Philippe de Villiers : «Ce n'est pas de l'humour, c'est du militantisme. Cela mérite une sanction»
Philippe de Villiers a donné son avis sur les propos de Guillaume Meurice sur le Premier ministre israélien en affirmant qu'il méritait une sanction.
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00:00 D'abord, il faut féliciter ce député, il est courageux, il est à compte au courant, il y va.
00:07 Guillaume Meurice, je repense à "Déproge".
00:14 Guillaume Meurice est à "Déproge" ce que Mathilde Panot a été à Marguerite Hürsena.
00:23 C'est-à-dire qu'en fait, l'humour est pour lui un pavillon de complaisance pour son militantisme révolutionnaire.
00:35 Derrière, il y a France Inter.
00:39 France Inter, c'est l'abus de bien, en quelque sorte, par rapport aux Français.
00:46 C'est le détournement du droit, le détournement d'antennes, le détournement de nos impôts.
00:59 La métaphore qui me vient à l'esprit, c'est que vous commandez des sushis,
01:07 je m'adapte aux bourgeois mondialistes parisiens,
01:12 vous commandez des sushis, le gars arrive avec son scooter, il est ponctuel,
01:16 il vous livre les sushis et vous vous apercevez, quand vous les avez mangés, que c'était de la ciguë.
01:23 Mais entre-temps, il vous a laissé la facture, il faut payer le scooter.
01:27 En d'autres termes, cet humour n'est pas de l'humour, c'est du militantisme
01:35 qui mérite évidemment une sanction et qui mérite qu'on pose le problème d'ensemble du service public.
01:44 À quoi sert le service public ? Ça coûte 2,9 milliards à tous les Français contribuables.
01:52 Au nom de ce service public, on est nostalgique de Fernand Henault,
01:59 de tous ces comiques qui étaient des vrais comiques et qui faisaient réfléchir, depuis Molière,
02:04 sur les dérèglements de la société.
02:06 [Musique]
02:10 [SILENCE]