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00:00 C'est une très bonne équipe qui est dans une forme olympique puisque ça fait 10 matchs
00:13 qu'ils n'ont pas perdus.
00:14 Ils ont quand même battu le Maroc.
00:17 Ils ont un très bon entraîneur, un monsieur qui a entraîné l'équipe nationale de Belgique,
00:26 qui a entraîné Anderlecht.
00:27 Il a beaucoup d'expérience.
00:31 C'est un collectif avec une qualité de transition impressionnante.
00:41 A prendre très au sérieux comme toutes les équipes.
00:45 Je vous le dis toujours.
00:46 On joue toujours pour gagner.
00:48 Contre le Maroc, on a joué pour gagner.
00:51 On a fait un bon match mais il nous a manqué l'efficacité.
00:56 Alors qu'on s'est créé les occasions.
00:58 J'espère qu'on va rectifier demain.
01:01 Le piège c'est de ne pas savoir être favori.
01:07 Quand vous êtes outsider, on l'a vu il y a deux jours, on était dans le match.
01:13 Demain, si des gens font des paris, ils vont dire qu'avec le match qu'ils ont fait contre
01:20 le Maroc, la Côte d'Ivoire est favori.
01:23 Il faut savoir jouer tous ces genres de matchs.
01:25 Mais que nous, notre état d'esprit ne change pas.
01:29 Le piège il est là.
01:31 Il est de se dire qu'un match, celui-là il est plus facile que le nôtre.
01:35 Non, c'est faux.
01:36 C'est faux.
01:37 Je ferai tout pour que les garçons restent concentrés.
01:43 Je ferai tout pour qu'on mette les mêmes ingrédients qu'on a mis contre le Maroc.
01:49 Parce que le football il est comme ça aujourd'hui.
01:52 J'ai dit déjà.
01:54 Je vais voir comment ils sont.
01:57 Ce qu'il faut savoir c'est qu'émotionnellement, physiquement vous êtes fatigué.
02:04 Mais émotionnellement, pour des jeunes joueurs.
02:07 C'est pour ça que quelques fois, le début de match, sur les premiers ballons, on est
02:14 un peu timide.
02:15 Parce qu'ils prennent la température.
02:17 On est à un autre niveau que ceux qui jouent en club.
02:20 D'accord ? Diomande jouent au Sporting de Lisbonne.
02:24 Ils jouent les premières places contre Benfica, contre les grandes équipes.
02:28 Et ils jouent la Coupe d'Europe.
02:29 C'est un niveau.
02:30 Là on est à un niveau supérieur.
02:33 Et devant la famille.
02:35 Et devant la famille.
02:37 Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte.
02:40 Des fois on dit d'un joueur.
02:41 Il est meilleur en club qu'en équipe nationale.
02:44 Ou il est plus en confiance.
02:46 Non.
02:47 Diomande a 19 ans.
02:49 Diakité, comme on a dit, il a manqué.
02:54 Mais il a 19 ans.
02:55 Vous voulez dire quoi ? Essayez de faire ce qu'il a fait.
03:02 Contre le Maroc.
03:05 Il se crée des occasions tout seul contre le Maroc.
03:09 Et on lui reproche le manque d'efficacité.
03:11 Mais il ne s'appellerait pas Diakité.
03:14 Il s'appellerait Binicius.
03:16 Et il jouait au Real de Madrid.
03:19 D'accord ? Soyez patient avec les gens.
03:21 Je sais que ce n'est pas votre fort.
03:23 La patience, c'est parce que j'ai vu pendant 15 mois que vous avez douté.
03:28 Et que là vous avez l'air de vous détendre un peu.
03:33 Non mais c'est vrai.
03:35 Soyez patient avec le petit Sylla.
03:39 Le petit Sylla il a fait une erreur.
03:41 Et alors ? Et alors ?
03:44 On le jette ?
03:47 Ce n'est pas comme ça.
03:50 Ce n'est pas comme ça.
03:51 Ça peut arriver de faire une erreur.
03:53 Après le match, il y avait 2 ou 3 garçons qui avaient des larmes aux yeux.
03:56 J'ai dit non.
03:57 Non, non, l'équipe a fait un bon match.
03:59 Et le groupe doit être heureux.
04:03 Ce n'est pas parce qu'on a soit raté un but, soit fait une erreur sur l'égalisation
04:09 que nous on doit être malheureux.
04:11 Le collectif c'est ça.
04:13 Mais ne vous attaquez pas à des petits comme ça.
04:16 On est dans le...
04:19 Non mais c'est la vérité.
04:20 C'est la vérité.
04:21 J'ai un latéral droit spécifique.
04:24 Et encore à Monaco, il joue dans une défense à 3.
04:27 Et Serge Aurier qui est parti et qui est blessé.
04:29 D'accord ?
04:30 Donc si Singo qui est dans les bobos, lui il est dans les bobos, il a un vrai bobo.
04:35 Si Singo ne peut pas jouer, là j'aviserais.
04:39 Je ne peux pas vous dire l'équipe ni le système.
04:41 Franchement, là au terrain, je vais voir comment ça court, comment ça gambale pour
04:49 me faire une idée de qui va jouer.
04:51 Et quand j'aurai les jambes frais, je ferai l'équipe.
04:57 On voulait de bonnes équipes.
04:59 Passer juin, on voulait...
05:02 Une fois que finissent les qualifications, il nous fallait nous mesurer.
05:05 On avait besoin de se rassurer, le public avait besoin.
05:08 On avait besoin d'être en condition de cadre.
05:13 Et là on y était.
05:15 Le stade était magnifique, les joueurs se sont surpassés.
05:19 Il faut qu'on s'habitue à ça, à se surpasser.
05:23 Il faut que le fait de jouer chez nous soit un gros avantage.
05:27 Et il faut que tout le monde se dise, il va être dur à jouer.
05:32 Vous comprenez ?
05:33 Donc c'est deux équipes au style un petit peu différent.
05:37 Mais d'une bonne valeur.
05:42 Dans la vie, vous avez des dates d'examens.
05:45 Nous c'est le 13 janvier.
05:48 Ok ?
05:50 Donc on peut vous demander un peu de patience.
05:53 J'espère que vous avez vu les progrès de l'équipe.
05:56 J'espère que vous avez trouvé notre équipe solide, joueuse, bien regroupée, agressive.
06:03 Après le petit plus, ça va venir le jour J.
06:10 Imaginons que le petit vit 3 v.
06:14 Imaginons.
06:16 Vous diriez quoi ?
06:17 On a gagné 4 à 0, on va gagner la cagne.
06:21 Si on avait gagné parce que le petit aurait mis les buts,
06:24 je préfère qu'il les mette à partir du 13 janvier.
06:27 Plutôt que le 15 octobre.
06:29 Donc je vous demande un peu de patience.
06:33 D'accord ? Parce qu'avec eux, moi je suis patient.
06:36 Je comprends que c'est les gamins.
06:38 Quand on a Sébastien à l'air dans l'équipe, il faut s'entrer.
06:42 Parce que sa présence devant le but et sa taille font que c'est un chasseur de buts.
06:48 Et je l'ai mis dans les défauts, on ne s'entrera pas assez.
06:53 Et j'ai montré toutes les fois où on aurait pu s'entrer,
06:59 même s'il y avait un adversaire à l'entrée,
07:02 il y a des joueurs qui s'en débordaient.
07:05 Le tout c'est de mettre la balle devant le but.
07:08 En faisant un ré sur image, c'était le thème de ce matin.
07:11 Mais peut-être que vous étiez à l'hôtel avec nous.
07:15 Non, parce que j'étais de l'autre côté de la barrière.
07:19 J'étais en club et c'est les sélectionneurs qui nous appelaient.
07:23 Je ne veux pas qu'un joueur se blesse.
07:27 Je connais les calendriers de chacun.
07:31 Je connais.
07:32 Mais je connais l'état physique de chaque joueur.
07:35 Je savais que Sébastien à l'air manquait de temps de jeu.
07:40 Donc il a fait 75 minutes.
07:43 Parce que dans les derniers quart d'heure, c'est là qu'on peut faire le geste décisif
07:48 et se faire un problème musculaire.
07:50 Parce que je savais que trois jours après, j'allais le remettre.
07:54 Et là on ira le plus longtemps possible.
07:57 Mais l'expérience c'est l'œil.
08:00 Vous voyez, vous n'êtes pas à la prise d'un faux mouvement
08:06 pour vous faire une blessure musculaire.
08:08 L'efficacité, obligatoirement.
08:11 On sort de deux matchs contre le Mali,
08:15 où on a eu deux ou trois situations,
08:17 contre le Maroc.
08:19 Là on joue de très bonnes équipes.
08:21 On a créé des situations.
08:24 Obligatoirement c'est marqué début.
08:26 Le football est fait pour ça.
08:27 Ce n'est pas juste le travail d'entraînement,
08:30 de pousser le ballon dans le filet.
08:33 C'est apprendre aux jeunes joueurs le geste, le sang-froid qu'il faut avoir.
08:40 C'est le travail.
08:44 Merci beaucoup, merci à tous.
08:47 [Musique]