Karl Zéro est l’invité spécial d’Eric Morillot. On le connait pour ses activités d’animateur Télé et de réalisateur, mais c’est maintenant un lanceur d’alerte sur la pédocriminalité. Il s’est fait l'écho des révélations du tueur en série Patrice Allègre. Et c'est un tournant dans sa vie. Cette affaire lui révèle les connexions entre le monde du pouvoir et la déviance sexuelle. La pédophilie des hommes de pouvoir devient son cheval de bataille. Le jour de la sortie en salle du film "Sound of freedom", cela ne pouvait être que lui.
Au programme de cet épisode :
1) Pédocriminalité : un tabou enfin révélé ? Comment lutter contre ce fléau ? Quelle est la réalité de la pédocriminalité en France ? Où en sont les affaires en cours ?
2) La liberté d'expression : le combat du siècle ? Quel doit être le rôle des médias dans le traitement de l'information ? Peut-on dénoncer le pire sans être traité de complotiste ?
Au programme de cet épisode :
1) Pédocriminalité : un tabou enfin révélé ? Comment lutter contre ce fléau ? Quelle est la réalité de la pédocriminalité en France ? Où en sont les affaires en cours ?
2) La liberté d'expression : le combat du siècle ? Quel doit être le rôle des médias dans le traitement de l'information ? Peut-on dénoncer le pire sans être traité de complotiste ?
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00:00:00 Avec Aper, sortez les marques Woke.
00:00:12 Bienvenue à Bistro Liberté, le débat libre et non conformiste. Au sommaire de cet épisode,
00:00:34 pédocriminalité, un tabou enfin révélé. Et en seconde partie, la liberté d'expression,
00:00:48 le combat du siècle. Pour en parler, l'invité spécial d'Eric Moriaud est un animateur TV
00:00:58 célèbre, mais aussi un réalisateur, un écrivain, un acteur et chanteur. Il est tout juste majeur
00:01:05 quand il commence sa carrière dans les médias. Il est alors dessinateur dans Jalon, le journal
00:01:11 très tendance de son frère Basile de Cocque à l'aube des années 80. L'absurde dans l'humour
00:01:17 est sa première marque de fabrique et de grands noms s'y intéressent. Jugez-en vous-même. Radio
00:01:24 Nova, Metal Hurlant, les journaux très Woke, Globe et Actuel, l'écho des Savannes, Europe 1 et TF1.
00:01:32 Puis c'est le triomphe avec Canal + aux côtés d'Antoine Decaune dans Nulle part ailleurs. On
00:01:38 se l'arrache alors pour sa seconde marque de fabrique, l'impertinence. C'est la consécration
00:01:44 avec le vrai journal sur Canal + qui servira de matrice pour le petit journal de Yann Barthez.
00:01:51 Il se fait l'écho des révélations que lui fait le tueur en série Patrice Allègre et c'est un
00:01:58 tournant dans sa vie. Cette affaire lui révèle les connexions entre le monde du pouvoir et la
00:02:05 déviance sexuelle. C'est là qu'intervient sa troisième marque de fabrique, le courage. Et
00:02:10 comme il n'a peur de rien, il devient dangereux. Canal, qui est une chaîne beau bout de gauche à
00:02:16 l'époque, décide donc de mettre fin à son émission qui est pourtant un monument dans le paysage
00:02:22 audiovisuel français. Il crée en 2015 sa chaîne YouTube, Karl Zero Absolue. La pédophilie des
00:02:29 hommes du pouvoir devient son cheval de bataille. L'humour, l'impertinence et le courage sont ses
00:02:35 trois piliers. Le jour de la sortie en salle de Sound of Freedom, cela ne pouvait être que lui,
00:02:41 je vous demande d'accueillir Karl Zero. J'ai l'impression d'être mort. En tout cas,
00:03:03 ton public t'attendait. Mon public il est là. Il est toujours là. Je remercie mon public. En tout
00:03:11 cas, on est ravi de t'accueillir mon cher Karl Zero. Moi c'est Karl, tu as plus que toute ta tête.
00:03:16 Je perds ma tête. On est ravi de t'accueillir en ce jour si particulier puisque c'est un événement,
00:03:22 on l'a dit en introduction, c'est la sortie de ce fameux film, donc Sound of Freedom. On va en
00:03:30 parler bien entendu d'Alejandro, c'est ça si je ne me trompe pas, Monteverde, c'est ça. Alejandro.
00:03:35 Voilà, on l'a tous vu ici en avant-première et j'avoue qu'on a été tous vraiment scotchés. Et
00:03:41 alors tu vas nous en parler parce que je crois que tu n'es pas étranger quand même à ce que ce
00:03:44 film ait enfin pu trouver un distributeur en France. Alors avant cela, je vais te présenter
00:03:49 les sociétaires d'un jour, ce qui est une tradition dans l'émission, on est entouré de sociétaires.
00:03:53 Donc tout d'abord pour commencer, à ta droite, tu la connais ou pas, je ne sais pas.
00:03:57 Je les connais tous. Myriam Palomba, on peut t'applaudir bien fort, journaliste qu'on ne
00:04:02 présente plus et qui parle souvent de sujets dont Karl aussi parle. Donc vous vous connaissiez,
00:04:08 vous vous étiez déjà rencontré ? Oui, on s'est déjà rencontré.
00:04:11 On s'est rencontré pas plus tard qu'hier soir à la projection du film Sound of Freedom.
00:04:14 Merci de me spoiler le truc. Alors donc, tu nous as tous rencontrés. Donc à ta droite aussi,
00:04:20 d'abord honneur aux femmes, Amélie Ismaili, on peut l'applaudir également. Alors je pense qu'Amélie,
00:04:27 elle pour le coup, tu ne la connais pas, elle est journaliste et je pense qu'elle va nous sortir.
00:04:31 Je t'arrête tout de suite, je la connais, j'ai soutenu une de ses études qu'elle avait publiées.
00:04:36 Incroyable. Et je l'ai mis en avant, je crois, sur Twitter.
00:04:40 Oui, et d'ailleurs vous avez eu un tweet de Rudi Restat, on pourra en parler après,
00:04:44 qui vous a retweeté en parlant de moi comme j'étais un troll anonyme.
00:04:47 Voilà. Donc le troll anonyme est plus...
00:04:48 Notre ami Rudi, on le salue puisqu'on lui dit...
00:04:51 Allez on l'applaudit donc !
00:04:53 [Applaudissements]
00:04:55 Et d'ailleurs, petite parenthèse, on en profite pour présenter son acolyte à elle aussi,
00:05:00 puisque c'est Greg Tabibian qu'on applaudit à chaque Chiffra Grandeur TV.
00:05:04 Greg Tabibian et Amélie sortent, je crois que c'est imminent.
00:05:08 Je ne travaille aucun secret, dans quelques jours, il va y avoir une petite bombe sur nos amis,
00:05:12 justement, les fact-checkers.
00:05:14 On a remis le nez dans l'affaire du fond Marianne, surtout toi d'ailleurs,
00:05:18 et en fait, on n'a pas toutes les infos.
00:05:20 C'est vraiment de l'amour avec Rudi.
00:05:22 On a trouvé beaucoup, beaucoup de choses à dire.
00:05:26 Sur qui ? Sur Rudi ?
00:05:27 Alors pas que sur Rudi, mais sur le fond en entier, sur à quoi a servi ce fond,
00:05:31 mais je pense qu'on aura le temps d'en reparler.
00:05:33 Bon, et bien écoute, en tout cas...
00:05:35 Non mais oui, c'est vachement important, c'est vachement important d'en parler.
00:05:38 Et la commission d'enquête est loin d'avoir tout dit.
00:05:41 La commission d'enquête n'a pas tout dit, la presse a menti,
00:05:45 beaucoup menti sur ce sujet.
00:05:47 On salue nos amis de Mediapart !
00:05:49 Exactement, il y a eu des compromissions de la presse,
00:05:52 voilà, on ne va pas s'étaler dessus, sinon on va trop trouver.
00:05:55 Mais oui, il y a eu beaucoup d'attournements d'argent public.
00:05:58 Bon, et ça c'est dans quelques jours sur ta chaîne YouTube, c'est ça ?
00:06:01 Non, sur "Je suis pas content TV".
00:06:02 Et puis alors le petit dernier, je le connais également,
00:06:04 Mike Borowski, journaliste à Radio-Canada.
00:06:07 Je dois passer ses tweets, et souvent ils sont inspirés.
00:06:13 Ah bah c'est gentil.
00:06:14 Je suis vraiment content parce que moi je vous connais depuis mon adolescence
00:06:17 et je vous suivais déjà, même si à l'époque vous souteniez Baladur,
00:06:21 mais je vous suivais déjà à l'époque.
00:06:23 C'est vrai, c'est vrai.
00:06:25 Non, je soutenais pas Baladur, je foutais de sa gueule.
00:06:28 Ah bon ?
00:06:29 Mais tu étais petit, alors tu tu tu.
00:06:31 Bon, c'est pas grave, c'est pas grave.
00:06:33 C'est pardonné.
00:06:34 En tout cas, on t'a un peu exfiltré de ton ami Greg.
00:06:37 Tu tristes, moi je suis avec celle-là.
00:06:39 Oh la la la.
00:06:42 Quel manque de courtoisie.
00:06:43 Bon, en tout cas, vous l'avez compris.
00:06:45 Et puis alors, bien sûr, et aussi, tu te souviens de cette fameuse émission,
00:06:48 évidemment, "Droit de réponse" de Michel Polak.
00:06:50 Bien sûr.
00:06:51 Et puis sinon, on a un peu ressuscité cette tradition de la caricature en direct.
00:06:56 Ça veut dire que je vais pouvoir fumer.
00:06:58 Eh ben voilà, c'est Ignace qu'on peut applaudir bien fort.
00:07:01 Notre Ignace.
00:07:03 C'est vrai que j'avais pas fait le lien entre "Droit de réponse" et la cigarette,
00:07:08 mais je crois que sur YouTube, je regarde mon ami producteur, finalement.
00:07:13 Eh ben écoute.
00:07:14 Ben oui, bien sûr, t'es pas à la télé.
00:07:16 Bon, écoute, voilà, bon, nous ne sommes pas à la télé.
00:07:18 Bon, écoutez, vous n'allez pas me foutre le bocceau sur mon plateau.
00:07:21 C'est une vidéo taxée une heure.
00:07:23 On n'a pas parlé en introduction aussi de "Ton canard", mais t'inquiète pas,
00:07:27 on va le montrer tout à l'heure à l'entraînement.
00:07:29 Il sort aujourd'hui.
00:07:30 L'envers des affaires, évidemment consacré en large partie,
00:07:33 donc il fait la parabelle évidemment à ce film "Sound of freedom".
00:07:37 Alors "Sound of freedom", c'est le film choc, événement, qui est sorti
00:07:41 le 4 juillet aux Etats-Unis, qui a été vraiment un carton,
00:07:45 qui à l'heure où on parle a fait plus de 200 millions de dollars de recettes.
00:07:49 242 millions.
00:07:50 242, c'est absolument incroyable, alors qu'il n'avait coûté que 15 millions de dollars.
00:07:53 Même pas, 14, 3.
00:07:54 Voilà, incroyable.
00:07:55 Et il a dépassé, lors de sa sortie, les blockbusters qui étaient "Mission impossible",
00:08:00 "Indiana Jones", enfin c'est un truc incroyable.
00:08:03 Et il avait du mal à trouver un distributeur en France.
00:08:05 Alors, on va en parler, tu vas nous raconter un peu tout ça.
00:08:07 Mais ce que je propose avant, c'est de regarder, si vous le voulez bien,
00:08:10 la bande-annonce, et on en parle donc juste après.
00:08:13 C'est le réseau criminel international qui connaît la plus forte croissance au monde.
00:08:17 Il a déjà dépassé les ventes d'armes illégales,
00:08:21 et il surpassera bientôt le trafic de drogue.
00:08:23 Parce qu'un sachet de coke, on peut le vendre une fois.
00:08:26 Mais un enfant, on le vend 5 à 10 fois par jour.
00:08:30 Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre.
00:08:33 Tu fais ça de ta faute, c'est pas de ta faute.
00:08:39 Tu fais ça depuis combien de temps ?
00:08:42 12 ans maintenant.
00:08:44 Combien de pédophiles t'as arrêté ?
00:08:47 288.
00:08:49 Combien d'enfants t'as retrouvé ?
00:08:51 Timo, t'es en rescue, n'est-ce pas ?
00:08:59 Tu peux m'aider à trouver ma soeur ?
00:09:02 Je te promets.
00:09:07 Notre département, c'est la sécurité intérieure.
00:09:09 On ne va pas aller sauver des enfants du Hong-Duras en Colombie.
00:09:11 Alors elle va disparaître, c'est fini.
00:09:14 Imagine, tu entres dans sa chambre, là, maintenant,
00:09:18 et tu trouves la lit vide. Qu'est-ce qu'on ferait ?
00:09:20 Il faut que tu démissionnes, et que tu ailles sauver ses enfants.
00:09:24 En ce moment même, elle peut être dans l'île de meubles voisins,
00:09:29 comme elle peut être à Moscou, à Bangkok, à LA.
00:09:36 Elle, c'est un gros poisson.
00:09:38 C'est le territoire des rebelles. Personne ne peut y aller.
00:09:41 Ni l'armée, ni la police, et nous encore moins.
00:09:44 Et s'il s'agissait de votre fille ?
00:09:47 Les Marines ne viendront pas te sauver.
00:09:52 Vous serez tout seul.
00:09:55 Ce boulot, il vous brise en morceaux.
00:10:01 Dès l'âge, j'ai une petite chance.
00:10:05 De pouvoir me reconstruire.
00:10:07 Quand c'est Dieu qui donne les ordres.
00:10:11 Tu te taies, et tu obéis.
00:10:17 Voilà. Alors...
00:10:27 Il y a eu, ce qu'il faut remarquer, il y a eu un silence pesant
00:10:32 pendant la diffusion de cette bande-annonce,
00:10:34 pour les gens qui nous regardent, ce qui veut dire aussi beaucoup.
00:10:37 On a tous ici présents, en tout cas, les sociétaires,
00:10:41 assistés à l'avant-première de ce film, c'était à l'UGC Normandie,
00:10:44 sur les Champs-Elysées, comme les plus gros blockbusters.
00:10:48 Il y avait 800 personnes, standing ovation.
00:10:50 C'était un peu le triomphe des complotistes, quand même,
00:10:54 de voir cette affiche sur les Champs.
00:10:56 Moi, ça m'a fait chaud au cœur.
00:10:58 C'est vrai, incroyable.
00:10:59 Alors, pourquoi on a voulu particulièrement t'inviter ?
00:11:01 Parce que, justement, tu es un peu celui qui incarne ce combat,
00:11:04 et puis surtout, par rapport à ce film,
00:11:07 tu as tenu un précis d'entrée de jeu,
00:11:09 tu n'es en rien associé, tu ne gagnes pas d'argent sur la sortie de ce film.
00:11:12 C'est bien, d'ailleurs, qu'on fasse cette petite mise au point, parce que...
00:11:15 Ah oui, je ne suis pas coproducteur, je ne suis pas codistributeur,
00:11:18 je ne suis rien dans l'histoire.
00:11:20 Mais tu es quand même celui qui a permis, à ce film,
00:11:22 de trouver un distributeur, ou d'aider à en trouver un, en tout cas.
00:11:25 Quand j'ai vu le buzz qu'il faisait aux États-Unis,
00:11:28 je me suis dit, il faudrait qu'il sorte en France,
00:11:30 parce que, quand il va sortir, ça va évidemment ramener l'Église au centre du village,
00:11:36 et on va reparler de la pédocriminalité en France,
00:11:39 et on a bien du mal à obtenir quoi que ce soit de la part de nos gouvernants,
00:11:42 comme tu le sais, je suis venu souvent t'en parler dans ton autre émission.
00:11:45 Car tu as plusieurs émissions, je te le rappelle.
00:11:48 Et donc, je me dis, je suis invité dans des émissions,
00:11:51 et je dis, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir,
00:11:53 comme si j'étais hyper important, pour voir ce film sortir.
00:11:56 Et après, je me dis, merde, mais en fait, dans le ciné, je ne connais plus personne, moi.
00:11:59 – Mais attends, ça veut dire qu'aucun groupe français…
00:12:02 – Non, personne. – Incroyable.
00:12:04 – Personne. Et donc, je me dis qui je connais,
00:12:08 j'en parle à deux, trois personnes qui me font "ouh là là là là là".
00:12:11 Et donc, comme un con, je vais sur Google,
00:12:14 et je tape "distributeur français de cinéma", et il sort une liste,
00:12:18 je regarde la liste, je fais "à lui non, à lui même pas en rêve,
00:12:20 à lui c'est pas gagné, à lui non".
00:12:22 Et puis, je vois en dernier "sage", et je ne sais pas ce que c'est,
00:12:25 mais il y a marqué entre parenthèses "distributeur chrétien",
00:12:27 je dis "bingo", lui, à mon avis, il va le prendre,
00:12:30 parce qu'il ne faut pas oublier que c'est un film chrétien,
00:12:32 qu'ils sont même légèrement mormons, pour ce qui est de Tim Ballard,
00:12:36 et il y a eu beaucoup d'argent chrétien qui est allé dans le film,
00:12:40 et un soutien dans les États chrétiens, avec des…
00:12:43 – J'ai vu Mel Gibson, aujourd'hui, Eric.
00:12:45 – Mel Gibson, alors quel est le rôle vraiment précis de Mel Gibson ?
00:12:48 – Il était crédité producteur exécutif, je crois.
00:12:51 – Oui, c'est-à-dire, je crois qu'il a remonté le film en dernier recours,
00:12:54 parce que ça s'écharpait un peu sur comment devait être raconté le film.
00:12:58 – Pourtant, c'est pas rien, Mel Gibson.
00:13:00 – Ah non, non, non, non, et puis surtout, il a fait un tweet pour dire
00:13:04 "voilà, il faut aller voir ce film", et ça a vachement aidé aussi.
00:13:07 Bon, alors, donc j'avais dit ça, et finalement, je tombe sur ce truc-là,
00:13:10 donc je trouve le numéro, j'appelle, et le directeur s'appelle Hubert de Torcy,
00:13:15 je lui dis "mon cher Hubert, c'est Karl Zero", il me dit "enchanté, Julie, écoutez,
00:13:18 j'espère que vous allez distribuer ce film",
00:13:20 "mais c'est marrant que vous me dites ça, vous me disiez ça,
00:13:22 parce que je connais Alejandro Monteverde, le réalisateur,
00:13:27 dont j'ai sorti le film précédent, qui était également un film chrétien".
00:13:31 Et j'ai dit "mettez-vous une pile, mon vieux,
00:13:34 oh non, on va pas faire ça tout de suite, on verra vers mars",
00:13:37 et là, on parlait, on était en juillet, j'ai dit "comme en mars, non,
00:13:40 il faut le sortir le 1er septembre, quand c'est chaud".
00:13:43 Et donc finalement, bon, il a œuvré, il a passé le deal avec les Américains,
00:13:47 ça, je suis pas dans le business, donc je ne sais pas quel est le deal exact,
00:13:52 je sais qu'ils se posaient la question de la sortie en France,
00:13:55 mais pas sur le thème "va-t-il marcher ou pas en France",
00:13:59 ils se demandaient s'ils le foutaient pas directement sur Amazon Prime ou sur Netflix.
00:14:03 Et puis ils se sont dit, l'autre les a convaincus qu'en France,
00:14:06 il y avait une attente, qu'on était un peuple un peu bizarre,
00:14:09 qu'on avait un vrai problème avec la pédocriminalité.
00:14:11 – Et il aurait pris Amazon Prime et Netflix, d'après toi ?
00:14:14 – Figure-toi qu'Amazon Prime l'a pris, et il sera le 26 décembre aux États-Unis,
00:14:19 et on parle d'une somme à 8 chiffres, ça veut dire plus de 10 millions de dollars.
00:14:24 Donc ils l'ont vendu très cher, Angel Prod.
00:14:26 Faut rappeler aussi que ce film est resté dans une armoire poussiéreuse pendant 4 ans.
00:14:31 – C'est incroyable.
00:14:32 – Il était à Fox, puis à Disney, mais personne ne voulait le sortir.
00:14:36 Genre ça ne va intéresser personne, ces histoires de gosses qu'on enlève,
00:14:40 de trafic d'enfants, drame-erreur.
00:14:43 Et Angel Prod, qui est un tout petit machin en vrai,
00:14:45 eux ils ont une plateforme un peu comme moi,
00:14:48 ils font des films, uniquement chrétiens d'ailleurs,
00:14:52 et ils les mettent en ligne, et c'est tout.
00:14:54 Ils n'étaient pas destinés à gagner 242 millions de dollars.
00:14:59 Donc les mecs, on peut dire qu'ils ont vu la vierge, mais alors là, en numéraire.
00:15:04 – Comment tu expliques justement que ce film qui a bénéficié d'aucun soutien
00:15:08 des médias, on va dire, mainstream, y compris Outre-Atlantique…
00:15:11 – Justement, c'est parce qu'il n'a bénéficié d'aucun soutien.
00:15:14 – Oui, c'est ça, parallèlement.
00:15:15 – C'est-à-dire qu'il y a un truc qui a véritablement changé aujourd'hui.
00:15:19 Sinon tu ne ferais pas cette émission-là, avec ces brigands-là qui nous entourent.
00:15:24 – Ben personne veut nous dans les médias mainstream,
00:15:26 les médias d'HRC, les médias de l'ordre de merde.
00:15:29 – C'est parce que plus aucun média ne veut de nous,
00:15:33 que les gens ont envie de nous entendre.
00:15:36 Si t'étais, imagine, chez Ruquier, sur BFM TV à 20h,
00:15:40 tu penses que les gens te mettraient une claque dans la rue en te voyant,
00:15:44 ça serait horrible.
00:15:45 Donc là, au moins, tu es libre.
00:15:48 On fait tout ce métier d'être libre.
00:15:51 – L'hystro-liberté.
00:15:52 – Et donc, Sound of Freedom, c'est normal que les gens aillent,
00:15:55 puisque tout le monde dit "Oh, n'y allez pas".
00:15:57 C'est comme un gosse, tu lui dis "Ah, ne fais pas ça, tu peux être sûr qu'il va le faire".
00:16:01 Et ben là, on a dit aux gens "N'allez pas voir ce film, il est complotiste, scandaleux,
00:16:05 il y a des élites pédocriminels de reptiliens, c'était tellement énorme
00:16:11 qu'ils se sont dit "On va aller voir par nous-mêmes".
00:16:13 Et il n'en est rien, c'est un thriller.
00:16:15 Et sur un vrai thème, bon, je lui fais un peu de pub,
00:16:18 qui traite du trafic d'enfants.
00:16:20 Qui est un véritable fléau mondial et dont on ne parle jamais.
00:16:24 – Est-ce qu'on a su qu'elle avait été la réaction du personnel politique
00:16:28 aux États-Unis à la suite de la sortie de ce film ?
00:16:32 – Oui, Trump a organisé une projection chez lui,
00:16:36 auquel il a convié toute l'équipe du film qui était ravie.
00:16:40 Depuis, ils sont en très bon terme.
00:16:42 – Il s'était emparé d'ailleurs de ce sujet de la pédophilie, Donald Trump.
00:16:44 – Enfin là-dessus, si tu veux, moi je serais méfiant.
00:16:47 Parce qu'on a 2-3 pistes sur certains agissements de Donald Trump
00:16:53 à une certaine époque où il n'a pas été blanc-bleu, blanc-bleu,
00:16:56 si tu vois ce que je veux dire.
00:16:58 – On a parlé de ses liens avec Jeffrey Epstein, c'est ça ?
00:17:00 – Il y avait ça et il y a eu aussi des témoignages…
00:17:03 – Des quoi ?
00:17:04 – Il y a eu des témoignages de mineurs qu'il accuse de viol.
00:17:07 – Oui, il y a eu des mineurs et puis oui, apparemment,
00:17:11 il est quand même dans les petits pépés de l'inoptimisme.
00:17:14 – Et d'autres, comment on pourrait dire, d'autres bizarreries sexuelles,
00:17:18 dont je ne sais pas si je peux faire état à une heure de grande écoute
00:17:22 et sur une chaîne d'une telle qualité.
00:17:24 – Des révélations, des révélations.
00:17:27 – Non, personne ne regarde, tu peux y aller.
00:17:30 Non, enfin bon, après on dira, c'est des rumeurs.
00:17:32 Il y a eu une sombre affaire en Russie avec des prostituées,
00:17:36 enfin bon voilà.
00:17:37 – Ah non, la Russie, tu peux… [Rires]
00:17:41 – Bon, juste un mot sur, quand même, revenir à l'affaire Epstein,
00:17:45 c'est toi aussi qui avais participé justement à l'affaire médiatisée,
00:17:49 particulièrement en France.
00:17:51 Où est-ce qu'on en est ? Est-ce que d'ailleurs ça aurait pu sortir ?
00:17:54 – On est sur notre fin, puisque finalement, chaque semaine,
00:17:57 on lui dit que Mme Maxwell va balancer les noms des véritables clients
00:18:01 et on ne lui dit ça jamais.
00:18:03 Donc on reste sur notre fin.
00:18:05 Elle, elle est en prison.
00:18:07 J'ai vu que certains fous sur Twitter disent que non, elle est…
00:18:11 – Sur une île paradisiaque.
00:18:13 – Voilà, que Epstein n'est pas mort.
00:18:15 Enfin bon, il y a des délires.
00:18:17 Epstein est bien mort, Epstein évidemment ne s'est pas suicidé,
00:18:23 et en gros, on ne le saura jamais, voilà.
00:18:26 – On a beaucoup parlé de Donald Trump récemment,
00:18:28 mais Joe Biden, on en parle un petit peu sur ce sujet-là ?
00:18:32 – Alors, écoute, oui, il y a toutes ces vidéos qui traînent,
00:18:35 où il s'attarde sur des petites filles pendant des heures,
00:18:38 en les embrassant avec amour.
00:18:40 C'est vrai que c'est troublant.
00:18:42 – Il n'y a pas que ça. – Il y a son fils.
00:18:44 – Il y a son fils, et puis il y a même le, comment ça s'appelle,
00:18:47 le livre, comment on dit, le livre secret de sa fille, son…
00:18:51 – Son journal intime. – Son journal intime,
00:18:53 qui quand même fait des révélations assez importantes.
00:18:56 Enfin, je veux dire, il n'y a que nous en France,
00:18:58 et les médias mainstream, pour se rendre compte
00:19:00 que ce mec-là est taré quand même.
00:19:02 Donc à tous les points de vue, qu'il n'a pas sa tête,
00:19:04 qu'il a fait des choses quand même assez particulières,
00:19:07 et personne n'en parle.
00:19:08 – Et on a même le CEO… – Et on a même le CEO…
00:19:10 – Les femmes, il y a 10 jours, qui commençaient à se demander
00:19:12 s'il n'y aurait peut-être pas un léger problème de fatigue.
00:19:16 – De fatigue, mais on a même le CEO…
00:19:18 – On commence à se dire qu'il lui faudrait environ 11 ans.
00:19:20 – On a même le CEO Hollande qui nous a dit
00:19:22 que c'était l'un des meilleurs présidents des États-Unis.
00:19:24 Enfin, on marche sur la tête quand même, on marche sur la tête.
00:19:26 – Surtout dans les Twitter Files, cette affaire-là,
00:19:28 elle a été, les Twitter Files l'ont censurée.
00:19:31 On a eu, enfin, on a eu dans les révélations des Twitter Files,
00:19:33 on sait que ça a été censuré via le FBI,
00:19:36 toute cette affaire-là, de l'ordinateur d'Unter Biden, par Twitter.
00:19:41 – Le nom de Marais Hunter pour un prédateur sexuel, c'est pas mal.
00:19:44 – On revient à ce film "Sound of Freedom",
00:19:45 dont je le disais, un accueil absolument incroyable
00:19:47 lors de l'avant-première.
00:19:48 D'abord, est-ce que tu t'y attendais ?
00:19:50 Et quel accueil tu penses que ce film va avoir en France ?
00:19:52 – Écoute, je pense qu'il va avoir un accueil chaud,
00:19:55 parce que tout le monde a bien compris qu'au-delà du simple fait
00:19:58 d'aller dépenser 10 euros pour payer une place,
00:20:00 c'est aussi un acte militant d'aller voir ce film,
00:20:03 parce que, comme on l'a dit tout à l'heure,
00:20:05 ça permet de reparler de la pédocriminalité,
00:20:07 et là, du coup, au niveau français.
00:20:09 – T'as déjà libéré Ashton Tellerman
00:20:11 qui ont traité le film de navet, de film complotiste.
00:20:14 – Ah bah oui, ils ont également éliminé un nombre de faraiboles
00:20:17 et d'inepties qui dépassent l'entendement.
00:20:20 Mais c'est une telle haine contre ce film…
00:20:23 – Comment est-ce que tu dis ça ?
00:20:24 Parce qu'on en parlait avec Myriam, justement, à la sortie de ce film,
00:20:26 on se disait même sur le papier, finalement,
00:20:28 il n'y avait pas grand-chose qui puisse justifier qu'on ne veuille pas…
00:20:31 – Il n'y a rien de complotiste, il n'y a même pas de révélation,
00:20:33 effectivement, on ne parle pas des sujets qui fâchent,
00:20:35 il n'y a rien de tout ça dans ce film,
00:20:37 enfin, je veux dire, regardez ce film, c'est limite plus soft
00:20:40 que certaines séries sur Netflix.
00:20:42 – Il n'y a pas une scène qui soit ou violente ou sexuelle…
00:20:46 – Ça veut dire qu'on ne découvre pas la…
00:20:48 – C'est ça qui est incroyable, c'est qu'il a réussi, comme dit Greg,
00:20:51 à faire passer des scènes qui sont presque insoutenables,
00:20:55 alors qu'on ne voit rien au sens…
00:20:57 – Mais ça veut dire qu'il y a des…
00:20:58 – Il y a un mec plus fort et plus marquant, non ?
00:20:59 – Il y a un film qui était sorti il y a quelques années
00:21:01 avec Liam Neeson qui s'appelait "Taken".
00:21:04 Je veux qu'on m'explique la différence entre "Sound of Freedom" et "Taken"
00:21:07 à part que ça se passe en Amérique du Sud au lieu de se passer en Nord de l'Est.
00:21:10 – Et "Taken" est le modèle.
00:21:12 – Et en plus dans "Taken" il y a ce produit pédophilie d'élite etc.
00:21:16 Alors que là c'est même pas soulevé, c'est des mecs dans une junte
00:21:19 qui sont des pauvres, il n'y a même pas le côté, c'est les élites.
00:21:22 Il n'y a rien de culte aussi dans ce film.
00:21:24 – Tu sais que c'est le modèle d'Alexandreau.
00:21:26 – "Taken" ? – Mais oui, il s'est calé sur "Taken"
00:21:29 et sur "Le Justicier dans la ville" avec Charles Branson.
00:21:32 C'est les deux modèles de films, mais c'est évidemment pas un film
00:21:36 qui veut aller dans le dur de la pédocriminalité,
00:21:39 c'est un film qui parle d'abord du trafic d'enfants.
00:21:41 – En plus c'est un thriller, mais c'est un thriller d'une histoire vraie.
00:21:44 – Ah ben total, bien sûr, de l'histoire de Tim Ballard.
00:21:47 Mais qui maintenant en plus est attaqué aux États-Unis
00:21:52 parce que certaines de ses ex adhérentes de AOUR
00:21:57 qui s'appelle Organisation Railroad Underground,
00:22:03 donc je l'ai dit dans le mauvais ordre, non mais c'est Organisation Railroad Underground,
00:22:07 qui est donc, une fois qu'il quitte, il fait partie de la police aux États-Unis,
00:22:11 il est chargé de ça.
00:22:12 Quand il se rend compte qu'il ne va plus pouvoir aller à l'étranger pour sauver des enfants,
00:22:16 il monte sa propre structure.
00:22:18 Dans cette structure, il prend des gars musclés, des anciens Navy Seals, etc.
00:22:23 et ils vont aller libérer des enfants.
00:22:25 Et il y a des femmes aussi, et maintenant il est accusé par certaines de ces femmes
00:22:28 d'avoir eu un comportement, comment ils disent, aux États-Unis inapproprié.
00:22:32 Lui s'en défend et donc il est à nouveau attaqué.
00:22:36 Et du coup, notre ami Alexandro, le réalisateur, a pris un peu ses distances de Tim en disant,
00:22:41 mais... parce que Alexandro est beaucoup plus corporet, on va dire, comme homme.
00:22:47 - Politiquement correct, j'allais presque dire.
00:22:49 - Oui, un peu.
00:22:50 Que le sont, évidemment, Jim Cavesiel, l'acteur de Jésus, de Mel Gibson,
00:22:56 qui lui va fort dans l'adrénocrome et tout ça.
00:22:59 - Alors l'enlance pas là dessus, parce que...
00:23:01 - Non mais qui est allé super fort à la sortie du film.
00:23:03 Et notre Alexandro, il était mal, il a vu ça et il s'est dit,
00:23:07 mais merde, ils prennent le pouvoir sur mon film, mon film ne raconte pas ça.
00:23:10 - Au début ça ne lui a pas plu, puis finalement à l'arrivée...
00:23:13 - Maintenant il est content, parce qu'il se rend bien compte que ce côté
00:23:16 sulfureux, complotiste, a fait venir tout le monde.
00:23:19 Sans, le film ne marchait moins bien.
00:23:21 Mais lui, il n'était pas... parce que lui aussi, c'est humain,
00:23:25 c'est un réal indépendant, il veut faire carrière à Hollywood.
00:23:29 Donc s'il commence à être catalogué complotiste,
00:23:32 il ne fera aucune carrière à Hollywood.
00:23:34 - Ce qui est incroyable, c'est que la religion d'Hollywood,
00:23:36 c'est d'avoir l'argent, donc on pouvait imaginer qu'après un tel carton...
00:23:40 - Ah pour lui c'est bien parti.
00:23:42 - Oui.
00:23:43 - Il va rentrer dans le système.
00:23:45 - D'accord, je pense.
00:23:46 - Sauf si il fait... d'ailleurs j'ai demandé, tu vas faire le 2 ?
00:23:50 Et il m'a dit, non, je laisse la faire.
00:23:52 Alors qu'il a été prévu, au départ, qu'il fasse le 2.
00:23:55 - Il va y avoir un 2 ou pas ?
00:23:56 - Ça sera quelqu'un d'autre, je pense.
00:23:58 Parce que Tim Ballard, avant cette opération qu'on voit en Colombie,
00:24:01 a fait une autre en Haïti.
00:24:03 Et donc Alejandro Monteverde voulait absolument faire l'affaire d'Haïti.
00:24:08 Voilà.
00:24:09 Mais là il ne veut plus.
00:24:11 - Ah.
00:24:12 - Bah non, mais c'est normal.
00:24:13 Il a eu une telle pression, il ne s'y attendait tellement pas.
00:24:15 Il n'avait pas les éléments pour répondre.
00:24:17 - Il n'a pas subi des menaces ? Parce qu'il aurait eu peur de des représailles ?
00:24:20 - Sûrement, mais surtout la menace de voir sa carrière flétrir assez rapidement
00:24:25 s'il était trop proche de Tim Ballard et de l'autre, de Jim.
00:24:29 Qui sont des durs de durs, des vrais de vrais.
00:24:32 - Une diffusion sur Internet, elle avait été envisagée à un moment donné,
00:24:35 uniquement sur Internet ou financière ?
00:24:37 - Oui, par Musk.
00:24:39 Notre bon Elon avait dit "Mettez-le gratos pendant un temps donné sur..."
00:24:44 Mais Angel a dit "non, non", parce qu'Angel veut faire au-delà un peu de pognon,
00:24:47 si tu veux, donc ils sont gentils.
00:24:49 - Ah mais Musk, attends c'est incroyable ce que tu dis là.
00:24:51 Donc Musk avait regardé Haïti.
00:24:53 - Il est à fond pour, bien sûr.
00:24:55 - Qu'est-ce que tu en penses ?
00:24:57 - J'aime beaucoup, en gros il est avec nous, c'est indéniable.
00:25:01 Les médias sont contre nous, mais au-dessus des médias il y a Twitter, enfin X,
00:25:06 et il est avec nous, il nous soutient clairement.
00:25:09 - Alors on va en parler justement.
00:25:10 - Quand tu vois le travail et le succès d'un Tucker Carlson qui n'est que sur X...
00:25:15 - Le jour de la primaire américaine, il a fait 220 millions avec Donald Trump seul,
00:25:19 alors que sur Fox il avait fait 20 millions...
00:25:21 - Voilà, donc ça veut dire que notre avenir à tous, il est plus là que sur...
00:25:29 - Sur la télé 25.
00:25:31 - Ouais.
00:25:32 [Rires]
00:25:34 - Alors justement, la transition elle est facile, dans l'actualité toujours,
00:25:37 on va s'intéresser un peu aussi à ta plateforme, Carl Zero TV,
00:25:40 on l'a abordé en introduction, la première plateforme, je cite,
00:25:43 de streaming documentaire, interview, film et série 100% indépendante,
00:25:48 ce qu'on peut lire sur ton site web en tout cas,
00:25:51 quels sont les nouveaux contenus exclusifs de ta plateforme,
00:25:53 est-ce que tu peux nous parler d'un projet en particulier,
00:25:55 la genèse du projet aussi, tu nous la rappelles ?
00:25:58 - Oui en fait, c'est à un moment je me suis dit,
00:26:01 mais il y a quand même pas mal de docs, de films, de courts métrages,
00:26:05 qui sont sur le thème de la lutte contre la pédocriminalité,
00:26:12 c'est dommage qu'on ne puisse pas les rassembler dans un endroit,
00:26:15 et du coup je me suis dit, est-ce que c'est compliqué de lancer une plateforme comme ça,
00:26:20 et je me suis rendu compte que pas tant que ça,
00:26:22 en réalité il faut acheter les films, il faut les traduire,
00:26:25 il faut les clirer d'abord pour avoir les droits,
00:26:28 et ensuite tu peux les diffuser, alors tu signes un accord pour 3 mois, 6 mois, 1 an,
00:26:33 donc plus c'est cher, évidemment la fenêtre va être courte,
00:26:38 parce que c'est une petite entreprise,
00:26:41 et finalement elle a trouvé le succès, tout de suite,
00:26:46 - Tu as beaucoup d'abonnés ?
00:26:48 - On est à 6000, donc c'est quand même pas mal,
00:26:52 et ce qui est bien c'est que j'arrive à fournir 2 programmes par semaine,
00:26:59 et ce sont des programmes qui sont toujours vraiment de qualité,
00:27:02 donc on est à plus de 100 films maintenant,
00:27:04 et alors là une nouvelle idée s'est faite,
00:27:06 au travers de ça c'est de reverser les bénéfices de ce carles0.tv,
00:27:12 - A une asso ?
00:27:13 - A une asso qu'on est au moment où on se parle en train de créer,
00:27:18 et qui va être lancée d'ici quelques jours,
00:27:20 qui est un collectif d'avocats, pourquoi ?
00:27:23 Parce que je reçois beaucoup d'appels au secours,
00:27:26 bien souvent émanant de mamans qui sont prises dans des affaires d'inceste,
00:27:30 et qui ne savent plus soit comment se retourner,
00:27:34 soit qu'elles étaient conseillées par un avocat,
00:27:36 mais qui s'est avérée être commis d'office et pas très bon,
00:27:39 et elle est face au mur de la justice,
00:27:41 qui rappelons-le depuis outreau dans ces histoires-là,
00:27:44 a tendance à ne pas prendre en compte la parole des enfants,
00:27:46 à dire qu'ils mentent,
00:27:48 chaque juge ayant peur de se retrouver dans le rôle du juge burgo,
00:27:52 que tout le monde a accusé d'avoir déconné,
00:27:54 alors qu'en fait il n'avait pas déconné du tout,
00:27:56 puisqu'après on a retourné l'affaire d'outreau,
00:27:59 - Du coup on l'a arrêté ?
00:28:01 - Dans ce but bien sûr,
00:28:02 de toute façon à ce que la parole de l'enfant ne soit plus écoutée,
00:28:04 donc en fait il y a tellement de demandes,
00:28:06 puis il y a des affaires de réseau,
00:28:07 et puis il y a des affaires où il faudrait avoir des moyens pour enquêter,
00:28:12 pour faire un peu des enquêtes parallèles,
00:28:14 des enquêteurs privés etc. pour aider,
00:28:17 donc je me suis dit que ça serait bien de créer un collectif,
00:28:20 et donc avec une amie avocate,
00:28:23 on a fait passer des messages sur des réseaux d'avocats,
00:28:27 tu sais ils ont des réseaux entre eux,
00:28:29 en disant "voilà, est-ce que vous êtes chauds pour venir défendre des enfants ?
00:28:33 Évidemment il faut être pénaliste ou droit à la famille,
00:28:36 il faut avoir l'habitude de ça,
00:28:38 et il faut avoir envie d'en découdre,
00:28:40 et il faut être prêt à réagir tout de suite.
00:28:43 Et bon là on est 35,
00:28:44 alors dès qu'on est 50,
00:28:46 on touche toute la France,
00:28:48 et donc on va faire un numéro vert,
00:28:50 les gens appelleront,
00:28:51 évidemment il y aura un tri,
00:28:52 parce que parfois il y a des hurleurs berlues,
00:28:54 mais en général tu sens tout de suite
00:28:56 quand la personne est vraiment acculée,
00:28:59 au taquet, et qu'il faut agir,
00:29:01 et c'est juste pour aider,
00:29:03 de façon à avoir un peu les mains dans le cambouis aussi,
00:29:07 parce que c'est bien d'en parler,
00:29:08 mais c'est bien aussi d'être à la racine des problèmes.
00:29:12 – Et puis alors il y a l'envers des affaires,
00:29:13 que tu as montré tout à l'heure,
00:29:14 comment se porte cette revue,
00:29:15 qui s'est désormais imposée dans le paysage ?
00:29:17 Je connais des gens qui sont littéralement fans,
00:29:19 absolument, ça cartonne hein ?
00:29:22 – Oui ça marche bien,
00:29:23 c'est très éclectique au fond,
00:29:26 c'est pas uniquement sur la pédocriminalité,
00:29:28 bon évidemment le trafic d'enfants c'était important
00:29:30 par rapport à "Send Your Freedom",
00:29:32 mais il y a mille autres sujets qui ont…
00:29:34 Non c'est une entreprise qui va bien,
00:29:37 je conseille à tout le monde de l'acheter,
00:29:39 voilà un peu de pub, c'est très sympa.
00:29:41 – Eh ben écoute en tout cas,
00:29:42 la transition sera aisée aussi,
00:29:44 par rapport au premier sujet de débat de "Bistro Liberté",
00:29:48 à tout de suite.
00:29:49 [Musique]
00:29:53 Pédocriminalité, un tabou enfin révélé,
00:29:56 comment lutter contre ce fléau ?
00:29:58 Quelle est la réalité de la pédocriminalité en France ?
00:30:02 Où en sont les affaires en cours ?
00:30:04 [Musique]
00:30:08 – Il y a l'incendie dans le studio maintenant,
00:30:10 parce que voilà, non, non, on ne fume pas Karl,
00:30:12 on a des détecteurs…
00:30:14 – Mais attends, un bistrot…
00:30:16 – Ah non, non, mais pas…
00:30:17 Oh là là, mais qu'est-ce que c'est que ce boulot ?
00:30:19 N'importe quoi !
00:30:20 – Bon voilà, "Bistro Liberté",
00:30:22 ben oui mais il y a des détecteurs de fumée aussi donc…
00:30:24 – Mais là on est en terrasse, clairement.
00:30:26 [Rires]
00:30:28 – Je savais qu'elle allait pas être simple cette émission.
00:30:30 – C'est un compas aussi.
00:30:31 – Bon, on y arrive, alors le premier sujet,
00:30:33 un peu de sérieux les amis, si vous voulez bien…
00:30:34 – Oh je t'aime mieux sur ton petit canapé, voilà.
00:30:36 [Rires]
00:30:38 – Ah ben oui mais là c'est une organisation,
00:30:40 c'est un grand barnum.
00:30:41 Donc les sociétaires, vous avez le droit maintenant d'intervenir,
00:30:44 enfin ce que vous avez déjà fait avant, mais c'est pas grave.
00:30:46 – Énormément.
00:30:47 – Voilà, donc ce premier sujet de débat,
00:30:49 il porte donc sur le thème du film dont nous avons parlé,
00:30:52 donc la pédocriminalité, je suis certain que vous allez tous
00:30:55 nous faire part de vos avis.
00:30:57 Tout d'abord, pour aborder l'inabordable,
00:30:59 pourquoi ce sujet de la pédocriminalité,
00:31:01 il est si important à tes yeux, Carl ?
00:31:04 Est-ce que tu peux nous dire ?
00:31:06 – Ben ça devrait être l'évidence pour tous, c'est-à-dire si…
00:31:09 – Non, ça peut pas être autrement.
00:31:11 – Non mais toi tu as décidé…
00:31:13 – Ah pourquoi moi ?
00:31:14 – Tu as décidé essentiellement, quasiment, de ne parler que de ce sujet.
00:31:17 – C'est vrai, on a vu précédemment que j'avais commencé
00:31:19 comme fantaisiste buccal sur Canal+, avec…
00:31:22 – T'as pas trop changé d'ailleurs.
00:31:24 – Avec Albert, ouais ça va à peu près.
00:31:26 Enfin c'est pas grâce à la chirurgie, c'est plutôt grâce à l'alcool.
00:31:29 – C'est-à-dire, j'allais dire, non mais c'est vrai,
00:31:31 t'avais pas beaucoup de cheveux à l'époque, j'en prends beaucoup.
00:31:33 – Ils ont pas repoussé, oui, ben oui.
00:31:35 – Parce que vous avez pas changé en fait.
00:31:37 – Non c'est vrai, je suis incroyable.
00:31:39 – Moi je vous regardais à dos, j'étais fan.
00:31:41 – C'est un peu faux cul quand même.
00:31:43 – Si vous voulez, vous voulez bien.
00:31:45 – Oui, oui, oui.
00:31:47 – Donc revenons au sujet aujourd'hui, ton combat,
00:31:50 c'est la lutte contre la pédocriminalité.
00:31:52 – Alors, pour une raison très simple, c'est que,
00:31:55 au travers des enquêtes que j'ai pu faire,
00:31:57 qui étaient des enquêtes, c'était après le vrai journal,
00:32:00 et c'était oublié, mais j'en veux pas au mec qui a fait le petit montage,
00:32:03 mais il y a quand même eu 7 ou 8 ans où j'ai fait des documentaires,
00:32:06 de fait divers.
00:32:08 Et donc c'est un autre métier.
00:32:09 – Donc 13ème rue, je crois.
00:32:10 – 13ème rue et puis RMC Les Couvertes.
00:32:12 Et c'est un autre métier que d'être…
00:32:14 – Ouais, t'as l'état encore mal aussi, son BFMTV.
00:32:16 – … animateur-venette qui reçoit des politiques,
00:32:18 qui les tutoie, qui fait trois vannes et qui repart dans voiture avec chauffeur.
00:32:21 Là, c'est un petit mec en veste de cuir qui prend le train
00:32:24 et qui voit voir des gens, des vrais gens,
00:32:26 des gens à qui il est arrivé des trucs.
00:32:28 Et il y avait beau… on peut arrêter les verres là-bas s'il vous plaît ?
00:32:30 – Charles Mathieu, normalement, c'est l'ouverture de bouteilles.
00:32:33 [Rires]
00:32:34 – Bon, et donc, face à ça, si tu veux,
00:32:37 ayant rencontré beaucoup de proches de victimes,
00:32:40 de mamans, d'ex-victimes,
00:32:43 j'ai compris qu'il y avait un phénomène autour de ça dont on ne parlait pas.
00:32:46 En tout cas, les médias n'en parlaient pas.
00:32:48 Ou alors, à la manière traditionnelle, de Pierre Belmar et de détectives,
00:32:52 donc pour faire un peu du frisson, comme ça,
00:32:55 mais pas dans le dur, pas d'une façon sérieuse.
00:32:59 Et qu'il y avait surtout des lois qui n'allaient pas.
00:33:01 Et que donc, il fallait faire bouger tout ça.
00:33:03 Et c'est arrivé au moment où j'allais fêter mes 60 ans,
00:33:09 et je me suis dit "ben c'est bien, à 60 ans, tu vas t'occuper,
00:33:12 tu vas t'occuper enfin d'un vrai truc, d'un truc sérieux".
00:33:15 Donc je me suis dit "ben je vais tenter de ne faire que ça,
00:33:18 de m'occuper de ça, ça m'occupera ma retraite".
00:33:21 Et je ne pensais pas en fait que ça allait m'emmener aussi loin et dans de tels combats.
00:33:27 Et donc j'ai commencé par faire un manifeste,
00:33:31 un petit manifeste avec Oméra Célia et Serge Gard,
00:33:35 qui s'appelle "1 sur 5".
00:33:37 Et puis ensuite, on en a fait un film qu'on a mis sur YouTube.
00:33:40 Et puis ensuite, on a créé une plateforme et ainsi de suite.
00:33:43 Et puis on a fait le journal aussi.
00:33:45 Et finalement, on va en arriver maintenant, je te le disais,
00:33:49 à être les mains dans le cambouis et à pouvoir prendre les cas dès le départ
00:33:53 pour essayer que les femmes ne se retrouvent pas soit en prison, soit à l'étranger,
00:33:57 parce qu'elles ont eu le malheur de dénoncer leur prédateur de mari.
00:34:01 Voilà.
00:34:02 – Qu'est-ce qui recouvre…
00:34:04 – Et puis bon, je peux te dire qu'aussi, sur toutes les affaires,
00:34:07 une fois qu'on avait non seulement le sentiment,
00:34:11 mais les preuves qu'on était face à des réseaux pédocriminels
00:34:15 et qu'on nous expliquait que ça n'existait pas
00:34:17 et que c'était un fantasme de notre part,
00:34:19 au bout de 15 ou 20 ans, ça devient très agaçant.
00:34:23 Parce que t'as toujours les mêmes, pour t'expliquer,
00:34:25 toujours les mêmes conneries.
00:34:26 Donc à un moment, tu t'énerves et tu dis "on va leur prouver".
00:34:28 – C'est qui les mêmes ?
00:34:29 – En gros, c'est des mecs qui ont pour ordre de dire que ça n'existe pas.
00:34:33 Et malheureusement, on les rencontrait partout.
00:34:35 Évidemment dans les médias, mais on les rencontrait aussi
00:34:37 dans la justice, dans la police, et c'était très agaçant.
00:34:41 – On les rencontre sur internet maintenant,
00:34:43 avec toute cette espèce de sphère de zététique,
00:34:45 dont le dernier crédo en date est d'aller interviewer des gens
00:34:49 qui nous expliquent que le combat contre la pédophilie
00:34:51 est quelque chose de sérieux,
00:34:53 et que 99% des cas, c'est dans la structure familiale,
00:34:57 et que tous ceux qui parlent de réseau nuisent à la cause.
00:35:00 – Bien sûr, c'est vrai que c'est incroyable,
00:35:01 parce que je parlais des "fake shakers" tout à l'heure.
00:35:03 – Mais là, quand je vois ce que va monter,
00:35:05 Carl, juste que toute cette bande de branquignoles,
00:35:09 soit au clair, je parle des Reichstatt,
00:35:11 j'ai même envie de te dire Thomas Durand qui a fait une vidéo là-dessus,
00:35:14 avec une petite assoce qui fait du travail boulot.
00:35:16 – Ils critiquent tous le film, en parenthèse.
00:35:18 – Mais le truc, c'est qu'à la limite, que vous disiez,
00:35:20 il nuit au truc parce que théoriser sur le sujet
00:35:23 nécessite d'être très compétent.
00:35:24 Mais là, il va monter un truc pour aider les mères et les pères de famille.
00:35:27 Donc si là, vous dites que c'est contre-productif,
00:35:29 c'est pas que vous êtes des salauds, c'est que vous êtes des complices.
00:35:31 Parce que là, c'est juste aider les gens.
00:35:33 [Applaudissements]
00:35:34 Juste ça. On verra s'ils y vont jusque-là.
00:35:36 On verra s'ils ont le culot de dire,
00:35:39 aider des mères de famille à arrêter leur mari parce qu'il tripote la gamine,
00:35:43 c'est décrédibiliser la lutte contre…
00:35:45 On verra s'ils y vont jusque-là. On verra.
00:35:47 – Ils le feront de toute façon.
00:35:49 Quand t'avais eu des livres où la totalité des fonds
00:35:52 était reversée par exemple à des associations,
00:35:56 ça ne change rien en fait.
00:35:57 Puisque de toute façon, l'idée, c'est de décrédibiliser
00:36:00 parce que leur argument, je pense surtout à M. Fribustier,
00:36:03 d'ailleurs s'il nous regarde, je lui salue bonjour.
00:36:05 – Ah, c'est le copain de Myriam ça.
00:36:06 – Et qui se rappelle qu'on l'a un petit peu épargné sur internet,
00:36:08 si jamais il se réattaque à notre ami Myriam ici.
00:36:11 – C'est pas bien ça, c'est petit.
00:36:13 – C'est une vérité.
00:36:14 – Mais c'est légal.
00:36:15 – Donc voilà, mais c'est juste pour dire que, en fait, ces personnes-là,
00:36:19 je pense qu'elles sont sincères dans leur combat.
00:36:21 Elles sont vraiment sincères, je pense même que Vincent Fribustier,
00:36:24 il est sincère.
00:36:25 Mais ils veulent absolument ne pas croire.
00:36:28 Ils ne veulent pas s'imaginer qu'il puisse y avoir des réseaux pédocriminels,
00:36:33 je pense surtout à des réseaux pédocriminels puissants
00:36:36 ou qui soient liés à des élites.
00:36:38 Qu'il y ait des réseaux…
00:36:40 – L'État est un réseau, ne serait-ce que par l'ASE.
00:36:43 – Je ne comprends pas ce besoin pour ces gens qui pédophiliennent,
00:36:45 c'est un truc de quoi l'ASE ?
00:36:47 – L'ASE, qu'est-ce que c'est ? En gros, c'était l'ADAS quoi.
00:36:49 Et ils placent des enfants, ils prennent des enfants aux parents,
00:36:52 souvent même d'une façon, on va dire, bizarre,
00:36:55 alors qu'ils n'ont pas à prendre aux parents leurs enfants.
00:36:58 Et moi, j'ai interrogé beaucoup de parents et aussi des enfants de l'ASE,
00:37:02 et on les met parfois seuls dans des hôtels.
00:37:05 Dans des hôtels…
00:37:07 J'ai interrogé par exemple un môme qui avait 15 ans,
00:37:10 qui était seul dans un hôtel,
00:37:13 parce que ses parents, c'était des criminels, donc ils sont en prison,
00:37:17 et il était seul dans l'hôtel, dans un hôtel de clandé,
00:37:20 en gros de sans-papiers et tout.
00:37:22 Et il n'y a pas d'éducateur, il a même été violé,
00:37:26 il a été violé même plusieurs fois, enfin c'est abominable,
00:37:29 l'ASE c'est abominable, mais l'ASE fait un business,
00:37:32 parce qu'il touche, je crois, 10 000 euros par mois,
00:37:35 et donc il récupère des enfants d'un peu partout,
00:37:38 et après pour récupérer les enfants, c'est fini, c'est terminé.
00:37:42 – J'ai un peu partage de cette opinion.
00:37:44 – Je partage, il y a un an, le cas de ce garçon qui avait été placé,
00:37:48 alors lui, c'était pas dans un clandé, c'était dans un camping,
00:37:51 en hiver, il était tout seul dans le camping, et il a été assassiné.
00:37:55 Bon, il avait même pas 18 ans, il avait 16 ans et demi ou 17 ans.
00:38:00 Il est vrai que l'ASE a des chiffres à faire,
00:38:05 il faut placer des enfants, même s'il n'y a pas besoin de placer des enfants,
00:38:08 ils vont avoir tendance à placer l'enfant.
00:38:10 Il faut dire qu'il y a des subsides, en échange de ce placement d'enfants,
00:38:15 qui sont reversés parfois à des assauts, à des organismes,
00:38:19 qui proposent tel ou tel enfant.
00:38:22 Et pour un enfant placé, tu reçois une somme.
00:38:24 Là, il y aurait un travail d'investigation à faire autour de ces sommes.
00:38:29 Parce que, en fait, il y a beaucoup d'argent en jeu,
00:38:32 et au milieu, il y a des gosses bien souvent perdus
00:38:34 par des situations familiales compliquées, ou par des viols, ou par…
00:38:38 Et ça, c'est vrai, donc quand tu dis qu'il y a,
00:38:42 quand on parle des élites et du sommet de l'État,
00:38:44 c'est vrai qu'au travers des ASE, c'est un bon exemple,
00:38:46 il y a un petit trafic, qui est en fait un trafic qui en numéraire est important.
00:38:51 – C'est la chose de l'État. – Bien sûr, bien sûr.
00:38:53 Après, bon, aussi pour dire sur les élites,
00:38:55 parce que c'est vrai que ces petits rigolos d'anticomplotistes de mes deux,
00:39:00 – Fact checker.
00:39:02 – Ils ont cette idée qu'on recherche des élites et tout,
00:39:09 mais si on parle d'élite, c'est que c'est bien souvent dans ces trucs-là,
00:39:13 ceux qui veulent en profiter, c'est des gens qui ont des moyens simplement,
00:39:16 donc sont forcément des notables, des gens qui ont une situation,
00:39:19 qui ont de l'argent, et qui ont un peu fait le tour des choses aussi,
00:39:22 au niveau sexuel je veux dire.
00:39:23 – Tu as révélé des trucs absolument incroyables.
00:39:25 – Et qui veulent s'en canailler, et donc ils vont vers ce genre de trucs-là.
00:39:29 Après, il y a un autre aspect des choses dont il faut parler aussi,
00:39:33 et ça rejoint d'ailleurs la traite des enfants, pour ce qui est de la France,
00:39:37 c'est que, aujourd'hui, à cause de la pornographie,
00:39:41 sur les réseaux, sur ton téléphone, tout ça,
00:39:45 on a de plus en plus de jeunes, c'est-à-dire de gens de 22-23 ans,
00:39:52 qui violent des enfants, chose qui n'existait pas avant.
00:39:55 Et ça, c'est parce qu'ils ont franchi tous les seuils de l'excitation possible,
00:39:59 au travers des différents trucs présentés, tu vois.
00:40:05 Donc ils vont aller chercher, une fois que tu as fait le bondage,
00:40:09 le truc, le machin, les animaux, tout ce que tu veux,
00:40:13 il reste quoi ? Les enfants. Et donc, ils passent à l'acte.
00:40:16 Et quand je dis que ça rejoint la traite, c'est qu'il y a toute…
00:40:20 alors ça c'est dans toutes les banlieues, je ne sais pas si vous êtes au courant,
00:40:24 mais il y a une généralisation de la prostitution,
00:40:27 de la prostitution de mineurs, on en parle très très peu,
00:40:31 et qui sont tenus, on ne peut pas dire par la mafia,
00:40:34 c'est par des petits macs, des petits mecs qui souvent ont
00:40:37 à peine 2-3 ans de plus qu'eux, mais qui les prostituent,
00:40:40 et ensuite ils ont comme une dette vis-à-vis de lui,
00:40:42 c'est le même système que dans la traite, où tu dois rembourser
00:40:45 le fait que tu aies été vendu. Et donc là c'est la même chose,
00:40:48 tu as des petites, aujourd'hui au moment où on parle,
00:40:51 qui ont 13-14 ans, qui se prostituent, qui font plusieurs passes par jour,
00:40:56 parce qu'elles, elles rêvent, en regardant TikTok et Instagram,
00:40:59 d'avoir tel sac, telle paire de chaussures, ou tels nouveaux yeux,
00:41:03 des faux cils, et pour ça, pour se payer ça, elles se prostituent.
00:41:07 – Vous avez aussi le réseau OnlyFans, qui justement prend des jeunes filles,
00:41:13 bon elles peuvent mentir sur leur âge, peuvent avoir 15-16 ans,
00:41:16 et font des choses contre de l'argent, parce que des internautes
00:41:20 demanderont toujours plus.
00:41:22 – Je crois qu'on a demandé une carte d'identité maintenant,
00:41:24 suite au problème qu'ils ont eu, mais le temps de réaction était long.
00:41:27 – Ce qui est très nouveau je trouve moi aujourd'hui,
00:41:30 c'est que c'est des sujets qu'on pouvait quand même aborder de façon,
00:41:34 pas dire simple, parce que le sujet ne s'y prête pas,
00:41:37 mais qu'on pouvait aborder dans les années 80-90,
00:41:40 on pouvait avoir des documentaires.
00:41:42 – Même jusqu'à 2000.
00:41:43 – Voilà, jusqu'à 2000, et aujourd'hui, quand vous parlez de pédocriminalité,
00:41:47 vous êtes complotiste, j'ai l'impression que les gens découvrent…
00:41:52 – Qui n'a rien de complotiste.
00:41:54 – Qui n'a rien, c'est tout nouveau.
00:41:56 – Il y a eu un coup d'arrêt, mais le coup d'arrêt…
00:41:58 – Il a été levé quand même un petit peu.
00:42:00 – Non, le coup d'arrêt a été donné très clairement avec l'affaire Dutroux.
00:42:03 C'est l'affaire Dutroux qui a fait que…
00:42:06 – Il y avait un avant et un après.
00:42:08 – Quand ils ont vu la marche blanche, qui dans plusieurs villes de Belgique,
00:42:12 notamment à Bruxelles, plus de 350 000 personnes habillées en blanc,
00:42:16 et qui défilaient, qui étaient en colère, parce que le juge Conrod,
00:42:20 qui avait été nommé pour éclaircir l'affaire, avait été viré,
00:42:23 et qu'il comprenait bien que finalement, on n'aurait jamais le fin mot de l'histoire,
00:42:27 alors là, les choses ont changé partout, y compris en France.
00:42:30 On s'est dit, bon, ces histoires-là, on va les mettre un peu sous le tapis,
00:42:33 ça va comme ça, d'où après, quelques années plus tard, Outreau, et à chaque fois…
00:42:38 – Ça Outreau t'y revient à chaque fois, pour toi, ça ne passe pas.
00:42:41 – Parce que dans les prétoires, c'est ça qui joue, c'est Outreau aujourd'hui,
00:42:44 c'est pas Dutroux.
00:42:45 Dutroux, c'est le fait de dire "ah non, il n'y a pas d'élite".
00:42:47 Il était évident, mais avéré, que Michel Nioul, qui était donc le chef de Dutroux,
00:42:52 qui était un bon vivant, un organisateur de parties fines pour le Gotha belge,
00:42:57 le Gotha belge, dedans, il y a quand même un ancien Premier ministre,
00:43:01 il y a celui qu'on appelait le "baron noir", qui est lié aussi au tuerie du Brabant,
00:43:06 et tout ça, sur fond de chantage, comme dans l'affaire de Hepstein.
00:43:11 C'est-à-dire que toutes ces soirées-là avec Mineur, où ces chasses,
00:43:14 ils organisaient des chasses…
00:43:16 – Et qui a remis en cause la parole de l'enfant ? Qui a remis en cause ?
00:43:18 Éric Dupond-Moretti. – Voilà.
00:43:20 – Mais ça, il faut le dire, parce que les gens ne le savent pas.
00:43:23 À cause de lui, aujourd'hui, les enfants ne sont pas crus.
00:43:26 À cause d'Éric Dupond-Moretti, qui aujourd'hui passe au tribunal,
00:43:30 mais qui est toujours ministre.
00:43:32 – Et surtout, t'as eu… – Ça, tu te souviens ?
00:43:34 Ça, il se fait toujours ministre.
00:43:36 – Il n'y a plus rien de machin, vous en a ennuye.
00:43:38 – On a pu être prêt, on a eu Benalla, on a eu Choufazard,
00:43:40 tu veux, il n'y a plus de règles.
00:43:42 – Amélie, tu disais, on t'interrompt plus, et après je reviendrai à toi.
00:43:45 – Je voulais te dire, parce qu'il y a eu un documentaire,
00:43:47 il y a quoi, un an, même pas, quelques mois,
00:43:49 qui est sorti sur France 2, sur l'affaire Outreau,
00:43:51 je ne sais pas si vous l'avez vu. – Ah mais j'ai protesté.
00:43:54 – Qui était scandaleux.
00:43:56 Alors moi, qui n'étais pas du tout dans ces dossiers de l'affaire Outreau,
00:44:00 c'est pas du tout mon sujet d'enquête,
00:44:02 mais moi qui connaissais un petit peu cette affaire,
00:44:05 telle qu'elle a été présentée dans la presse à l'époque.
00:44:08 La presse qui était encore à peu près indépendante, je veux dire.
00:44:12 Ça n'a rien à voir, et surtout, on a complètement…
00:44:16 On a fait passer les enfants pour des menteurs.
00:44:19 – Oui. – C'est monstrueux ce qui a été fait.
00:44:21 – Et en même temps, en les reconnaissant en tant que victimes,
00:44:23 ce qui est très étrange.
00:44:25 Comment peut-on être menteur et victime ?
00:44:27 Ah si, ils ont chacun reçu la somme de 20 000 euros en tant que victime,
00:44:31 alors que les acquittés ont reçu 300 000 euros.
00:44:34 – Effectivement, oui.
00:44:36 – Acquittés dont il faut rappeler, dont il est bon de rappeler,
00:44:39 que chérif de l'aïn des enfants m'a expliqué,
00:44:42 il a expliqué à d'autres personnes que sur les 12 acquittés,
00:44:47 il voyait 7 acquittés qui étaient coupables,
00:44:50 dont il pouvait te dire les noms et qui l'avait violée, quand et comment.
00:44:54 – C'est pas cette période quand même de notre société qui a,
00:44:57 je trouve même, a des raisons assez souvent mises en avant,
00:45:01 le respect de la parole des victimes.
00:45:03 On se souvient avec Me Too, il fallait croire jusqu'à preuve du contraire.
00:45:06 Mais alors quand ça touche la pédophilie, là, la parole de la victime…
00:45:10 – Non, alors là, il faut 15 documents administratifs,
00:45:13 18 preuves, 40 témoins oculaires, 8 caméras de surveillance,
00:45:16 parce que sinon il n'y a rien.
00:45:18 – Il faut pour ça qu'il n'y ait pas de Me Too enfant.
00:45:21 C'est très curieux, il devrait y en avoir un, ça tomberait sous le sens.
00:45:24 – Avant de redonner la parole à Myriam,
00:45:26 juste le traitement médiatique justement de cette criminalité très spécifique,
00:45:31 tu en penses quoi, c'est un problème en France ?
00:45:34 – Bah oui, il est aux abonnés absents.
00:45:37 Il consiste en fait à… – Comment tu expliques ça ?
00:45:41 – Par peur de perdre son boulot de la part des journalistes.
00:45:44 C'est-à-dire que bon, déjà ils ont une idée du journalisme
00:45:47 qui n'est pas celle dans laquelle j'ai été élevé,
00:45:50 qui consiste en fait à passer trois coups de fil,
00:45:53 à aller déjeuner, à rentrer à la maison à 17h, tu vois.
00:45:56 – Mais il faut quand même reconnaître que c'est un sujet…
00:45:58 – Il recopie, bien sûr, bien sûr.
00:46:00 – C'est un sujet très compliqué et que, enfin, pour le coup,
00:46:03 quand vous travaillez sur ce genre de sujet, il faut être blindé.
00:46:06 Parce que vous recevez des coups de partout,
00:46:08 vous recevez des coups de fil qui ne sont pas forcément très sympathiques
00:46:12 et qui prouvent qu'il y a quand même une espèce d'omerta…
00:46:15 – Toi-même tu as reçu ce type de coup de fil ?
00:46:17 – Oui, d'espèce d'omerta sur ce sujet-là, qui d'ailleurs moi,
00:46:22 me fait dire qu'effectivement il y a des lièvres à soulever.
00:46:25 C'est pas possible de ne pas…
00:46:26 – Macron prend ce projet sérieux quand même,
00:46:28 enfin cette lutte contre la criminalité quand même, non, pas pour toi ?
00:46:33 – Pas une seconde.
00:46:34 – Qui ça ? – Emmanuel Macron.
00:46:36 – Pourtant sa femme connaît le sujet.
00:46:38 [Rires]
00:46:40 – Bravo, bon, celle-là je te la laisse.
00:46:42 [Applaudissements]
00:46:46 – Non, non, chacun se souvient qu'il a fait,
00:46:49 mais là on n'était plus, c'était au théâtre ce soir,
00:46:52 c'était la Comédie-Française, on vous croit.
00:46:54 Donc n'ayez plus peur, machin, face caméra,
00:46:58 une sorte de petit clip émouvant.
00:47:00 Et puis derrière ça a donné quoi ?
00:47:02 En gros rien si ça a donné la création de la CIVIS.
00:47:06 Alors il faut parler de la CIVIS.
00:47:08 C'est donc dirigé par le juge Durand,
00:47:10 un collège de spécialistes qui se réunit depuis maintenant 3 ans
00:47:15 et qui fait de temps en temps quelques recommandations.
00:47:18 Les prochaines vont arriver là, dans quelques jours,
00:47:20 je ne sais plus si c'est le 19 ou le 23 novembre,
00:47:23 mais malheureusement CIVIS c'est comme un polière
00:47:27 où il y a une date de péremption qui est le 31 décembre 2023.
00:47:30 Ça veut dire que les mecs ont travaillé 3 ans,
00:47:32 les mecs et les filles, ont travaillé 3 ans, pourquoi ?
00:47:35 Pour faire des préconisations qui sont toutes justes.
00:47:38 Vous les avez là, je fais encore de la pub,
00:47:41 vous les avez là, mais il n'y a aucune assurance
00:47:45 que le gouvernement en tiendra compte.
00:47:47 Aucune assurance que même une seule d'entre elles donnera une loi.
00:47:51 Pour l'instant le seul truc qu'a fait le gouvernement
00:47:54 par rapport aux préconisations de la CIVIS,
00:47:56 c'est un spot de pub.
00:47:58 Contre nos tests.
00:47:59 Il n'y a même pas eu un numéro vert.
00:48:01 Pas de numéro vert.
00:48:02 Il y en a pour les punaises de lit, sans déconner,
00:48:04 fais plus fort, je vois ça à la soirée.
00:48:06 Un spot de pub.
00:48:07 Des flyers, des flyers.
00:48:08 Myriam, est-ce qu'il faut être complotiste aujourd'hui
00:48:11 pour dénoncer cette criminalité ?
00:48:13 Mais être complotiste c'est quoi ?
00:48:14 Non mais je dis ça ironiquement justement,
00:48:15 c'est-à-dire qu'il n'y a personne d'autre que ceux
00:48:17 qu'on qualifie de complotistes pour dénoncer cette criminalité.
00:48:19 Mais le problème déjà en France, ce que je trouve incroyable,
00:48:21 c'est qu'on a un rapport avec la sexualité des enfants
00:48:25 que j'estime moi être vraiment très malsain.
00:48:28 Quand on voit les peines encourues par les…
00:48:30 Ce magistrat…
00:48:32 A Dijon, qui a…
00:48:34 On rappelle…
00:48:35 Un magistrat, un juge des affaires familiales quand même.
00:48:39 A Dijon…
00:48:40 Ils vont faire, Karl, bien sûr.
00:48:42 A proposer les services de sa fille sur un site pédophile.
00:48:45 De 12 ans.
00:48:46 De 12 ans.
00:48:47 Il travaille toujours.
00:48:48 Il a d'abord eu deux ans, je crois,
00:48:50 et puis après un mois en sursis, il ne fait pas de prison.
00:48:53 Et il travaille toujours, juge aux affaires familiales.
00:48:56 Est-ce qu'on se rend bien compte de l'horreur du truc ?
00:49:00 On voit aussi ce qui s'est passé à l'école
00:49:05 avec les nouvelles directives sur la sexualité des enfants
00:49:09 qui moi m'ont choqué énormément
00:49:11 et qui peut-être me feront passer pour une complotiste de base.
00:49:14 Mais quand on voit les nouveaux standards de l'OMS
00:49:17 et de l'Europe qu'on veut imposer à l'école
00:49:20 en expliquant à un enfant de 4 ans, c'est marqué.
00:49:24 Moi je suis encore allée vérifier hier
00:49:26 pour m'assurer de ne pas vous dire de bêtises.
00:49:28 Mais il y a des tableaux où on explique
00:49:30 qu'on peut parler masturbation à un enfant de 4 ans.
00:49:33 Moi je suis extrêmement choquée de ce rapport-là
00:49:36 qu'on a avec la sexualité et qui, effectivement,
00:49:40 est contrebalance aussi avec le fait qu'on ne veuille pas,
00:49:44 qu'il n'y a pas de volonté politique
00:49:47 de démanquer des réseaux pédophiles.
00:49:50 – Il y a une impunité, c'est ça le terme.
00:49:52 – Ce qui se passe à l'école, c'est une façon, plus tard,
00:49:55 de légaliser cette pédophilie, il faut se dire les choses.
00:49:59 Mais bon, on a eu le mariage pour tous,
00:50:01 – Non, non, non, non, non, non.
00:50:03 – Mais évidemment que si, mais bien sûr que si.
00:50:05 On a eu le mariage pour tous, et au début,
00:50:07 mais voilà ce qui va se passer.
00:50:09 – J'ai fait un jeu avec Karl ce soir,
00:50:11 alors là je suis en 80, j'écoute Jean-Marie Le Pen.
00:50:13 – Ecoute-le, hein, tu écoutes.
00:50:15 – Non, on est trop gauchistes pour toi.
00:50:17 – Tu vas me parler d'Islam.
00:50:19 – Non, mais par contre, ce que je voulais parler, c'était d'Ariane Milrand.
00:50:22 – C'est-à-dire que tu ouvres une boîte de pendant.
00:50:24 – Ah oui, c'est ça, une boîte de pendant.
00:50:26 – Alors il faut écouter, tu vois, il faut écouter Ariane Milrand,
00:50:28 qui est la spécialiste du pourfendage des propositions de l'OMS.
00:50:33 Moi j'ai un souvenir perso, c'est que j'ai mis en ligne,
00:50:36 sur Youtube, sur ma chaîne Youtube, une petite vidéo
00:50:39 qui nous vient de Hollande, où une professeure explique
00:50:43 à un petit garçon de 4 ans la masturbation.
00:50:47 Et après, c'est une petite fille de 8, elle lui dit…
00:50:50 – Attends, on avait constaté, c'était Daniel Cohn-Bendit
00:50:53 qui nous expliquait aussi.
00:50:55 – Ah, il a carressé les gosses.
00:50:57 – Il s'est habillé par une petite fille, c'était érotico, je sais pas, fantastique.
00:51:01 – Il est merveilleux, il est fantastique.
00:51:03 – Il parlait pas de caresses, je sais pas ce que c'est.
00:51:05 – Non, mais il a parlé de se faire weed des adultes.
00:51:07 – Non, je diffuse ce truc, qui est un truc officiel,
00:51:09 qui vient d'une institution néerlandaise,
00:51:11 qui est donc "Comment on enseigne la sexualité aux enfants".
00:51:14 Le petit garçon de 4 ans, alors tu te masturbes,
00:51:17 il ne comprend même pas ce qu'on lui dit.
00:51:19 Et ensuite, une petite fille, elle veut absolument lui expliquer
00:51:22 à quoi sert le clitoris.
00:51:24 La petite fille ignorait l'existence du clitoris,
00:51:26 enfin bon, c'est assez…
00:51:28 Et il s'est retiré, paf, et là, avertissement,
00:51:30 tu connais les avertissements sur Youtube,
00:51:32 avertissement dans la seconde,
00:51:34 et alors je regarde d'où vient l'avertissement,
00:51:36 et ben, de cette espèce de nébuleuse néerlandaise
00:51:39 qui en fait, dépend directement de l'OMS.
00:51:42 Et moi, j'avais juste mis le truc,
00:51:44 genre, sans commentaire, regardez,
00:51:47 voilà exactement vers quoi on va.
00:51:49 Et donc, après ça, j'avais fait l'interview d'Ariane Bilrand,
00:51:52 en l'enlargeant en travers, pour qu'elle nous explique,
00:51:54 les tenants et les aboutissants de ce…
00:51:57 de ce qu'ils sont en train d'essayer de faire
00:51:59 au niveau de l'éducation sexuelle de nos gosses.
00:52:02 – Tu considères qu'il y a une impunité, j'en parlais,
00:52:04 un refus de voir la vérité en face ?
00:52:06 – Ah ben, c'est évident.
00:52:08 Il y a un secret de polychinelle,
00:52:10 et à un côté, on n'en parle pas, on ne veut pas de problème.
00:52:13 Tu sais aussi, pourquoi on disait tout à l'heure,
00:52:15 on parlait du journalisme, mais pourquoi ils n'enquêtent pas ?
00:52:17 Ceux qui sont, vraiment, c'est parce qu'ils ne savent pas
00:52:20 qu'il y a dedans, qu'il y a, je veux dire, au-dessus d'eux,
00:52:23 ou qu'ils pourraient avoir un influx éventuel sur leur vie,
00:52:25 ou sur leur carrière.
00:52:27 Ils ne savent pas très bien, donc ils se méfient.
00:52:29 Ils ne veulent pas aller aux emmerdements.
00:52:31 – Que vous n'ayez pas le courage d'aborder le sujet est un truc,
00:52:33 mais rien ne vous oblige à aller s'aborder le travail
00:52:36 de ceux qui le font.
00:52:38 – C'est quand même autre chose.
00:52:40 Moi, Pierre Pleutu, le mec qui a écrit l'article de Libé sur le film,
00:52:43 qui est accessoirement le pigiste.
00:52:45 – Qui n'a pas vu le film, il en avait.
00:52:46 – Oui, oui, qui n'a pas vu.
00:52:47 D'ailleurs, le mec a fait un article sur moi,
00:52:49 dont j'avais parlé ici, pour dire que j'étais en train de faire
00:52:51 des saluts nazis au Nouvel An d'été dernier,
00:52:54 alors que j'étais avec mes potes d'Act Up, ma femme.
00:52:56 – C'était l'année d'avant.
00:52:57 – Non, mais chez moi, tranquillement, à la maison.
00:52:59 C'est vraiment hallucinant.
00:53:00 Ce type est un escroc, il ne faut pas avoir peur de le dire.
00:53:02 Mais que t'ailles tabasser le travail des autres,
00:53:05 comme tu dis, il y a une impossibilité à parler de ce sujet.
00:53:08 Et "Sound of Freedom", pour revenir sur le truc,
00:53:10 est l'illustration de ça.
00:53:11 Encore une fois, quelle est la différence entre ça et "Tekken" ?
00:53:14 Je ne la vois pas, la différence.
00:53:15 – Mais c'est bien que Libé, il était militant pour la cause fédophile.
00:53:18 – C'est pire que ça, c'est que le premier truc,
00:53:19 il ne faut pas le réduire à un film d'action,
00:53:20 parce que justement, ce n'est pas ça.
00:53:21 – Non, non, mais le pire, c'est que même le message final du film
00:53:23 est un message que même moi, je vais te dire, je trouve naïf.
00:53:27 Parce qu'à la fin, qu'est-ce qu'il dit,
00:53:29 quand on a été à l'avant-première le réalisateur ?
00:53:32 Il dit "il faut prévenir les pouvoirs publics,
00:53:34 il faut prévenir les présidents des différents États
00:53:36 pour qu'ils fassent quelque chose".
00:53:38 Ce n'est pas la position qu'on plotisse,
00:53:39 la position qu'on plotisse, c'est de te dire
00:53:41 "Hillary Clinton, elle a un Pizzagate, elle a un machin, elle a un truc,
00:53:44 Macron, ils organisent des partouts avec des gosses, etc."
00:53:46 Donc il n'a même pas cette position-là.
00:53:48 La morale du film, c'est de dire "il faut alerter les pouvoirs publics,
00:53:52 prévenir les présidents de la République
00:53:54 et demander à l'ONU de faire quelque chose".
00:53:55 Donc au final, tu n'es même pas sur un message complotiste.
00:53:57 En tout cas, vous inspirez déjà beaucoup Ignace,
00:54:00 parce que justement, tu es en train de parler,
00:54:02 donc il y a Ignace qui a pensé sans doute à toi avec ce premier dessin.
00:54:06 "Apprentissage de la sexualité à l'école, je suis une avant-gardiste".
00:54:10 Et je vous laisse deviner de qui il s'agit.
00:54:13 Donc voilà pour toi.
00:54:15 "La peine capitale pour les pédos criminels, c'est monstrueux".
00:54:20 Elle est pour toi.
00:54:21 "Qui pour défendre les enfants abusés, pitié, pas Dupond-Moretti".
00:54:25 Dupond-Moretti justement.
00:54:27 "Pédophilie, certaines histoires se terminent bien, pas pour tout le monde".
00:54:31 Ah mais décidément, très prolistique sur le couple présidentiel.
00:54:35 "Les réseaux pédocriminels ont des moyens de se protéger, child is money".
00:54:39 Peut-être finalement ça aussi qu'il faut dire,
00:54:41 parce qu'il y a beaucoup d'argent derrière ça.
00:54:43 On a une idée de l'économie de ce trafic ?
00:54:47 – Oui, c'est la deuxième économie parallèle après la drogue.
00:54:50 – Ah oui, c'est incroyable ça.
00:54:52 – Il s'agit de 2 millions d'enfants.
00:54:57 C'est beaucoup 2 millions d'enfants.
00:54:59 "Les francs-maçons veulent dénoncer la pédophilie dans l'église".
00:55:04 Alors celle-là, je t'en laisse la responsabilité, Ignace.
00:55:09 "De l'affaire Dutrot à l'affaire Doutrot, peu sont autrout".
00:55:14 Bon, celle-là aussi je te la laisse.
00:55:16 – Oui l'économie, c'est la deuxième économie derrière l'économie de la drogue.
00:55:20 – L'économie parallèle, oui, bah oui, évidemment.
00:55:23 Parce que, comme d'ailleurs c'est expliqué dans le film,
00:55:25 un enfant peut resservir 5 fois par jour, 10 fois par jour,
00:55:29 alors qu'un sachet de drogue, il ne sert qu'une fois.
00:55:31 Donc tu peux vendre, si tu vends un enfant,
00:55:33 tu le vends évidemment infiniment plus cher que tes kilos de cocaïne.
00:55:36 – Myriam ?
00:55:38 – Moi j'aimerais juste préciser quelque chose par rapport à ce qu'a dit Greg.
00:55:43 On parle beaucoup des fact-checkers, mais moi en vrai je m'en fiche des fact-checkers
00:55:46 parce qu'on leur donne l'importance qu'on veut leur donner.
00:55:49 Moi ce qui m'inquiète, et c'est ça que j'ai envie de dénoncer ce soir,
00:55:53 j'en profite que Carl soit là,
00:55:55 c'est que même au sein d'institutions comme l'Éducation nationale,
00:55:59 des choses très graves se passent.
00:56:02 On a des professeurs ou des animateurs
00:56:06 qui font des choses, qui ont des déviants sexuels sur les enfants
00:56:12 et souvent au lieu de mettre ces gens de côté,
00:56:16 on les transfère dans d'autres établissements.
00:56:18 – Les milliers.
00:56:20 – En fait c'est un sujet sur lequel j'ai du mal un peu à rire, excusez-moi,
00:56:24 mais c'est un sujet, c'est des choses qu'il faut dénoncer
00:56:27 et avoir le courage de dénoncer.
00:56:29 Même nos institutions sont catastrophiques,
00:56:32 même au niveau juridique c'est catastrophique
00:56:35 parce que les familles qui sont confrontées à ça
00:56:37 se retrouvent face à des policiers, des procureurs, des juges d'instruction
00:56:43 qui ne les reçoivent pas de façon accueillante
00:56:47 et qui leur permettent de libérer la parole.
00:56:49 Donc je crois sincèrement, au-delà de toutes les blagues
00:56:52 sur Emmanuel Macron et Brigitte Macron, même si j'en pense pas moins,
00:56:56 je crois que c'est quand même un sujet dont doit…
00:56:58 – C'est même pas comparable.
00:57:00 – …dont doit vraiment s'emparer le politique.
00:57:02 S'il y a un sujet en France qui est important, je crois, c'est ça, vraiment.
00:57:08 Et je veux vraiment le dénoncer très fortement.
00:57:11 [Applaudissements]
00:57:16 J'ai l'impression de m'entendre, c'est tellement évident et c'est bien qu'il m'y arrive.
00:57:20 – C'est Carlo Femina.
00:57:21 – Oui, c'est Carlo Femina, on l'a parfaitement compris,
00:57:24 ça devrait être l'enjeu numéro 1, on devrait parler que de ça.
00:57:27 – Mais pourquoi c'est pas l'enjeu ?
00:57:29 Il faut dire une chose, pourquoi c'est pas l'enjeu ?
00:57:31 Parce que si c'était M. et Mme Dupont en Corrèze qui faisaient ça,
00:57:34 ben c'est pas compliqué, ce serait l'enjeu.
00:57:37 Mais comme, il faut le dire, c'est plus haut, c'est beaucoup plus haut,
00:57:40 donc là l'enjeu…
00:57:41 – Pas que.
00:57:42 – Aussi, aussi.
00:57:44 Donc du coup, quand on parle des réseaux, ben forcément, ça touche de l'argent,
00:57:48 c'est 150 milliards d'euros par an dans le monde.
00:57:51 – C'est plus que ça.
00:57:52 – Non, c'est 750 milliards.
00:57:54 – 750.
00:57:55 – Carlo, dans une précédente rencontre, on avait beaucoup parlé,
00:57:57 on avait évoqué cette sordide Affaire Lola,
00:57:59 est-ce que tu as pu enquêter sur le sujet ?
00:58:00 T'en es où sur cette enquête ?
00:58:02 – Ah oui, oui, alors bien sûr, bon, c'est un peu long,
00:58:07 je sais que les personnes que j'avais rencontrées,
00:58:11 c'était donc l'ex-futur mari de Dhabiabé qui a assassiné Lola,
00:58:17 et ses deux sœurs, deux Dhabiabé, m'avaient parlé de sorcellerie,
00:58:22 de magie arabe, de djinn, de…
00:58:25 enfin tout un univers, j'étais un peu surpris,
00:58:28 parce que j'y connaissais rien,
00:58:30 et depuis j'ai continué à enquêter en fait sur ce qu'on appelle la roquia.
00:58:34 Et donc j'ai interviewé Lola.
00:58:35 – C'est quoi la roquia ?
00:58:36 – Eh ben la roquia c'est l'exorcisme musulman.
00:58:39 Et donc j'ai rencontré, on va dire, le grand prêtre de l'exorcisme musulman,
00:58:45 qui exerce de par le monde, qui voyage dans le monde entier,
00:58:49 qui est d'origine tunisienne et américaine,
00:58:53 et qui avait justement convoqué les djinns,
00:58:59 alors ça va paraître fou ce que je raconte, mais c'est vrai.
00:59:02 – Alors les djinns, tu nous rappelles aussi ce que c'est ?
00:59:04 – Oui, oui, c'est vrai, c'est vrai.
00:59:06 Bon, les djinns, non c'est pas un vêtement,
00:59:09 les djinns dans l'univers musulman, puisque le Coran en parle,
00:59:16 ce sont des êtres qu'on ne peut pas voir, mais qui existent,
00:59:21 qui sont un peu notre équivalent mais invisible,
00:59:25 mais qui vivent autour de nous.
00:59:27 Il peut y avoir de bons djinns, de mauvais djinns,
00:59:29 et ils peuvent vous influencer en bien ou en mal,
00:59:32 et on s'en sert énormément en magie noire et en sorcellerie,
00:59:36 donc y compris en Afrique noire,
00:59:38 autant de choses qui est extrêmement difficile d'expliquer
00:59:42 aux enquêteurs de l'affaire du meurtre de la petite Lola,
00:59:46 parce qu'ils se disent "mais ça c'est des histoires d'arabes,
00:59:48 je ne veux pas le savoir, j'y comprends rien, c'est quoi ces conneries ?"
00:59:51 Alors que ça joue un rôle extrêmement important.
00:59:55 Et ce premier papier, j'ai eu un retour, mais massif,
00:59:59 de la communauté musulmane vivant en France,
01:00:02 en disant "merci d'en parler, parce qu'on le sait,
01:00:05 mais on ne peut pas en parler parce qu'on passe pour des fous".
01:00:08 Or c'est leur croyance, et pour eux c'est absolument avéré,
01:00:12 comme pour nous, moi par exemple je suis catholique,
01:00:14 donc je crois à l'existence des anges,
01:00:17 alors les musulmans ils croient aussi aux anges,
01:00:19 mais ils croient aux djinns, nous on n'a pas les djinns,
01:00:21 alors on appelle ça, nous, on dirait les démons.
01:00:24 Quand tu as un prêtre exorciste, il vient chasser des démons,
01:00:28 et bien eux dans la roquia, ils viennent chasser les djinns.
01:00:31 - Et c'est lié à ce...
01:00:32 - Alors c'est lié, pourquoi ? Parce que c'est sous l'influence.
01:00:35 En fait, cette Dabia qui était un petit peu en perte de vitesse,
01:00:39 et qui se transformait petit à petit en SDF,
01:00:43 parce qu'elle ne voulait rien foutre,
01:00:46 et qu'elle vivait au crochet des hommes qu'elle pouvait rencontrer successivement,
01:00:50 a rencontré des gens particulièrement étranges,
01:00:53 qui s'adonnaient à cette forme de sorcellerie.
01:00:56 Elle a participé à des sortes de cérémonies,
01:00:59 et il semble qu'il lui ait été confié une mission,
01:01:03 parce que les djinns réclament des choses,
01:01:05 et souvent ils réclament du sang, et ils réclament la mort.
01:01:09 Et il semble bien que ce crime ait été un crime rituel,
01:01:13 parce que sinon il n'y a aucune explication sur ce crime de Lola.
01:01:17 - C'est une commande qu'ils ont fait ?
01:01:18 - Oui, c'est en quelque sorte une commande,
01:01:21 mais pas dans un but pédophile,
01:01:24 mais dans un but mystique, sacrificiel.
01:01:27 - Un enfant Zouri en fait, si ça ne vous plaît pas.
01:01:29 - Exactement, un enfant Zouri.
01:01:30 - Oui, je connais bien, au Maroc il y a beaucoup de...
01:01:32 - Voilà.
01:01:33 - Il y a ce problème là.
01:01:34 - Pour ceux que ça intéresse, il y a tout un papier là-dessus,
01:01:36 avec l'interview de ce...
01:01:39 C'est le sheik, on l'appelle le sheik.
01:01:41 - Tu sais que demain tu as un papeleur du Figaro qui dit que tu crois au démon,
01:01:44 et que tu penses que...
01:01:46 - Non, parce que...
01:01:47 Bon, après, ce qu'il dit je m'en fous,
01:01:49 mais c'est juste très intéressant,
01:01:51 parce que c'est un univers que je ne connaissais pas.
01:01:53 Pour moi le journalisme c'est ça,
01:01:55 c'est d'aller vers des choses dont on n'entend pas parler,
01:01:57 qu'est-ce que c'est que cet univers-là, le mec m'explique,
01:02:00 après on assiste à une cérémonie comme ça d'exorcisme,
01:02:05 où il y a...
01:02:06 - Les rites sataniques.
01:02:07 - C'est ça, c'est les rites sataniques, c'est exactement la même chose.
01:02:10 - Voilà, mais vous parlez de ça sur un média mainstream,
01:02:13 vous avez l'Arkom qui vous tombe dessus,
01:02:15 vous avez les réseaux sociaux qui se déchaînent,
01:02:18 alors que vous...
01:02:19 - Oui, vous passez pour un cinglé, mais...
01:02:20 - Vous passez pour un cinglé, alors que beaucoup...
01:02:22 - Vous avez parlé de l'hémogrome, tu l'as cité lors de Stam en première,
01:02:26 tu as cité juste ce mot, ça fait sursauter.
01:02:30 - Mais ça fait sursauter, je veux dire...
01:02:32 - Entre nous tu crois vraiment à ça ?
01:02:34 - Ce qui a été...
01:02:35 - Attends, je resitue dans le contexte, monsieur.
01:02:38 J'en ai parlé parce que Jim Caviziel, l'acteur,
01:02:42 il en a parlé dans tous les médias au moment de la sortie.
01:02:45 - Et ça fait sursauter évidemment le réalisateur un petit peu quand même.
01:02:48 - Le réalisateur, oui, c'est pas un film naturel.
01:02:50 - C'est pour ça qu'il a été traité de contre-sûr, c'est la raison de ça.
01:02:54 - Et toi, à secondaire de sommeil, on est sur ce sujet-là.
01:02:57 - Moi je n'ai jamais...
01:02:59 - Honnêtement ?
01:03:00 - Honnêtement, je ne sais pas, parce que je n'ai jamais eu la preuve ultime
01:03:04 que ça puisse exister.
01:03:06 Je sais que dans certaines religions, je viens d'en parler,
01:03:09 ça joue un rôle, ce son.
01:03:11 Dans des religions beaucoup plus anciennes encore et disparues,
01:03:15 ça joue un grand rôle.
01:03:17 Je me pose la question, je ne sais pas.
01:03:20 - Yann ?
01:03:21 - Vas-y, Amélie, rapidement, ça va terminer.
01:03:23 - Juste parce que crime rituel, ça on en parle, parce que c'est un truc de pauvre.
01:03:28 Ce dont vous parliez, les crimes de Zuri que je connaissais un petit peu,
01:03:32 ça c'est des choses de pauvres.
01:03:34 Ce qui est "fact-checké", ce qui est traité de complotiste,
01:03:37 c'est dès qu'on parle de réseaux pédo-criminels et pédo-sataniques
01:03:41 qui sont dans des sphères un peu plus hautes.
01:03:43 Et comme il y a eu l'affaire Boutier par exemple,
01:03:45 qui faisait venir des jeunes femmes, vous avez dû en entendre parler,
01:03:48 des jeunes femmes marocaines avec sa société, qui étaient très jeunes.
01:03:52 Enfin bon, tout un trafic comme ça, c'est de ça qu'est traité de complotiste.
01:03:55 Mais le crime rituel de pauvres musulmans, ça tout le monde s'en fout.
01:03:59 - Il y a une obsession à ce que le pédophilie reste une affaire de pauvres.
01:04:01 - C'est pour ça qu'ils n'enquêtent pas jusqu'au bout.
01:04:04 Parce qu'ils n'ont pas envie de rentrer dans cet univers-là.
01:04:07 Cet univers leur paraît à la fois étrange et sans doute faux,
01:04:10 et donc ils n'enquêtent pas.
01:04:12 Mais en même temps, Dabi Abé, elle a vu un psychiatre qui a dit "elle n'est pas folle".
01:04:17 - Mais encore une fois, les journalistes arrêtent de jouer les experts.
01:04:19 Si vous n'y connaissez rien, vous n'en parlez pas.
01:04:21 - Quand vous travaillez sur ce sujet-là, moi j'ai été confrontée à ça.
01:04:24 J'ai rencontré des parents qui, voilà, avaient vécu des drames incommensurables.
01:04:30 Je ne sais même pas comment on peut se remettre de ça.
01:04:33 Et quand ces parents vous parlent, pourtant moi je suis plutôt ouverte d'esprit.
01:04:37 Même moi, la première, je me dis "excusez-moi, mais vous m'avez laissé…
01:04:41 vous m'avez ouvert l'air sain d'esprit,
01:04:44 mais je vous assure, c'est tellement horrible que j'ai du mal à vous croire.
01:04:49 C'est une réalité.
01:04:51 - Karl, avant de terminer ce premier débat,
01:04:54 justement, on voit en lisant toutes ces enquêtes dans ton canard,
01:04:58 que ce soit sur Fourniret, Le Landais ou donc Le La,
01:05:01 on a l'impression parfois que la police joue aussi un rôle trouble.
01:05:05 Pourquoi ça ?
01:05:07 - Oui, on a parfois l'impression qu'il y a un rôle d'étais noir.
01:05:09 C'est-à-dire qu'on peut… comme si on donnait aux gens…
01:05:13 - Qu'est-ce qu'on cherche à cacher ?
01:05:15 - On lance un os au peuple, mais on ne lance pas tout le gigot.
01:05:18 C'est assez étrange. On garde une partie du gigot.
01:05:20 C'est là où ça me donne faim, parce que je me dis "ah, il y a des trucs à gratter, c'est intéressant".
01:05:24 Pourquoi… - Qu'est-ce qu'on cherche à cacher ?
01:05:27 - Mais oui, prenons l'exemple de Fourniret.
01:05:30 Fourniret n'arrêtait pas d'écrire des trucs franc-maçon dans ses lettres.
01:05:35 Il envoie des lettres à la terre entière quand il était en prison.
01:05:39 Et donc j'ai juste dit "il faudrait vérifier qu'il n'a pas été franc-maçon".
01:05:42 Puis on a découvert qu'il était franc-maçon et même protégé par un grand maître d'une loge
01:05:46 qui lui filait du pognon quand il était en prison.
01:05:48 Et le mec le reconnaît, le grand maître en question.
01:05:51 Donc ça veut bien dire qu'il y a des éléments dans cette histoire qu'on ne connaît pas.
01:05:57 C'est très intéressant. - C'est un château Fourniret.
01:06:00 - Mais ça ne veut pas dire que tous, évidemment, que tous les francs-macs
01:06:03 sont des pédophiles et des amis de Fourniret.
01:06:06 Ça veut dire qu'il est possible que chez les francs-macs,
01:06:08 on ait protégé des gens pour des raisons…
01:06:11 Peut-être que lui rendait des services, Fourniret.
01:06:14 Peut-être que lui avait travaillé pour eux dans d'autres domaines.
01:06:17 Tout est possible.
01:06:18 Puis je vous rappelle que toutes ces affaires de pédocriminalité,
01:06:20 c'est très souvent lié à du chantage sexuel.
01:06:23 Il y a des vidéos, il y a des photos qui vont servir par la suite.
01:06:27 Et ce sont des techniques que les réseaux occultes affectionnent, évidemment.
01:06:31 - Allez, on conclut là-dessus. Mériane, rapidement.
01:06:33 - Juste une dernière chose que j'aimerais dire.
01:06:35 En France, on a des grosses institutions qui font un peu la pluie et le beau temps
01:06:39 sur diverses professions.
01:06:42 Et il y en a une qui s'appelle l'Ordre des médecins.
01:06:44 Moi, j'aimerais juste dire que l'Ordre des médecins, ça fait 20 ans…
01:06:48 - Pierre-Larck Carl.
01:06:49 - Ça fait 20 ans qu'ils s'opposent à ce qu'on mette…
01:06:51 Alors, ils sont pour l'obligation vaccinale,
01:06:53 mais ils s'opposent à ce que les médecins…
01:06:57 On oblige les médecins à déclarer les signalements de pédophilie, d'inceste, etc.
01:07:03 Il y a une femme dont j'ai oublié le nom, peut-être que tu t'en souviens,
01:07:06 qui lutte depuis…
01:07:07 - Eugénie Isard.
01:07:08 - Qui lutte depuis des années pour ça.
01:07:10 Ça fait 20 ans et l'Ordre des médecins s'y oppose.
01:07:12 Ce qui fait qu'en fait, et souvent, ils s'y opposent parce que quand ils le font,
01:07:17 ils se prennent tout un tas de sauts, d'insultes et de discrédits.
01:07:22 - Trois mois de mise à pied à chaque fois.
01:07:24 - Voilà, sur la tête.
01:07:25 Et du coup, ce qui fait qu'il n'y a que 5% des actes pédophiles et incestueux
01:07:29 qui sont déclarés par les médecins.
01:07:31 - Et plein de médecins qui te disent, en off et les yeux dans les yeux,
01:07:34 "Oh, j'ai jamais osé le faire, j'ai pas envie d'avoir d'emmerdes."
01:07:37 - Voilà.
01:07:38 - Alors qu'ils savent pertinemment, ils voient bien l'enfant,
01:07:40 ils voient l'état physique de l'enfant,
01:07:42 mais ils décident d'euster parce qu'ils ne veulent pas d'emmerdement.
01:07:44 - Donc c'est important aussi de dénoncer ce genre de choses.
01:07:46 - Elle a cédé.
01:07:47 Merci Myriam.
01:07:48 Voilà pour la fin de ce premier débat.
01:07:50 Merci Carl.
01:07:51 On enchaîne tout de suite sur l'interview confidence.
01:07:55 - Interview confession avant ta peau cigarette, tu vas aller la fumer ta cop.
01:08:14 - Oh là là là là là là là là...
01:08:16 - Très simple.
01:08:17 Des petites questions, des réponses tout aussi rapides.
01:08:20 On commence avec la première.
01:08:21 - Très bien.
01:08:22 - Tu l'es déjà, Carl Zion.
01:08:29 - Oh, non pas l'autre, le mytho.
01:08:32 Euh, non euh...
01:08:34 Je sais pas, voilà, ça dépend vraiment des jours.
01:08:36 Ça dépend comment tu te réveilles.
01:08:38 Il y a des jours, tu te sens Napoléon,
01:08:39 et il y a des jours, tu te sens, je sais pas, un pauvre clébard.
01:08:42 Donc, je... je sais pas.
01:08:45 - Allez, deuxième question.
01:08:47 - Oh non, pas le pauvre clébard.
01:08:53 - Il va dire "êtes-vous satisfait de votre physique ?"
01:08:55 Mais non...
01:08:56 - L'image, ouais.
01:08:57 - Mon physique, je m'en tape, et l'image qu'on donne de moi,
01:09:00 euh... bah là, vous avez été très sympa avec moi quand vous...
01:09:03 - Attends, t'as pas vu le second débat, il est...
01:09:04 - Non, non, mais d'accord.
01:09:05 Mais l'image, par exemple, que donnent certains fact-checkers
01:09:08 ou certains allumés sur Twitter ou ailleurs...
01:09:10 - Parlez de moi même au mal, du moment qu'on parle de moi, quoi.
01:09:13 - Non, mais j'aime pas trop, si tu veux...
01:09:14 - Ah oui ?
01:09:15 - Non, ça m'agace, ça m'agace.
01:09:16 - Ah, quand même ?
01:09:17 - Oui.
01:09:18 - Il y a un petit cœur là-dessous, quand même, sans cesse.
01:09:19 - Oui, il y a un petit cœur qui est encore là.
01:09:20 - Ça discrédite le travail, donc moi je te comprends.
01:09:21 - Oui, c'est un peu...
01:09:22 - Quant à Pascal Praud, qui un peu te contredit de manière virulente
01:09:27 dans l'ordre des pros sur CNews, ça te...
01:09:29 on te sentait, ouais, un petit peu, qui te bouscule ?
01:09:31 - Oui, mais il faut dire, je lui avais parlé de Franck Masson,
01:09:34 il était hors de lui, quoi, tu vois.
01:09:36 - Pourquoi ?
01:09:37 - Bah, il s'y attendait tellement pas que...
01:09:38 - Bonne question !
01:09:39 - Tu vois, il était... voilà, il était plus étanche, quoi.
01:09:42 - Et pourquoi, d'un coup ?
01:09:43 - Bah, parce qu'il l'est.
01:09:45 - Ah, d'accord.
01:09:46 Eh bah écoutez, du scoop, ça.
01:09:48 T'as des preuves de ça ?
01:09:50 - Ça crève les yeux, quoi.
01:09:52 Quand un mec, justement, n'est plus étanche parce que tu lui parles de ça,
01:09:55 et qu'il se met à faire des regards comme ça, c'est qu'il y a un problème.
01:09:59 - Pascal, si tu me regardes...
01:10:01 Allez, question suivante.
01:10:03 Quel est l'événement qui a changé le cours de votre vie ?
01:10:07 - C'est le jour où j'ai rencontré mon épouse, Dési,
01:10:10 qui est là, en coulisses, on peut l'applaudir.
01:10:13 Dési, d'ailleurs, qui était...
01:10:18 Tout à fait, justement, c'est toi qui as pris la lumière,
01:10:22 un moment un peu plus qu'elle, parce qu'elle était plus dans l'ombre.
01:10:24 Enfin, elle était au départ palestinienne, elle était aussi dans la lumière,
01:10:27 et elle s'est effacée un peu pour...
01:10:29 - Oui, c'est très, très patriarcal, ce que je vais dire,
01:10:32 ça s'est produit comme ça.
01:10:33 - C'est un choix, mais dit-elle de loin.
01:10:35 - Ah, c'est un choix.
01:10:36 Non, c'est vrai que...
01:10:38 Moi, jeune, je voulais être une vedette.
01:10:40 T'imagines le con, quoi.
01:10:42 Mais vraiment, je voulais être...
01:10:43 - C'est sont aspect sur...
01:10:44 Enfin, tu voulais être qui ?
01:10:45 - Oh, ben, beaucoup plus haut que ce que j'ai été.
01:10:48 Moi, je voulais être Elvis, je voulais être...
01:10:50 - Moussy, n'importe qui, tu vois.
01:10:52 - Non, je voulais être une vedette.
01:10:54 Après, quand j'ai été une vedette, je me suis dit,
01:10:56 "Ah, c'est ça, vedette ? Bon, finalement, je m'en bats, là."
01:10:58 - Bon, ça te fait plaisir quand on te reconnaît,
01:11:01 puisque ta popularité, elle est quasiment toujours intéressante.
01:11:04 - Non, ce qui me fait plaisir,
01:11:05 c'est quand on me reconnaît pour de bonnes raisons.
01:11:07 Pas pour...
01:11:08 Ah, oui...
01:11:09 - Salaud !
01:11:10 - Non, "salaud", c'est une bonne raison.
01:11:12 On peut être contre mon combat,
01:11:14 mais si on me reconnaît pour...
01:11:17 "Ah oui, je vous ai énormément aimé il y a 20 ans",
01:11:20 ça m'emmerde.
01:11:21 - Toujours aucun regret, l'affaire Baudis,
01:11:23 on en avait parlé, je sais que c'est le sujet tabou.
01:11:25 - Un petit peu, oui.
01:11:26 - Aucun regret.
01:11:27 - Aucun, non.
01:11:28 - Oui.
01:11:29 - Pas de culpabilité, rien.
01:11:30 - Enfin...
01:11:31 - Ah non, tu ne vas pas me dire de nouveau ?
01:11:33 - Quoi ?
01:11:34 - Je vais recommencer, non mais c'est bon.
01:11:36 - Non mais enfin, tout le monde a compris que je n'en avais aucune.
01:11:38 - D'accord.
01:11:39 Question suivante.
01:11:40 - Si je dis "Les Évangiles", tu vas dire "Il est château",
01:11:49 mais je suis château.
01:11:50 - Et c'est bien que tu le dises,
01:11:52 parce qu'il n'y en a pas beaucoup qui ose le dire, ça, aujourd'hui.
01:11:54 - Moi, tu as compris...
01:11:55 - Si Bolloré, peut-être, non ?
01:11:56 - Je ne sais pas, en tout cas...
01:11:57 - Je ne sais pas si...
01:11:58 Oui, Bolloré, peut-être,
01:11:59 mais je ne le connais pas, Bolloré, donc...
01:12:01 - C'est marrant, parce que ce film, il aurait pu être distribué...
01:12:03 Enfin, on dit que souvent...
01:12:04 - Oui.
01:12:05 - C'est ce qu'a dit Libération.
01:12:06 - Ah !
01:12:07 - Ils ont dit qu'il était proche de Bolloré.
01:12:08 C'est le premier argument, d'ailleurs.
01:12:10 C'est le diable qui...
01:12:11 - Fake news ou pas fake news ?
01:12:12 - Moi, j'ai demandé à Hubert de Torsy, le distributeur,
01:12:16 il ne m'a dit pas du tout.
01:12:17 Donc...
01:12:18 Je ne sais pas.
01:12:19 - Et ça a été déjà préacheté par des télés ?
01:12:21 Est-ce qu'on peut envisager qu'un jour, on le verra à la télé ?
01:12:23 - Sur la France, je ne sais pas.
01:12:24 Je t'ai dit, c'est Amazon Prime qui l'a racheté pour très très cher aux États-Unis.
01:12:28 Je ne sais pas si, du coup, ils ont fait un deal mondial.
01:12:31 - Un re-test, voilà.
01:12:32 - Sinon, j'imagine, bien sûr, que Bolloré l'achèterait pour Canal.
01:12:36 - Allez, est-ce qu'il y a encore une question en stock ?
01:12:38 Je ne sais même plus, je ne les ai pas comptées.
01:12:39 Eh ben non.
01:12:40 Allez, il y en a une dernière.
01:12:41 - C'est la partie nécro, là.
01:12:48 - C'est la partie épitaphe.
01:12:50 - Dans ce que j'aime...
01:12:52 Que j'ai pas essayé d'être autre chose que ce que je suis.
01:12:56 Et que j'ai fait exactement ce qui me semblait bien au moment où je l'ai fait.
01:13:02 - Allez, tu l'as gagné, ta cigarette.
01:13:04 - On pose cigarette et on enchaîne immédiatement.
01:13:07 La liberté d'expression.
01:13:13 Le combat du siècle.
01:13:15 Quel doit être le rôle des médias dans le traitement de l'information ?
01:13:19 Peut-on dénoncer le pire sans être traité de complotiste ?
01:13:23 - Allez, la pose cigarette, c'était trois taffes.
01:13:29 Allez, allez.
01:13:31 Sinon, Martial, il est derrière, il va m'engueuler, il va pas être content.
01:13:34 - Quel Martial ?
01:13:35 - Martial Bild, le directeur général de TV Liberté.
01:13:37 - TV... Martial Bild ?
01:13:39 - Oui, Martial Bild.
01:13:40 - Tu sais que j'ai un passif énorme avec lui.
01:13:42 - Mais non.
01:13:43 - Ah ben si.
01:13:44 - Ah ben alors là...
01:13:45 - En 2002 !
01:13:46 - Mais non.
01:13:47 - En 2002, M. Bild, si vous nous regardez, où est-ce qu'il est, M. Bild ?
01:13:51 - Il est prêt à être caché quelque part, je le vois pas.
01:13:53 - Il est caché, parce qu'il sait que je suis là.
01:13:54 - Ah, il est en régie, on me dit.
01:13:55 - Il est en régie ?
01:13:56 - Oui.
01:13:57 - Bon, alors en 2002, non mais c'est...
01:13:58 On va dire, il y a prescription, mais enfin...
01:14:00 À l'époque, donc, c'était le Vrai Journal sur Canal+.
01:14:03 Et c'était les élections en 2002.
01:14:05 Donc c'était quotidien, en direct, le Vrai Journal de la présidentielle.
01:14:09 Le CSA, l'ancêtre de l'Arkom, nous obligeait à recevoir chaque candidat.
01:14:14 Et moi, j'avais fait un vœu, c'est de ne jamais recevoir Jean-Marie Le Pen.
01:14:18 - Pourquoi t'avais fait ça, d'ailleurs ?
01:14:20 - J'avais fait ça parce que je considérais que les idées de Jean-Marie Le Pen
01:14:23 étaient infréquentables et inacceptables,
01:14:25 et que le faire passer à la télé, c'était lui donner du retentissement.
01:14:28 - Même Laurent Tapie, que j'ai eu là récemment,
01:14:31 a reconnu que lors de son débat à Tapie-Le Pen,
01:14:33 finalement, avec le recul, sur le fond, c'était Jean-Marie Le Pen qui avait...
01:14:36 - Oui, mais avec le recul, on peut dire des tas de trucs.
01:14:38 - Tu dirais pas ça ?
01:14:39 - Sur certains...
01:14:40 - Il était jeune, il était de gauche.
01:14:41 - Non, non, attends, attends.
01:14:42 [Rires]
01:14:44 Non, il était...
01:14:46 - Tu parlais de Karl ?
01:14:48 - Oui, ben...
01:14:49 - On dirait que je ne veux pas de Le Pen, non ?
01:14:51 Il était ni jeune, ni de gauche.
01:14:52 - Il a jamais été jeune, encore moins de gauche.
01:14:54 Mais bon, en tout cas, dans un reste tout à fait théâtral et en direct,
01:14:58 c'est ça qui est assez drôle, je dis, eh bien, politique de H.S. Vides,
01:15:01 je me casse, et il va s'auto-interviewer.
01:15:03 Pas du tout !
01:15:04 Il arrive avec Martial Build, qui prend ma place
01:15:07 et qui l'interviewe sur les 5 minutes de temps d'automne obligatoire.
01:15:10 - Mais non ! Incroyable !
01:15:11 - Non, c'est... J'ai même jamais revu Martial Build.
01:15:14 - Eh ben, écoute, c'est un peu sacré soirée.
01:15:16 - Il doit me dire que c'est en avec Martial Build qu'il y a eu tout ce soir !
01:15:18 - C'est un peu sacré soirée, quand même.
01:15:20 - Comme quoi...
01:15:21 - Ah, il arrive ! On me dit qu'il arrive.
01:15:22 - Ah !
01:15:23 - Et ben voilà, Martial Build, et ben voilà !
01:15:25 - Ah, ben voilà !
01:15:26 - Moi, ben le con !
01:15:27 - Alors, ça, ça, c'était... Et c'était pas préparé !
01:15:30 - En fait, ce que vous n'aimez pas, c'est que ce jour-là,
01:15:32 j'ai été meilleur que vous.
01:15:33 [Rires]
01:15:36 - Voilà, donc le direct... Et c'était pas préparé, hein !
01:15:38 - Euh...
01:15:39 - Mais, alors, attends ! Moi, j'aimerais...
01:15:41 - Bordy, là !
01:15:42 - J'aimerais quand même qu'on s'arrête...
01:15:44 Est-ce que toi, qui es justement le champ de la liberté d'expression,
01:15:48 est-ce que, avec le recul quand même, c'est pas incroyable que tu...
01:15:51 C'était Anne Sinclair aussi, qui était comme toi,
01:15:53 qui s'interdisait d'en recevoir Jean-Marie Le Pen.
01:15:55 - Tu penses qu'elle le faisait, moi, en tout cas ?
01:15:57 J'ai rien fait de ces débats.
01:15:58 - C'est bizarre, ça ! C'est pas très cohérent, je trouve,
01:16:00 avec ta conception de la liberté d'expression,
01:16:02 qui est le sujet de ce débat, en plus, alors.
01:16:04 - Eh ben, alors, on débarque bien...
01:16:05 - Alors qu'aujourd'hui, tu n'interviewerais toujours pas Jean-Marie Le Pen.
01:16:07 - Aujourd'hui...
01:16:08 Bon, d'abord, il est un petit peu fatigué, maintenant, Jean-Marie Le Pen.
01:16:11 J'ai vu que Bercoff...
01:16:12 - Bercoff l'a interviewé, ouais.
01:16:13 - Ouais, enfin, t'as vu dans quel état il est, moi, ça...
01:16:15 - Il a 95 ans, hein, je te souhaite d'être à l'âge qu'il aurait...
01:16:17 - Ben, ça m'a...
01:16:18 - Si on est tous dans l'état...
01:16:19 - Dieu sait que je l'aimais pas du tout,
01:16:20 il a peine de le voir dans cet état-là, malgré tout, tu vois.
01:16:44 - Je suis plus à l'aise que Marie Le Pen, qui m'a heureusement surprise,
01:16:48 par rapport à la pédocriminalité.
01:16:50 C'est à peu près la seule qui a vraiment des propositions, des idées,
01:16:54 qui a suivi le dossier, qui parle de ce qu'elle connaît.
01:16:57 Mais là encore, elle était dans 1 sur 5 face au candidat,
01:17:00 qui était la suite du film 1 sur 5 contre la pédocriminalité,
01:17:04 et je ne suis pas allé l'interviewer.
01:17:07 - Et ça, c'est quand même, excuse-moi, elle a encore...
01:17:09 Non, je ne comprends pas, là, tu vois.
01:17:11 - Eh ben, elle appelle ça une vendetta, une querelle...
01:17:13 - C'est-à-dire que, alors, est-ce que tu vas jusqu'à penser que,
01:17:16 je ne sais pas, 30% dans les instituts de sondage, des gens qui votent...
01:17:20 - Chacun a le droit.
01:17:22 - Les RN sont des fachos, c'est ça ?
01:17:23 - Chacun a le droit de penser absolument ce qu'il veut.
01:17:25 - Non, mais c'est ça ce que tu veux dire en subliminal.
01:17:27 - Non, chacun a le droit de penser exactement ce qu'il veut,
01:17:29 mais personnellement, je ne me sens pas proche.
01:17:31 Tu vas me dire "Tu te sens proche de qui ?"
01:17:32 Ben, de personne, mais en tout cas pas d'eux.
01:17:34 - Mais est-ce que tu considères que eux, comme tu dis,
01:17:36 si de manière...
01:17:38 - Chez ces gens-là, monsieur.
01:17:41 - Tu considères que c'est des salauds ?
01:17:43 - Pas du tout. Ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent.
01:17:45 Je pense qu'ils se trompent.
01:17:46 - Et s'ils sont un jour majoritaires dans ce pays, tu diras quoi ?
01:17:49 - Je serai en prison.
01:17:51 - Et si un jour Marine Le Pen est élue présidente d'un pays ?
01:17:54 - Je serai en prison.
01:17:55 - Pourquoi tu seras en prison ?
01:17:57 - Non, je connais Mike maintenant, donc je pourrais dire "Je connais Mike".
01:18:00 - Moi j'ai la carte, donc c'est bon.
01:18:02 - Non, mais tu ne regrettes pas. Voilà.
01:18:04 - Ah non, je ne regrette pas du tout.
01:18:06 - Tu ne penses pas que sur certaines choses,
01:18:08 le président Le Pen pouvait avoir eu raison ?
01:18:10 - Je pense qu'il avait été mis là par Mitterrand.
01:18:12 - Visionnaire ?
01:18:13 - Non, c'était un calcul de la part de Mitterrand
01:18:15 pour affaiblir durablement la droite.
01:18:17 Et voilà, c'est tout.
01:18:19 Et c'est allé bien au-delà des espérances de Mitterrand.
01:18:22 Et on y va direct.
01:18:24 Si c'est ça la question, est-ce qu'elle sera élue ?
01:18:27 Aujourd'hui, je ne vois pas qui d'autre peut être élu.
01:18:30 Que ça fasse la joie de mes nuits, je te dirais que ce n'est pas le cas.
01:18:34 Mais voilà.
01:18:35 - Aujourd'hui, le facho, c'est Macron.
01:18:37 - C'est une autre chose.
01:18:38 Parce que Macron, regardez, c'est quand même lui qui...
01:18:40 - C'est une autre forme de fascisme.
01:18:42 - Oui, c'est un fascisme.
01:18:44 - C'est une autre forme de fascisme.
01:18:46 - Qu'est-ce que c'est le fascisme ?
01:18:48 C'est comme disait, je vais citer Maurras,
01:18:50 c'est un socialisme sans la démocratie.
01:18:52 Et c'est ce que fait aujourd'hui Macron.
01:18:54 - C'est-à-dire que...
01:18:55 - C'est ça.
01:18:56 - C'est 49-3 quand même.
01:18:58 - On est au thème du débat.
01:19:00 Donc la liberté d'expression, juste avant...
01:19:02 - C'est le fascisme historique, c'est celui du fascisme européen.
01:19:05 C'est pas le fascisme nationaliste, c'est le fascisme européen.
01:19:08 C'est celui de De Grelle qui disait
01:19:10 "Sans Jeanne d'Arc, on aurait fait l'Europe photo".
01:19:13 C'est tous ces gens qui se branlent sur une super structure.
01:19:15 - C'est moi qui reviens à toi là.
01:19:16 Au sujet de la liberté d'expression, justement,
01:19:18 est-ce que tu as fait l'objet de menaces dans l'exercice ?
01:19:21 - Bah oui, justement, de la part de...
01:19:23 - De qui ?
01:19:24 - Bah des affidés de M. Le Pen.
01:19:26 - C'est-à-dire qui précisément ?
01:19:28 - Bah des groupuscules, des excités.
01:19:31 On recevait des petits cercueils, des ramords.
01:19:36 C'était très tendu.
01:19:38 Les premières années du Vrai Journal,
01:19:41 le rapport avec le FN était très très tendu.
01:19:44 Parce qu'on envoyait des équipes,
01:19:46 et qu'il y avait à chaque fois des bagarres avec...
01:19:48 Comment s'appelait ce service de sécurité, la DPI ?
01:19:50 Je sais plus comment ça...
01:19:51 Ils avaient des mastards, tu vois.
01:19:53 Il y avait des petits bagarres et tout.
01:19:55 On était vraiment opposés.
01:19:57 On les agaçait parce que...
01:19:59 L'axe qu'on avait sur Jean-Marie Le Pen,
01:20:01 c'était pas du tout de dire...
01:20:03 - Et de parler de lui sans l'inviter, quoi.
01:20:05 - Non, non, c'était pas de dénoncer le fait
01:20:07 qu'il soit potentiellement raciste ou tout ça.
01:20:09 C'était le fait de s'intéresser à ses affaires,
01:20:11 comme le fameux héritage des cimenteries d'Ambert,
01:20:14 l'affaire Julien Le Sabazec,
01:20:17 qui était un mec qui avait donné sa fortune,
01:20:19 il lui avait même pas fait une tombe.
01:20:21 Donc c'était des trucs comme ça, si tu veux.
01:20:23 On attaquait là où ça faisait mal,
01:20:25 donc ça l'agaçait, voilà.
01:20:27 Et après, quand elle a quitté Pierrette,
01:20:32 son épouse, sa première épouse...
01:20:34 - Elle lui a fait de la couvre de lui ?
01:20:37 - Celle qu'il a posée dans Playboy, je crois.
01:20:40 - Ah, Playboy !
01:20:42 - Elle m'a donné une interview où là,
01:20:44 elle racontait un peu l'éducation des filles,
01:20:48 l'interview que j'ai diffusée à l'époque
01:20:50 et que j'ai remise sur ma chaîne,
01:20:52 et là, elle m'a attaqué.
01:20:54 Alors que j'avais le papier signé,
01:20:56 je me donnais tout droit de diffusion,
01:20:58 mais elle n'avait pas envie de le revoir,
01:21:00 je l'ai mis en 2015.
01:21:01 Et elle m'a attaqué, elle m'a réclamé 800 000 euros.
01:21:04 800 000 euros.
01:21:05 Finalement, elle a perdu.
01:21:07 Et elle a été condamnée à payer 3000 euros,
01:21:09 et d'ailleurs, j'en profite,
01:21:10 elle me doit encore la moitié parce qu'elle n'a pas de thunes,
01:21:12 mais je ne vais pas être méchant dans ces mots.
01:21:14 Voilà, donc tu vois, il y a vraiment,
01:21:16 il y a un passif énorme.
01:21:17 - Ah ouais, je découvre ça, moi.
01:21:19 - Tu ne m'inviteras plus.
01:21:20 - Ah bah pas du tout, la preuve,
01:21:22 tout le monde a voix au chapitre, c'est justement...
01:21:24 - Ah bah c'est contrairement à d'autres.
01:21:26 - Non, non, non, je dis justement les choses comme elles sont.
01:21:29 Tu vois, je raconte les choses comme elles se sont passées,
01:21:31 et ce que j'en pense au jour d'aujourd'hui, voilà.
01:21:33 - Non mais c'est intéressant parce qu'au-delà de ça,
01:21:35 et on le voit dans le contexte particulièrement sensible
01:21:38 qu'on vit en ce moment avec le conflit israélo-palestinien,
01:21:41 tu vois par exemple,
01:21:42 Guillaume Meurice, l'humoriste de France Inter,
01:21:44 qui s'est pris un peu les pieds dans le tapis,
01:21:46 toi ça te choque ou ça ne te choque pas qu'on puisse...
01:21:49 Tu sais, qui a traité Netanyahou de nazi sans prépuce ?
01:21:52 - Ça c'est un truc qu'on aurait fait à Canal+ qui passe à crème quoi.
01:21:57 - Bruno Gassiot le soutient, et puis il y a beaucoup de gens qui...
01:22:00 - Je veux dire, pourquoi il est emmerdé pour ça maintenant ?
01:22:03 - Ah oui, il est un peu emmerdé, ouais.
01:22:05 - Il a dit qu'il allait le contester en justice.
01:22:08 - C'est un gars, moi je trouvais que...
01:22:10 Bon, je trouve que c'est un humour un peu politiquement correct en fait, le sien.
01:22:14 - Ce qui est drôle c'est que tu n'oserais peut-être pas le faire sur d'autres...
01:22:17 - Soudé dehors de...
01:22:19 - Il est quand même assez très France Inter, et c'est un humour France Inter.
01:22:25 D'ailleurs un peu à fleur et moucheté quoi, c'est pas un truc, tu vois...
01:22:29 - Pas trop de risques.
01:22:31 - Ah oui, donc ça n'a pas plu de comparer Netanyahou à un nazi, c'est ça ?
01:22:36 - Sans prépuce.
01:22:37 - Oui sans prépuce, ça c'est un peu antisémite.
01:22:40 Mais nazi, Netanyahou un peu aussi quand même, tu vois, ce qu'il fait c'est dur.
01:22:45 Donc...
01:22:47 - C'est vrai, tu viens jusqu'à dire ça Netanyahou, aujourd'hui...
01:22:52 - Des vannes comme ça, c'était notre quotidien,
01:22:55 on se grattait la tête, d'ailleurs j'ai plus de cheveux,
01:22:57 pour en trouver tous les jours dans nulle part ailleurs.
01:22:59 - Mais tu vois sur le terme là, justement, nazi, Netanyahou,
01:23:02 toi c'est quelque chose que tu pourrais dire pour qualifier Netanyahou.
01:23:05 - Non, parce que c'est pas mon rôle.
01:23:07 Mon rôle à moi, tu vois, on ne peut pas courir 100 mille lièvres à la fois.
01:23:12 Jean Courain, qui est...
01:23:15 - Mais t'en fais un peu quand même, malgré toi, la politique,
01:23:17 même si c'est sur un sujet où on est tous d'accord,
01:23:19 mais malgré tout, t'en fais, puisque tu donnes des bons et des mauvais points, Carl.
01:23:22 - Oui mais dans un domaine qui concerne la protection d'enfance,
01:23:26 sur le reste, j'ai pas à m'étendre, sinon il faudrait être divi.
01:23:30 C'est trop compliqué si tu veux.
01:23:31 Après qu'il ait dit ça, moi je trouve pas ça particulièrement choquant, franchement.
01:23:35 Mais bon, voilà, tu me demandes mon avis.
01:23:36 - Il y a des limites pour toi, la liberté d'expression ou pas ?
01:23:39 - Non. Non, après tout le monde n'est pas obligé d'écouter, c'est toujours pareil.
01:23:43 Ni de recevoir, puisque toi, voilà...
01:23:45 - De recevoir ?
01:23:46 - Bah en interview, déjà.
01:23:48 - Ah oui, oui, tu parles à l'époque.
01:23:50 - Il y a quand même un mot de l'autre, c'est la question du service public,
01:23:51 parce que quand tu refuses de recevoir le PN, t'es pas service public.
01:23:54 - Non mais lui, il était sur Cana à l'époque.
01:23:55 - Oui, bah t'es pas service public. En plus t'es du privé, t'es du privé payant.
01:23:59 Donc moi ça me choque quand le service public ne reçoit pas le PN pour une élection.
01:24:05 Quand c'est du privé, c'est du privé.
01:24:07 - Oui, le privé, ils ont aussi, ils ont les mêmes règles que le public.
01:24:10 - Non mais je parle de morale, je parle de morale.
01:24:12 - Toujours à côté.
01:24:13 - Tu parles en campagne électorale.
01:24:15 - Ça me choque pas.
01:24:16 Mais quand un rutier dit sur France 2, je ne recevrai jamais Jean-Marie Le Pen à mon émission,
01:24:19 là ça me choque un peu plus, parce qu'il a une responsabilité de service public
01:24:23 et t'as 25% de l'électorat qui a le droit d'écouter son candidat.
01:24:26 - Le pot, il fait moins de vues que nous sur BFM en ce moment, on a 20 ans, on va l'épargner.
01:24:30 Aujourd'hui, est-ce qu'il y a des sujets sur lesquels tu sens qu'il y a véritablement,
01:24:34 on en a un petit peu parlé tout à l'heure, une omerta,
01:24:37 on le disait sur le sujet de la paix de criminalité,
01:24:39 tu penses que les gens s'autocensurent, qu'ils ne peuvent pas en parler librement ?
01:24:43 - Sinon ils le feraient, ils sortiraient des enquêtes, ils travailleraient,
01:24:47 ils s'y intéresseraient réellement.
01:24:48 - Vers l'envers des affaires, nulle part.
01:24:51 - Non, non, non, c'est pas que ça ne les intéresse pas,
01:24:54 ils sont ravis, si j'en crois un, d'avoir des petits ragots, des petits trucs,
01:24:58 de savoir un peu qui dit quoi, qui fait quoi, qui couche avec qui,
01:25:02 qui a des goûts bizarres, mais par contre, en faire état, jamais, jamais, jamais.
01:25:08 Donc c'est vrai qu'il n'y a pas du tout de liberté d'informer
01:25:11 ou de liberté d'expression.
01:25:13 - Ton regard sur l'état de la liberté d'expression en France aujourd'hui,
01:25:16 il est, on a reculé par rapport à ton époque ou pas ?
01:25:18 - Ah oui, d'abord ne dis pas de ton époque, c'est très humiliant, je ne suis pas de 1860.
01:25:25 - Chaque fois il y a l'ouverture de bouteille de Charles Mathieu,
01:25:28 j'aimerais qu'on applaudisse Charles Mathieu d'ailleurs,
01:25:30 pour le passage, parce que...
01:25:32 - C'est du talent, parce que le retour de bouteille, au pire moment, vraiment,
01:25:35 c'est vraiment les plus graves.
01:25:37 - Alors en tant qu'hipernatus, je te réponds, je pense que...
01:25:40 - Il y avait un degrève, c'est ça, tu avais été...
01:25:42 - Il y avait de grève, il y avait de grève, mais partout,
01:25:45 il y avait une liberté de nom extraordinaire, on pouvait dire ce qu'on voulait.
01:25:49 - Même vanter la pédophilie, souvenez-vous, Masnef, etc.
01:25:53 - La tribune, c'était dans Libèche, je crois.
01:25:55 - Dans Libération, voilà, on parlait Covendit,
01:25:58 Nathalie Rath, elle en avait d'ailleurs parlé de son expérience à elle,
01:26:03 par rapport à elle venant d'une famille...
01:26:05 - Là, ça allait un peu loin.
01:26:06 - Ça allait peut-être un peu loin, mais en tout cas, à l'époque...
01:26:08 - T'en as croisé des signataires de cette pétition, je sais pas, au hasard,
01:26:11 il y avait qui, il n'y avait pas Jack Lang, je crois ?
01:26:13 - Oui, il y avait Jack Lang, évidemment.
01:26:14 - Il y avait qui ? Il y avait Jack Lang, depuis que j'ai arrêté le vrai journal,
01:26:19 du coup, il est venu comme invité, tu vois, alors...
01:26:21 Il y en a même qui s'en servent, ils republient des photos de moi
01:26:24 à côté de Jack Lang en disant que c'est son meilleur ami,
01:26:26 mais putain, je l'ai interviewé deux fois dans ma vie,
01:26:28 on peut quand même pas déconner.
01:26:29 Mais des photos de moi, il y en a avec tout le monde, en fait,
01:26:31 tu peux monter une histoire, comme ça, c'est facile.
01:26:34 - Avec Martial Bill, ce soir ?
01:26:36 - Depuis ce soir, la première.
01:26:39 Mais là, il était plus gentil qu'il y a 21 ans.
01:26:44 - Ah ouais ?
01:26:45 - Je doute que même il y a 21 ans, Martial, il a pas pu...
01:26:48 - Ouais, c'est ça, le truc.
01:26:49 - Il était un peu excité, à l'époque.
01:26:51 - Ah bon ?
01:26:52 - Oui.
01:26:53 - Je peux vous présenter ?
01:26:54 - Ben, venez, Martial, si tu nous écoutes.
01:26:56 - Comme vous étiez à Canal+, est-ce que...
01:26:58 Moi, qui travaille justement sur les médias
01:27:00 et qui vois un petit peu l'évolution de la censure et de l'autocensure,
01:27:03 il y a un événement, quand même, qui, pour moi, a été marquant
01:27:06 sur la liberté de ton à la télévision,
01:27:08 c'est la censure des guignols de l'Info.
01:27:11 Et je me demandais si, de votre expérience,
01:27:14 est-ce que vous avez l'impression que, quand même,
01:27:18 depuis le rachat, c'est quand même boloré,
01:27:20 depuis cette censure qui a été aussi faite par le boloré de la Tsarkozy,
01:27:25 est-ce qu'on n'a pas basculé, quand même, au niveau de la télévision ?
01:27:28 Est-ce que ça n'a pas été un moment de bascule
01:27:30 où, avant, il y avait quand même plus de liberté de ton, je trouve ?
01:27:33 - Oui, en fait, ça s'est produit plusieurs fois, ce que tu racontes.
01:27:39 Au moment, évidemment, de la reprise en main par Boloré,
01:27:42 en fait, cet humour des guignols l'insupportait
01:27:45 parce qu'il était hérité, d'une certaine façon, de mai 68.
01:27:48 Et donc… - T'en penses quoi de Boloré, toi ?
01:27:51 - C'est ce que… Attends… - Non mais ça m'a…
01:27:54 Vas-y, je suis impatient. Vas-y.
01:27:57 - Tu es comme ça avec les femmes ?
01:27:59 [Rires]
01:28:01 Je te laisse… Allez, accouche !
01:28:03 - Tu m'interromps, je t'interromps aussi.
01:28:05 [Rires]
01:28:07 Bon, donc, j'ai vécu plusieurs périodes comme ça dans ma vie
01:28:12 où, tout d'un coup, on avait moins le droit de rigoler.
01:28:15 Je me souviens que pendant la première cohabitation,
01:28:19 c'est-à-dire là, c'est quand même pour les anciens,
01:28:21 86-88, il y avait moins le droit de rigoler.
01:28:24 Ensuite, la deuxième arrivée de baladure, là,
01:28:28 encore moins le droit de rigoler et, effectivement,
01:28:31 on peut dire qu'avec…
01:28:34 Mais enfin, Canal, c'était spécial, c'est même bien avant Boloré
01:28:37 qu'on avait moins le droit de rigoler.
01:28:39 À partir du moment où De Greff a disparu,
01:28:42 et dans de moindres proportions…
01:28:44 - Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
01:28:45 - Je voudrais quand même dire un truc,
01:28:46 parce que je vais me faire défoncer, tant pis, c'est pas grave,
01:28:49 mais on a capté tout le temps "Boloré, Boloré",
01:28:51 on a dit "Oui, il était sur CX", nanana…
01:28:53 - Bon, rappelle que tu es chroniqueuse chez nous, là.
01:28:54 - Ouais, d'accord, mais, franchement,
01:28:56 moi qui ai connu plusieurs groupes de presse, etc.,
01:28:59 je sais pas si la censure est plus chez Boloré ou ailleurs.
01:29:01 Enfin, moi, ça a été quand… Je trouve que la rigueur,
01:29:04 c'est l'un des… - C'est la Gardère, c'est ça.
01:29:07 - Peu importe, c'est l'un des groupes,
01:29:09 non, la Gardère, non, c'est Boloré, mais bon, peu importe,
01:29:11 je parle pas forcément de l'ancien groupe de presse
01:29:13 où je travaillais, mais aujourd'hui,
01:29:15 là où j'ai plus eu accès et pu plus parler,
01:29:19 c'est chez Boloré.
01:29:21 - T'allais dire chez TV Liberté.
01:29:23 - Je suis d'accord, en fait, parce que…
01:29:24 - Non, mais TV Liberté, voilà, c'est TV Liberté, ça…
01:29:26 - C'est comme tout groupe, il y a des mots d'ordre.
01:29:29 - Non, mais là, franchement…
01:29:30 - Quand tu regardes ces news, il est clair qu'il y a 2-3 mots d'ordre,
01:29:32 et que donc…
01:29:34 - C'est quoi les mots d'ordre ?
01:29:36 - C'est quoi les mots d'ordre selon toi ?
01:29:38 - Tu parlais du Rassemblement National,
01:29:40 c'est de rendre de plus en plus sympathique,
01:29:42 c'est évident, quand tu regardes la chaîne,
01:29:44 c'est vraiment une chaîne.
01:29:45 - Mais tu crois pas que ça peut être l'opinion publique, généralement ?
01:29:47 - C'est une partie de l'opinion.
01:29:49 Quand tu regardes BFM, il y a également des mots d'ordre.
01:29:51 - Eh ben, t'es complètement…
01:29:52 - Et t'es en train de t'éloigner de l'opinion publique sur BFM.
01:29:54 - Non, c'est une autre opinion publique.
01:29:56 - Il faut quand même prendre conscience…
01:29:58 - Oui ?
01:29:59 - Il faut quand même prendre… Excuse-moi, Carl,
01:30:00 il faut prendre conscience qu'on est en 2023,
01:30:02 que le Front National, le RN…
01:30:04 - Le premier parti de France.
01:30:05 - C'est pas la même chose que sous Jean-Marie Le Pen,
01:30:07 que moi, tous les rapports…
01:30:09 - Ah là, il hésite, il hésite.
01:30:10 - Tous les rapports gauche-droite ont été complètement…
01:30:13 - Non, il fait la mou, là, Carl.
01:30:14 Toi, tu considères qu'il n'y a pas tellement de changements, justement, Carl ?
01:30:16 - Non, non, mais tous les trucs ont été complètement éclatés.
01:30:18 - Entre le RN versus le FN.
01:30:19 - Et on a pu se rendre compte, et on a…
01:30:21 Juste, fini, on a pu se rendre compte, quand même,
01:30:23 chez certains hommes de gauche, on va dire,
01:30:25 on va pas se faire d'embours là-dessus,
01:30:26 mais pendant la crise sanitaire, on a pu se rendre compte,
01:30:28 chez certains hommes de gauche, qu'ils étaient pires que les fachos,
01:30:31 qu'on dit fachos, et qu'ils sont soi-disant au RN.
01:30:34 Donc je tenais quand même à le dire.
01:30:35 Moi, je trouve que les choses ont quand même changé,
01:30:38 le rapport gauche-droite a complètement éclaté,
01:30:41 et moi, personnellement, je ne me situe ni à gauche, ni à droite,
01:30:44 je me situe nulle part, parce que je ne me reconnais dans rien.
01:30:46 - Il ne semble pas qu'il y ait eu du changement
01:30:48 entre le FN versus Jean-Marie Le Pen et le RN versus Marine Le Pen ?
01:30:51 - Oui, bien sûr. Bien sûr.
01:30:53 Si, il y a eu, il y a eu.
01:30:55 C'est beaucoup plus présentable.
01:30:58 Il y a souvent...
01:31:00 - Ah non, mais c'est plus présentable, mais sur le fond,
01:31:02 tu ne crois pas qu'il y ait d'inflexion ?
01:31:04 - Sur le fond, je ne dirais pas que je demande à voir,
01:31:06 parce que je n'ai aucune envie de voir,
01:31:07 mais je ne suis pas persuadé que, justement,
01:31:10 en voulant à tout prix se dédiaboliser,
01:31:12 ne se soient pas eux-mêmes coupés les couilles,
01:31:14 si tant est qu'ils en aient eu,
01:31:15 mais je crois qu'ils voulaient les revendiquer,
01:31:18 et que du coup, je ne vois pas quelle politique
01:31:20 ils feront réellement, en vrai.
01:31:21 C'est-à-dire, est-ce que ça sera celle
01:31:23 qu'aurait voulu l'ancêtre Jean-Marie ?
01:31:25 Là, c'était clair.
01:31:26 J'étais contre, mais c'était clair.
01:31:28 Là, c'est moins clair.
01:31:29 Ils sont un peu...
01:31:31 - C'est Mélanie, on a l'exemple, ce sera du Mélanie.
01:31:33 - Voilà, il est à peine élu.
01:31:36 - Alors ?
01:31:37 - Je vais voir Ursula, je lui fais un bisou et je...
01:31:40 - On voit déjà l'Assemblée nationale,
01:31:42 on n'a même pas besoin d'attendre...
01:31:43 - Je ne suis pas persuadé que...
01:31:45 - Sur le thème de la liberté d'expression,
01:31:46 tu voudrais une liberté d'expression entière
01:31:48 comme aux États-Unis, c'est quoi ton modèle ?
01:31:49 - Oui, la plus totale possible.
01:31:51 - C'est les États-Unis pour toi ?
01:31:53 - Ce n'est pas les États-Unis.
01:31:55 Je voudrais par exemple qu'au moins,
01:31:57 les médias après tout, c'est leur problème,
01:31:59 les médias font ce qu'ils veulent entre eux,
01:32:01 ça appartient à des milliardaires,
01:32:02 ils donnent des mots d'ordre,
01:32:04 le draïd d'un côté, le bol de l'autre, machin.
01:32:07 France Télévisions utilise une espèce de truc
01:32:10 mollasson, plutôt gaucho, bizarre.
01:32:12 Bon, voilà, c'est une inanité en fait, généralisée.
01:32:17 Donc ce que je voudrais par contre,
01:32:19 c'est que la liberté de ton sur les médias,
01:32:21 les petits médias qu'on nous a laissés,
01:32:23 à nous les compostistes, reste libre.
01:32:26 Et autant sur Twitter, j'ai pas à me plaindre,
01:32:30 autant sur Youtube, c'est très contrôlé,
01:32:33 Facebook très contrôlé,
01:32:35 et on sent que petit à petit,
01:32:37 l'espace de liberté, et puis il y a cette espèce
01:32:39 de vieux fou là, qui ne sert à rien,
01:32:41 Thierry Breton, qui veut absolument
01:32:43 arrêter tout ça, parce qu'il se dit
01:32:45 "Ah là là, il va en sortir que du mauvais"
01:32:47 - Notre humoriste européen - Non mais à lui, c'est pas possible.
01:32:49 Donc j'aimerais qu'on puisse continuer,
01:32:51 sinon on a vraiment...
01:32:53 Mais je sais pas comment les gens vont s'informer.
01:32:55 - Mais ce dont on ne parle pas, c'est aussi
01:32:57 le grand public, c'est-à-dire que le grand public
01:32:59 lui-même est très politiquement correct.
01:33:01 C'est-à-dire que si vous dites quelque chose
01:33:03 qui dépasse une ligne...
01:33:05 - Non, je suis pas d'accord. - Si, si, si.
01:33:07 - C'est un geste qu'on lui donne. - Non, non, c'est pas vrai.
01:33:09 Les gens, du coup, ils vont écrire, ils vont dire
01:33:11 "Ah ouais, mais regardez, Karl Zero l'a dit ça,
01:33:13 c'est une décoration, c'est pas bien, on est pas contents,
01:33:15 ça nous fait mal au canal à parler à eux."
01:33:17 - Non, si, si, c'est vrai. - Non, mais c'est faux
01:33:19 parce qu'on le voit en termes d'audience.
01:33:21 - Oui, sinon... - Non, mais le grand public
01:33:23 s'insure, par exemple, il signale,
01:33:25 des fois il signale, il fait des signalements
01:33:27 à l'Arkom quand il se passe des choses.
01:33:29 - Non, le grand public, il se lève le matin,
01:33:31 il va bosser, il fait pas des signalements à l'Arkom.
01:33:33 - Si, par exemple, sur les YouTube,
01:33:35 les gens font des signalements.
01:33:37 - Mais si, tu peux pas parler du grand public
01:33:39 en parlant de certains... - Si demain, sur TF1,
01:33:41 on fait une émission genre "Bistrot"
01:33:43 et on va se dire ce qu'on se dit là, bah t'auras
01:33:45 la ménagère de moins de 50 ans qui va dire "oh mais c'est un scandale
01:33:47 tout ce qu'ils se sont dit".
01:33:49 - Non, t'auras une émission qui va faire un artiste
01:33:51 qui va dire "je veux la ménagère de moins de 50 ans
01:33:53 trouve que c'est un scandale".
01:33:55 - Je sens qu'en plus, les gens,
01:33:57 aujourd'hui, hors de nos milieux,
01:33:59 sont de plus en plus politiquement corrigés.
01:34:01 Bah si, c'est vrai, bah sors un peu de chez toi,
01:34:03 tu verras que c'est une réalité. - Tu me fais le coup du "sors de chez toi" ?
01:34:05 - Oui, oui, tu sors de chez toi. - Bon, Rosly, tu me fais ce coup-là ?
01:34:07 - T'es allé dans les hautes scènes du temps bourgeoisé,
01:34:09 donc du coup, c'est pas bon.
01:34:11 Donc tu sors de chez toi, tu vas un peu voir... - J'ai une envincimée de carré.
01:34:13 - Tu vas dans les manifestations, tu vas dans la rue,
01:34:15 tu vas à l'épicier, puis tu leur poses des questions,
01:34:17 puis tu verras que ce que je te dis, c'est une réalité.
01:34:19 - Aujourd'hui, tu regardes plus du tout la télé, toi,
01:34:21 Carad. - Regarde Canal à l'école.
01:34:23 - Si y avait une émission... - Les gens sont allés.
01:34:25 - Bon, les amis, on va vous laisser entre vous.
01:34:27 - Si aujourd'hui, tu devais refaire de la télé,
01:34:29 l'émission de tes rêves, ce serait laquelle ?
01:34:31 Tu referais quoi ? Tu referais... - A aucune.
01:34:33 - A aucune ? - Non, non, non.
01:34:35 Ben non, parce que quand tu fais de la télé aujourd'hui,
01:34:37 justement, tu dois obéir.
01:34:39 Tu dois commencer par obéir.
01:34:41 Tu dois être content d'avoir ce que t'as.
01:34:43 Tu es dans le système, alors comme disait Le Gref,
01:34:45 dans le système, il fait chaud. Et dehors, il fait froid.
01:34:47 Méfie-toi. Mais t'as chaud,
01:34:49 mais t'es invendu.
01:34:51 Donc, je veux dire...
01:34:53 - Puis t'as quand même ces... Excuse-moi,
01:34:55 mais ces clowns de fact-checker, quoi,
01:34:57 qui sont arrivés dans le game, quoi.
01:34:59 - Oh, mais qu'est-ce que... - Non, mais...
01:35:01 - On est pas habitués à faire ça dans le monde.
01:35:03 - J'aimerais quand même dire quelque chose.
01:35:05 On parlait tout à l'heure de lutte contre la pédocriminalité.
01:35:07 - Oui. - Il y a un fonds
01:35:09 qui s'appelle le Fonds interministériel
01:35:11 de prévention de la délinquance, qui est, soit disant,
01:35:13 censé lutter contre ça. Vous savez sur quoi
01:35:15 on met de l'argent ? On met de l'argent sur le complotisme.
01:35:17 - Oui. - C'est ça, la réalité,
01:35:19 aujourd'hui. Sur les égalités
01:35:21 hommes-femmes, on met l'argent
01:35:23 pour la promotion
01:35:25 de...
01:35:27 des théories du genre, etc.
01:35:29 où on sait qu'il y a quand même des liens
01:35:31 qui visent
01:35:33 à sexualiser le corps de l'enfant.
01:35:35 Ariane Guérin, on parle très bien de ça.
01:35:37 Donc, ce que je veux dire, c'est qu'on met beaucoup,
01:35:39 beaucoup, beaucoup d'argent là-dedans, publiquement,
01:35:41 alors qu'on pourrait,
01:35:43 justement, mettre beaucoup plus
01:35:45 d'argent là-dessus. Donc, non, il y a des priorités
01:35:47 publiques qui sont visibles.
01:35:49 Et les fact-checkers,
01:35:51 effectivement, ils font peu d'audience en soi.
01:35:53 Peu de personnes saient qui c'est. - Mais symboliquement, quand même,
01:35:55 il y a quelque chose. - Mais par contre, derrière, ils ont une influence sur le reste
01:35:57 des médias. - Exactement.
01:35:59 - Et comme a dit Greg, je rejoins Greg là-dessus.
01:36:01 C'est-à-dire que... - T'as dit que t'avais de l'argent là-haut,
01:36:03 on a pas encore... - Non, non,
01:36:05 laisse-moi juste terminer.
01:36:07 Quand tu fais un...
01:36:09 Quand, justement, tu auras une émission là-dessus,
01:36:11 ou sur
01:36:13 France TV, où, effectivement, t'auras
01:36:15 quelqu'un qui a dit quelque chose qui sort un petit peu
01:36:17 de la doxa, et bien, demain, tu vas
01:36:19 avoir Réo Fec,
01:36:21 Libération, etc. Et tout ça, en fait,
01:36:23 va avec... - Son repris. - Son repris,
01:36:25 son vu, son repris par TF1, etc.
01:36:27 Et c'est ça qui...
01:36:29 - Est-ce qu'on peut dénoncer le pire aujourd'hui sans être traité de complotisme,
01:36:31 Karl Zero ? Est-ce qu'on peut dénoncer le pire
01:36:33 sans être immédiatement taxé
01:36:35 de complotisme ? C'est le titre
01:36:37 de cette deuxième partie.
01:36:39 Pourquoi dénoncer le pire ? Juste dénoncer,
01:36:41 juste faire son travail. Est-ce qu'on peut juste faire
01:36:43 son travail ? Est-ce qu'on peut enquêter,
01:36:45 aujourd'hui, sans être traité de
01:36:47 complotisme ? - C'est ça qui est intéressant. - La réponse est non.
01:36:49 On ne peut plus
01:36:51 enquêter, on ne peut pas faire d'investigation,
01:36:53 ou alors de l'investigation
01:36:55 cadrée, qui va
01:36:57 poser aucun problème.
01:36:59 Le meilleur exemple est Cache Investigation.
01:37:01 Elle sort des trucs,
01:37:03 mais c'est "Bonsoir, ce soir,
01:37:05 le prix de ces petits saucissons.
01:37:07 Ils ont l'air très bons, mais ils sont
01:37:09 dégueulasses, ils sont faits avec de la
01:37:11 peau de chameau et mon cul sur la
01:37:13 commode. Et des gros en profitent.
01:37:15 Et donc, on va aller intervenir à un pauvre
01:37:17 con qui fabrique des saucissons, qui va
01:37:19 dire "Mais non, j'ai pas mis de peau de chameau,
01:37:21 il sera prouvé à la fin." Et à la fin,
01:37:23 Mme Élise Lucet dira "Et voilà, grâce à
01:37:25 nous, vous savez que ces saucissons..." Mais on s'en branle
01:37:27 de tes saucissons ! - Non mais c'est même pire que ça,
01:37:29 en parlant d'Élise Lucet, quand même. Et notamment
01:37:31 sur le sujet de la pédophilie, je tiens quand même à le dire.
01:37:33 - Vous allez t'allier à des saucissons, par exemple ? - Non.
01:37:35 - Ah ! La volte-face !
01:37:37 - Voilà, excusez-moi. - De la honte !
01:37:39 - Souvenez-vous, cette histoire qui
01:37:41 a quand même fallu un hashtag
01:37:43 assez monumental
01:37:45 pour une semaine sur Twitter, mais bon,
01:37:47 peu importe, il faut quand même savoir
01:37:49 que les journalistes ne font plus leur travail
01:37:51 et même se trahissent eux-mêmes dans leur
01:37:53 boulot. Quand on a une personne comme Élise Lucet
01:37:55 qu'on interroge
01:37:57 notamment sur une superbe radio
01:37:59 avec une superbe animatrice
01:38:01 dont j'ai oublié le nom tellement elle est
01:38:03 pas importante, qui s'appelle... - Vas-y, dis ! Vas-y, dis !
01:38:05 - Voilà, et qui l'interroge sur
01:38:07 le documentaire
01:38:09 "Viol d'enfant, la fin du silence"
01:38:11 qu'Élise Lucet a tourné dans les années 2000
01:38:13 et qui parlait
01:38:15 notamment, qui donnait la parole à des
01:38:17 enfants et notamment sur le pédo-satanisme
01:38:19 avec notamment
01:38:21 une procureure qui s'est fait complètement
01:38:23 bazarder, dont la carrière a été complètement
01:38:25 saccagée parce qu'elle a eu le tort de parler
01:38:27 dans cette émission. Quand on interroge
01:38:29 Élise Lucet en 2023
01:38:31 sur cette émission,
01:38:33 elle se décharge, "Ah non, non, monsieur
01:38:35 ce vieux, c'est pas trop moi qui l'ai fait,
01:38:37 non mais t'étais présentatrice
01:38:39 du truc !" C'est juste
01:38:41 incroyable que les journalistes aujourd'hui
01:38:43 n'assument même plus ce qu'ils ont fait
01:38:45 dans le passé et cette omerta
01:38:47 sur des sujets qui sont aussi importants
01:38:49 que la pédophilie. Moi je trouve ça
01:38:51 hyper choquant. Non seulement les journalistes ne font plus leur travail
01:38:53 mais en plus ils ne l'assument
01:38:55 même pas ! - Et c'est un signal
01:38:57 terrible qu'elle donne puisqu'elle est maintenant
01:38:59 dans ce truc d'investigation
01:39:01 un peu une icône, comme si c'était
01:39:03 vraiment elle, c'était le Michael Moore de maintenant
01:39:05 je sais pas, un truc...
01:39:07 - C'est pareil, le Média Part...
01:39:09 - Albert Londres... - C'est tout, là, mentalement.
01:39:11 - Et elle donne un signal à tous les autres journalistes, regardez,
01:39:13 j'ai fait une bêtise et je m'en excuse.
01:39:15 Elle est dans le déni, tu vois ?
01:39:17 Elle a fait un truc qui était vachement bien.
01:39:19 C'est un super reportage suivi d'un super débat.
01:39:21 Et la pauvre procureure Martine
01:39:23 Bouillon qui dit "Ah ben, j'ai
01:39:25 un dossier, c'est un charnier d'enfant."
01:39:27 Alors là, elle a explosé
01:39:29 dans la seconde. Élise Lucet
01:39:31 se souvient de ça. L'émission a été
01:39:33 interdite sur l'INA. Sur l'INA !
01:39:35 Et elle n'est réapparue
01:39:37 que quand j'ai demandé pour un sur 5.
01:39:39 "Tiens, je voudrais bien mettre un extrait.
01:39:41 Pourquoi je trouve pas l'émission ?" Là, ils l'ont retrouvée.
01:39:43 - Alors moi, je l'ai retrouvée sur Odyssée, d'ailleurs, vous pouvez aller
01:39:45 sur mon Twitter pour la regarder. - Il est remis à l'INA !
01:39:47 - Ah, d'accord. - Parce que moi, j'ai acheté
01:39:49 les archives. - K.
01:39:51 - Non, Greg. - Non, pardon.
01:39:53 - C'est pas grave, hein. - Greg...
01:39:55 - Greg a un bonnet !
01:39:57 - Ouais, exactement. Mais c'est parce qu'on a le même coiffeur.
01:39:59 Et donc...
01:40:01 C'est intéressant ce que t'as dit. Est-ce qu'on peut juste
01:40:03 faire notre travail ? Parce qu'il y a un truc
01:40:05 qu'il faudrait quand même qu'on rappelle.
01:40:07 Et...
01:40:09 Aujourd'hui, je crois qu'on ne sait même plus
01:40:11 ce qu'est le journalisme. Je suis désolé, hein.
01:40:13 Je vais parler de la Révolution, ça va t'emmerder.
01:40:15 Mais le journaliste
01:40:17 que nous avons aujourd'hui, il est
01:40:19 hérité
01:40:21 de la Révolution française.
01:40:23 - Ah, voilà ! - La Révolution
01:40:25 française... - Merci !
01:40:27 - La Révolution française, justement, le rôle du
01:40:29 journaliste...
01:40:31 - L'époque des Lumières ? - C'est précisément
01:40:33 la dénonciation des complots.
01:40:35 Ils sont appelés les vigis
01:40:37 de la République.
01:40:39 Et on voit aujourd'hui qu'on ne comprend absolument
01:40:41 plus rien à ce rôle traditionnel
01:40:43 du journaliste qui est précisément
01:40:45 la dénonciation des complots
01:40:47 ourdis par l'État. C'est même pas
01:40:49 que ça n'existe pas, c'est que normalement c'est l'objectif,
01:40:51 numéro un. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, aujourd'hui,
01:40:53 il y a tout un truc qui est très choquant qu'on a vu pendant les Gilets jaunes
01:40:55 où les flics disaient "Attendez, vous êtes journaliste, c'est que vous avez une carte de presse."
01:40:57 Tout l'apport de la Révolution française
01:40:59 c'est justement précisément de dire
01:41:01 n'importe quel citoyen peut être
01:41:03 journaliste. Parce que dès l'instant où il faut
01:41:05 une carte de quelque chose pour l'être, c'est justement
01:41:07 qu'il y a un risque que vous soyez en collision avec...
01:41:09 - Il raconte des conneries, mais il les dit bien,
01:41:11 donc ça va. - C'est la conception du journaliste.
01:41:13 - Mais c'est faux, tu racontes n'importe quoi.
01:41:15 - Que ce soit... Que ce n'ait pas été historiquement
01:41:17 appliqué, c'est une chose, mais que ce soit
01:41:19 pas la conception philosophique de ceux qui l'ont théorisé,
01:41:21 en est une autre. Et il y a une question que j'avais envie de poser
01:41:23 à Carl aussi, c'est est-ce que ce qui a changé
01:41:25 aussi, ce n'est pas...
01:41:27 Parce que je n'ai pas vécu cette période-là,
01:41:29 je pense que dans les années 80,
01:41:31 j'aurais pu être sur une chaîne comme Canal+
01:41:33 avec ce que je fais, mais aujourd'hui c'est même pas la peine d'y penser.
01:41:35 Est-ce que ce qui a changé, ce n'est pas
01:41:37 le degré de soutien de la hiérarchie ?
01:41:39 C'est-à-dire, est-ce que
01:41:41 quand on dit un truc, j'ai peut-être l'impression
01:41:43 qu'à une époque, on avait l'udogreffe,
01:41:45 le machin qui arrivait et qui disait "lui tu le touches pas, je vais le défendre"
01:41:47 ou "au moins je vais le défendre,
01:41:49 on le lâchait pas en pâture au premier coup."
01:41:51 Aujourd'hui vous avez un peu,
01:41:53 à travers votre direction, vous dites "je me désolidarise
01:41:55 de propos de mon truc" alors que t'as pas eu
01:41:57 de procès, t'as pas eu de mise en examen, t'as pas eu de truc,
01:41:59 t'as eu deux heures de bad buzz.
01:42:01 Est-ce qu'il n'y a pas eu quelque chose que toi, peut-être,
01:42:03 tu pourrais être le témoin, peut-être t'aurais pu voir
01:42:05 qu'il y a eu un moment où les rédactions,
01:42:07 les corps de métiers se sont désolidarisés
01:42:09 de leur réalisme, de leur présentateur.
01:42:11 - On a entendu, on a écris ça. - Effectivement,
01:42:13 il y avait un soutien sans faille
01:42:15 de la part d'Alain De Greff.
01:42:17 Ça veut dire, même,
01:42:19 combien même, il n'aurait pas été d'accord
01:42:21 avec tel sujet,
01:42:23 telle vanne, peu importe,
01:42:25 il était là.
01:42:27 Et j'ai assisté à des scènes
01:42:29 très très violentes, même,
01:42:31 entre lui et l'escur à l'époque.
01:42:33 Parce que l'escur était plus proche de
01:42:35 l'establishment et plus madré.
01:42:37 Et il venait de France 2 et il était
01:42:39 journaliste. De Greff c'était un ancien monteur
01:42:41 belge. Donc,
01:42:43 lecteur de je sais pas quoi, de Charlie,
01:42:45 de Harakiri, de machin. Lui ce qu'il voulait
01:42:47 c'est, en gros, le seul brief
01:42:49 c'était "vas-y on pète tout".
01:42:51 Donc, il ne se posait pas trop
01:42:53 de questions et si je déconnais,
01:42:55 ça le faisait marrer. Donc, il me soutenait.
01:42:57 Mais j'ai failli gicler un nombre de fois
01:42:59 incalculable aux yeux de l'escur.
01:43:01 Et donc, carrément l'escur,
01:43:03 De Greff mettait sa place en jeu.
01:43:05 - Ce qui t'a fait gicler ? - Si Carles est viré,
01:43:07 je pars. - C'est l'affaire Baudis
01:43:09 qui t'a quitté ton poste. - C'est la faire
01:43:11 un lègre Baudis.
01:43:13 Mais il n'y avait plus
01:43:15 ni de Greff, ni même l'escur.
01:43:17 Là, on était passé sous une autre aire.
01:43:19 Donc,
01:43:21 il n'a pas fait de point de raison
01:43:23 dans le fait que, en fait,
01:43:25 leur talent c'est qu'ils savaient repérer
01:43:27 les personnes et aussi les maintenir
01:43:29 un certain temps à l'antenne, le temps que les mecs
01:43:31 deviennent un peu connus, un peu populaires.
01:43:33 Parce que, maintenant, le problème aussi
01:43:35 c'est qu'ils mettent des mecs à l'antenne, ils les gardent
01:43:37 30 secondes et "Oh, très mauvaise audience,
01:43:39 vous êtes nul, allez dehors".
01:43:41 Il nous soutenait quand même. Parce qu'au début, on était quand même très très mauvais.
01:43:43 - Vous êtes un corps de métier soudé avec
01:43:45 - S'il te plaît, K.
01:43:47 - Il n'y a pas de mon regard sur le canal.
01:43:49 Le canal d'aujourd'hui, il n'y en a pas.
01:43:51 Le canal d'aujourd'hui, c'est le bureau des
01:43:53 - C'est vrai que nous, d'un jour, K., je ne sais même pas
01:43:55 que ça existe. - Je ne sais même pas que ça existe.
01:43:57 - C'est plus "spectateur". Alors que
01:43:59 sur la case, où il y avait à l'époque nulle part ailleurs
01:44:01 les guignols de l'info, qui faisait 2 millions et demi.
01:44:03 - Voilà. - Voilà le différentiel. 2 millions et demi,
01:44:05 ça fait 100 000. - L'économie
01:44:07 des médias a changé quand même. Il faut quand même
01:44:09 - Il faut quand même se factor là.
01:44:11 - Il ne passe pas 500 000, enfin qu'il fasse au moins
01:44:13 l'escort d'Anouna, par exemple, mais qu'il ne fasse pas 7 000 spectateurs.
01:44:15 - Oui, mais n'oublie pas que c'est la même boîte et que
01:44:17 Anouna, c'est l'équivalent de nulle part ailleurs.
01:44:19 Pour l'entité Canal+.
01:44:21 - Alors, en plus... - Canal+
01:44:23 - Oui, mais alors, entre... - C'est Anouna.
01:44:25 - Jidas, aujourd'hui, c'est Anouna. - Ton regard sur Anouna,
01:44:27 justement, entre le nulle part ailleurs de Jidas
01:44:29 et tes PMP d'Anouna.
01:44:31 - Moi, écoute, je... - Tu ne trouves pas qu'il y a
01:44:33 une réélation, passons, toi ? - C'est très, très différent.
01:44:35 C'était... - Pas de langue de bois, monsieur.
01:44:37 - Non, non, non, non, c'était...
01:44:39 Je vais te dire, nulle part ailleurs, c'était
01:44:41 plus osé... - Un quotidien qui aura repris
01:44:43 ton créneau, toi. - Mais écoute !
01:44:45 - Allez, tu poses une question, et je te dis...
01:44:47 - Vas-y ! - Bouffe un saucisseau et je ferme ta gueule, merde !
01:44:49 [Rires]
01:44:51 - C'est facile, oh là là !
01:44:53 Bandu ! Traître !
01:44:55 Traître ! - Ce soir, tu fais que nous couper.
01:44:57 - Tais-toi !
01:44:59 - Mais c'était quoi ta question ? - Charles, tu vois, tu l'as oublié.
01:45:01 - Bah oui, mais parce que tu m'as interrompu. - Ton regard sur Anouna.
01:45:03 - Mon regard sur Anouna, oui !
01:45:05 - Tu m'as dit "pas de langue de bois".
01:45:07 Tu me dis "ton regard sur Anouna". - Pas de langue de bois !
01:45:09 - Par rapport à Nulle part ailleurs.
01:45:11 Nulle part ailleurs, c'était plus osé.
01:45:13 On osait faire des trucs
01:45:15 que, visiblement,
01:45:17 ils peuvent pas faire.
01:45:19 Ça irait trop loin, ça... - Ah, les spaghettis dans le slip,
01:45:21 y'avait des spaghettis.
01:45:23 - Souvent, les sujets d'Anouna
01:45:25 sont plus intéressants que les sujets
01:45:27 qui étaient traités dans Nulle part ailleurs.
01:45:29 En gros, y'en avait pas.
01:45:31 Gildas recevait indéfiniment "Pirarditi"
01:45:33 ou... tu vois !
01:45:35 C'était le bon dodo.
01:45:37 Heureusement, on pouvait faire... - J'avais pas mon enfance,
01:45:39 - Heureusement, on pouvait faire des sketchs,
01:45:41 faire les cons, machin.
01:45:43 Enfin, l'interview de Gildas,
01:45:45 c'était toujours les 4 mêmes.
01:45:47 Bon, c'était moyen.
01:45:49 Il parlait pas de politique, il voulait pas d'emmerdes.
01:45:51 Il faisait comme ça. Après, il a plus dit "c'est comme ça".
01:45:53 Bon, voilà, c'était toute une époque.
01:45:55 Mais, disons que,
01:45:57 pour parler de la société, Anouna est quand même meilleur.
01:45:59 Après... - Il reçoit tout le monde, c'est ça.
01:46:01 On peut lui reconnaître ça. Lui, contrairement à un Carl Zerwein,
01:46:03 il n'est pas... - Oui, après, il reçoit...
01:46:05 Après, oui, enfin,
01:46:07 parfois aussi, il reçoit des gens
01:46:09 qui n'ont quand même absolument aucun intérêt.
01:46:11 Mais bon, ça c'est son problème. Ou peut-être qu'il pense
01:46:13 que ça va intéresser des gens, quoi.
01:46:15 Des trucs de téléréalité de je sais pas quoi.
01:46:17 Je sais même pas qui est là.
01:46:19 - Non, je te parlais plutôt de ceux sur le plan
01:46:21 politiquement incorrect, tu vois.
01:46:23 Aussi bien pendant le Covid que, regarde,
01:46:25 suivez mon regard,
01:46:27 il reçoit tout le monde, il faut lui reconnaître ça.
01:46:29 - Ah oui, oui, oui, Zerwein, pour ça, non,
01:46:31 mais il fait le boulot. Et puis, c'est un très bon animateur.
01:46:33 Et c'est très étonnant, d'ailleurs. Parce que,
01:46:35 j'ai souvenir de lui, ça fait longtemps qu'il est sur le marché,
01:46:37 Cyril.
01:46:39 - C'est vrai, il a eu un petit peu de temps.
01:46:41 - Je l'ai connu, mauvais comme un cochon.
01:46:43 C'était terrible.
01:46:45 - Pareil de comédie, ou même avant,
01:46:47 le Morning, je crois que c'était le 6. - J'ai pas oublié,
01:46:49 il a fait un milliard de trucs, et on sentait
01:46:51 que c'était compliqué. - Sur France 4, aussi.
01:46:53 - Je crois que c'était déjà...
01:46:55 - C'était déjà la même, ça n'avait rien à voir.
01:46:57 Je sais pas,
01:46:59 il avait pas trouvé son truc, encore.
01:47:01 Donc, ça...
01:47:03 C'était toujours pareil, le Roi de la Vanne,
01:47:05 mais tout tombait à plat.
01:47:07 - Et Barthez, c'est Barthez ton héritier,
01:47:09 ou pas, tu dirais ça ? - Ah, bah dis donc, merci.
01:47:11 [Rires]
01:47:13 - Non, mais il a dit, par contre, qu'il était inspiré de vous.
01:47:15 - Oui, il s'est la...
01:47:17 Oui, il a tout pompé. - Il a tout regardé.
01:47:19 - On laisse répondre, Kira, s'il vous plaît.
01:47:21 - D'une certaine façon, j'ai inventé le mélange des genres,
01:47:23 et il a suivi.
01:47:25 Après... - Donc tu dirais,
01:47:27 il t'a tout pompé. - Oui, à une différence,
01:47:29 c'est qu'il est quand même, lui aussi,
01:47:31 c'est très politiquement correct,
01:47:33 ça ne déborde jamais.
01:47:35 - Il nous a quand même fait des grands moments de télé,
01:47:37 moi, j'ai eu un coup de dépression, je renais,
01:47:39 Trump, élu président des États-Unis,
01:47:41 je te jure, ça te fait du bien.
01:47:43 - Je suis sûre que la liberté d'expression
01:47:45 est à l'heure.
01:47:47 Est à l'heure, pourquoi ?
01:47:49 - Si on suit l'actualité sur les réseaux sociaux,
01:47:51 etc., et qu'on a des gens un peu courageux,
01:47:53 parce qu'on est toujours,
01:47:55 toujours dépendant des gens qui nous payent.
01:47:57 Quoi qu'il arrive, et quel que soit le média.
01:47:59 Donc, il faut en avoir conscience,
01:48:01 même dans des médias où c'est,
01:48:03 voilà, pas forcément subventionné
01:48:05 par des grands actionnaires, etc.
01:48:07 On est toujours dépendant.
01:48:09 Donc le meilleur journaliste,
01:48:11 c'est le journalisme citoyen.
01:48:13 Voilà.
01:48:15 - Elle a raison, parce que...
01:48:17 - Bravo, bravo.
01:48:19 - Le média de Vincent Lapierre.
01:48:21 - Le média pour tous.
01:48:23 - Le média pour tous a perdu, je crois,
01:48:25 la moitié de ses contributeurs,
01:48:27 parce que lui était pro-COVID,
01:48:29 enfin, pro-vaccin plutôt,
01:48:31 pro-Ukraine, etc.
01:48:33 Donc il a perdu la moitié de ses contributeurs.
01:48:35 Donc ça prouve que si les gens, en fait,
01:48:37 ils payent pour entendre quelque chose, en fait.
01:48:39 Quand ils vous payent,
01:48:41 ils veulent entendre un message.
01:48:43 Et s'ils n'ont pas ce message, ils se barrent.
01:48:45 - C'est la liberté d'expression.
01:48:47 - Internet, c'est les médias alternatifs,
01:48:49 c'est les médias de demain pour toi,
01:48:51 c'est eux qui vont prendre...
01:48:53 - Je ne fais pas les médias de demain,
01:48:55 c'est les médias d'aujourd'hui.
01:48:57 - C'est bien de le dire.
01:48:59 - C'est l'évident.
01:49:01 - Est-ce que sur le nombre,
01:49:03 par rapport à la puissance d'un média mainstream,
01:49:05 tu crois qu'on arrive à le challenger ?
01:49:07 - Mais non, mais bien sûr que oui.
01:49:09 En fait, ce qu'on voit,
01:49:11 c'est comme un écho,
01:49:13 c'est que le média, tout ça, c'est éteint déjà.
01:49:15 C'est fini.
01:49:17 - J'applaudis.
01:49:19 - Sur Internet,
01:49:21 le YouTube francophone est francophone,
01:49:23 c'est-à-dire qu'on est des Gaulois.
01:49:25 C'est-à-dire qu'on se fout sur la gueule entre tribus,
01:49:27 mais tu prendrais les 5 plus gros influenceurs,
01:49:31 même, on va dire, un peu dissidents français,
01:49:33 tu les mets bout à bout,
01:49:35 tu prends une chaîne sur la TNT,
01:49:37 déclate tout le monde.
01:49:39 Moi, je ne suis pas monstrueux,
01:49:41 mais tu vois, on se met à 5 comme ça,
01:49:43 mais Manona, elle rentre chez lui.
01:49:45 - Et surtout, ce n'est pas la même audience.
01:49:47 C'est-à-dire que la télé, c'est une audience vieillissante.
01:49:49 - Bien sûr.
01:49:51 - C'est vrai, c'est la réalité.
01:49:53 - Sans doute parce que c'est aussi une façon de parler.
01:49:55 C'est une façon de parler,
01:49:57 simplement de dire les choses comme elles sont,
01:49:59 de dire ce qu'on pense.
01:50:01 On voit qu'on n'a pas reçu un chèque,
01:50:03 qu'on n'a pas une clé dans le dos,
01:50:05 et qu'on n'est pas un petit lapin du racel.
01:50:07 Donc, les gens,
01:50:09 ils ont envie d'avoir des gens normaux en face d'eux.
01:50:11 On essaie d'être normaux,
01:50:13 contrairement aux olibrius
01:50:15 qui hantent encore cette télévision moribonde.
01:50:19 - Myriam, rapidement, et après on conclut.
01:50:21 - Je voulais juste aussi dire que les journalistes,
01:50:23 c'est des citoyens comme les autres.
01:50:25 Et à partir du moment où les citoyens
01:50:27 ne prennent pas leur destin en main,
01:50:29 arrête de couper les gens.
01:50:31 - Allez, un saucisson.
01:50:33 - Non, non, mais à partir du moment
01:50:35 où les gens ne se comportent pas en véritables citoyens
01:50:37 qui veulent fermer les yeux,
01:50:39 qui ne cherchent pas à trouver l'information,
01:50:41 surtout qu'aujourd'hui on peut la trouver assez facilement
01:50:43 avec les réseaux sociaux.
01:50:45 Enfin, je veux dire, il ne faut pas non plus
01:50:47 accabler tous les journalistes.
01:50:49 Les journalistes sont des citoyens
01:50:51 qui aussi auront envie de fermer les yeux.
01:50:53 Et je crois qu'il est temps que tout le monde
01:50:55 reprenne un peu son destin en main.
01:50:57 Voilà, si je peux me permettre.
01:50:59 - Allez, Ignace, les dessins de ce second débat.
01:51:01 Elise Lucet, sa responsabilité dans l'émission
01:51:03 sur la paix de la criminalité.
01:51:05 - On ne veut pas inviter Karl Zero,
01:51:07 il est encore moins fréquentable
01:51:09 que Jean-Marie Le Pen.
01:51:11 Pas mal, pas mal.
01:51:13 La question des réseaux pédocriminels censurés,
01:51:15 on préfère parler du réchauffement climatique
01:51:17 avec l'AFP en bas.
01:51:19 C'est vrai que les autres sujets tabous,
01:51:21 pour toi, c'est quoi ?
01:51:23 C'est en dehors de la pédocriminalité,
01:51:25 il y a d'autres sujets tabous, tu vois ?
01:51:27 - C'est le principal, non.
01:51:29 - Le principal.
01:51:31 - Bah oui. C'est quand même nos enfants, quoi.
01:51:33 - Karl Zero, ça devient méga liberté.
01:51:35 Ah, celle-là, elle est pas mal,
01:51:37 parce que pauvre Charles Mathieu.
01:51:39 Alors, avant de conclure, si vous souhaitez,
01:51:41 puisqu'on va arriver bientôt à l'approche des fêtes,
01:51:43 à l'approche de Noël, alors si vous avez envie
01:51:45 d'un portrait, d'une caricature,
01:51:47 une bonne idée, donc, je le disais, de cadeau,
01:51:49 eh bien, c'est très simple, vous pouvez les commander
01:51:51 sur le site qui va s'afficher à l'écran,
01:51:53 dessignace.com.
01:51:55 Et on peut en profiter une nouvelle fois pour Apolle dire
01:51:57 "Ignace". Et à ce propos,
01:51:59 mon cher Karl,
01:52:01 c'est une tradition dans l'émission,
01:52:03 Ignace a fait
01:52:05 deux dessins avec un peu plus
01:52:07 d'attention pendant cette émission.
01:52:09 Alors, tout d'abord, une caricature de toi,
01:52:11 tu vois, on peut la montrer, je te laisse la montrer à la caméra.
01:52:13 Je te laisse la montrer à la caméra,
01:52:15 voilà. - Bravo.
01:52:17 - Donc voilà, un beau portrait, on peut l'applaudir.
01:52:19 Et puis ça, c'est la version
01:52:21 caricature.
01:52:23 - Là, on dirait Chirac. - Eh ben voilà.
01:52:25 - C'est Zemmour, un peu.
01:52:27 - Ah oui, c'est vrai, il y a un petit côté...
01:52:29 - C'est Zemmour. - Ah, Chirac, c'est Zemmour.
01:52:31 - Bon, allez, un mot pour conclure, chacun de vous,
01:52:33 à l'issue de cette émission. D'abord, ça vous a fait
01:52:35 plaisir, parce que d'abord, ça nous a fait
01:52:37 super plaisir de t'avoir, parce que t'hésitais
01:52:39 à venir, on a dû te relancer, tout ça.
01:52:41 En ce jour, donc, important de la sortie de Sound of Freedom,
01:52:43 on le rappelle, donc, on pense
01:52:45 que ça va faire un carton. - Mais normalement, là,
01:52:47 tu dis "et du magazine". - Et du magazine,
01:52:49 l'envers des affaires. - Un saucisson, allez.
01:52:51 - Voilà.
01:52:53 - Allez, un mot pour conclure, chacun de vous,
01:52:55 et ensuite, ce sera Karl qui aura le mot à faire.
01:52:57 - Bon, Sound of Freedom, Karl...
01:52:59 Ah, ben, Karl, j'y arrive pas, pour toi.
01:53:01 - Greg, toi, une fois...
01:53:03 - Bon film, et j'ai envie de te dire,
01:53:05 film de... je sais pas quoi dire,
01:53:07 d'action, mais je ne comprends pas.
01:53:09 - Bon film, pas mieux que ça, pour toi.
01:53:11 - C'est un bon film. - Pas mieux que ça,
01:53:13 c'est juste un bon film. - Mais c'est un bon film.
01:53:15 - J'ai compris. - Mais pas mieux que ça,
01:53:17 je te demande. - C'est juste un bon film.
01:53:19 - C'est pas un très bon film. - Je sais pas,
01:53:21 c'est un bon film.
01:53:23 - J'ai passé un très bon moment. - Allez, rejoins Libération.
01:53:25 - Je suis pas critique sidé, si tu veux.
01:53:27 Voilà. Mais j'étais très content
01:53:29 d'être là ce soir, j'ai pris mon pied dans deux émissions,
01:53:31 c'est avec Yvan Le Boloque et avec Karl Zero.
01:53:33 Faut que t'invites des gens de gauche.
01:53:35 - Y a plus jamais de nouvelles, donc on verra,
01:53:37 mais bon, d'ailleurs, tu transmets les amitiés,
01:53:39 parce que j'aimais beaucoup Yvan, mais depuis qu'il est né ici...
01:53:41 - Pourquoi, il a eu un souci ? - Je sais pas,
01:53:43 faudra lui demander. Non, il a été un peu plus
01:53:45 bousculé que toi. - Il a rencontré Martial Bill
01:53:47 dans le couloir. - Toi, t'es arrivé dessus, t'as été au côté grand-gueul,
01:53:49 t'as tout fait. - J'ai tout fait pour le défendre.
01:53:51 - Amélie, "Some of You" d'Homme, tu recommandes ?
01:53:53 - C'est pas mon...
01:53:55 macard. - Merci.
01:53:57 - Non, mais sur le plan du film,
01:53:59 indépendamment du sujet. - En fait,
01:54:01 c'est justement, indépendamment du sujet, en fait,
01:54:03 c'est un non-sujet pour moi, c'est-à-dire
01:54:05 qu'on aime ou pas. Personnellement,
01:54:07 moi, c'est pas mon style de film, juste.
01:54:09 Mais derrière, ce qui est fou,
01:54:11 c'est l'effet strisandre qu'il y a eu dessus,
01:54:13 que je trouve très, très intéressant.
01:54:15 - Et n'allez pas le voir, justement.
01:54:17 - Oui, voilà, c'est le côté "n'allez pas le voir".
01:54:19 Du coup, ça a donné envie d'aller voir un film,
01:54:21 on s'attendait à un truc énorme, et finalement, bon...
01:54:23 Et, enfin, je veux dire, il y a rien de...
01:54:25 - Moi, je confirme qu'on a tout fait. - Il y a pas de révélation
01:54:27 de fou dans ce film. Et pour moi,
01:54:29 ça, ça montre quelque chose des médias.
01:54:31 C'est qu'ils sont en train de se tirer une bataille.
01:54:33 - D'accord. - C'est un juste pour avoir
01:54:35 un petit peu de temps à vivre. - Maï, ton avis ?
01:54:37 - C'est un bon film.
01:54:39 - Ah, toi, pareil. - Non, mais...
01:54:41 - Tu veux un peu, là ? - C'était des bons acteurs.
01:54:43 - C'est bien. Par contre, là, pour le coup,
01:54:45 les enfants jouent très bien. C'est bien tourné,
01:54:47 c'est bien filmé. Bon, c'est pas...
01:54:49 C'est pas un "shout-out" du cinéma, mais c'est un bon film.
01:54:51 Moi, j'ai passé un agréable moment.
01:54:53 Donc, moi, je le recommande. Et puis, en plus,
01:54:55 ce qui est bien, c'est que ça met en lumière
01:54:57 quelque chose dont personne ne parle, dont Yaino Merta, forcément.
01:54:59 - Non, mais au-delà du sujet,
01:55:01 c'est intéressant, ce que vous dites, parce que j'ai l'impression
01:55:03 qu'il y avait un énorme engouement
01:55:05 autour de ce film au début de l'émission par rapport...
01:55:07 Pour moi, c'est plus parce que ça traite de ce sujet,
01:55:09 mais sur le plan artistique, sur le plan du film,
01:55:11 moi, je trouve que chaque plan, c'est une oeuvre d'art.
01:55:13 La lumière est absolument sublime. Je sais pas, Bériam,
01:55:15 ce que t'en as pensé, toi ? Non ?
01:55:17 - Non, moi, c'est pas...
01:55:19 Voilà, c'est pas le film
01:55:21 du siècle, mais je crois que
01:55:23 le sujet est en fait un...
01:55:25 - Quel bande de faux-culs ! Parce que vous avez
01:55:27 une poussière à vous lever en "sounding ovation" !
01:55:29 Non, mais pardon, moi, je suis heureux, ça !
01:55:31 - Non, non, c'est un très bon film. Mais laisse-moi finir, s'il te plaît.
01:55:33 C'est un très bon film, mais moi, c'est vrai que j'aime bien les...
01:55:35 Je m'attendais à un film à révélation.
01:55:37 C'est un très beau film.
01:55:39 C'est un très beau film. C'est très bien réalisé.
01:55:41 Les acteurs sont très bien.
01:55:43 Il faut absolument aller le voir.
01:55:45 Parce qu'il y a... Et c'est pour ça,
01:55:47 même que vous soyez amateur ou pas
01:55:49 de ce type de film, il faut aller le voir,
01:55:51 parce qu'il n'y a rien de plus... Excuse-moi, je vais vraiment
01:55:53 finir là-dessus. Il n'y a rien de plus important
01:55:55 que nos enfants. Donc c'est la priorité.
01:55:57 Donc il faut aller voir ce film, absolument.
01:55:59 - Très bien. Allez.
01:56:01 Et alors, tiens, c'est à toi que revient le mot de la fin.
01:56:03 Bon, à toi, ton regard sur ce film.
01:56:05 Je pense que toi, tu vas me dire que c'est qu'un bon film.
01:56:09 Un très bon film, non ?
01:56:11 - Moi, je suis client. Il faut dire, moi, je suis très con.
01:56:13 Pour me détendre, je regarde des séries
01:56:15 sur Netflix ou sur Amazon Prime.
01:56:17 Donc ce genre de film, j'adore.
01:56:19 Même si ça ne parlait pas d'enfants...
01:56:21 - Je trouve ça ridicule de regarder un film comme "Tekken",
01:56:23 un film d'action. - Moi, je trouve que c'est un bon film.
01:56:25 - Non, mais sur un plan... - C'est un film d'action.
01:56:27 - C'est un "mash-up", ce film. - Ce n'est pas un film d'action,
01:56:29 c'est pas un film comme "Tekken", je suis désolé.
01:56:31 - Et au-delà de ça, le plus important, évidemment,
01:56:33 c'est que plus ce film fera d'entrée,
01:56:35 et tu as bien fait de rappeler que je ne touchais pas
01:56:37 un "Kopec" sur cette opération,
01:56:39 plus ce film fait d'entrée,
01:56:41 plus il devient un phénomène en France,
01:56:43 et plus ça fera clore leur bec
01:56:45 à tous ceux qui disent que la pédocriminalité,
01:56:47 c'est pas grave, ça n'existe pas.
01:56:49 Donc c'est très important d'y aller,
01:56:51 rien que pour ça, rien que pour les faire chier, en vrai.
01:56:53 - Eh bien, ce sera le mot de la fin.
01:56:55 Merci beaucoup. - Merci à vous.
01:56:57 - Merci à Charles. En tout cas, merci d'être venu.
01:56:59 Et puis, on le rappelle,
01:57:01 cette émission qui est diffusée
01:57:03 donc,
01:57:05 en ce jour de sortie
01:57:07 donc, de Sound of Freedom.
01:57:09 Donc allez le voir. Je vais en profiter aussi pour remercier
01:57:11 eh bien toute l'équipe de Bistro-Liberté.
01:57:13 Un peu de sérieux, je remercie l'équipe, s'il te plaît.
01:57:15 Tout d'abord, Raphaël, à la réalisation,
01:57:17 qu'on applaudit bien fort.
01:57:19 Pierre, au son,
01:57:21 au cadrage, ils sont très nombreux.
01:57:23 Maxime, Mathilde et Charles,
01:57:25 et aussi à la production.
01:57:27 Un vif remerciement pour Arnaud et Marine.
01:57:29 Et bien sûr, je ne leur remercie jamais assez.
01:57:31 Donc Charles Mathieu,
01:57:33 pour l'ouverture des bouteilles.
01:57:35 On se retrouve tout à l'heure,
01:57:37 dans 15 jours. Très bonne fin de soirée.
01:57:39 Bye bye.
01:57:41 [Musique]