Invaincu depuis cinq matches en championnat, le Stade Brestois s'est incliné sur la pelouse de Lille lors de la 9e journée de Ligue 1.
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00:00 de ce cadeau que l'on a fait à l'adversaire, de ce but qu'on a donné.
00:03 Le sentiment, c'est un sentiment de frustration.
00:05 Je pense que les garçons sont déçus.
00:06 Il y a de la déception parce que c'est vrai qu'on se dit que sans ce cadeau, on aurait
00:13 peut-être pu faire un bon résultat ici.
00:14 On se rend compte que sur les deux derniers buts que l'on a encaissés, c'est pratiquement
00:21 deux buts qu'on a donnés à l'adversaire.
00:22 C'est vrai que c'est difficile à digérer.
00:23 De toute façon, on connaît Achraf.
00:26 On sait que c'est certainement un de nos meilleurs défenseurs.
00:28 On va dire un défenseur pur.
00:32 Après, c'était un peu plus compliqué pour lui parce qu'il ne jouait pas sur son pied,
00:36 sur son bon pied puisqu'il était à gauche.
00:38 Après, il y a cette erreur qui est, je pense, autant une erreur d'inattention qu'une erreur
00:46 d'un garçon qui a peu joué depuis le début de la saison.
00:49 C'est vrai que le terrain aussi ne facilitait pas les prises de balles.
00:53 C'est vrai qu'il est fautif au départ, mais après, on a le sentiment qu'on est capable
01:00 de pouvoir récupérer la situation.
01:04 On est capable de pouvoir rattraper le coup.
01:08 Un peu à l'image du dernier but qu'on avait pris contre Toulouse.
01:12 On se gêne, j'ai l'impression.
01:15 On est plusieurs à être sur le ballon.
01:17 Et à l'arrivée, c'est Hilois qui les récupère et qui marque.
01:21 C'est décevant et en même temps, je ne commanderai jamais un joueur qui a fait une erreur, même
01:27 si c'est une erreur grossière.
01:29 Mais c'est le football, il faut vivre avec ça.
01:33 Et c'est vrai que ce soir, c'est un peu dur de perdre le match sur ce coup du sort.
01:37 On sait que dans le foot, il faut être dans les deux surfaces si tu veux exister en termes
01:42 de résultats.
01:43 Et ce soir, on peut considérer qu'être dans nos propres surfaces et dans la surface adhérente,
01:51 mais surtout offensivement, on n'a pas pesé.
01:53 On a eu la possession, on a fait plus de 100 passes que l'adversaire ce soir.
01:59 À Lille, qui est une équipe normalement de possession.
02:02 Mais moi, personnellement, la possession, ça ne m'intéresse pas tellement.
02:05 Ce que j'ai envie, c'est que mon équipe crée de l'incertitude dans la défense adverse.
02:11 On a mis 27 ballons dans la surface, encore 27 centres.
02:14 Et globalement, si tu regardes bien, Chevalier n'a pas fait un arrêt.
02:18 Ça veut dire qu'à un moment donné, on n'a pas été capable de pouvoir transformer
02:22 toutes les situations qu'on a eues.
02:24 Parce qu'on a eu beaucoup de situations intéressantes, mais on n'a pas eu ni la justesse, ni la qualité
02:29 technique, ni le talent de pouvoir sur ce match-là, en tous les cas, concrétiser ou
02:35 alors valoriser un peu les situations qu'on a réussi à se créer.
02:40 On peut avoir l'image de la dernière tête d'Axel, qui est vraiment une tête...
02:45 C'est pas donné, mais on peut cadrer.
02:48 Ça peut forcément être une occasion importante.
02:50 Il n'y a pas eu que lui.
02:53 Il y a eu Martine, qui a eu des situations.
02:55 Il y a eu Jonas, qui a eu des situations.
02:57 Ce soir, on n'a pas cadré.
02:59 Quand on ne cadre pas, on ne risque pas de marquer des buts.
03:01 C'est simple.
03:02 Je pense surtout qu'on a manqué, et j'en ai parlé à la mi-temps, il faut qu'on soit
03:08 capable de mieux tenir le ballon dans les 30 derniers mètres adverses.
03:12 Ce qu'on n'a pas réussi à faire, j'ai dit, par manque de justesse.
03:15 C'est vrai que le terrain aussi n'aidait pas.
03:17 Mais bon, c'était sûr que ce n'était pas un match à prendre un but rapidement, comme
03:22 on l'a fait.
03:23 Après, je ne vais pas revenir sur le pénalty, qui aurait pu être sifflé pour nous, et
03:29 qui ne l'a pas été.
03:30 Mais c'est vrai que, de toute façon, on a joué dans la verticalité au départ.
03:37 Parce que sur l'entame de match, on ne veut pas prendre de risques, et surtout par rapport
03:40 à ce terrain.
03:41 On s'en rend bien compte avec le but qu'on prend.
03:44 Au lieu de mettre une touche vers l'avant, on fait une touche latérale.
03:48 Et après, derrière, il se passe ce qu'il se passe.
03:49 Ce sont des petits détails, mais qui font des grosses différences à l'arrivée.
03:53 Ce soir, on peut considérer qu'on n'a pas offert le match à Lille, mais presque.
03:58 L'analyse, c'est que pour nous, ça reste une bonne saison.
04:01 On n'oublie pas notre objectif principal, qui est de maintenir.
04:04 C'est plutôt bien.
04:06 On est là et on devait entamer une série de trois matchs qui n'étaient pas faciles
04:11 avec Lille à l'extérieur, le PSG qu'on reçoit et Monaco derrière.
04:14 Donc, forcément, on pouvait s'attendre à ce que ce soit des résultats et des matchs
04:18 compliqués, difficiles.
04:20 Ça ne change rien dans le sens que, quelque part, l'équipe a gardé ses vertus d'état
04:27 d'esprit, de valeur, de combativité, de solidarité.
04:30 Après, il nous a manqué un peu plus de justesse et surtout d'être bon dans les deux surfaces.
04:36 On va rentrer dans le rang, peut-être certainement, à un moment donné.
04:42 Mais, en tous les cas, ce qui est pris n'est plus à prendre.
04:46 Après neuf journées d'avoir 15 points, c'est un bon total pour les Brestois.