TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
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Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00J'aurais qu'on parle, on va revenir sur ce dossier Mohamed Amra, bien entendu la mouche qui n'a toujours pas été retrouvée, c'est un truc de fou, et on va revenir sur les infos d'aujourd'hui, on a des révélations incroyables et exclusives à vous faire puisqu'on a eu un ancien codétenu qui était avec Mohamed Amra, on l'a eu au téléphone, c'est une exclusivité qui va nous donner des informations puisqu'il y a de nombreuses informations qui sont sorties puisqu'il y a des sonores qui sont sortis de Mohamed Amra
00:29qui disent énormément de choses et après on écoutera les nouvelles révélations faites par ce codétenu, mais qu'est-ce qui est dit ?
00:34Alors on découvre que Mohamed Amra en fait, je l'avais dit à l'occasion sur ce plateau une ou deux fois, a totalement été sous-évalué, sous-estimé par les services de l'administration pénitentiaire que par les services de police.
00:53En fait c'est un caïd, c'est un véritable caïd, c'est un véritable chef de bande, il a une armée à sa disposition, d'ailleurs on a vu les images, on sait maintenant qu'il y a eu des écoutes téléphoniques, plus exactement des écoutes dans sa cellule.
01:10Il y a un service de police très particulier qui se charge de sonoriser soit des appartements, soit des véhicules, soit évidemment des cellules, tout ça sous l'autorité judiciaire et ça a été fait dans le cadre de l'enquête d'un enlèvement séquestration suivi de meurtre qui s'est passé à Marseille et où la police soupçonnait Mohamed Amra d'être le commanditaire de ce crime alors qu'il était déjà incarcéré.
01:36Et donc pour confirmer leur soupçon, les policiers ont fait installer un système d'écoute dans la cellule, une sonorisation dans la cellule de Mohamed Amra et là on découvre des choses absolument extraordinaires.
01:50Il gère un trafic de stupes, il menace au téléphone des gens qui ne veulent pas payer un parcours de CAM, il est en visioconférence sur des récupérations d'armes en disant surtout attention si vous allez au carrefour il y a les flics comme s'il avait des informateurs désinformateurs, c'est complètement fou cette histoire.
02:17Et on découvre que du fond de sa cellule il se fait livrer comme il veut et quand il veut à manger par des livreurs, ce qu'on appelle des jeteurs, c'est des gens qui sont spécialisés pour envoyer au bon endroit le paquet.
02:32Je crois qu'on a arrêté 9 téléphones portables, on a intercepté 9 téléphones portables sur une période de quelques mois entre janvier et mai. Ce type est un chef d'orchestre, on découvre qu'il a donc une armée et notamment des Marseillais et qu'il est impliqué dans plein d'affaires criminelles.
02:52Avant de parler de l'animateur Kohé placé en garde à vue, on a toutes les informations sur cette affaire, c'est incroyable ce qu'il se passe actuellement, on va vous raconter ça dans un instant. On a pu enregistrer avant ça des audios d'un ancien co-détenu de Mohamed Amra, alias La Mouche, il était avec lui en prison, ils communiquaient énormément ensemble. On lui a demandé quelle image avait Mohamed Amra, La Mouche, au sein de la prison et si c'était une personne qui avait l'air menaçante.
03:19Je vais dire qu'il n'avait pas de réputation, c'était quelqu'un de simple et normal, assez calme, assez discret, qui ne se faisait pas trop remarquer, qui ne cherchait pas trop les problèmes. C'est que c'était quelqu'un de... Déjà par son gabarit, il ne faisait vraiment pas peur, il était petit, et puis c'était quelqu'un de gentil, respectueux, c'était pas quelqu'un de méchant, qui cherchait les problèmes.
03:38On lui demande s'il pensait qu'il aurait été capable de tenter de s'évader et d'être accusé de meurtre. Regardez ce que dit ce co-détenu qui est avec lui.
03:47En fait, moi, quand je l'ai connu, à la base, il était incarcéré pour une histoire de recel ou de vol. Moi, il me disait que c'était une histoire bidon, qu'il allait se faire sortir au bout de quelques mois.
03:55Puis au final, il s'est retrouvé dans une histoire de meurtre à Marseille, j'ai appris. Pour moi, je ne pensais pas qu'il allait s'évader ou qu'il était capable de faire ce genre de truc. C'est vraiment, vraiment, vraiment surprenant.
04:06Du coup, Mohamed Amra, a-t-il pu être embrigadé ou manipulé ? Il nous répond.
04:12C'est peut-être possible. C'est possible qu'il soit embrigadé. C'est possible qu'il a la tête de tout ça. Il y a plusieurs questions. En tout cas, il a bien qu'à se changer.
04:23On découvre également qu'il cherchait à acheter, commander pour 6 000 euros, des fusils mitrailleurs. Donc, ça veut dire que c'était quelqu'un qui préparait peut-être sa sortie.
04:33Il avait demandé précisément que ça tire en rafale. Et c'est des fusils d'assaut qui ressemblent, je ne fais pas de lien, mais qui ressemblent à ceux utilisés par le commando au moment de son évasion.
04:46Donc, c'est quelqu'un qui avait vraiment tout préparé. Il y a même un magistrat qui, en octobre 2023, parle de clan Amra composé de 20 personnes.
04:54Donc, il cachait vraiment bien son jeu parce que personne ne soupçonnait sa dangerosité. 20 personnes, c'est énorme.
05:00Je t'apporte une petite pression. 6 000 euros, pièce. Il avait commandé pour 6 000 euros d'armes. En fait, c'est 6 000 euros la Kalachnikov, c'est le fusil mitrailleur.
05:10Il allait même sur des sites de rencontres pour tenter de rencontrer les gens.
05:14L'administration pénitentiaire lui avait refusé 4 jeunes femmes qui devaient venir.
05:21Ces écoutes téléphoniques, est-ce qu'elles sont avérées, c'est sûr ?
05:24Oui, elles sont dans le dossier.
05:27C'est extrêmement sérieux ?
05:29Oui, de source sûre.
05:31Là, on découvre un profil terrifiant, en réalité, où il dispose de voitures volées, de boxe à sa disposition.
05:43Il a des liens très serrés avec une équipe du même akhabi classien à Marseille qu'on appelle l'équipe des Blacks.
05:50A eux deux, ces deux équipes, ça constitue quand même un clan de guerre.
05:57Ce sont des gens extrêmement puissants, extrêmement dangereux.
06:00Ils me font penser à ces voyous des années 80-90 qu'on avait à l'époque, qui étaient extrêmement bien structurés.
06:07J'ai un peu le sentiment qu'Amra, c'est parti maintenant du très grand banditisme.
06:16Il y a une autre information qui est sortie, on va la traiter plus longuement demain.
06:21Ça concerne l'acteur Edouard Baer.
06:23Violence sexuelle.
06:25Six femmes témoignent contre Edouard Baer dans une enquête conjointe de Mediapart et le magazine Chic.
06:31Six femmes décrivent des faits de harcèlement sexuel et d'agression sexuelle.
06:36On en parlera demain plus amplement puisqu'on aura énormément d'informations, puisqu'on est en train d'enquêter là-dessus.
06:43Gilles, pour l'instant, ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a eu six femmes qui ont témoigné.
06:47Absolument, qui témoignent.
06:49Il n'y aurait pas de plainte.
06:51Une a hésité à déposer une main courante, elle ne l'aurait pas fait.
06:54Des femmes assez jeunes rencontrées dans des situations professionnelles de vulnérabilité.
06:59Ce sont des témoignages forts et très à charge.
07:03Elles lui reprochent quoi ?
07:05On ira plus loin dans le dossier demain.
07:08Des attouchements, globalement.
07:10Des efforcés, des attouchements et du harcèlement téléphonique.
07:15C'est agression sexuelle et harcèlement.
07:19Les six femmes ont des témoignages concordants ?
07:22Concordants. Profils un peu similaires, effectivement.
07:26Rencontrées dans le milieu professionnel, notamment autour de la radio.
07:30À voir, mais les témoignages sont assez forts et se ressemblent.
07:35D'accord. On suivra bien sûr ce dossier demain.
07:38On fera une longue page là-dessus, bien entendu.
07:40On va parler de Sébastien Coé, maintenant, qui a été placé en garde à vue.
07:44Pour rappel, l'animateur est visé par cinq plaintes pour viol et agression sexuelle.
07:49Il y a eu donc cinq plaintes. On va le redire aux téléspectateurs.
07:51On va parler de la garde à vue et de toutes les infos qu'on a.
07:53C'est incroyable ce qui se passe.
07:55Gilles, il y a cinq plaintes.
07:56Oui, depuis novembre, il y a cinq plaintes.
07:59Il y a des plaintes pour viol, viol sur mineurs et viol et agression sexuelle.
08:06Les plaintes se sont accumulées.
08:08Ce qui s'est passé, c'est que dans le cadre de l'enquête préliminaire,
08:11les plaignantes ont été entendues par la brigade des mineurs.
08:15Brigade des mineurs, parce que comme une des plaignantes au moins était mineure,
08:19c'est cette brigade-là qui s'en occupe.
08:21Les auditions ont eu lieu petit à petit.
08:22Il y a eu des auditions notamment de plusieurs heures d'une plaignante au mois d'avril.
08:27Et lors de ces auditions, les plaignantes ont montré leur téléphone,
08:32montré des documents, ont été interrogées.
08:34Et là, hier matin, Sébastien Coé s'est rendu à la brigade des mineurs
08:40et il a été placé en garde à vue.
08:42On a énormément d'informations là-dessus.
08:45Sébastien Coé, est-ce qu'il savait qu'il était convoqué depuis longtemps ?
08:50Il était convoqué depuis un petit moment.
08:52Et puis il a été placé assez rapidement en garde à vue.
08:55Selon ses avocats, il s'est rendu librement et à sa demande pour être interrogé.
09:00Sauf ses avocats.
09:02Et répondre à toutes les questions posées.
09:04C'était l'idée.
09:06On va revenir là-dessus, parce qu'il y a énormément de choses qui sont dites.
09:08On va vous donner toutes les infos.
09:10La brigade des mineurs s'occupe de cette affaire parce qu'il y aurait une mineure.
09:13Oui, au moins une.
09:15Selon nos informations, au moins une.
09:17Je ne vais pas aller plus loin, mais au moins une.
09:19Y en a-t-il d'autres ? On ne sait pas.
09:20Mais s'il y en a une, c'est cette brigade-là qui enquête et qui cloisonne vraiment les enquêtes.
09:25Alors, Michel-Marie, quelles sont les informations qu'on a ?
09:28Les informations, c'est qu'il est placé effectivement en garde à vue.
09:34Il y est depuis quand ?
09:36Depuis hier matin, 8h.
09:38Il y est encore ?
09:40Oui, il y est encore.
09:42Il a été convoqué hier matin, 8h.
09:44Il a été convoqué hier matin, 8h.
09:46Je pense qu'il ne s'attendait pas à être placé en garde à vue.
09:47Il pensait avoir à rendre…
09:52Enfin, il avait d'ailleurs demandé, souhaité s'expliquer.
09:54Et il imaginait, dans sa candeur naïve,
09:58il imaginait qu'il allait être reçu par les policiers
10:03et qu'il allait répondre aux questions qu'on se posait.
10:06En réalité, Gilles l'a résumé un peu rapidement,
10:09il y a effectivement une enquête depuis un moment
10:12où toutes les victimes, enfin toutes les plaignantes, pardon,
10:16ont été entendues, ont donné de nombreux détails
10:20et les policiers de la briade des mineurs ont attendu la fin.
10:25Donc c'est une règle de procédure en fait.
10:27On entend les plaignantes et une fois qu'on a réuni
10:31toutes les, entre guillemets, charges qu'on a contre lui,
10:36et là en l'occurrence il n'y en a pas beaucoup,
10:38enfin il n'y en a même pas d'ailleurs,
10:40on l'entend, on le convoque, on le place en garde à vue
10:44et on lui pose un certain nombre de questions,
10:47ce n'est pas un moment très agréable à vivre.
10:49Alors le problème, à ma connaissance,
10:52il s'agit d'abord de faits très anciens qui remontent à…
10:56ça commence en 1990, on a une affaire en 1990 qui est prescrite.
11:03Ensuite il y a des faits qu'on lui reproche qui sont anciens,
11:09mais les…
11:12– La vraie question qu'on se pose Michel Marais,
11:14il arrive en garde à vue hier, il y est encore aujourd'hui,
11:17est-ce que c'est bon signe ou pas ?
11:19C'est la vraie question qu'on se pose et qu'on a envie de savoir.
11:21– Ce n'est pas très bon signe, ce qui n'est pas très bon signe
11:23c'est qu'il est confronté effectivement à plusieurs déclarations.
11:26Alors une des plaintes serait prescrite,
11:28mais d'autres qui concernent des mineurs ne le seraient pas.
11:31– Pas des mineurs, une mineure.
11:33– Au moins une, Michel, au moins une mineure, voilà.
11:35Et ce qui se passe c'est qu'il doit répondre à des questions
11:36extrêmement précises parce que lors des auditions,
11:39les jeunes, les plaignantes qui ont été interrogées
11:42ont donné des détails extrêmement précis et très nombreux.
11:46Je vous donne un exemple sans rentrer dans cette affaire.
11:49Quand vous êtes auditionné pour une telle affaire,
11:51vous savez une des plaignantes par exemple a dit
11:54j'ai rencontré Coé à tel endroit.
11:56Eh bien on lui fait dessiner, on lui fait raconter la scène,
11:58on lui dit à quelle heure c'était, comment ça s'est passé,
12:01donc c'est très précis et ça peut durer plusieurs heures.
12:03Donc Sébastien Coé là est confronté à ces auditions
12:06et on va lui dire regardez à cette heure-là que s'est-il passé.
12:09Donc c'est vrai que c'est très détaillé, on ne connaît pas l'issue
12:12mais les questions sont très serrées.
12:15La brigade des mineurs pose des questions…
12:17– Ce n'est pas le Club Med, on est d'accord mais…
12:19– Est-ce que c'est normal qu'il reste…
12:21– Oui tout à fait, oui.
12:23– C'est normal qu'il reste aussi longtemps ?
12:25– Oui c'est normal, c'est normal, il y a 5 plaintes.
12:27– Il n'y a pas de quoi s'affoler ?
12:29– Il n'y a pas de quoi s'affoler, je pense qu'à l'issue de cette guerre de la vue
12:31il sera probablement déféré devant un juge
12:33qui est le juge qui gère le dossier.
12:36– Gilles, je vois que vous n'êtes pas d'accord,
12:38vous pensez que c'est plus compliqué ?
12:40– Je pense que c'est un peu plus compliqué mais je peux me tromper
12:42et puis là c'est en cours mais je pense effectivement
12:44qu'il y a des accusations assez précises mais je ne préjuge de rien.
12:46Et ce qu'il faut préciser quand même Cyril c'est que lui-même a porté plainte.
12:50– Exactement.
12:52– Vous savez qu'il a porté plainte pour cyber harcèlement,
12:54dénonciation calomnieuse et tentative d'extorsion de fonds
12:56et d'ailleurs ses avocats et lui se sont étonnés du fait que cette plainte
13:00ne soit pas instruite, que ça aille très doucement.
13:04Ils disent qu'au contraire, l'affaire, les faits reprochés à Coé,
13:09on instruit vite alors que sa plainte à lui, elle est un peu l'étonnement.
13:13– J'ai une info également, c'est que sa compagne a été entendue hier.
13:16– Oui, sa compagne a été entendue.
13:18– Avec des questions extrêmement précises, sachez-le.
13:21Et d'après mes infos, on leur a même demandé des questions extrêmement intimes.
13:28– Bien sûr, mais c'est normal.
13:30– À sa femme, ça doit être un moment très difficile pour elle,
13:33des questions intimes, même au niveau de leur relation sexuelle, intime.
13:37– Elle a été interrogée pendant 4 heures.
13:39– Elle a été interrogée pendant 4 heures, exactement, il faut le dire,
13:41je n'ai pas le droit de le dire.
13:43Et c'est vrai qu'on lui a posé des questions extrêmement intimes
13:50et c'est vrai que pour elle, ça doit être quand même un moment compliqué.
13:53– C'était ce qui t'alliait.
13:55– On est d'accord que c'est un moment compliqué.
13:57– Mais on n'est pas là pour faire des commentaires,
13:59c'est quoi les infos sur cette carnavue, sur l'audition de sa femme, s'il vous plaît ?
14:03– Ils veulent tout savoir, tout savoir.
14:05L'intimité, comment ça se passait dans le couple,
14:07où étiez-vous à tel moment, le connaissiez-vous ?
14:09Est-ce que vous pensez que sa personnalité peut faire que ?
14:12C'est une rafale de questions, ça dure 4 heures et vous êtes saoulés de questions
14:17et le but de la brigade des mineurs…
14:19– C'est très dur de déballer sa vie sexuelle, c'est très dur.
14:22– Rappelez-vous Ariadne, on avait convoqué toutes ses ex-amis
14:24pour savoir précisément comment…
14:26– C'est très compliqué, très…
14:28– C'est pas pareil, c'est sa femme, c'est pas pareil.
14:30– Si on avait convoqué toutes ses ex-amis.
14:32– Oui, ses ex-amis, c'est pas pareil que sa femme.
14:34– Devant sa compagnie actuelle.
14:36– Le problème c'est que d'une part on l'interroge, elle, sur sa vie intime
14:41et en même temps elle comprend que son mari lui a peut-être pas été très fidèle.
14:49Donc ça fait un peu la double peine.
14:51– Oui, et pourquoi il n'est pas en témoin libre, mais plutôt en garde à vue ?
15:02Est-ce que ça veut dire quelque chose ?
15:05– Est-ce qu'il est en garde à vue ou en témoin libre ?
15:07– Il est en garde à vue, ça c'est indiscutable.
15:10Il est en garde à vue parce qu'il y a 5 plaintes, c'est la procédure
15:14et c'est d'ailleurs pas forcément la police qui décide, c'est le parquet.
15:17En disant, vous me le placez en garde à vue et voilà.
15:21– Il le savait en y allant ?
15:23– Non, il ne le savait pas.
15:25– Il croyait qu'il allait juste être entendu ?
15:27– Oui, à la limite il se réjouissait de pouvoir enfin répondre aux questions,
15:29c'est ce qu'on dit sur un avocat, parce qu'il demandait, lui,
15:31à être, non pas confronté, mais à répondre aux questions.
15:34Donc il est venu pour répondre aux questions et puis on lui a sorti
15:38effectivement des accusations de plaignant précises,
15:42donc il se retrouve en garde à vue.
15:43– Ce que je tiens à dire…
15:45– Et le parquet ne commande pas, le parquet est extrêmement discret sur l'affaire.
15:47– Ce que je tiens à dire dans cette histoire, c'est que d'après mes sources,
15:52et elles ne sont pas trop mauvaises, on est sur le fil du rasoir,
15:56c'est-à-dire qu'il y a une intimité entre, comme souvent d'ailleurs,
16:01entre le suspect, enfin l'auteur présumé et les victimes,
16:07ils se connaissent, ils ont échangé par téléphone, des photos, des échanges etc.
16:13Donc on n'a pas dans ce dossier, à ma connaissance,
16:17de preuves, d'éléments objectifs, à la fois parce que ce sont des faits anciens
16:24et puis c'est parce que les deux se connaissaient, si vous voulez,
16:28victime, enfin plaignante et auteur présumé, merci.
16:33Donc c'est vraiment les dossiers les plus…
16:37– C'est quoi votre info alors ?
16:39– Je viens de vous le dire.
16:41– C'est quoi ? C'est que ce n'est pas clair ?
16:43– Non, et c'est pour ça que ça dure aussi longtemps,
16:46parce qu'effectivement c'est aussi pour ça qu'on interroge,
16:49les policiers veulent être persuadés de ne pas passer à côté,
16:54de ne pas faire une erreur.
16:56– Donc pour vous c'est normal qu'il reste aussi longtemps ?
16:58– Tout à fait. – En garde à vue, c'est ça ?
17:00– Ce n'est pas agréable mais c'est comme ça.
17:02– Votre info c'est ça ?
17:04– Oui, enfin entre autres.
17:06– Donc pour vous, vous n'êtes pas d'accord avec Gilles Bernays,
17:09ce n'est pas dramatique qu'il soit encore en garde à vue ?
17:11– Pour lui…
17:13– De toute façon, la garde à vue va se terminer demain à 8h.
17:15– Demain matin à 8h, il va être très probablement décédé.
17:17– Et si la garde à vue est prolongée, est-ce que c'est grave ?
17:19– Elle est prolongée de 24h en 24h,
17:22c'est-à-dire qu'au bout de 24h, ils n'avaient pas eu assez de temps
17:25pour lui poser toutes les questions qu'ils voulaient lui poser.
17:27– D'accord, c'est ça, donc il n'y a pas de drame.
17:29– Non, il n'y a pas de drame.
17:31– Ce qui est important, c'est que c'est la brigade des mineurs
17:33qu'il a mis en garde à vue, donc ça ne concerne pas les autres dossiers.
17:36– Si, si, si.
17:37– Ce n'est que les dossiers.
17:39– Il sait mieux que toi, c'est Michel Marie.
17:41– Excuse-moi, non, il suffit, et Gilles l'a dit tout à l'heure,
17:45et il a raison, à partir du moment où…
17:48– Oui, là, je pense que oui.
17:50– Il est tout à fait sûr que je ne peux pas.
17:52– Franchement, faire un…
17:54– Si on a une victime mineure, et cinq majeurs,
17:56c'est la brigade des mineurs qui s'en va.
17:58– Là, ce sera nous jusqu'à Dolon,
18:00et à l'aise les professionnels de faire sur les affaires importantes.
18:02Merci Michel Marie.