L'engagement fort de Lilian Thuram contre le racisme dans le monde du football
#football #lutte #discrimination
Le racisme dans le monde du football : un fléau nié par certains dirigeants
Présent à l'Assemblée Nationale ce jeudi 9 novembre pour évoquer le racisme dans le milieu du football, Lilian Thuram s'en est pris aux personnes qui affirment que ce fléau n'existe pas, à l'image de Noël Le Graët, ancien président de la Fédération Française de Football.
Les exemples sont malheureusement bien trop nombreux. Régulièrement, le monde du football est frappé par des affaires de racisme.
Des chants et gestes inappropriés qui persistent
Sur les terrains, les joueurs doivent faire face à des chants ou des gestes inappropriés venant des tribunes, ou parfois de leurs adversaires. En mai dernier, Vinicius avait été visé lors du match opposant Valence au Real Madrid, avec des insultes scandées par le public.
"Ce n'était pas la première fois, ni la deuxième, ni la troisième. Le racisme est normal en Liga (le championnat espagnol). La concurrence pense que c'est normal, la Fédération aussi et les adversaires l'encouragent. Je suis vraiment désolé. Le championnat qui appartenait autrefois à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano et Messi appartient aujourd'hui aux racistes. Une belle nation, qui m'a accueilli et que j'aime, mais qui a accepté d'exporter l'image d'un pays raciste dans le monde. Je suis désolé pour les Espagnols qui ne sont pas d'accord, mais aujourd'hui, au Brésil, l'Espagne est connue comme un pays de racistes", avait déclaré le joueur madrilène au lendemain des événements.
Le racisme ne fait pas exception en France
Ce fléau n'épargne pas la France : le lundi 6 novembre, Bernard Casoni a été démis de ses fonctions d'entraîneur d'Orléans, suite à des accusations de propos racistes. "Il utilisera toutes les voies de recours nécessaires pour être rétabli dans ses droits et pour que son honneur soit lavé. Il saisira, notamment, dès aujourd'hui (mardi 7 novembre, ndlr), le conseil de prud'hommes d'Orléans en contestation de cette rupture anticipée", a écrit son avocat dans un communiqué.
Le déni du racisme par certains dirigeants
Le problème du racisme a pourtant au fil des années été minimisé par certains dirigeants du football. Noël Le Graët, ancien président de la FFF, avait balayé d'un revers de main le sujet. "Quand un Black marque un but, tout le stade est debout. Le phénomène raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas, ou peu", a-t-il notamment lâché lors de son mandat.
Un combat qui doit être pr
Le racisme dans le monde du football : un fléau nié par certains dirigeants
Présent à l'Assemblée Nationale ce jeudi 9 novembre pour évoquer le racisme dans le milieu du football, Lilian Thuram s'en est pris aux personnes qui affirment que ce fléau n'existe pas, à l'image de Noël Le Graët, ancien président de la Fédération Française de Football.
Les exemples sont malheureusement bien trop nombreux. Régulièrement, le monde du football est frappé par des affaires de racisme.
Des chants et gestes inappropriés qui persistent
Sur les terrains, les joueurs doivent faire face à des chants ou des gestes inappropriés venant des tribunes, ou parfois de leurs adversaires. En mai dernier, Vinicius avait été visé lors du match opposant Valence au Real Madrid, avec des insultes scandées par le public.
"Ce n'était pas la première fois, ni la deuxième, ni la troisième. Le racisme est normal en Liga (le championnat espagnol). La concurrence pense que c'est normal, la Fédération aussi et les adversaires l'encouragent. Je suis vraiment désolé. Le championnat qui appartenait autrefois à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano et Messi appartient aujourd'hui aux racistes. Une belle nation, qui m'a accueilli et que j'aime, mais qui a accepté d'exporter l'image d'un pays raciste dans le monde. Je suis désolé pour les Espagnols qui ne sont pas d'accord, mais aujourd'hui, au Brésil, l'Espagne est connue comme un pays de racistes", avait déclaré le joueur madrilène au lendemain des événements.
Le racisme ne fait pas exception en France
Ce fléau n'épargne pas la France : le lundi 6 novembre, Bernard Casoni a été démis de ses fonctions d'entraîneur d'Orléans, suite à des accusations de propos racistes. "Il utilisera toutes les voies de recours nécessaires pour être rétabli dans ses droits et pour que son honneur soit lavé. Il saisira, notamment, dès aujourd'hui (mardi 7 novembre, ndlr), le conseil de prud'hommes d'Orléans en contestation de cette rupture anticipée", a écrit son avocat dans un communiqué.
Le déni du racisme par certains dirigeants
Le problème du racisme a pourtant au fil des années été minimisé par certains dirigeants du football. Noël Le Graët, ancien président de la FFF, avait balayé d'un revers de main le sujet. "Quand un Black marque un but, tout le stade est debout. Le phénomène raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas, ou peu", a-t-il notamment lâché lors de son mandat.
Un combat qui doit être pr
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