Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne, est l'invité de C'est pas tous les jours dimanche sur BFMTV.
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00:00 Est-ce que vous pouvez encore travailler avec Jean-Luc Mélenchon ?
00:03 Aujourd'hui, de fait, non. Je ne vais pas vous dire le contraire.
00:06 Je constate la difficulté parce que depuis plusieurs mois...
00:11 C'est lui qui doit quitter la NUPES ou c'est vous qui recréez quelque chose ?
00:13 De fait, d'une certaine manière, quand vous voyez que sur ce sujet-là,
00:16 mais qui vient en suivi d'autres sujets moins graves en termes de valeur,
00:21 et encore sur la question des émeutes, sur la question de la réforme des retraites,
00:25 votre stratégie d'opposition a été battue en brèche par la décision unilatérale au dernier moment.
00:30 Je voudrais terminer ma phrase quand même, c'est compliqué avec vous, monsieur Ménard.
00:34 La parole est à peu près à la partie.
00:36 Je constate malheureusement que Jean-Luc Mélenchon, de certaine manière, avait de l'or dans les mains.
00:43 Il avait la possibilité de participer à structurer un mouvement alternatif de gauche solide et robuste.
00:50 Aujourd'hui, on est dans la situation où ce débat nous pète à la figure
00:53 et que plusieurs des partenaires de la NUPES eux-mêmes ont dit que c'était plus possible de continuer ainsi,
00:58 sur des questions de fonds et aussi sur des questions d'organisation, pour une raison simple,
01:02 c'est que ça ne gagne pas à la fin.
01:04 Et moi, j'ai trop peur de l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et des amis de monsieur Ménard et d'autres.
01:11 Et donc, moi, je souhaite que la crédibilité de notre alternative,
01:14 elle ne soit pas indexée à des positions que je trouve complètement déconnectées de ce dont on a besoin.
01:21 Le problème de la NUPES, c'est en effet la stratégie et la ligne que Jean-Luc Mélenchon a voulu lui imprimer.
01:27 Je le regrette. C'est lui qui l'a créée, c'est lui qui la flingue aujourd'hui.