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Bruno Retailleau a adressé une nouvelle circulaire aux préfets pour mettre fin aux "régularisations à tour de bras" des immigrés illégaux. Le ministre de l'Intérieur défend "des règles beaucoup plus strictes" avec pour objectif de "diminuer l'immigration".

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Transcription
00:00La circulaire dont on parle, qui est applicable depuis aujourd'hui, ça n'est pas une chasse à l'étranger.
00:03C'est une question que je vous pose, est-ce que vous le trouvez humain dans son approche
00:08sur les régularisations de sans-papiers par exemple ?
00:11Cette circulaire, elle permet d'encadrer le pouvoir discrétionnaire qui est celui des préfets dans le cadre de la régularisation.
00:19Il n'est pas dénué d'humanisme, il réaffirme simplement la souveraineté que nous avons, nous,
00:25français, la prérogative d'exercer dans ce cadre-là.
00:28Donc vous n'avez aucun, ma question c'est ça, vous n'avez aucun problème, pour la faire courte, avec la circulaire Retailleau.
00:34Mais l'objectif...
00:35Les ambitions de Bruno Retailleau sur l'immigration.
00:37Moi quand j'entends votre invité, député socialiste, nous expliquer finalement que
00:42la seule grille de lecture qui semble être la leur,
00:45c'est l'analyse que Marine Le Pen pourrait en faire et c'est le chantage à la censure, ça me préoccupe parce que ça n'est pas le
00:51sujet en fait. L'objectif c'est de répondre aux préoccupations des français.
00:54Chacun est libre de placer le curseur des priorités là où il l'entend. J'ai entendu le député
00:59Renaissance exprimer qu'il y avait aussi d'autres sujets, il a raison, le pouvoir d'achat etc en est un, mais
01:04l'immigration est un sujet qu'il faut traiter, le mettre sous le tapis, ça ne fonctionne pas. Donc en effet le principe est tout simple, c'est
01:10accueillir moins, intégrer mieux. Je ne vois pas en quoi c'est un manque d'humanisme de considérer que justement
01:16donner un cadre légal à des étrangers qui sont intégrés par le travail, par leur adhésion aux valeurs de la France etc, est dénué
01:22d'humanisme. Au contraire, c'est leur donner des droits supplémentaires. Les dénuer de droits, c'est les laisser dans une forme de précarité juridique
01:28qui leur permet une exploitation, qui fait d'eux une espèce de main d'oeuvre
01:32variable et corvéable à Merci. Le danger il est aussi là.

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