partie de la communauté
09:07 qui est antisémite.
09:08 – Ce n'est pas ce que j'ai dit.
09:09 – Vous avez dit que c'était un gros travail, vous avez dit…
09:10 – J'ai dit qu'on travaille, on est en train de faire un travail
09:13 dans une commission au sein de la mosquée de Paris
09:15 avec d'autres fédérations musulmanes pour, justement, moderniser,
09:20 adapter le discours religieux, pour éviter, justement…
09:23 – Vous dites qu'il y a des propos antisémites, donc il y en a.
09:26 – Oui, il pourrait y en avoir.
09:27 Aujourd'hui, un imam a été condamné, c'est l'imam de Toulouse,
09:31 il s'appelle Mohamed Atatay, qui a été condamné, justement,
09:35 pour avoir cité une parole prophétique dans laquelle
09:38 il y avait une forme d'incitation au meurtre et à tuer des juifs, etc.
09:43 Donc ça, il a été condamné, et nous l'avons nous aussi condamné sans réserve,
09:48 c'est bien sûr évident, mais globalement, les imams de France sont assez sages,
09:52 mais malheureusement, ils ne font suffisamment pas assez de travail de terrain,
09:58 de travail pédagogique, notamment avec les jeunes,
10:00 comme on a bien vu, des jeunes qui, dans les métros,
10:04 chantaient des propos et même des insultes, des vulgarités.
10:08 – Ça veut dire qu'il y a un terreau antisémite ?
10:09 – Oui, il peut y avoir un terreau musulman antisémite
10:12 dans lequel nous devons travailler.
10:13 Donc moi, demander à Madame Apolline Malherbe des détails,
10:16 pourquoi vous vous en prenez ?
10:18 Pourquoi vous soupçonnez que, moi, je doute, je ne demande pas ni des preuves,
10:23 ni je doute, je veux des détails parce que je ne les ai pas.
10:26 – Vous l'avez dit ce matin, clairement, que le Hamas était une organisation terroriste.
10:34 – Ah, donc là, vous changez de sujet ?
10:35 – Vous l'avez dit ce matin, oui.
10:36 – Comment ça ?
10:37 – Oui, vous l'avez dit ce matin.
10:38 – Qu'est-ce que j'ai dit ?
10:39 – Clairement que le Hamas était une organisation terroriste.
10:42 Vous l'avez dit ce matin.
10:43 – Alors, ce matin, je ne l'ai pas dit, mais de toute façon…
10:45 – Vous avez dit que quand on commet des actes terroristes, on est des terroristes.
10:48 – Oui, bien sûr, tout à fait.
10:51 Il n'y a pas photo.
10:53 Quand on commet des crimes de guerre, quand on commet des atrocités,
10:56 comme a pu commettre aujourd'hui Hamas, et là, c'est un autre sujet.
11:00 – Alors, c'est des crimes de guerre ou c'est du terrorisme ?
11:01 Ce n'est pas pareil.
11:02 – Alors, c'est quoi, justement, les différences ?
11:04 Expliquez-moi, parce que moi, je ne sais pas.
11:05 – Ce n'est pas tout à fait la même chose.
11:06 – Pour moi, un terroriste, c'est quelqu'un qui agit…
11:08 – Pour moi, ce n'est pas pareil.
11:09 Les crimes de guerre et du terrorisme, ce n'est pas pareil.
11:10 – Oui, attendez, les deux sont atroces.
11:13 Les deux sont horribles d'atroces.
11:14 Sauf que le terrorisme, il est accompli de manière anarchique
11:17 par une milice non officielle, alors que quand on parle de crimes de guerre,
11:20 il émane d'une armée régulière reconnue.
11:23 Alors, moi, la question que je me pose,
11:24 est-ce que Hamas, qui est le Harakat Mokhtar al-Islamiyya,
11:27 le mouvement de la résistance islamique,
11:29 est-ce que c'est un parti politique qui a été élu par sa population
11:32 et dont la branche armée a commis une atrocité que je condamne à 100%
11:36 et donc qu'on appellerait à ce moment-là,
11:38 pour justement pouvoir les poursuivre en cour pénale internationale ?
11:41 Parce qu'aujourd'hui, un chef d'accusation de terrorisme,
11:44 ça n'existe pas en droit international.
11:46 – C'est pour ça que vous préférez qualifier.
11:48 – Ah oui, bien sûr, pour qu'on puisse les poursuivre,
11:50 pour qu'on puisse les condamner.
11:52 – Parfois, votre discours est tout à fait intelligible
11:54 et on ne peut qu'y adhérer, puis en même temps,
11:56 il y a des moments où on se dit, mais où va-t-il ?
11:58 Parce que là, par exemple, vous nous parlez de "branche armée".
12:00 "Branche armée", c'est comme vous légitimez le Hamas en disant
12:04 c'est une branche armée, donc d'une organisation
12:07 dont on pourrait dire qu'elle est, effectivement,
12:10 et qu'elle vient pour le seul pouvoir les condamner.
12:11 – Attendez, attendez, excusez-moi Madame,
12:13 je vais vous répondre à cette question.
12:15 Aujourd'hui, on parle bien de Hamas, il y a longtemps, en 2006,
12:19 qui a gagné des élections.
12:21 – Depuis, il n'y a pas eu d'élection.
12:22 – Ce n'était pas des terroristes au moment où ils ont été élus,
12:24 c'était bien un parti politique qui a fait une campagne politique
12:29 pour être élu par les palestiniens de Gaza.
12:31 Donc cette organisation s'est dotée de moyens armés,
12:36 que j'appelle aujourd'hui la "branche armée",
12:38 et qui, je le répète sans aucune réserve et aucune hésitation,
12:43 et que je condamne à 100%, c'est qu'elle a commis le 7 octobre
12:47 des atrocités inqualifiables que je condamne sans aucune réserve.
12:50 – Un acte terroriste.
12:51 – Voilà, et qui sont des actes terroristes, des crimes de guerre,
12:54 des crimes contre l'humanité, en tout cas, c'est des actes de barbarie.
12:57 Quand on mutile des enfants, on coupe des têtes et on s'en prend à des civils,
13:02 c'est totalement ignoble.
13:03 – Vous parliez il y a un instant avec vous,
13:05 il y avait plusieurs questions, dont celle de Gilles.
13:07 – Oui, moi il y a quelque chose qui m'étonne dans votre discours,
13:10 c'est l'ambiguïté que vous maintenez au sujet acte terroriste du Hamas
13:15 ou alors crime de guerre commis par la branche armée du Hamas.
13:18 Je pense que pour que les musulmans soient audibles
13:21 et puissent réclamer aujourd'hui un cessez-le-feu,
13:23 un arrêt du massacre sur Gaza,
13:26 il faut reconnaître qu'il y a eu une action terroriste le 7 octobre du Hamas.
13:30 Sinon, je trouve que ça fragilise la demande de cessez-le-feu.
13:33 Mais visiblement, vous n'êtes pas d'accord avec ça.
13:35 – Écoutez, s'il faut vraiment qu'on débat sur la sémantique entre crime de guerre…
13:40 – Attendez, laissez-moi terminer.
13:42 La sémantique de crime de guerre, qui est l'expression du droit international
13:46 qui permettrait de poursuivre les auteurs de ces atrocités,
13:50 alors que le chef d'inculpation de terrorisme,
13:53 ils en sortiraient totalement disculpés puisqu'il n'existe pas.
13:57 Et donc ça, c'est la première raison pourquoi il faut utiliser des termes
14:00 comme il se doit.
14:01 – … que le Hamas est un groupe terroriste.
14:03 C'est la même phrase, vous la présentez sous un aspect,
14:05 vous oubliez de dire l'autre aspect.
14:07 – Attendez, j'y viens, j'y viens.
14:08 – Crime contre l'humanité.
14:10 – J'écris crime contre l'humanité, crime de guerre, effectivement, tout à fait.
14:13 – Mais c'est pas la même chose que terrorisme.
14:15 – Attendez, écoutez, une organisation terroriste,
14:17 c'est une organisation qui a été créée de manière anarchique
14:23 et qui n'a aucune reconnaissance internationale.
14:26 Aujourd'hui, Hamas, je parle de ce parti politique qui a été élu en 2006,
14:30 a été reconnu à l'époque comme étant le parti qui a gagné les élections
14:35 dans la bande de Gaza et qui, après, s'est radicalisé,
14:39 s'est transformé en une organisation qui a tué…
14:42 – Il n'a pas été élu pour affamer sa population.
14:45 Il n'a pas été élu pour placer des caches d'armes sous les hôpitaux.
14:48 Il n'a pas été élu…
14:48 – Affamer sa population ?
14:50 – Oui, absolument.
14:50 – Les checkpoints, ce sont les Hamas.
14:53 – Vous avez lu un certain nombre…
14:54 – La prison à ciel ouvert que, aujourd'hui, vit la population de Gaza…
14:58 – Je vais poser la question autrement.
14:59 Vous pensez que le Hamas défend bien la population palestinienne ?
15:02 – Pas du tout, au contraire, elle a desservi totalement les intérêts.
15:04 Bien sûr qu'il faut la condamner.
15:06 Eh bien, quand moi, j'entends et je vois des atrocités
15:10 qu'on dit être émanant d'une organisation islamique,
15:14 qui se réfère au Coran et qui interdit catégoriquement
15:19 que l'on tue des enfants, que l'on décapite des femmes,
15:22 que l'on s'en prend à des civils,
15:23 je parle de textes religieux musulmans qui l'interdisent
15:26 et qu'ils se revendiquent au nom de l'Islam
15:28 comme étant… que tous ces actes ont été perpétrés
15:32 au nom d'une étiquette islamique,
15:35 eh bien, je trouve ça ignoble de leur part.
15:37 Ils trahissent nos valeurs, ils trahissent notre religion
15:40 en perpétrant ces actes-là qui sont horribles
15:43 et qui sont des actes de barbarie qui doivent être condamnés.
15:47 Et pour cela, je veux citer les noms comme il se doit
15:52 pour qu'ils puissent être poursuivis,
15:54 et ce nom-là, c'est "crime contre l'humanité",
15:58 c'est "acte de barbarie", "viol",
16:02 puisqu'il y a eu même des femmes qui ont été violées.
16:03 Comment ? Toi, tu es un musulman, tu violes !
16:05 Tu te dis "mouvement de résistance islamique",
16:09 donc tu te revendiques de l'islam et tu violes des femmes
16:12 et tu décapites des enfants et tu tues des enfants
16:15 et tu mutiles des corps,
16:17 alors que tout cela a été clairement interdit dans le Coran.
16:19 C'est tout à fait condamnable, je le condamne sans aucune réserve.
16:23 Maintenant, dans un second temps,
16:25 ce que perpétue aujourd'hui Gaza, Tsahal,
16:30 en voulant appréhender ces criminels,
16:33 tirer dans la foule, parce que moi je n'ai jamais entendu parler,
16:37 qu'il était permis à un policier,
16:38 pour pouvoir appréhender un criminel dans la foule,
16:40 de tirer dans la foule.
16:41 On ne tire pas dans la foule.
16:43 On ne justifie pas des dommages collatéraux
16:47 et qui sont très conséquents,
16:48 parce qu'on parle depuis 11 000 morts,
16:50 avec plus de 5 000 enfants.
16:52 Qu'est-ce qu'ils ont fait ces 5 000 ?
16:53 On est dans une pleine guerre informationnelle
16:54 et personne ne peut attester des chiffres,
16:56 et vous le savez très bien.
16:57 Tout ce qui sort de la bande de Gaza est contrôlé par le Hamas,
17:00 donc attention aux chiffres.
17:01 Vous avez peut-être raison, mais peut-être que vous avez tort.
17:03 Je voulais dire que c'est ça.
17:05 Écoutez, moi je dis que pour régler ça,
17:07 et pour être dans la transparence,
17:09 il faudrait que le gouvernement de Netanyahou
17:12 autorise qu'il y ait des ONG…
17:15 - Ils ont proposé des moments… - Laissez-moi terminer.
17:17 Des trêves d'abord, pour laisser rentrer les organisations humanitaires
17:21 et les ONG qui puissent compter,
17:23 et qui puissent voir et faire le constat de ce qui se passe,
17:26 de manière à faire des enquêtes neutres et indépendantes,
17:28 pour que finalement, nous ayons, d'un côté comme de l'autre,
17:32 une réalité qui n'est pas, on va dire, biaisée ni déformée par la guerre.
17:38 Puisque la première victime de la guerre, c'est la vérité.
17:41 - C'est ça. - Il faudrait aussi libérer les otages, d'ailleurs.
17:43 - Ah oui, bien sûr, oui. Bien sûr que je suis le premier à vouloir leur libération.
17:46 Écoutez, un imam, il n'est pas là pour faire de la politique,
17:50 ni française ni internationale.
17:51 Un imam, il est là pour promouvoir la paix.
17:54 On n'est pas là pour condamner, on est là pour les personnes
17:56 qui condamnent les actes.
17:57 - Les musulmans de France, c'est très important.
17:59 - Vous étiez pas bien ce matin, ou quoi ?
18:01 On a l'impression que ce n'est pas le même.
18:03 - Oui, c'est exactement ce que c'est.
18:04 - Oui, peut-être que je venais me réveiller.
18:05 - Vous n'aimez pas Pauline de Malherbe ?
18:08 - Non, mais elle m'a retranché vers des propos.
18:12 Peut-être que j'étais maladroit, je me suis laissé prendre au piège par Apolline,
18:17 qui m'a pris en me rabâchant constamment le fait que je doutais,
18:24 que je voulais des preuves, etc.
18:25 - Ne faites plus d'émissions le matin.
18:27 - Oui, peut-être.
18:28 - On vous invite à télé-matin, n'y allez pas.
18:29 - Je ne vous cache pas que là, je suis particulièrement extélué, fatigué.
18:32 - Vous êtes bien ?
18:33 - J'essaye de rester...
18:34 - Vous êtes bien avec nous, quand même ?
18:35 - Oui, bien sûr.
18:36 Une ambiance sympa.
18:37 - Il y a un passage, je ne sais pas si on l'a, qui m'a choquée.
18:39 C'est votre façon d'expliquer et même de justifier pratiquement,
18:43 alors je ne veux pas vous accuser à tort, vous allez peut-être nous l'expliquer,
18:46 l'action du 7 octobre.
18:49 Je ne sais pas si on a cet extrait, mais il m'a choquée, notamment un mot.
18:52 - C'est quel mot ?
18:54 - On est aujourd'hui le jour où les images de cette barbarie
18:57 sont montrées à des gens de l'Assemblée nationale.
19:00 - Là, on a réveillé les consciences, c'est ça que tu voulais dire.
19:03 - Le mot "bêtement", déjà, ils ont fait des actes de barbarie
19:08 pour réveiller les consciences, pour alerter le monde.
19:11 Mais peut-être, expliquez-vous,
19:13 est-ce que ce n'est pas une justification de cette barbarie du 7 octobre ?
19:16 - D'abord, je dis que ce n'est pas moi qui réfléchis de cette manière-là,
19:22 je dis que c'est eux qui ont réfléchi de cette manière-là.
19:24 Mais j'étais dans une démarche de vouloir, non pas justifier,
19:27 mais expliquer pourquoi ils ont fait ça.
19:30 Et il est important de pouvoir chercher des portes et des voies de la paix,
19:34 d'essayer de comprendre les motivations qui ont fait que ces gens-là ont...
19:38 Même un juge va reprendre des arguments d'un criminel
19:40 au moment où il va dire "pourquoi vous avez fait ça ?"
19:41 "Oui, c'est un crime passionnel parce que ma femme m'a trompé."
19:44 Voilà ce que je veux dire.
19:45 Le juge, il est là pour reprendre les termes
19:49 qui vont essayer d'expliquer, de justifier, du moins par eux,
19:55 leur acte criminel.
19:56 Mais moi, je ne suis pas là pour cautionner, bien sûr que non.
19:59 Au contraire, je les condamne fermement.
20:01 Il n'y a aucun justificatif qui permettra.
20:03 Mais par contre, il y a quand même une chose à préciser.
20:05 C'est qu'on le sait, Gaza est un petit territoire
20:12 où il y a la plus grande densité de population au monde
20:15 et qui est sous perfusion depuis plusieurs décennies,
20:17 pas plusieurs années, plusieurs décennies,
20:19 et qui est aujourd'hui une population qui vit sur les aides internationales
20:25 parce qu'ils ne peuvent ni commercer, ni voyager.
20:28 Ils sont dans une prison, c'est-à-dire dans des gens qu'ils ont dedans,
20:30 n'ont pas le droit de sortir, il y a des checkpoints partout.
20:33 Et forcément, j'essaye moi en même temps...
20:35 - Et c'est le Hamas qui est censé distribuer,
20:37 redistribuer l'argent au sein de la population de Gaza ?
20:41 - Quel argent ?
20:42 - L'argent qu'ils reçoivent, notamment de la communauté internationale.
20:45 - Pourquoi la population devrait passer par Gaza ?
20:47 Pourquoi on n'ouvre pas les frontières de ces populations,
20:49 de ces civils qui veulent simplement vivre et qui sont enfermés ?
20:52 - Qui est responsable ?
20:53 - Qui enferme la population de Gaza ?
20:55 - Qui ? C'est Hamas ?
20:56 - Il y a l'Egypte aussi.
20:57 - Répondez-moi, est-ce que c'est Hamas qui ferme la frontière ?
21:00 Qui tient les frontières de la Palestine ?
21:02 - Il y a l'Egypte.
21:03 - C'est ça, il y a l'Egypte.
21:03 - Et il y a aussi...
21:04 - Mais c'est comme un accord avec Israël qu'il ne doit pas l'ouvrir.
21:06 - D'accord.
21:07 - Que seulement avec la permission d'Israël.
21:09 On est d'accord.
21:10 Et que du côté israélien, du côté palestinien,
21:12 il y a aussi un checkpoint israélien.
21:14 - Non mais concernons...
21:15 - Et on ne laisse pas passer ni les nourritures
21:16 que seulement selon bon vouloir de l'État d'Israël.
21:20 Et les gens vivent sous perfusion.
21:22 Ils vivent au compte-gouttes.
21:23 Alors une heure d'électricité par jour,
21:27 l'eau, je ne vous en parle même pas.
21:28 - Tout ça, vous avez raison.
21:30 Ils vivent dans des conditions...
21:31 - Et après, on s'étonne que ça éclate.
21:34 Bien sûr que ça éclate.
21:35 - Depuis une quinzaine d'années.
21:36 - Ça aussi, ça explique.
21:36 - Ah, les rênes, ils sont responsables politiquement.
21:39 Ils sont censés pouvoir redistribuer l'argent.
21:42 - D'accord.
21:43 Qu'est-ce que fait...
21:44 Et la population reste en otage face à ça ?
21:46 - Non, mais... - Elles crèvent, elles doivent crever.
21:47 - Vous parlez de responsabilité et de responsabilité...
21:49 - Les deux sont...
21:49 Il y a une responsabilité partagée.
21:51 - OK, voilà.
21:52 Mais c'est ce que je dis depuis le début.
21:54 Je demande à tous de reconnaître la responsabilité
21:56 à la fois de Hamas, qui a commis des crimes odieux
22:01 à l'égard du peuple palestinien et à l'égard du peuple israélien.
22:04 - À l'égard de son propre peuple.
22:06 - C'est ce que je viens de dire.
22:07 Je viens de dire en premier.
22:08 À l'égard du peuple de Palestine, de Gaza
22:10 et à la fois les actes odieux qu'ils ont commis le 7 octobre.
22:14 Mais en contrepartie, la transgression de l'armée israélienne
22:19 quand elle tire et bombarde la population
22:22 et qu'elle dit "c'est pas grave, ce sont des animaux",
22:24 on entend même des généraux comparer les habitants, pas Hamas,
22:27 les habitants de Gaza comme étant des animaux
22:29 qui de toute façon ne méritent pas de vivre,
22:31 je trouve ça tout simplement inadmissible.
22:34 Et j'aimerais bien que vous aussi, vous les condamniez.
22:36 - Moi, je n'ai pas entendu ce que vous dites.
22:37 - On les condamne.
22:38 - Si c'est le cas, oui, vous avez raison.
22:39 - Moi, j'ai une question sur vous.
22:41 Il y a une telle transformation entre le discours de ce matin et celui-là.
22:47 Vous avez pris des coups, c'est-à-dire que tout le monde s'est désolé d'arriver de vous.
22:52 - Il y a la grande mosquée de Paris qui s'est désolée d'arriver.
22:53 - Le ministère de l'Intérieur, voilà, la mosquée de Paris, le ministère de l'Intérieur.
22:57 Est-ce que du coup, vous vous êtes dit "j'ai fait une énorme connerie,
23:00 je réfléchis et je fais un monde honorable, mais à coups de pas" ?
23:03 Parce que le discours, là, on est d'accord ou pas, mais c'est mesuré.
23:07 Ce matin, ça ne l'était pas du tout.
23:08 Qu'est-ce qui s'est passé aujourd'hui ?
23:10 - Écoutez, je reconnais ma maladresse.
23:12 Je reconnais, mais ce sont des propos qui ont été mal compris
23:16 et qui ont été en plus gonflés en voulant me faire dire ce que je ne disais pas.
23:21 Et quand vous me regardez, vous m'entendez bien.
23:24 Effectivement, condamné et fermement, parce qu'il n'y a pas eu que ces extraits que l'on voit maintenant.
23:30 - Vous n'y êtes pas nié les chiffres, c'est ça qui est...
23:31 - Non, je n'ai pas nié les chiffres.
23:33 J'ai demandé des détails parce que j'étais stupéfait d'entendre ce chiffre-là.
23:38 - La démarche dimanche, c'est que les chiffres étaient énormes.
23:39 - Mais je ne les ai pas...
23:41 - Excusez-moi, je ne vous ai pas entendu.
23:41 - Et je veux dire même que la communauté musulmane...
23:44 Même la communauté musulmane ignorait ces chiffres.
23:47 Moi, Simone Liman, je ne les connais pas.
23:48 La plupart des musulmans ne la connaissent pas aussi.
23:50 - Il y avait un...
23:51 - Ce qui vous a été...
23:51 - Il y a une méconnaissance...
23:52 - Ce qui vous a été reproché, M. Niham, aussi, c'est de trouver des explications au drame du 7 octobre.
23:58 C'est ça aussi qui a été, voilà, fortement...
24:01 Qui a fortement déplu.
24:02 C'est-à-dire, vous avez dit...
24:03 Voilà, vous avez trouvé des explications.
24:04 - Alors expliquez ce que ça veut dire "justifier".
24:07 - Non, non, non, non, non.
24:08 Il n'a jamais été question de justifier quoi que ce soit.
24:10 Je répète et je le redis maintes fois.
24:12 Je condamne fermement, sans réserve, ces atrocités, ces actes de barbarie
24:17 qui ont été perpétrés par Hamas, qui se revendique comme une organisation musulmane,
24:21 alors qu'elle était en totale contradiction à la fois avec le droit international et le droit musulman,
24:25 et les règles de l'islam, qui interdisent, justement, de s'en prendre à des civils, à des enfants,
24:30 ou à des femmes ou à des personnes fragiles, etc.
24:33 Donc, nous l'avons...
24:34 Je le répète combien de fois il faut que je le dise ?
24:36 - Il y a quelques minutes, vous avez dit quand même...
24:39 Au bout d'un moment, il ne faut pas s'étonner.
24:41 - Non, mais il y a eu des causes, il y a des causes.
24:43 Je ne suis pas en train de les justifier.
24:45 - Vous êtes chiants.
24:45 - Excuse-moi.
24:46 - Mais tu permets qu'il le dise, je veux dire.
24:48 - Mais ça fait 15 fois que je ne sais pas ce que je veux dire.
24:51 - Vous voulez quoi ?
24:52 - C'est un tâchement.
24:53 - Mais arrête de parler.
24:54 - Attends, laisse-le dire.
24:55 - Oui, je parle.
24:55 - Avec tout le respect que je vous ai, vous avez comme dit il y a quelques minutes
24:58 que, vu la situation, au bout d'un moment, ce n'est pas anormal, c'est normal que ça explose.
25:02 - Je n'ai pas dit que c'est normal.
25:03 J'ai dit qu'il fallait s'y attendre.
25:04 - C'est une sorte de justification.
25:06 - Il fallait s'y attendre.
25:06 - C'est une sorte de justification.
25:08 - Ah bon, justificative ou explication ?
25:10 - Non, c'est...
25:11 - Non, non, je ne justifie pas, je ne cautionne pas, je condamne fermement.
25:17 Mais il faut donner des explications.
25:18 Pour trouver des voies de paix, il faut expliquer les choses.
25:21 Parce que pour qu'il y ait la paix en Israël, il faut qu'Israël aussi fasse amende honorable
25:28 et dire que voilà, enfin, nous sommes prêts à négocier la paix et nous sommes ouverts,
25:32 comme l'a proposé la France, qui est la position officielle depuis des années,
25:36 d'abord à cesser le feu et ensuite on réouvre l'énugation pour avoir deux États
25:40 qui, d'un côté les Palestiniens, protégeraient l'Israël de ses populations,
25:45 puisqu'elles pourraient agir et avoir les moyens,
25:49 alors que Hamas est exactement le contraire qu'elle veut.
25:51 Elle veut monter la population de Gaza contre Israël,
25:54 alors qu'un État palestinien dirait "bah non, maintenant vous êtes chez vous, vous avez votre pays,
25:59 vous pouvez aller voyager en Israël, il n'y a aucun problème",
26:02 comme le ferait un Israélien qui viendrait en paix et en toute sécurité sur le territoire palestinien.
26:06 Mais aujourd'hui Israël ne veut pas de cette solution.
26:09 Et il est là le problème.
26:10 Je disais que ça ne justifie pas, ça explique pourquoi aujourd'hui, eh bien...
26:15 – S'il vous plaît, s'il vous plaît.
26:16 – Il faut aussi expliquer le rôle des pays arabes dans la région.
26:20 – On va prendre les dernières questions.
26:20 – Alors M. Limah, moi je suis très contente de vous écouter ce soir,
26:23 parce qu'effectivement ce matin quand je vous ai entendu chez Apolline de Malherbe,
26:25 j'étais un peu effrayée et là je suis extrêmement rassurée.
26:30 Je trouve que ce que vous dites est clair, net, précis, sans ambiguïté.
26:35 Et je pense que c'est important de vous entendre parler parce que moi souvent ici,
26:39 je parle avec mon ami Mundir et Gilles, qui sont tous les deux de confession musulmane,
26:44 et on se dispute souvent justement par rapport à la parole des imams aujourd'hui en France.
26:49 Et moi je parle souvent de l'imam Chalgoumi.
26:51 Et là à chaque fois on me dit "non mais lui ça compte pas, lui c'est un mauvais imam, limite lui il est islamophobe".
26:55 – Ah moi j'ai dit ça ? – Non, non, eux deux.
26:56 – Ah non, je n'ai pas dit que c'était un mauvais. – Non, non, non.
27:00 – J'ai dit qu'il avait du mal à conjuguer le verbe "être" et "avoir".
27:02 – Vous avez dit qu'il ne représentait pas les musulmans. – En tout cas qu'il ne représentait pas.
27:05 – Et moi je voulais savoir, alors pourquoi, justement, pourquoi il y a une telle haine envers cet imam Chalgoumi ?
27:12 Pourquoi c'est un mauvais imam ? Pourquoi à chaque fois il vit sous protection policière,
27:17 alors que normalement c'est une religion de paix ? Pourquoi c'est à ce point-là compliqué ?
27:20 Quand on est par exemple dans la marche contre l'antisémitisme,
27:24 quand on est un musulman et qu'on est caché parce qu'on a honte de dire qu'on est dans cette marche contre l'antisémitisme.
27:28 – Quels que soient les propos que pourrait tenir Chalgoumi, qu'il soit français ou…
27:32 – C'est de l'humour. – Ou je sais quoi, mais non ce n'est pas de l'humour, c'est la réalité.
27:36 C'est un homme qui ne sait pas parler français et qui malheureusement a été mis en avant
27:42 et qui provoque une certaine frustration dans la composante musulmane,
27:45 à qui on oblige d'être représenté par une personne qui même un enfant de 3 ans parle mieux français que lui.
27:56 C'est la réalité, ça c'est un premier point sur la forme.
27:58 Maintenant sur le fond, un imam c'est un homme de paix, moi je suis un homme de paix, j'appelle à la paix.
28:03 Je ne suis pas dans le camp d'Israël ni dans le camp palestinien, je suis pour la paix.
28:06 Je dois être un acteur, un agent qui doit promouvoir la réconciliation.
28:10 Hier, encore hier, M. Chalgoumi disait qu'Israël doit gagner la guerre,
28:16 que je suis du côté d'Israël et j'espère qu'elle va gagner la guerre.
28:21 Je dis, ah donc ça veut dire qu'il est dans le camp de la guerre.
28:24 Je suis désolé, un imam ne doit pas parler comme ça, ni même un rabbin, ni même un curé.
28:29 Les hommes de foi doivent être des hommes qui doivent être des hommes pour promouvoir la paix.
28:35 – Il ne parle pas de la guerre contre le Hamas ?
28:37 – Oui, oui, il parlait contre la guerre.
28:38 – On peut le comprendre, non ? La guerre contre le Hamas,
28:41 on est tous à vouloir la guerre contre le Hamas, on veut tous l'extermination du Hamas.
28:45 – Oui, bien sûr, mais est-ce qu'on le veut au détriment des populations palestiniennes ?
28:48 – Ah ça je ne sais pas, ça vous dérange ?
28:49 – Oui, mais le problème c'est ça, il y a 11 000 morts, il y a des milliers de morts en tout cas,
28:52 en tout cas des milliers de morts, ça c'est sûr, vous ne pourrez pas me faire dire autre chose.
28:55 Moi je vois des vidéos qui sont atroces sur Internet,
28:58 qui sont aussi atroces que ce qui s'est passé, voire même en nombre,
29:02 puisqu'on parle de nombre, vous savez, le nombre est beaucoup plus important.
29:05 – Il n'y a aucun journaliste indépendant à Gaza, vous devez le savoir.
29:08 – Mais pourquoi on ne l'ouvre pas les portes ?
29:10 Est-ce que vous croyez que les Gazaouis…
29:13 – Sur en chère.
29:13 – Mais c'est ça qui est horrible.
29:15 – Est-ce que vous croyez que les Gazaouis sont trop atroces que des ONG rentrent à Gaza ?
29:19 – Il s'adresse à tout le monde, tu sais pourquoi je le remets ?
29:22 – Non, je vais t'expliquer Raymond, il ne peut pas…
29:26 – C'est incroyable.
29:27 – Cette chroniqueur, il a répondu à chaque fois.
29:29 – Exactement.
29:30 – Et toi tu le laisses dire qu'il y a peut-être 11 000 morts à Gaza,
29:32 c'est peut-être une fausse information, on va se faire défoncer,
29:35 on n'a pas le droit de laisser parler des fake news, je suis désolé.
29:39 Rien ne dit qu'il y a 11 000 morts, rien ne dit.
29:41 D'ailleurs de la même façon, vous voyez…
29:43 – Vous voulez voir les vidéos ? Vous voulez voir les vidéos ?
29:45 Vous voulez voir des vidéos d'enfants qui sont morts ?
29:48 Je vous les mets où vous les quoi ? On vous montre les vidéos ?
29:50 Pour prouver qu'il y a des milliers de morts ?
29:53 Est-ce que vous voyez pas ? Est-ce que vous voyez pas ?
29:55 Est-ce que vous voyez pas la banque de Gaza qui a été complètement détruite ?
29:59 – Je vais vous sortir.
30:00 – C'est bon.
30:00 Est-ce qu'on voit pas aujourd'hui la banque de Gaza qui est totalement détruite ?
30:04 Pratiquement. Est-ce que oui ou non on le voit ça ?
30:06 – Oui.
30:06 – On le voit. Bon forcément il y avait des habitants.
30:08 – Tout à fait.
30:09 – Bon ben alors forcément ils sont morts.
30:10 Parce que si on voit comment ça s'effondre, comment ça s'est effondré.
30:14 – Est-ce qu'ils sont morts ?
30:14 – Je ne connais pas le chiffre de ce qu'il y a.
30:16 – Mais il y en a ou pas ?
30:17 – Je ne connais pas.
30:18 – Il y en a des milliers, il y en a des milliers c'est sûr.
30:19 – On refuse de donner une fake news et d'approuver une fake news.
30:21 – Est-ce qu'il y a des morts ?
30:22 – 11 000 morts je n'en sais rien.
30:23 – Est-ce qu'il y a des morts ?
30:24 – Je n'en sais rien.
30:25 – Ah !
30:26 – Je n'en sais rien.
30:26 – Il y a des morts.
30:28 – Les morts.
30:28 – Les morts.
30:29 – Un peu d'indignation.
30:30 – Écoutez, écoutez, moi la solution c'est qu'Israël donne la permission
30:34 à des ONG de rentrer à Gaza et de compter les morts.
30:37 – Tout à fait.
30:37 – Et bien Israël refuse.
30:39 – Tout à fait.
30:39 – Israël refuse.
30:40 – Ben voilà, encore un problème qui vient d'Israël et pas des palestiniens.
30:44 – Vous diriez Raymond voulait parler.
30:45 – Non moi je dis qu'il fait du bien ce tombe là.
30:47 Ce tombe là il fait du bien ce soir parce que moi je voulais pas…
30:49 – Pas ce matin en tout cas.
30:50 – Non mais pas ce matin, ce matin, ce qu'il a dit ce matin-là,
30:52 moi je suis comme vous, je ne reconnais pas quelqu'un qui a parlé comme ça,
30:55 moi je ne l'ai pas vu, j'étais au boulot.
30:56 Je ne reconnais pas quelqu'un qui a dit ça ce matin, ce qu'il a dit ce soir.
31:00 Chaque chroniqueur l'a été de sa question, tous un par un.
31:03 Vous allez rentrer chez vous, vous faites le replay.
31:05 Tous un par un vous lui avez posé une question.
31:06 Est-ce que vous condamnez ?
31:07 Il vous répond oui à chaque fois.
31:09 La marche, il vous a répondu pourquoi il n'a pas été.
31:11 Tout, tout, tout, tout, tout.
31:12 Il a tout mis dedans, il a tout coché dedans.
31:15 Il a fait plaisir à tout le monde.
31:16 Et vous continuez encore à lui dire non il n'y a pas 11 000 morts.
31:19 Alors s'il n'y en a pas 11 000, peut-être qu'il y en a 4 000,
31:21 peut-être qu'il y en a 3 000, même s'il y en a 200 innocents.
31:24 C'est trop, on peut aussi dire, on peut écouter deux versions les gars.
31:27 Comment on va aller vers la paix si on dit tout le temps non,
31:30 il ne s'est passé que le 7 octobre.
31:32 Le 7 octobre on le condamne, c'est dégueulasse ce qui s'est passé le 7 octobre.
31:36 C'est des innocents, c'est des tirs au hasard.
31:38 Pour moi, c'est terroriste, je le condamne.
31:40 Mais on ne peut pas dire que ce qu'il dit là, lui, il l'a inventé de la Redbus.
31:45 Je l'ai repris sur le chiffre de 11 000 morts, Raymond, parce qu'on n'en sait rien.
31:48 C'est tout.
31:48 Et la ville de Gaza détruit.
31:51 Il ne connaît pas le nom de l'acte antisémite.
31:53 Il ne connaît pas le nom de l'acte antisémite.
31:55 C'est la bande de Gaza, la bande de Gaza, pas la ville.
31:58 Les gens se sont levés, attention il y a une bombe, on se barre.
32:01 Non, si la ville elle est détruite Jacques,
32:02 tu ne peux pas dire fake news, fake news, fake news.
32:04 Je peux dire, mais en 24 heures, vous voulez évacuer 2 millions de personnes ?
32:10 Non, mais c'est ce qu'ils ont demandé.
32:12 Ils ont demandé qu'en 24 heures, 2 millions de populations quittent le nord de Gaza.
32:17 L'Etat d'Israël a demandé au Hamas de déplacer la population vers le sud,
32:20 vers le camp de Ramallah.
32:21 Mais on ne reconnaît pas Hamas, on ne le reconnaît pas Hamas.
32:23 On ne le reconnaît pas.
32:24 Vous n'avez pas, vous n'avez...
32:26 Est-ce que l'Etat d'Israël a demandé aux dirigeants du Hamas
32:30 de déplacer la population vers le sud de la bande de Gaza ?
32:32 Et ça sert à quoi ?
32:34 Mais parce qu'ils savaient très bien qu'ils allaient...
32:35 Mais à quoi ça sert, le nord ou le sud ?
32:37 Ça sert que ceux qui restent et que les combattants.
32:38 Mais ça sert à un.
32:39 Mais alors, ils vont tous se déplacer dans le sud avec les civils.
32:43 Le Hamas va se déplacer.
32:45 Et comme c'est...
32:45 Parce qu'ils ont les caches tout ça...
32:46 Et les caches d'armes.
32:48 C'est scandaleux.
32:49 Et les caches d'armes qui sont placées sous les hôpitaux,
32:51 est-ce que ça c'est de nature à faire en sorte qu'ils...
32:54 Laisse parler, qu'est-ce que tu veux dire ?
32:55 Ici sur ce plateau, moi, j'ai été le premier à condamner le Hamas,
32:57 le mouvement terroriste.
32:58 J'ai été le premier, bien évidemment.
33:00 J'en ai eu les retours, d'accord, des deux parties.
33:03 Et je me souviens sur ce plateau...
33:04 - Un tout sans accro.
33:05 - Oui, bien évidemment.
33:06 Et là, je parle de moi, donc pas de premier.
33:07 Mais on était sur ce plateau, les gens disaient, et je me souviens,
33:13 ils condamnaient le Hamas, ils disaient "oui, mais..."
33:15 Et on était ferme.
33:16 Il n'y avait pas de "oui, mais..."
33:18 On condamne, point.
33:19 Là, ce qui se passe,
33:20 et ce que vous êtes en train de faire avec l'imam,
33:22 comme l'a souligné mon confrère,
33:25 il a répondu à tout.
33:27 Enfin, il ne peut pas faire mieux.
33:28 Et vous dites "oui, mais..."
33:30 Non, il n'y a pas de "oui, mais..."
33:31 - A vous que ce matin, c'était catastrophique.
33:32 - Il y a un mot en France qui s'appelle...
33:36 - C'est Mme de Malherbe qui me fait dire...
33:38 Moi, je ne dis pas.
33:39 - C'est la faute de Mme de Malherbe ?
33:40 - Oui, bien sûr.
33:41 C'est elle qui me fait dire des choses.
33:42 - Ce n'est pas Mme de Malherbe.
33:43 - Qui parle à ma place.
33:44 - M. Léaume a eu rédemption.
33:45 Il est en train de vous dire...
33:46 - Il a été rappelé alors.
33:47 - Tu vois, c'est encore les "oui, mais..." de toi, machin.
33:48 - Non, non, non, ce n'est pas le rappel alors.
33:51 Pas du tout.
33:52 - C'est toujours cette espèce de chose qui va gêner, tu sais.
33:56 Il ne peut pas être plus clair.
33:58 - Écoutez, je vais vous dire une chose.
33:59 Écoutez, même ce soir, comme ce matin, comme cet après-midi sur EBFM TV, je n'ai jamais
34:06 sollicité l'autorisation de M. le recteur de la Mosquée de Paris et je ne parle en aucun
34:10 cas en son nom.
34:11 Je ne suis ni le porte-parole de la Grande Mosquée de Paris, ni même le porte-parole
34:15 du recteur.
34:16 M. le recteur est suffisamment majeur et vacciné et intelligent pour défendre lui-même
34:21 la mosquée qu'il représente.
34:23 Moi aussi, aujourd'hui, j'ai effectivement une collaboration et un travail que j'accomplis
34:28 parce que je pense qu'il faut une unité des musulmans pour essayer de faire avancer les
34:32 choses en France, pour promouvoir un islam qui s'intègre parfaitement dans le paysage
34:35 français et dans lequel on soit en harmonie avec les lois et les valeurs de la République.
34:40 C'est ce que nous travaillons au sein de la Mosquée de Paris.
34:43 Et depuis des mois et des mois, on travaille dans ce sens-là.
34:46 On travaille même avec des juifs et des rabbins.
34:47 M. Moshé Levin en fait partie.
34:49 M. Corsiak, tous les jours, à chaque occasion, invité à la Mosquée de Paris et vice-versa.
34:55 Donc les relations sont conviviales et fraternelles et cordiales depuis très longtemps avec la
35:00 composante.
35:01 Je n'ai pas de leçons à recevoir sur le fait qu'aujourd'hui, je suis de tout cœur
35:09 avec la population et la composante juive de France qui a été victime d'antisémitisme
35:15 depuis le 7 octobre d'un nombre choquant.
35:18 Ce matin, j'ai été moi-même estomaqué.
35:21 C'est pour cela.
35:22 Alors que pour nous, on était persuadé que non, la communauté musulmane depuis le début
35:29 de la guerre a eu une attitude digne, etc.
35:32 Nous pensions qu'il n'existait pas d'acte antisémite musulman.
35:35 Et là, c'est pour cela qu'on me dit si, si, il y a eu 1240.
35:38 Permettez-moi d'avoir quand même le droit de m'interroger sur à la fois qui est à
35:44 l'origine de ces actes antisémites.
35:47 Est-ce que ce sont des actes néo-nazis ? Est-ce que ce sont des actes musulmans ?
35:50 J'ai demandé des détails.
35:51 Jamais j'ai prononcé preuve ou doute.
35:54 J'ai dit, j'ai demandé des détails pour justement travailler le constat.
35:59 Les gens ne l'ont pas entendu.
36:02 Vous l'avez entendu, mais pas eux.
36:03 Vous étiez en rentraînement.
36:05 Merci, monsieur Abdelhamid Mamoun d'avoir été avec nous ce soir.
36:09 Allez vous coucher là maintenant.
36:10 Je suis crevé.
36:11 Ne pense pas que je suis crevé.
36:12 Depuis ce matin, je suis debout.
36:14 Vous avez fait combien d'émissions aujourd'hui ?
36:15 12.
36:16 Vous avez fait combien d'émissions ?
36:17 3.
36:18 3 en plus ?
36:19 3 plus des choses personnelles que j'ai dû faire dans la journée.
36:22 C'est important de faire des choses personnelles.
36:23 Oui, effectivement.
36:24 Et depuis ce matin, je ne me suis pas reposé.
36:26 Mais il fallait que je vienne sur votre plateau.
36:29 Et merci en tout cas, Cyril, d'avoir invité.
36:32 C'est la première fois et je suis content d'être là avec toi aujourd'hui.
36:34 Vous reviendrez.
36:35 Avec plaisir.
36:36 Et ça a été votre préférée quand même cette émission.
36:38 Oui, elle est beaucoup plus conviviale.
36:40 En plus, il y a un public formidable.
36:43 Merci d'avoir été là.
36:45 C'est moi qui vous applaudis, messieurs, dames.
36:47 Merci.
36:48 Merci d'avoir été là.
36:49 Merci.
36:50 Merci, merci, merci.
36:51 [Musique]