France 3, 28/10/1993 :
- Jingle pub
- Bande annonce "Open de Paris Bercy"
- Bande annonce "Extérieurs Nuits"
- JT "Soir 3" (Christine Ockrent)
- Bande annonce "Out of Africa"
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- Météo (Florence Klein)
- Coming-next
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- Bande annonce "Minikeums"
- Bande annonce "Si Le Loup Y Etait"
A noter :
- Christine Ockrent reçoit Jacques Delors, président de la commission européenne.
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- Christine Ockrent reçoit Jacques Delors, président de la commission européenne.
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TVTranscription
00:00 ♪ ♪ ♪
00:05 ♪ ♪ ♪
00:07 Sergi Bruggera.
00:08 ♪ ♪ ♪
00:09 "Bombiers, beaux-gosses" est numéro 5.
00:11 ♪ ♪ ♪
00:13 L'Open de Paris, bientôt sur France 3.
00:16 ♪ ♪ ♪
00:18 ♪ ♪ ♪
00:22 "Extérieur nuit", deuxième.
00:24 ♪ ♪ ♪
00:26 Sur le plateau, Isabelle Huppert,
00:28 Bruce Mayer, Walt Disney, Gérard Junio.
00:30 - OK ? Peut-on ?
00:32 - Oh là là !
00:34 - Et voilà, c'est comme ça qu'on perd les 6 heures.
00:36 Victoria Abril prête son hispanic sex appeal à Gérard Junio.
00:40 - I am Ralph Mayer.
00:41 Bruce Mayer, l'adepte du kitsch misogyne et vulgaire,
00:44 passe aux aveux.
00:45 ♪ ♪ ♪
00:47 Lundi, minuit, "Extérieur nuit".
00:49 Clap cinéma sur France 3.
00:51 ♪ ♪ ♪
00:53 ♪ ♪ ♪
00:59 Sommet européen demain à Bruxelles.
01:01 Les 12 chefs d'Etat et de gouvernement
01:03 doivent officiellement mettre en route l'Union européenne,
01:06 décidée par le traité de Maastricht.
01:08 Affaiblie par la récession, par le désordre monétaire,
01:11 par ses divisions sur les moyens de relancer la croissance,
01:15 l'Europe communautaire bat de l'aile,
01:17 même si Paris et Bonn affirment leur volonté commune
01:20 de relancer la machine.
01:22 À quoi peut servir le sommet de demain?
01:24 Comment redonner à l'Europe un cap et du tonus?
01:27 Jacques Delors, le président de la Commission de Bruxelles,
01:30 et ce soir, notre invité.
01:32 Bonsoir.
01:33 Le travail a repris progressivement à Air France
01:36 et les tableaux de vol se remplissent.
01:38 Demain, une cinquantaine de destinations
01:40 seront assurées à partir de Roissy,
01:42 mais il faudra quelques jours encore, d'après la direction,
01:45 pour que le trafic redevienne normal.
01:48 Avant de rencontrer les syndicats la semaine prochaine,
01:51 le nouveau président d'Air France, Christian Blanc,
01:54 est allé sur le terrain cet après-midi.
01:56 Xavier Baudin-Hulin.
01:58 - Il est venu à Roissy,
02:00 non pas pour négocier avec les grévistes,
02:02 mais pour prendre contact.
02:04 - Je suis sur le terrain, j'ai besoin de comprendre.
02:06 - Est-ce que vous comprenez vite?
02:08 - J'essaie, mais c'est compliqué.
02:11 - Compliqué.
02:12 Et le face-à-face avec un délégué syndical CGT
02:15 ne donne lieu qu'à un échange très convenu.
02:18 - J'ai un grand respect pour les organisations syndicales
02:20 qui sont en train de faire un bon travail.
02:22 - C'est un des éléments qui nous permettent de nous entretien,
02:25 des éléments très productifs,
02:27 et j'espère des éléments de normalisation
02:30 des relations sociales dans l'entreprise.
02:32 - Les négociations ne s'ouvriront que mardi.
02:34 Et si cette visite a été possible,
02:36 c'est que la tendance est à la reprise du travail.
02:39 À main levée, les salariés de l'ESCA,
02:41 l'enregistrement, embarquement, bagage,
02:43 ont voté la suspension de la grève,
02:45 jusqu'à mardi, justement.
02:47 - Ça provient qu'on est toujours mobilisés
02:49 et qu'on a pas bougé, on recommence et c'est tout.
02:51 - Une partie des employés de la maintenance
02:53 poursuit son débrayage quotidien de 3h40.
02:56 Et les services de fret, tant à Roissy qu'à Orly,
02:58 sont toujours occupés, avec des revendications très claires.
03:01 - La suppression du PR2 par écrit
03:04 et les jours de grève payés par écrit.
03:07 - Et après? - Après, on verra.
03:09 - Mais ce jusqueboutisme-là n'est plus la règle
03:12 pour la majorité des salariés.
03:14 La preuve, c'est que le programme des vols
03:16 marque une nette reprise.
03:18 - Le décollage programmé demain contre 24.
03:20 Aujourd'hui.
03:22 - Toujours la violence en Irlande du Nord.
03:25 2 personnes, 2 frères catholiques, ont été tués par balle
03:28 ce soir au sud-ouest de Belfast.
03:30 Il s'agirait d'une vengeance protestante
03:33 après l'attentat à Belfast samedi dernier.
03:36 La guerre fait rage ce soir en Californie.
03:39 La guerre contre le feu.
03:41 Près de 8000 pompiers luttent désespérément
03:44 sur un front de près de 300 km.
03:46 Le vent ne faiblit pas.
03:48 Isabelle Billet, Xavier Baudahul.
03:50 - Laguna Beach, l'une des plus luxueuses cités balnéaires
03:53 de Californie.
03:55 Le feu a détruit plusieurs dizaines de villas.
03:57 25 000 habitants ont été évacués.
03:59 Les dégâts se chiffrent en millions de dollars.
04:01 - Le gigantesque brasier s'étend sur près de 300 km.
04:04 16 foyers ont été dénombrés autour de Los Angeles.
04:07 L'état d'urgence est décrété.
04:09 Mais déjà, plus de 450 maisons dévastées.
04:12 Plusieurs personnes blessées, parfois grièvement brûlées.
04:15 Ce soir, le feu continue de progresser.
04:17 - 8000 pompiers combattent le feu.
04:19 Mais ils ne pensent pas pouvoir circonscrire le sinistre
04:21 avant ce week-end.
04:23 Des enquêtes sont en cours pour tenter de déterminer
04:25 les causes des incendies.
04:27 Selon les autorités, 4 foyers au moins
04:29 auraient été déclenchés volontairement.
04:31 - Hosni Boubarak, reçu par François Mitterrand,
04:34 le président égyptien, est en France
04:36 pour une visite officielle de 2 jours.
04:38 - Commentaire du chef de l'état sur l'attentat du Caire,
04:40 hier, qui a coûté la vie à un Français et 2 Américains.
04:43 Il ne s'agit pas de terrorisme, mais d'un crime.
04:46 - Hosni Boubarak s'est ensuite rendu à Matignon
04:48 pour un entretien de 3/4 d'heure avec le Premier ministre.
04:51 - La dernière proposition d'Edouard Balladur ce soir
04:54 à propos des négociations du GATT.
04:56 Il suggère une reprise des discussions
04:58 sur la base du compromis d'UNCL,
05:00 un document élaboré en 1991
05:02 et qui sert aujourd'hui de base à toutes les négociations.
05:04 - Hier, c'était les ministres de l'agriculture
05:06 et du commerce extérieur qui tentaient secrètement
05:09 de dénouer la crise avec les principaux syndicats agricoles.
05:12 (cris)
05:15 - La télévision tourne une page de son histoire.
05:17 Les studios des Butchomont ferment leurs portes demain,
05:20 après 40 ans.
05:21 Ici se sont enregistrés la plupart des séries télévisées
05:24 ou des émissions de variété.
05:26 Les studios avaient été créés en 1954.
05:28 Aujourd'hui, ils sont devenus trop chers
05:30 et pas assez commodes.
05:32 - La SFP les revend, mais chacun espère
05:34 que c'est un lieu qu'on quitte et non un savoir-faire.
05:37 - L'Europe n'a pas le moral
05:40 et on se serait bien passé d'un sommet demain à Bruxelles.
05:44 C'est ce que ruminent pétot
05:46 beaucoup de responsables européens
05:48 préoccupés par la récession, le chômage, les grèves un peu partout
05:52 et l'espèce de flottement que l'on constate
05:55 au sein de l'Europe communautaire.
05:57 L'Allemagne a pourtant insisté pour que la ratification
06:00 du traité de Maastricht et son entrée en vigueur lundi prochain
06:03 soient célébrées au sommet
06:05 et la France y a vu l'occasion de réaffirmer
06:07 la solidité de l'axe Paris-Bonne
06:10 par le biais d'un mémorandum proposant
06:12 une série d'orientations concrètes.
06:14 Nous avons pu, il y a quelques heures,
06:16 interroger Jacques Delors, que l'on n'entend pas beaucoup ces temps-ci,
06:19 ni à Paris ni ailleurs.
06:21 Avant de l'écouter, voyons avec Dominique Martineau
06:24 les enjeux de ce sommet.
06:26 - Beaucoup de sujets conflictuels au menu de ce sommet.
06:29 Aussi, chacun a-t-il décidé à les éviter soigneusement.
06:32 On ne parlera donc en aucun cas de l'adhésion
06:34 des quatre nouveaux pays à la communauté
06:36 et de la réforme des institutions qu'elles nécessitent,
06:39 les grands pays craignant d'être mis en minorité par les petits pays.
06:42 On écartera aussi des discussions le GATT,
06:45 polémique renvoyée au 8 novembre,
06:47 où Léon Brittan présentera son rapport
06:49 sur l'évolution des négociations avec les Etats-Unis.
06:51 Alors, de quoi va-t-on s'entretenir ?
06:53 De l'entrée en vigueur du traité de Maastricht, bien sûr,
06:56 avec le choix de la nouvelle politique étrangère
06:58 et de sécurité commune.
07:00 A cet ordre du jour, par exemple,
07:02 la sans-péternale Yougoslavie
07:04 et la grande bonne volonté renouvelée de l'Europe,
07:06 rien de bien innovant.
07:08 Mise au point également de la deuxième phase
07:10 de l'union économique et monétaire,
07:12 avec la création de l'Institut monétaire européen,
07:14 embryon de la future banque centrale européenne.
07:17 Mirage ou lueur d'espoir,
07:19 après les soubresauts financiers de cet été,
07:21 qui ont contraint les douze à revenir
07:23 à un quasi-système de change flottant,
07:25 autorisant des écarts de 30% entre les monnaies.
07:28 Quant aux 17 millions de chômeurs européens
07:31 et les moyens de relancer la croissance,
07:33 on renverra ce dossier à décembre,
07:35 date à laquelle la Commission doit sortir
07:37 un livre blanc sur la compétitivité
07:39 et l'emploi dans la CEU.
07:41 Donc pas un mot sur l'initiative européenne
07:43 de croissance décidée au cours des derniers sommets
07:45 et remise en question par certains Etats,
07:47 dont la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
07:49 Voilà la chronique annoncée d'un sommet
07:51 terne et sans ambition,
07:53 qui ne répond à aucun des vrais problèmes actuels.
07:55 À moins que Jacques Delors,
07:57 piqué au vif par cet attentisme,
07:59 ne décide de monter au créneau
08:01 et de tirer les sonnettes d'alarme.
08:03 Chacun sait que pour le président de la Commission,
08:06 seule la relance économique
08:08 peut encore convaincre les peuples de la CEU
08:10 de l'ardente obligation
08:12 à continuer la construction de l'Europe.
08:15 - Monsieur le Président, bonsoir.
08:18 - Bonsoir.
08:19 - Le sommet de demain doit en principe
08:21 mettre en route le processus d'union
08:23 décidé par le traité de Maastricht,
08:25 et pourtant, on a l'impression que ce sommet
08:27 est un peu une corvée pour tout le monde.
08:29 - Non, je pense que les douze
08:31 en ont discuté entre eux
08:33 sur l'opportunité d'un tel conseil
08:36 et qu'ils ont estimé,
08:38 bien que la conjoncture ambiante
08:40 ne soit pas très favorable,
08:42 notamment en ce qui concerne l'économie et l'emploi,
08:44 ils ont décidé de se réunir ensemble
08:47 pour marquer solennellement
08:49 la mise en oeuvre du nouveau traité
08:51 et surtout adopter les dispositions
08:53 qui permettront à ce nouveau traité
08:55 d'agir rapidement.
08:57 - Mais quelles dispositions ?
08:59 Parce qu'on a bien vu en début de semaine
09:01 que votre propre proposition
09:03 de mesure de relance de l'économie
09:06 a été plutôt mal accueillie
09:08 par certains États membres
09:10 et dans le document franco-allemand
09:12 diffusé auprès de la présidence belge
09:15 pour galvaniser le sommet de demain,
09:17 la proposition reprise pourtant par M. Mitterrand
09:20 dans un grand emprunt européen
09:23 ne figure même pas.
09:25 Alors il n'y aura pas du tout de mesure de relance demain ?
09:28 - Demain, je parlerai
09:31 de la situation de l'économie européenne
09:34 et de l'initiative européenne de croissance.
09:37 Mais bien entendu,
09:40 les ministres des Finances
09:42 n'ont pour l'instant mis en oeuvre
09:44 qu'une des quatre orientations
09:46 fixées par les chefs d'État et de gouvernement.
09:48 C'est une situation, vous l'avouerez,
09:50 assez extraordinaire.
09:52 Donc demain, je ferai le point
09:54 sur l'initiative européenne de croissance
09:56 qu'il serait facile de renforcer.
09:58 Et pour faire écho à la proposition
10:00 du président de la République,
10:02 j'indiquerai que si nous voulons rester
10:05 dans la course du progrès technique
10:07 et donc dans la course pour la création d'emplois,
10:10 il faut envisager des programmes
10:13 ambitieux d'investissement
10:15 dans les infrastructures,
10:17 les transports, l'énergie,
10:19 et aussi dans la société de l'information
10:21 qui va bouleverser nos conditions de travail
10:23 et nos conditions de vie.
10:25 - L'initiative franco-allemande
10:27 dont on fait grand cas ici à Paris,
10:29 est-ce que c'est une manière très politique,
10:31 au fond, de symboliser
10:33 la vitalité de l'axe franco-allemand
10:35 sans qu'il y ait de grandes retombées
10:37 sur le plan communautaire ?
10:39 - On peut dire cela.
10:41 - On peut le dire ? - Oui.
10:43 - Une autre proposition franco-allemande
10:45 soulignée ce matin par M. Balladur
10:47 dans un entretien au Figaro.
10:49 Il faut, dit-il,
10:51 renforcer le Conseil des ministres.
10:53 Il faut plus de réunions ministérielles
10:55 de façon à mieux contrôler
10:57 ou museler la Commission.
10:59 Qu'est-ce que vous en dites ?
11:01 - C'est-à-dire que
11:03 chacun agit dans le cadre du traité.
11:05 Le traité actuel
11:07 et dans deux jours, le nouveau traité.
11:09 Puis-je rappeler
11:11 à vos téléspectateurs que
11:13 la Commission
11:15 propose et c'est le Conseil qui décide.
11:17 Et quand le Conseil a décidé,
11:19 la Commission exécute.
11:21 Et la plupart du temps, elle exécute
11:23 flanquée d'un comité de 12 fonctionnaires
11:25 représentant les 12 pays.
11:27 - Et donc là, c'est quoi ?
11:29 Vous payez un peu
11:31 les dégâts du préaccord
11:33 de Blair House en termes politiques,
11:35 encore une fois ?
11:37 - Oui, ça me paraît
11:39 une sorte d'opération de politique intérieure.
11:41 Mais moi, ce ne me gêne pas
11:43 que le Conseil des ministres
11:45 se réunisse plus souvent.
11:47 Et je pense que, puisqu'on entre dans le mécano
11:49 de la décision, qu'il y a aussi
11:51 à Bruxelles des représentants permanents
11:53 des 12 pays qui se réunissent
11:55 plusieurs fois par semaine
11:57 et qui sont chargés de dialoguer
11:59 avec la Commission
12:01 et même de la surveiller, en quelque sorte.
12:03 Alors, voilà,
12:05 chaque institution
12:07 s'arrange comme elle veut.
12:09 Moi, je me suis efforcé de vous expliquer
12:11 comment fonctionne le système.
12:13 - Vous êtes, M. Delors, depuis toujours,
12:15 un militant de l'Europe.
12:17 Vous avez joué, vous jouez toujours un rôle moteur
12:19 à la tête de la Commission.
12:21 Est-ce que vous avez maintenant l'impression
12:23 d'un glissement vers une Europe à l'anglaise
12:25 qui ressemblerait plus
12:27 à une zone de libre-échange
12:29 sans vrai projet politique
12:31 et sans vrai moteur politique ?
12:33 - Oui, je l'ai déjà dit
12:35 il y a 15 jours. Pourquoi ne pas le confirmer ?
12:37 Si je milite
12:39 depuis 40 ans pour la construction européenne,
12:41 c'est parce que
12:43 je pense que chacun de nos pays
12:45 n'a plus les marges de manœuvre nécessaires
12:47 pour se défendre et rayonner
12:49 et que, d'autre part,
12:51 il fallait mettre fin
12:53 à cet univers
12:55 de barbarie que nous avons connu
12:57 dans notre Europe.
12:59 - Mais pourquoi est-ce qu'on a l'impression
13:01 que l'espace politique européen est grignoté
13:03 par les revendications
13:05 à nouveau des États membres ?
13:07 - Bon, c'est parce que
13:09 nous sommes en récession économique.
13:11 Les États membres ont tendance à se replier
13:13 sur eux-mêmes.
13:15 Nous avons eu plusieurs facteurs qui vont dans ce sens.
13:17 La récession économique internationale,
13:19 ce n'est pas de la faute de la construction
13:21 européenne, puisque grâce à mon
13:23 objectif 92, on a créé 9 millions
13:25 d'emplois entre 85 et 90.
13:27 Mais là, il y a une récession
13:29 internationale, il y a les conséquences
13:31 aujourd'hui négatives pour tous
13:33 de l'unification allemande.
13:35 Bref, chacun se replie sur soi-même
13:37 et refuse
13:39 les grands espaces.
13:41 Donc c'est mon travail
13:43 et c'est le travail aussi de
13:45 M. Mitterrand et Kohl, qui le font très bien
13:47 dans leurs lettres, de réveiller les esprits
13:49 et de rappeler quel est le sens de la
13:51 marche, pourquoi nous combattons.
13:53 - Vous avez lu, M. Delors,
13:55 "Les mémoires de Mme Fatsher".
13:57 - Oui. - Vous savez que pour
13:59 promouvoir son livre, elle s'est beaucoup
14:01 montrée ces temps-ci sur les chaînes françaises.
14:03 Je vous propose d'écouter
14:05 ou de réécouter ce qu'elle a dit de vous
14:07 à Jean-Marie Kavada l'autre soir.
14:09 - Oui.
14:11 "M. Jacques Delors
14:13 est un homme très compétent.
14:15 Sa compétence
14:17 va dans le sens d'un
14:19 accroissement de la bureaucratie
14:21 et d'une irresponsabilité
14:23 au dépend de la démocratie.
14:25 C'est un homme qui aime
14:27 acquérir de plus en plus
14:29 de pouvoirs et de
14:31 moins en moins de responsabilités démocratiques,
14:33 ce qui est en contradiction flagrante
14:35 avec tout ce en quoi je crois."
14:37 Il a dit que bientôt 80% des...
14:41 Il est apparu que 80%
14:43 des décisions économiques et sociales allaient
14:45 être prises au Parlement européen. Ce n'est pas juste.
14:47 Elles doivent être prises à Paris, à Londres, à Bonn.
14:49 Nous sommes des démocraties.
14:51 Il y a 17 commissions.
14:55 Et ce ne sont pas
14:57 des démocrates, ce sont des bureaucrates.
14:59 Et ils ont un
15:01 monopole en ce qui concerne la proposition
15:03 de législation pour le marché commun.
15:05 Votre réplique ?
15:07 "Moi j'ai toujours eu des discussions
15:11 très intéressantes avec
15:13 Mme Thatcher. Nous n'avions pas
15:15 le même point de vue.
15:17 Et je n'utiliserai pas à son endroit
15:19 des arguments aussi simplistes qu'elle fait.
15:21 Il faut bien qu'il y ait
15:23 une commission et un président
15:25 de la commission. Elle a déjà
15:27 reconnu que j'étais capable.
15:29 Bien, d'autant dire...
15:31 Je suis parmi les personnes les plus intelligentes
15:33 que j'ai reconnues. Mais de là
15:35 à dire que nous voulions acquérir
15:37 davantage de pouvoir, comment
15:39 aurions-nous pu le faire ?
15:41 J'ai passé tout mon temps à essayer
15:43 de convaincre les gouvernements.
15:45 Qui a pris les décisions que déplore Mme Thatcher ?
15:47 C'est le Conseil européen à 12
15:49 à l'unanimité.
15:51 Le grand marché et l'objectif 92.
15:53 Le changement du traité qui
15:55 s'appelle l'acte unique avec des politiques
15:57 de solidarité entre les régions riches
15:59 et les régions pauvres. Puis ensuite
16:01 la réforme des politiques
16:03 communes pour leur donner plus d'efficacité.
16:05 Puis la constitution
16:07 du comité de l'or sur l'union économique
16:09 et monétaire. Elle était là.
16:11 Ça s'est fait avec elle.
16:13 Alors par conséquent,
16:15 on savait arrêter le pouvoir
16:17 de Jacques Delors et des autres commissaires.
16:19 Tout ça... Je déplore
16:21 que Mme Thatcher, tant vis-à-vis
16:23 de moi que vis-à-vis de ses collègues du gouvernement,
16:25 quand elle... M.
16:27 Geoffrey Howe qui a été son ministre
16:29 des affaires étrangères, a dit l'autre jour que
16:31 c'était devenu intenable parce qu'elle
16:33 confondait la nation britannique,
16:35 le gouvernement, le parti conservateur
16:37 et elle-même. Et quand on n'était
16:39 pas d'accord avec elle-même, on était donc
16:41 antipatriotique. C'est le même
16:43 type de raisonnement qu'elle applique à moi
16:45 alors que j'ai toujours été correct avec elle et que
16:47 je répète, c'était une femme qui avait
16:49 une conception de la société qui n'est
16:51 pas la même. Bref, elle ferait mieux de dire
16:53 qu'elle ne m'aimait pas parce que j'étais français
16:55 et a-t-elle dit, en plus, catholique,
16:57 intellectuel et socialiste. Évidemment,
16:59 ça fait beaucoup pour un Thatcheriste.
17:01 - Beaucoup de choses à la fois.
17:03 Monsieur Delors, dans huit mois,
17:05 on devrait connaître le nom
17:07 de votre successeur.
17:09 Huit mois pendant lesquels la récession ne va
17:11 certainement pas disparaître en Europe. Est-ce que
17:13 pour vous, c'est une fin de mandat
17:15 décourageante
17:17 et en tout cas difficile ?
17:19 - Vous savez,
17:21 comme moi, je ne juge pas de mon action
17:23 par les sondages, mais par le
17:25 sentiment que j'ai de mon utilité,
17:27 je dois...
17:29 je peux vous dire que
17:31 le sentiment que j'ai de mon utilité va
17:33 en diminuant,
17:35 puisque maintenant,
17:37 toutes les propositions que je fais,
17:39 la plupart du temps, sont rejetées
17:41 ou coupées.
17:43 Par conséquent,
17:45 si cela continue ainsi,
17:47 je terminerai mon mandat un peu triste
17:49 et non pas en essayant
17:51 de penser à mes mémoires, où je ne mettrai
17:53 que ce que j'ai fait. Ça, je laisse
17:55 soin aux journalistes, aux éditorialistes
17:57 de le faire.
17:59 - On ne vous a pas vu le week-end dernier au Bourget,
18:01 au congrès du Parti socialiste français.
18:03 Pourquoi ?
18:05 - J'étais à Bruxelles en train de travailler sur le GATT.
18:07 Et c'était pour moi...
18:09 C'est ma tâche.
18:11 Je ne peux pas faire deux tâches à la fois.
18:13 D'ailleurs, pourquoi je ne me concentre
18:15 sur l'Europe ? Surtout quand elle va mal.
18:17 - Mais quand même,
18:19 entre la reprise en main du Parti
18:21 par Michel Rocard et le réchauffement
18:23 apparent de ses relations avec
18:25 M. Mitterrand, est-ce que
18:27 vous vous sentez, vous, de Bruxelles
18:29 un tout petit peu à l'écart, un peu exclu ?
18:31 - Non, non, non, je m'en réjouis.
18:33 Je m'en réjouis absolument sans
18:35 aucune arrière-pensée.
18:37 Et si je peux, demain, lorsque je ne serai
18:39 plus dans des fonctions qui me
18:41 limitent, pour des
18:43 raisons déontologiques, si je peux
18:45 aider Michel Rocard et le Parti
18:47 socialiste, je le ferai.
18:49 En y apportant mes idées,
18:51 j'en ai encore beaucoup, croyez-le bien.
18:53 De ce point de vue-là, je n'ai pas vieilli.
18:55 - M. Delors, je vous remercie
18:57 et bon sommet demain. - Merci.
18:59 - Place maintenant, comme chaque jeudi,
19:01 au palmarès des livres avec Dominique Poncet.
19:03 - Au palmarès ce soir,
19:05 coup de chapeau à Philippe Bossan,
19:07 qui a rafflé aujourd'hui le premier Grand Prix littéraire
19:09 de la saison, le Grand Prix du roman
19:11 de l'Académie française, pour son roman
19:13 "Éloïse", paru aux éditions Gallimard.
19:15 Un livre écrit d'une langue élégante
19:17 et déliée, telle qu'on l'écrivait au XVIIIe
19:19 siècle, au temps où Jean-Jacques Rousseau
19:21 prenait la vertu et rêverit les promenades
19:23 solitaires. "Éloïse",
19:25 un très joli roman, où Philippe Bossan
19:27 le nostalgique, regrette,
19:29 à travers une belle histoire d'amour interrompue
19:31 brutalement par l'arrivée des coupeurs de tête de la révolution,
19:33 ce temps béni de l'innocence
19:35 et des illusions.
19:37 Notre coup de pouce de ce soir ira à Yves-Michel
19:41 Ergal pour son roman intitulé "L'Offrande
19:43 musicale", paru chez Calman Levy.
19:45 Un livre qui décline à la première personne
19:47 la vie d'une pianiste, mais au rythme des
19:49 30 variations Goldberg. Un livre
19:51 construit donc d'une façon originale,
19:53 où l'on suit, variation par variation,
19:55 les harmonies et les dissonances de
19:57 l'existence de cette femme pianiste, qui
19:59 naît dans une petite ville du Nord,
20:01 s'envolera pour les États-Unis vivre un amour impossible,
20:03 avant de revenir finir tristement
20:05 sa vie à Paris.
20:07 - Je défends ce livre parce que
20:09 en tant qu'interprète de musique,
20:11 il parle de questions qui me concernent
20:13 dans ma vie de tous les jours.
20:15 Il exprime une chose
20:17 un peu fondamentale que tous les musiciens vivent,
20:19 c'est-à-dire le rapport entre leurs émotions
20:21 personnelles et
20:23 la façon dont ils jouent les oeuvres
20:25 du répertoire. - En 1985,
20:27 Yves-Michel Ergal avait obtenu pour
20:29 l'autobiographie d'Ingrid Weber
20:31 le prix du premier roman. Écrit dans
20:33 la même veine, son "Offrande musicale"
20:35 mériterait une même unanimité
20:37 de la part de la critique et bien sûr
20:39 des lecteurs.
20:41 - A la une de l'actualité économique et sociale
20:43 ce soir, des précisions bien intéressantes
20:45 sur les propositions faites
20:47 aujourd'hui par Volkswagen à son personnel.
20:49 Volkswagen qui veut organiser
20:51 le travail 4 jours par semaine
20:53 avec réduction correspondante
20:55 des salaires pour éviter des
20:57 licenciements. Marie-Hélène Tichoux.
20:59 - Volkswagen en crise
21:01 propose à ses 103 000 salariés
21:03 la semaine de 4 jours avec baisse
21:05 des salaires. Les syndicats acceptent
21:07 l'idée, l'argument décisif
21:09 éviter 30 000 licenciements.
21:11 Mais pour eux cet exemple ne doit pas faire école.
21:13 - Cette mesure
21:17 ne nous semble pas être une avancée
21:19 pour l'ensemble du monde salarial
21:21 vu la
21:23 situation actuelle
21:25 du marché du travail.
21:27 - Reste à négocier l'application
21:29 de la semaine de 32 heures et le montant
21:31 de la baisse des salaires. La direction
21:33 veut aller vite et espère faire des économies
21:35 importantes avec cette mesure.
21:37 - Avec le système fiscal
21:41 allemand, nous avons calculé que cette
21:43 mesure signifierait une économie
21:45 nette pour l'entreprise de 16 à
21:47 20%.
21:49 - En un an, Volkswagen a
21:51 enregistré une chute de 25%
21:53 de ses ventes. La firme allemande
21:55 veut appliquer son plan dès janvier prochain.
22:03 - Il y a des civilisations
22:05 qui conservent, d'autres qui détruisent.
22:07 Il y a des cultures qui
22:09 entretiennent la mémoire, d'autres qui
22:11 la gomment et cela fait toujours un petit coup
22:13 au cœur. A force d'être une caricature
22:15 de l'instant, Las Vegas
22:17 s'est surpassée aujourd'hui. Regardez
22:19 comment dans la capitale du jeu,
22:21 on a fait la fête pour célébrer
22:23 l'ouverture d'un nouvel hôtel
22:25 et d'un nouveau parc d'attractions avec
22:27 bataille navale et
22:29 pirates à l'abordage.
22:31 - Are you ready sir? Prepare to go outside. Ready, aim, fire!
22:39 - A l'abordage de quoi?
22:43 Eh bien d'un immeuble qui a été
22:45 purement et simplement détruit.
22:47 Un immeuble de 23 étages
22:49 qui avait pour défaut d'avoir été
22:51 construit en 1965.
22:53 Voilà comment
22:57 aujourd'hui, on a fait la fête
22:59 de Las Vegas.
23:01 La nuit promet d'être longue sur la Troie
23:03 après la météo de Florence Klein.
23:05 Un film, Saigon, l'enfer
23:07 pour deux flics, tout un programme.
23:09 Demain soir, vous avez rendez-vous avec
23:11 Eric Cachard. J'aurai le plaisir de vous retrouver
23:13 mardi.
23:15 [Musique]
23:33 - Allez chercher vos affaires.
23:35 - Non.
23:37 - Meryl Streep et Robert Redford
23:39 à moins incandescent entre ciel
23:41 et terre africaine. - Quand vous en allez-vous?
23:43 - Demain.
23:45 - Un film d'un frémissant romantisme
23:47 capté par Sidney Pollack.
23:49 Elle se bat pour sa plantation,
23:51 lui poursuit les fauves,
23:53 chacun protège sa liberté.
23:55 - Je ne veux pas découvrir en beau jour
23:57 que ma vie, ce n'est jamais que la vie de l'autre.
23:59 - Non, je veux voler de mes propres ailes.
24:01 - Out of Africa,
24:03 lundi 20h50, tant qu'il y aura
24:05 des films à enflammer les cœurs,
24:07 ils seront sur France 3.
24:09 [Musique]
24:13 [Musique]
24:15 - Mike Brandt,
24:17 [Musique]
24:19 la chaleur d'une voix,
24:21 [Musique]
24:23 un grand souvenir
24:25 pour toi et moi.
24:27 Mike Brandt,
24:29 les plus belles chansons, disponibles
24:31 en double CD et cassette,
24:33 avec nostalgie.
24:35 - Euh, à gauche ou à droite?
24:37 - A droite.
24:39 - La première fois que je monte dans un espace,
24:41 c'est confortable.
24:43 - Oui, et ça tient bien la route.
24:45 [Bruit de moteur]
24:47 - Dès qu'on arrive,
24:49 je vous fais un bar en papillote.
24:51 - Comme Sophie.
24:53 - Et le bar ne se conçoit que grillé.
24:55 - Il n'intéresse peut-être personne,
24:57 mais TBU rachète FGK.
24:59 - FGK?
25:01 - Non.
25:03 - Allons,
25:05 ça sent la campagne.
25:07 - Mais oui, le chien en est bientôt arrivé.
25:09 - Finalement, on n'a eu personne.
25:11 - En plus, j'ai pas eu l'impression une seconde
25:13 d'être dans une voiture.
25:15 [Musique]
25:17 - On n'a jamais été aussi bien sur Terre que dans l'espace.
25:19 [Musique]
25:21 [Musique]
25:23 [Musique]
25:25 [Musique]
25:27 - France 3 et les magasins Jouets Club
25:29 vous présentent la météo.
25:31 [Musique]
25:33 [Musique]
25:35 [Musique]
25:37 [Musique]
25:39 - Bonsoir, demain nous aurons une amélioration
25:41 sur le nord-est de la France
25:43 et une dégradation par le sud-ouest.
25:45 Regardez, nous avons toujours notre anticyclone
25:47 sur les îles britanniques et des nuages bas
25:49 qui sont en train de se dissiper peu à peu
25:51 et sur le sud, nous avons ce système
25:53 dépressionnaire, on voit la dépression ici
25:55 qui remonte peu à peu et qui envoie
25:57 tous ces nuages, ils étaient aujourd'hui sur le sud-ouest
25:59 et ensuite ils vont traverser
26:01 très lentement la France. Alors demain
26:03 après-midi, on va les retrouver sur l'extrême-sud
26:05 de la France avec
26:07 quelques ondées sur le
26:09 sud-ouest, quelques ondées également
26:11 possibles sur la Provence, la Côte d'Azur
26:13 et sur la Corse et des pluies plus
26:15 soutenues sur les Pyrénées
26:17 également sur le Languedoc-Roussillon
26:19 avec du vent assez fort à 70
26:21 km/h par rafale, vent également
26:23 entre la Corse et le continent à 70 km/h
26:25 par rafale de
26:27 la Bretagne massive centrale jusqu'aux Alpes.
26:29 Le matin ce sera un ciel
26:31 moellé mais assez lumineux et puis dans l'après-midi
26:33 ça va s'épaissir. Sur le nord-est
26:35 en revanche, après des brouillards le matin, le soleil
26:37 devrait percer et il y aura un petit vent
26:39 de nord-est à 40 km/h sur
26:41 les côtes de la Manche. Les températures
26:43 demain après-midi, elles seront
26:45 en général en hausse sur la
26:47 plupart des régions sauf sur le nord-est
26:49 toujours à cause de ces brouillards
26:51 qui vont peut-être traîner un petit peu et à cause
26:53 des températures qui seront extrêmement fraîches.
26:55 Le matin, il y aura quelques gelées sur ces régions
26:57 avec des températures ici comprises entre
26:59 4 et 9 degrés. Partout ailleurs, on va dépasser
27:01 les 10 degrés et on atteindra même
27:03 les 20 degrés sur l'extrême-sud.
27:05 Notre week-end, ce sera
27:07 aussi du beau temps samedi
27:09 sur la moitié nord. Sur le
27:11 sud, des nuages vont encore
27:13 traîner. Il y aura quelques pluies
27:15 sur l'extrême-sud-est. Dimanche,
27:17 une perturbation va arriver sur le
27:19 Pays-Basque. À l'avant, ce sera un ciel moellé.
27:21 Toujours du soleil sur la moitié-est. Et puis,
27:23 lundi, ce soleil va partir vers le nord-est.
27:25 Le voile de nuages, nous le retrouvons par ici.
27:27 Et la pluie va s'étendre.
27:29 Si vous vous déplacez en Europe
27:31 demain, toujours de la neige
27:33 à Moscou avec 1 degré, 23 degrés
27:35 à Athènes avec
27:37 du soleil, mais quand même quelques nuages.
27:39 Du beau soleil à Stockholm, à Copenhague
27:41 ainsi qu'à Bruxelles où il fera 9 degrés.
27:43 Du soleil aussi sur la péninsule
27:45 ibérique et à Tunis avec
27:47 25 degrés, mais des nuages à Rabat et
27:49 à Alger. Demain, nous fêterons les Narcisses.
27:51 Si vous voulez retrouver le temps de votre département,
27:53 vous pouvez le poser le 36 68
27:55 1, 2, 3, 4. Très bonne fin de soirée avec nous sur France 3.
27:57 ...
27:59 ...
28:01 France 3 et les magasins Jouets Club
28:03 vous ont présenté la météo.
28:05 ...
28:07 ...
28:09 Saigon, l'enfer pour
28:11 des flics. William Dafoe
28:13 contre un serial killer. Action tout de suite
28:15 sur France 3.
28:17 ...
28:19 ...
28:21 ...
28:23 Mamma mia, j'arrive.
28:25 Monsieur. Angelo.
28:27 Je crois que votre voiture est garée sur mon parking.
28:29 Attendez une minute, asseyez-vous. Je n'ai pas le temps.
28:31 Allons juste un instant. Regardez,
28:33 vous prenez un sachet, vous ajoutez
28:35 un pot de chaude. Oui. Vous tournez,
28:37 regardez cette mousse. Cappuccino.
28:39 Voilà, cappuccino.
28:41 Merci. Mais je vous en prie.
28:43 Hum.
28:45 Et en ce qui concerne votre voiture. Mais je n'ai
28:47 pas de voiture.
28:49 Cappuccino de Nescafé.
28:51 La douceur à l'italienne.
28:53 Euh...
28:55 A gauche ou à droite ? A droite.
28:57 La première fois que je monte dans un
28:59 espace, c'est confortable.
29:01 Oui, et ça tient bien la route.
29:03 ...
29:05 ...
29:07 Dès qu'on arrive, je vous fais un bar
29:09 en papillote.
29:11 Comme Sophie.
29:13 Le bar ne se conçoit
29:15 que grillé.
29:17 On n'a eu personne, mais TBU rachète LGK.
29:19 LGK ?
29:21 Non.
29:23 Allons.
29:25 Ca sent la campagne. Mais oui, le chien
29:27 en est bientôt arrivé. Finalement, on n'a eu personne.
29:29 En plus, j'ai pas eu l'impression
29:31 une seconde d'être dans une voiture.
29:33 ...
29:35 On n'a jamais été aussi bien sur Terre que dans l'espace.
29:37 ...
29:39 ...
29:41 ...
29:43 ...
29:45 (Voix off) -Tadadadada, tout ça… Alors voilà, c'est l'histoire d'un minicum et des programmes de vacances tous les matins sur France 3.
29:52 Et alors il y a l'autre qui dit euh… Minicum Mini ?
29:55 -Cub !
29:56 -C'est rigolo, non ?
29:57 -Y a deux ans, je t'avais prévenu ! Si tu remets les pieds ici, t'es mort.
30:03 -Voilà, t'es un peu con !
30:04 (Voix off) -Vive les vacances et l'aventure ! A 12 ans, Julien est presque un homme.
30:16 (Voix off) -Pareil aux 400 coups de la vie !
30:19 (Cris)
30:20 (Voix off) -A nous les petites bretonnes !
30:21 -Ah ça, pour tripoter la fille d'Angan, t'es le premier ! Mais pour m'apprendre à nager, je peux toujours me gratter !
30:26 (Voix off) -Samedi 20h50, si le louis était…
30:28 -Tu veux un brosset ?
30:29 -Euh… Oui.
30:30 (Voix off) -On lui fera sa fête sur France 3.
30:33 (Voix off) -France 3 vous informe que certaines images de ce programme pourraient heurter la sensibilité des enfants ou des adolescents.
30:40 (Voix off) -Lors de sa sortie en salle, ce film a été interdit aux mineurs de moins de 12 ans.
30:44 !