• l’année dernière
Le ministre de l'Intérieur a affiché sa détermination, au lendemain d'un échec cuisant pour lui sur le projet de loi immigration après l'adoption d'une motion de rejet. Le gouvernement veut avancer et va organiser une commission mixte paritaire, dans l'espoir que la loi continue son chemin parlementaire.

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Transcription
00:00 Nous ce que nous voulons, c'est que nous ayons au final un texte susceptible de relever l'immense défi migratoire qui est face à nous.
00:10 Nous avons mis un échec, un texte incohérent, un texte qui d'un côté voulait accorder des régularisations massives aux clandestins
00:19 et de l'autre voulait expulser des clandestins. Le en même temps, en la matière, n'a pas sa place.
00:25 Donc nous avons toujours dit que nous défendrons jusqu'au bout le texte du Sénat. Tout le texte du Sénat, rien que le texte du Sénat.
00:36 C'est ce que nous ferons naturellement en commission mixte paritaire et j'espère que la commission mixte paritaire se mettra d'accord
00:45 sur le texte du Sénat qui est un texte responsable, équilibré, qui reprend les mesures qui, dans le cadre législatif actuel, permettraient d'améliorer les choses.
00:57 Je le dis, il y aura d'autres conditions aussi demain pour redresser une politique qui part à la dérive en matière d'immigration.
01:07 Il nous faudra une réforme constitutionnelle et nous attendons un engagement de ce côté-là. Nous voyons bien et la ridicule affaire de l'Ouzbek
01:18 renvoyée par M. Darmanin et que le Conseil d'État oblige le même M. Darmanin à aller rechercher en Ouzbékistan montre que le cadre actuel
01:27 est impuissant et n'est plus adapté aux grands défis migratoires. Donc le texte du Sénat, rien que le texte du Sénat, tout le texte du Sénat,
01:38 c'est notre condition pour approuver cette réforme. Autrement, naturellement, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y aura le même résultat
01:47 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
01:49 Vous avez affirmé que ce sera non négociable avec le fait de changer la Constitution.
01:54 Non. Le changement de la Constitution, c'est pas en CMP. Nous sommes dans l'examen d'un projet de loi simple. Mais nous attendons de la part
02:03 du président de la République une volonté, un chemin, un engagement pour que nous changions de cadre constitutionnel. Mais la première étape,
02:13 c'est celle qui, désormais, va être décidée en CMP. Et nous avons nos lignes rouges. Nous les avons posées. Et nous voulons très clairement
02:22 qu'il y ait un texte le plus rapidement possible. Et ce qui se passe démontre, contrairement aux insultes et aux caricatures du ministre de l'Intérieur,
02:30 que j'appelle à retrouver son calme, que nous pouvons aller très vite si le gouvernement le décide, s'il se range à notre position sur le texte du Sénat,
02:42 un texte du Sénat, je le rappelle, qui a été lui-même approuvé par les sénateurs de la majorité. Donc il n'y a aucune raison que ce texte soit un obstacle
02:51 à une approbation très large. Ce texte améliorera les choses. Il faut bien le reconnaître. Et il faut le dire aux Français. Il ne faut pas leur mentir.
03:01 Ce n'est pas ce texte qui révolutionnera notre politique migratoire.

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