La réponse de Delphine Py, psychologue spécialisée en thérapies cognitives et comportementales.
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00:00 Je suis psy et je ne suis pas une mère parfaite.
00:01 Quand ma fille a été harcelée au collège, j'ai mis un mois à m'en rendre compte.
00:05 J'avais remarqué un changement dans son humeur, qu'elle était un petit peu plus irritable.
00:09 J'avais remarqué également qu'elle portait plus de choses longues au niveau des bras
00:13 et qu'elle était plus triste ou nette.
00:16 C'était une jeune fille qui était vraiment pleine de joie.
00:19 D'un coup, elle s'est beaucoup fermée.
00:20 C'est vrai que j'ai commencé à investiguer, mais ça m'a bien mis un mois pour me rendre
00:25 compte de ce qu'elle vivait au quotidien.
00:26 C'est vraiment quelque chose qui a créé beaucoup de culpabilité chez moi.
00:31 Mais finalement, aujourd'hui, on a réussi à en parler et à trouver des solutions.
00:36 Le plus important, c'est la communication.
00:38 Déjà, montrer qu'on est ouvert à ça, qu'on est disponible et qu'on peut tout entendre.
00:43 Ça commence aussi par des petites choses.
00:46 C'est-à-dire qu'on peut parler des petits tracas du quotidien, des crushs, parler vraiment
00:52 des petites choses qui n'ont pas beaucoup d'importance, parce que c'est ce qui va aussi
00:56 permettre aux jeunes de voir qu'ils peuvent parler à son parent d'absolument tout.
01:00 On peut poser aussi des questions directes.
01:02 Et ça, c'est quelque chose qu'on a vraiment du mal à faire en tant que parent.
01:05 Après, le jeune, il dit oui, il dit non.
01:07 Peut-être qu'il a envie d'en parler ou pas.
01:09 Mais de poser des questions directes, ça peut aider également.