• l’année dernière
Chaque vendredi, retrouvez le match du soir entre Pablo Pillaud-Vivien et Charles Consigny. Au programme, l'examen du projet de loi immigration par le Sénat.

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Transcription
00:00 Là, en gros, vous avez les LR avec en tête Bruno Retailleau,
00:05 qui se cherche une colonne vertébrale idéologique
00:08 et qui la trouve où ?
00:09 Qui la trouve, genre en glissant petit à petit vers l'extrême droite.
00:14 Je ne suis pas certain que ce soit très raccord
00:17 avec les dynamiques à l'œuvre dans la société
00:20 que d'imaginer qu'une France qui se referme.
00:23 Parce que je rappelle quand même qu'au Sénat,
00:25 la semaine dernière, ils ont voté l'interdiction de l'écriture inclusive.
00:28 À chaque fois, ils inventent des lois qui sont sans arrêt plus dures,
00:32 plus fermes, plus sécuritaires les unes que les autres.
00:36 Et c'est ça en fait qui est en train de se faire.
00:38 Là, il est en train de se jouer au Sénat l'avenir des LR.
00:42 Et c'est ça que veut affirmer Bruno Retailleau.
00:44 Et ce qui est génial, c'est que Gérald Darmanin,
00:46 qui est membre du gouvernement,
00:48 donc ils ne sont pas censés être du même rang politique.
00:50 Il vient de cette partie à l'échiffre.
00:52 Exactement.
00:52 C'est dans sa collègue à Lyon.
00:53 Qu'est-ce qu'il fait ?
00:54 Lui, il se dit, politiquement, en 2027,
00:57 je veux être le candidat de cette bande de LR.
01:01 Je pense que c'est une erreur.
01:02 Ils n'ont pas ce droit.
01:04 Non, mais Pablo, les gens ont aussi des convictions réelles.
01:08 Je veux dire, on a le droit sans être...
01:11 Je pense qu'on a d'ailleurs dépassé ça pour une large part.
01:14 On a le droit d'être opposé à une immigration incontrôlée
01:18 sans être raciste ou de droite dure.
01:21 On a le droit de constater que ça crée des déséquilibres.
01:24 Je veux dire, il y a des choses dont tu ne peux pas faire fi.
01:27 Mais tu as vu ce qui est en train de sortir du Sénat ?
01:29 Oui, j'ai regardé le détail.
01:31 La suppression de l'AME.
01:32 Je suis désolé.
01:34 De la bureaucratie à un an plus fini
01:35 pour redoubler la possibilité aux gens d'avoir des papiers.
01:38 Rien ne m'a choqué.
01:39 La suppression de l'AME, ça ne tue pas.
01:41 Non, parce que...
01:42 Non, par exemple, le dire, d'abord, c'est remplacé
01:45 par une aide médicale d'urgence.
01:47 Ensuite, l'AME, ça concerne quand même 400 000 personnes par an
01:50 pour environ 1,2 milliard d'euros.
01:52 C'est peanuts.
01:53 On sait, 1,2 milliard d'euros, c'est peanuts.
01:55 Vous savez, je vous réinviterai.
01:58 Ou François vous réinvitera.

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