Environ 650 travailleurs sans-papiers en grève occupent 33 entreprises du bâtiment, de la logistique, du nettoyage ou encore de la distribution où ils sont employés pour le plupart sous le statut d'intérimaires en Ile-de-France. L’humanité a rejoint un piquet de grève à Paris.
« En tant que travailleur sans-papiers, tout ce que l’on te demande de faire, tu dois le faire, sinon c’est la fin de mission», nous explique Mamadou Ba, en France depuis 2018. « La vie est une calvaire dans ce pays sans papiers, si tu es en situation irrégulière, tu as tous les problèmes, partout », rajoute le jeune homme originaire de Mauritanie.
"L'objectif c'est la régularisation, mais aussi d'obtenir de nouveaux droits collectifs pour que ces travailleurs ne soient plus exploités. Il faut que l'hypocrisie cesse, la France tourne grâce aux travailleurs immigrés", a déclaré Mme Binet sur un piquet de grève du 12e arrondissement parisien, devant la société d'intérim Ekors.
"Ce mouvement avec plus de 600 grévistes montre que la loi actuelle est insuffisante parce que ces travailleurs sont à la merci de l'employeur", a-t-elle ajouté, en référence aux termes de la circulaire Valls de 2012, qui décline les critères de régularisation.
Pour obtenir une régularisation, un travailleur doit non seulement justifier de trois années de présence en France, présenter un certain nombre de bulletins de paie, mais il doit également obtenir de son patron qu'il remplisse un formulaire officiel d'embauche, appelé "Cerfa".
Le projet de loi immigration du gouvernement, dont l'examen parlementaire doit reprendre le 6 novembre, prévoit dans sa mouture actuelle de faire sauter le "verrou" de l'employeur, a-t-on confirmé au ministère de l'Intérieur mardi. "Il faut que la loi change et permette que la régularisation soit possible sur simple preuve de travail", a encore réclamé la secrétaire générale de la CGT.
« En tant que travailleur sans-papiers, tout ce que l’on te demande de faire, tu dois le faire, sinon c’est la fin de mission», nous explique Mamadou Ba, en France depuis 2018. « La vie est une calvaire dans ce pays sans papiers, si tu es en situation irrégulière, tu as tous les problèmes, partout », rajoute le jeune homme originaire de Mauritanie.
"L'objectif c'est la régularisation, mais aussi d'obtenir de nouveaux droits collectifs pour que ces travailleurs ne soient plus exploités. Il faut que l'hypocrisie cesse, la France tourne grâce aux travailleurs immigrés", a déclaré Mme Binet sur un piquet de grève du 12e arrondissement parisien, devant la société d'intérim Ekors.
"Ce mouvement avec plus de 600 grévistes montre que la loi actuelle est insuffisante parce que ces travailleurs sont à la merci de l'employeur", a-t-elle ajouté, en référence aux termes de la circulaire Valls de 2012, qui décline les critères de régularisation.
Pour obtenir une régularisation, un travailleur doit non seulement justifier de trois années de présence en France, présenter un certain nombre de bulletins de paie, mais il doit également obtenir de son patron qu'il remplisse un formulaire officiel d'embauche, appelé "Cerfa".
Le projet de loi immigration du gouvernement, dont l'examen parlementaire doit reprendre le 6 novembre, prévoit dans sa mouture actuelle de faire sauter le "verrou" de l'employeur, a-t-on confirmé au ministère de l'Intérieur mardi. "Il faut que la loi change et permette que la régularisation soit possible sur simple preuve de travail", a encore réclamé la secrétaire générale de la CGT.
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