Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau change la philosophie de la circulaire Valls qui permet chaque année aux préfectures de régulariser par le travail ou pour motif familial plus de 30.000 sans-papiers, en publiant un nouveau texte qui durcit nettement le ton en matière de régularisation.
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00:00Voilà ce que je vous voulais dire de façon assez détaillée, bien sûr que c'est une circulaire de fermeté, je l'assume totalement.
00:11Il faut impérativement lutter contre l'immigration irrégulière. Si nous ne le faisons pas, alors nous créons des appels d'air.
00:21Nous allons encourager les filières dont je vous parlais à envoyer toujours plus d'étrangers en association irrégulière.
00:29C'est une sorte de permis de frauder. Et c'est pour ça que je m'étais beaucoup battu sur le fameux article 3 à l'époque du texte de loi initiale
00:39qui prévoyait une régularisation automatique en en faisant quasiment un droit opposable dès lors qu'il s'agissait du travail.
00:47Non, il est hors de question de sortir du cadre français la régularisation, la ES comme son nom l'indique, elle est bien exceptionnelle.
00:57Mais ce que je veux dire aussi, c'est que le Premier ministre l'a dit. Vous avez sans doute, j'espère d'ailleurs, écouté sa déclaration de politique générale.
01:09En matière d'immigration, il était précis et clair. Tout est une question de nombre. Tout est une question de proportion.
01:18En citant, vous vous souvenez, ce village pyrénéen qui accueille une famille et quand il y en a trop, il y a eu rupture en fait des équilibres sociaux.
01:29Il faut en tenir compte. Bien. Là encore, cette circulaire, bien entendu, prend cette dimension en compte.
01:38Et si nous ouvrions trop largement les possibilités de régularisation, ce qui serait compromis, qui l'est déjà, c'est l'intégration ou l'assimilation.
01:53C'est une question de nombre.