Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Europe 1, la France bouge. - La pépite.
00:03 - Pierre-Yves, vous avez 39 ans, c'est ça ? - Exactement.
00:05 - On va revenir, si vous voulez bien, un petit peu sur votre parcours, parce que c'est toujours intéressant de savoir qui est derrière
00:11 l'entrepreneuriat, l'entreprise, qui est derrière le fondateur d'une entreprise. Vous, vous avez fait une école de commerce, c'est ça ?
00:18 - Tout à fait. - Du côté d'Antibes. - Exactement, Schema Business School à Sofia Antipolis, exactement.
00:23 - C'est bien d'être là-bas.
00:24 Et c'est au moment des études que vous rencontrez déjà votre
00:27 associée, qui est devenue votre cofondatrice, une copine d'école. - Exactement.
00:31 - Et vous avez toujours voulu
00:33 entreprendre, même si vous avez eu des expériences dans des groupes. Vous avez travaillé notamment chez Michel-Augustin, vous savez, les gâteaux,
00:41 les trublions, c'est comme ça. - Les trublions du goût, exactement.
00:44 - À la sortie de vos études, vous y êtes resté un peu plus de cinq ans, vous avez été commercial, vous avez,
00:49 vous êtes allé frapper à la porte de chaque magasin pour pitcher et
00:53 vendre les produits Michel-Augustin pour qu'on puisse avoir leurs produits dans les rayons des magasins.
00:58 Vous avez aussi travaillé chez Panzani, les pâtes. - Exactement. - Là aussi,
01:02 pour la grande distribution, donc vous avez côtoyé cet univers un peu,
01:06 on va dire, un peu rude de la grande distribution. - Ouais, exactement. Et je crois que c'est la période des négociations qui démarre, donc une petite pensée
01:12 à tous les concurs qui sillonnent les boxes de négo. - Mais là, ça s'arrête jamais.
01:14 Franchement, là, ça s'est arrêté depuis la fraction. - Et ça nous arrête jamais, je crois que c'est un peu le thème.
01:18 - C'est quasiment du...
01:20 en temps réel. - Ouais, j'ai l'impression. - Ça a changé par rapport à une certaine époque.
01:24 Mais vous avez toujours eu envie d'entreprendre, pourquoi ?
01:27 - Eh bien, c'est en moi. Alors, j'ai toujours eu ça, cette volonté d'écrire ma propre histoire, mon propre chemin.
01:34 J'avais ce réflexe de faire beaucoup de constats et de me dire, mais il faudrait vraiment que ça existe. Et puis, il y a un jour où je me suis vraiment lancé pour faire en sorte qu'un nombre de constats existe.
01:42 - Mais pourquoi ? Quel était le déclic ?
01:44 On est tous, hein, à se dire, moi j'aimerais bien être entrepreneur.
01:48 Comment on passe, on franchit ce cap de se dire, mais en fait, je vais me lancer ? C'est la bonne idée ? C'est quoi ?
01:52 - Oui, déjà, le fait d'avoir travaillé en entreprise m'a aussi montré les limites, en tout cas, le carcan dans lequel j'étais.
01:58 C'est-à-dire qu'il y avait plein de choses, et notamment chez Michel-Augustin, qui était quand même une très bonne école,
02:02 et une entreprise dans laquelle on voulait, c'est beaucoup de liberté, mais apparemment pas assez,
02:06 en ce qui me concerne, puisque j'avais vraiment cette envie, encore une fois, de créer,
02:09 de pouvoir être maître de l'ensemble des sujets qui me passionnaient.
02:13 Et je crois qu'aujourd'hui, je ne me suis pas trompé. - Et parmi ces sujets, au moment où vous vous lancez, il y a l'essor de la livraison des repas
02:20 avec des boîtes françaises, comme Frishti ou Foodsherry, et là, vous dites, c'est quand même bizarre que chaque livreur livre seulement un collaborateur.
02:29 Donc, il faudrait peut-être optimiser tout ça. C'est comme ça qu'arrive l'idée de Carotte.
02:34 - Oui, c'est vraiment ça, le constat, en effet, de base, c'était de voir un livreur livrer un collaborateur, qui était mon voisin de bureau,
02:40 et de voir un autre collaborateur en face commander lui aussi son repas et de voir un deuxième livreur arriver.
02:45 - Je reconnais que parfois, c'est ce qu'on fait. - C'est un peu ce qu'on fait, effectivement. - Parfois. - Parfois.
02:49 - Non, mais c'était un peu ce constat-là, de se dire, il y a quand même certainement un moyen d'optimiser cette supply, cette logistique.
02:57 Et puis, je trouvais que la démarche était finalement assez individualiste. Chacun commande dans son coin son repas, sur les différentes plateformes de livraison.
03:05 Et nous, on voulait ramener un petit peu de convivialité dans la pause déjeuner, et on trouvait que le frigo connecté qu'on a lancé était un très bon moyen,
03:13 un peu le prolongement de la bâchine à café, un peu le nouveau restaurant d'entreprise, qui sert à la fois des enjeux de convivialité et de praticité,
03:19 puisque la consommation est instantanée et que vous n'avez pas besoin d'attendre.
03:23 - Justement, vous allez nous pitcher Carotte, pourquoi c'est A-R-O-T ? Parce que Carotte, c'est comme les carottes, c'est quoi ?
03:28 - Je me pose la question depuis le début de l'émission. De l'émission, je dis pourquoi Carotte ?
03:31 - Carotte, c'est ni plus ni moins que la traduction de l'expression "la carotte qui vous fait avancer".
03:36 Donc en gros, bossez bien ce matin et vous aurez la récompense à la pause déjeuner.
03:40 - C'est mieux que le bâton, effectivement.
03:42 - Exactement, on a pris l'autre option, c'est exactement pour ça.
03:45 Et puis, c'est un légume qui nous caractérise bien, puisqu'on fait très attention à nos fournisseurs, à notre...
03:51 - Et à la provenance des produits. Alors, Carotte, c'est quoi ? Vous aussi, vous avez une minute, on vous écoute Pierre-Yves.
03:57 - D'accord, et bien Carotte, c'est une cantine nouvelle génération qui utilise une technologie de frigo connecté.
04:02 Et ces frigos connectés, on va les installer dans les sièges sociaux des entreprises
04:05 et on va les livrer chaque matin avec des repas issus des meilleurs traiteurs et des meilleurs restaurateurs
04:10 de chaque ville dans lesquelles on est installé.
04:12 Et cela, ça va tout simplement permettre aux collaborateurs de déjeuner quand ils le souhaitent,
04:16 sans avoir besoin de commander, sans avoir besoin de se déplacer.
04:20 Et là, ça sert un vrai enjeu de convivialité et à un prix très accessible.
04:25 Donc on va s'adresser à plusieurs types d'entreprises.
04:27 D'abord à celles qui avaient un restaurant d'entreprise traditionnelle et qui aujourd'hui le délaissent de plus en plus,
04:33 puisque moins de fréquentation du fait du télétravail et du coup, la recherche de solutions alternatives telles que la nôtre.
04:38 À des entreprises aussi qui font appel à des sociétés de livraison que j'évoquais tout à l'heure
04:43 et qui finalement perdent un peu cet aspect convivialité que nous, on va leur proposer.
04:46 Et puis c'est aussi une solution qui va permettre à des entreprises qui n'avaient pas forcément jusqu'ici
04:51 les moyens d'offrir une solution de restauration à leurs collaborateurs,
04:54 de pouvoir le faire, puisque notre solution coûte moins cher évidemment qu'un restaurant traditionnel,
04:58 et donc de favoriser la qualité de vie au travail et la convivialité.
05:01 Merci pour votre pitch-up.
05:03 S'y arrive cœur de veille, vous êtes le cofondateur de Carottes.
05:05 Cindy Hervitier, vous êtes la patronne de Delwayo, vous en pensez quoi de Carottes ?
05:08 Écoutez, c'est une solution qu'on utilise en interne.
05:11 Ah bon ? Pas avec Carottes ?
05:13 L'histoire aurait été très belle.
05:15 Mais non, effectivement, on a une solution équivalente.
05:19 Et c'est fou que chez Delwayo, on fasse appel à du frico connecté entre nous.
05:22 Alors vous avez des tagliatelle à 41 euros.
05:25 C'est peut-être la raison.
05:27 Écoutez, comme vous l'avez dit, j'ai travaillé chez Potel et Chabot,
05:33 j'ai travaillé dans le groupe Butard Paris,
05:35 et j'ai testé différentes solutions,
05:39 des cuisines qui étaient préparées par nos chefs cuisiniers.
05:45 Et je vous avoue que la solution des bocaux, elle est très intéressante.
05:49 Pourquoi ? Parce qu'on a plusieurs équipes,
05:52 les équipes de production et les équipes support qui ne consomment pas du tout au même moment.
05:55 Donc finalement, c'était toujours très frustrant.
05:58 La flexibilité, c'est un vrai sujet.
06:00 Exactement. Et la solution des bocaux, je trouve qu'elle est très intéressante.
06:04 Il y a vraiment cette flexibilité qu'on n'a pas et qui est très intelligente.
06:09 Et en tout cas, moi, à titre personnel, je suis très exemplaire puisque j'en consomme.
06:13 Super.
06:15 Donc ce sont des produits, des plats que vous choisissez en fonction de quoi ?
06:20 Oui, c'est une très bonne question parce que la diversité, notamment,
06:23 est un vrai facteur clé de succès de notre solution.
06:25 Donc on va faire appel à différents traiteurs.
06:27 Donc ça va évidemment de l'entrée au dessert, au plat principal bien entendu,
06:31 mais aussi on va proposer des petits encas pour les petits creux,
06:34 qu'on va essayer d'être le plus gourmand et le plus sain.
06:36 Donc ça, c'est la belle équation qu'on essaye de résoudre tous les jours.
06:39 Mais en tout cas, l'idée, c'est de s'appuyer sur différents traiteurs
06:41 qui chacun ont leur spécialité.
06:43 Et c'est ça qui fait le succès de notre frigo Connecté aujourd'hui.
06:45 C'est-à-dire que quand on va vouloir proposer des plats simples et réconfortants,
06:48 on a un traiteur, par exemple, on travaille avec la Maison Pignol,
06:51 qui est un meilleur ouvrier de France à Lyon,
06:53 et qui va nous proposer ce plat très simple, très réconfortant.
06:56 On va aussi proposer des plats du monde.
06:57 Et là, par exemple, qui mieux qu'un Libanais sait proposer les meilleurs plats libanais ?
07:01 On va s'adresser au sushi, on va aller voir un restaurant ou un traiteur japonais
07:04 pour tout ce qui est sushi.
07:06 L'idée, c'est vraiment de s'adresser au traiteur spécialiste de son domaine culinaire
07:09 et de le proposer dans notre frigo, tel un food court,
07:11 ce concept qui rassemble plusieurs chefs sous un seul et même lieu.
07:15 C'est la même chose, mais version bureau, pour que toutes les envies, tous les besoins...
07:18 Pour qu'on ait le choix et qu'on puisse déjeuner ensemble.
07:21 Tout à fait.
07:22 Avec le même point de...
07:23 Nous, on aime bien dire qu'en fait, notre solution permet à tous les collaborateurs
07:26 de manger à la même table sans forcément manger la même chose.
07:28 Je me tourne vers la coach de ce soir, Philippine Dolbeau.
07:30 Vous en avez pensé quoi de son pitch d'abord ?
07:32 Hyper clair.
07:33 Je trouve ça aussi très chouette.
07:34 Je n'ai pas de cantine au bureau, et je ne cuisine pas.
07:37 C'est pas mon enfer.
07:38 Je suis une vraie brelle en cuisine.
07:39 Soit je ne mange pas, soit je vais me chercher un plat qui ne coûte pas cher,
07:42 parce qu'il y a aussi ce sujet-là, l'inflation.
07:44 Ça coûte de plus en plus cher, et donc je me suis dit,
07:47 je pense que je vais en parler à la direction,
07:48 mais pourquoi pas avoir une solution comme la Vaud ?
07:50 Avec plaisir.
07:51 Et puis aussi, je trouve que la cantine, c'est quand même un super lieu de sociabilisation.
07:55 C'est formidable, mais c'est souvent au sous-sol, c'est souvent sans fenêtre.
07:58 C'est vrai, c'est compliqué.
08:00 C'est vrai, et puis manger des plats variés.
08:03 La cantine, pour moi, c'est quelque part le seul moment de la journée où on mange sain aussi.
08:09 On mange sain, on discute avec ses collègues.
08:12 Ça devrait être un moment convivial, agréable.
08:15 Pas juste se nourrir, manger des bonnes choses.
08:18 Et c'est ce que vous venez à apporter.
08:19 Oui, c'est vraiment la première clé d'entrée qu'on donne lorsqu'on est en rendez-vous avec nos entreprises.
08:24 C'est de leur dire, surtout, on est avant tout plus qu'une solution de restauration,
08:27 mais une solution d'amélioration de la convivialité.