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Aujourd’hui nous avons la chance de recevoir non pas un mais deux artistes incontournables de la chanson française : Marc Lavoine et Cerrone. Ils se sont réunis pour créer « Lovebox », un projet musical qui allie leurs deux univers.

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Transcription
00:00 La salle à culture avec non pas un mais deux invités ce matin, Marc Lavoine et Thérône.
00:04 Oui Maya, j'ai deux invités de marque. Bonjour messieurs, soyez les bienvenus.
00:08 Bonjour.
00:10 Vous me confirmez, on va parler de ce qui vous amène ce matin sur notre plateau,
00:13 vous me confirmez qu'avant ce projet, vous vous étiez croisés sur des plateaux télé
00:17 mais vous n'aviez jamais travaillé ensemble ?
00:19 Non, jamais. Confirmation.
00:21 Confirmation. Alors le projet pour lequel vous êtes venu nous parler ce matin,
00:25 je ne suis pas très français ce que j'ai dit, ce que vous nous présentez ce matin,
00:28 c'est Lovebox. Alors Lovebox, c'est une super idée.
00:31 En fait, vous avez, Marc et Thérône, on va dire quoi, remixé...
00:35 C'est du match-up.
00:36 Voilà, le match-up, c'est on prend deux chansons.
00:39 C'est-à-dire, en fin de compte, pour vous donner la version courte,
00:42 c'est Marc au départ qui a eu la première idée de finir ses spectacles
00:46 avec un titre qui s'appelle Give me love.
00:48 Et sur lequel il a mis un match-up, c'est-à-dire qu'il chante des textes d'une chanson,
00:53 d'une autre chanson.
00:54 D'accord.
00:55 Je le sens ici.
00:56 Il a d'ailleurs eu la gentillesse de m'inviter pour...
00:59 Voilà, ça c'est votre Give me love.
01:01 Pour le faire en live sur scène avec César.
01:04 C'est joli.
01:05 Et en fait, j'ai voulu lui rendre un peu la bonne pensée
01:10 et j'ai composé un titre et je suis allé chercher dans son répertoire...
01:15 Donc, toi mon amour, Marc, et puis toi mon amour.
01:17 Et comment allez-vous ?
01:18 Je ne m'adresse pas à vous, mais c'est la titre de vos chansons.
01:21 Vous vous sentez ?
01:22 Et comment allez-vous ?
01:23 Et alors, moi je trouve, bravo messieurs, parce que je trouve que du coup,
01:26 c'est une nouvelle chanson, c'est une nouvelle énergie, on va dire,
01:30 parce que c'est plutôt triste, tout naît plutôt triste, ces deux chansons-là.
01:33 Et là, on a envie de danser.
01:34 On est d'accord ?
01:35 Oui, oui, moi c'est-à-dire que quand il m'a envoyé le playback,
01:39 j'ai essayé plusieurs titres.
01:41 J'ai essayé Je rêve de ton cul, j'ai essayé d'autres chansons.
01:44 Ça marchait pas mal, mais disons que le beat...
01:50 Le rythme, quoi.
01:51 Oui, le côté un peu...
01:54 Et puis le personnage de Marc, moi je me dis, le matin,
01:59 surtout avec la vie qu'on vit en ce moment...
02:02 Ça c'est sûr qu'on a besoin de plus d'artistes.
02:04 Toi mon amour, comment allez-vous ? C'est positif.
02:06 Donc les gens doivent se dire, on veut écouter, regarder ce que ça donne.
02:10 C'est très dansant.
02:12 Toi mon amour, je ne pense qu'à ça tous les jours
02:18 Moi qui ne crois plus faire un amour
02:22 Moi je suis fait pour toi mon amour
02:26 Comment allez-vous ?
02:28 Comment allez-vous ?
02:32 Comment allez-vous ?
02:36 Comment allez-vous ?
02:41 Je disais à Céronne, on était tous en train de taper du pied, de marquer...
02:45 Il a fallu quand même qu'il rechante pour pouvoir faire ça.
02:47 C'était la question, Marc.
02:48 Vous n'avez pas simplement pris la voix extraite, vous avez réinjustré.
02:50 J'ai pris pour caler, pour composer et construire.
02:52 Est-ce qu'il y a une question de tonalité ? Comment ça se passe concrètement ?
02:55 Non, il y avait un tempo différent.
02:56 Le beat est plus rapide et puis la tension, l'intention aussi est différente.
03:02 Les phrases sont vraiment pulsées, avec beaucoup d'érotisme.
03:08 Il y a beaucoup de délicatesse et en même temps ça donne au texte une profondeur.
03:13 C'est-à-dire que les deux chansons, l'une est sur la société et puis l'autre est sur une histoire d'amour.
03:20 Et les deux ensemble, ça donne autre chose.
03:23 Ce qui est étonnant en plus, c'est qu'on n'avait pas fait ça, on n'avait pas de ligne de conducteur.
03:28 De dire on va faire ça, on va faire un titre qu'on va sortir en plus.
03:31 Non, on a fait ça pour s'amuser.
03:33 Et là, l'accueil est formidable, les gens adorent.
03:36 Oui, c'est vrai.
03:38 On a fait d'autres titres d'ailleurs.
03:41 C'est vrai, mais j'allais vous le dire, ça ne va pas s'arrêter là cette collaboration.
03:44 Ça marche bien.
03:45 On a commencé, on ne va peut-être pas s'arrêter.
03:47 On ne va pas s'arrêter dans si bon chemin, ce serait dommage.
03:49 En plus, il y a affinité.
03:51 Il y a affinité, on est d'accord.
03:52 Comment vous expliquez, messieurs, cet engouement pour le disco ?
03:55 C'est vrai qu'il y a eu Juliette Armanet qui a fait du disco, il y a Clara Luciani.
03:59 Vous qui avez connu les débuts du disco.
04:02 J'étais un peu à l'origine.
04:04 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
04:06 Ça fait 50 ans que ça dure.
04:07 Que c'est formidable et qu'on ne s'en lance pas.
04:09 Tant que les gens auront envie de danser, tant que les gens auront envie de musique positive,
04:13 on a appelé ça de la house, de la techno, de l'électro, de l'ODM.
04:18 C'est de la musique pour danser, c'est de la musique pour faire vivre un peu le corps.
04:22 J'ai un reportage à vous soumettre.
04:25 Le Club 54, c'était quoi, Marc, en un mois ?
04:28 C'était mes débuts où j'y ai beaucoup joué.
04:30 À New York ?
04:31 C'était à New York, tout à fait, et c'était un endroit un peu fou.
04:35 C'était la première fois qu'on ne mettait que de la musique très rythmique.
04:40 Parce qu'avant les clubs, quelques mois ou un an avant,
04:44 on avait une demi-heure de slow, une demi-heure de musique pop,
04:47 ce qu'on entendait dans les radios, alors que là, c'était un lieu où il fallait avoir que de la musique.
04:51 On n'écoutait que de la musique pour la danse.
04:54 Reportage diffusé à la télévision française, regardez, c'était en 1978.
04:58 Je crois vous avoir reconnu, regardez l'extrait.
05:01 Aujourd'hui, on supplie, on crie, on pleure pour entrer dans des discos du style du Studio 54.
05:08 Le phénomène disco américain dépasse de loin ce qu'il est en France.
05:15 Au niveau de la musique, c'est la même.
05:22 Mais au niveau de la réceptivité du public américain et du public français,
05:27 je crois qu'il y a une grande différence.
05:29 Un intéressant phénomène populaire.
05:31 Il est sympa ton petit frère.
05:37 C'était bien vous.
05:39 Je vous disais, on ne change pas vraiment.
05:41 Non, évidemment.
05:42 Marc, pardon, Marc, vous, premier succès 84 pour une Big Eda avec toi, on est d'accord.
05:47 Donc vous arrivez après le disco.
05:49 Pour autant, vous avez été disco quand vous étiez ados, vous, ou gamins.
05:53 Disons qu'au début, c'était difficile d'être disco.
05:56 C'est vrai que quand les Stones ont fait "I Miss You",
05:59 on s'est dit, mais qu'est-ce que c'est que le rock'n'roll qui d'un coup prend une basse très disco.
06:05 C'était bizarre.
06:06 Et puis, on est bien obligé de se faire à ce qui est bien.
06:10 Ce qui est bien aujourd'hui, en tout cas, c'est que toutes les belles musiques fonctionnent.
06:15 Dans le rap, dans la variété, dans la pop et dans le disco.
06:20 Mais le disco a une durée de vie différente.
06:23 C'est à dire que c'est toujours le même pied avec des choses qui se passent autour.
06:29 Des gens qui viennent se greffer sur le principe.
06:33 Mais je veux dire une phrase un peu violente, mais personne ne s'est jamais suicidé sur du disco.
06:39 C'est à dire que le disco, c'est une musique qui rend heureux, qui fait du bien.
06:42 Elle rend heureux, elle débride les gens.
06:44 J'ai fait un club avec lui.
06:47 Et c'est vrai que les gens ont envie de danser ce mouvement de la foule devant nous.
06:53 C'est vraiment agréable.
06:54 La particularité, pourquoi ça a duré 50 ans aussi, au départ, surtout au niveau de la France.
06:58 Moi, je me souviens, je me suis exilé dans les années 77.
07:01 Et quand je revenais en France faire un petit peu de promotion, comme je fais chez vous aujourd'hui.
07:05 C'était un petit peu, oui, c'est toujours la même chose.
07:07 C'est le propos.
07:08 Pas du tout.
07:09 Dans un titre disco, il faut que les arrangements, sans arrêt, qu'il se passe des choses.
07:15 Parce qu'on fait voyager les choses.
07:16 Alors dans un titre hop-hop, souvent c'est coup l'air au frein, coup l'air au frein, avec un petit pont au milieu.
07:21 C'est répétitif.
07:22 Et les gens qui pensaient que le disco était répétitif, c'est l'inverse.
07:26 Et bien sûr, ils ont tort.
07:27 Vous restez avec nous, mais si on marque une toute petite pause.
07:29 Et on part en pause, on revient bien sûr, on part en pause avec cette chanson qui est un tube.
07:33 Lovebox, tout de suite.
07:34 ♪ ♪ ♪

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