Le Manager général de l'équipe de France, Raphaël Ibanez, faisait face à la presse à la veille quu quart de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud.
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00:00 Je dirais pas simplement pour l'approche de ce match, mais en fait depuis le début de la compétition,
00:03 même depuis quatre ans, chaque début de semaine est consacré à une analyse,
00:08 un débrief de la rencontre jouée sur le plan de l'analyse technique, rugby,
00:16 mais aussi sur l'aspect mental.
00:18 Et en ce sens, on a deux personnes, deux ressources qui sont essentielles dans notre dispositif.
00:23 Robertin et Michael qui sont avec nous régulièrement et qui essaient d'anticiper les différents types de scénarios que l'on pourrait envisager.
00:34 Alors, oui, je comprends la question par rapport à cette notion un peu de stress lors du match d'ouverture,
00:41 qui était quand même assez légitime, il me semble. Cette fois-ci, peut-être que le contexte est un peu différent.
00:45 Et puis, je pense aussi que lorsqu'on fait référence à ce que Rassi et Rasmus a mis en avant, notamment les 60 millions de Sud-Africains qui vont les soutenir.
00:58 Je pense que nous aussi, on a quand même un atout avant ce match, qui est de jouer au Stade de France avec un public qui va être là pour vibrer,
01:08 pour, on l'espère, accompagner, supporter, encourager notre équipe.
01:14 Je crois qu'il y a une vraie évolution aussi à ce niveau-là, au Stade de France.
01:17 Depuis quelques temps, on sent que le public a envie d'aider les joueurs, pas simplement de célébrer les points marqués,
01:25 mais de soutenir un plaquage offensif, de soutenir l'équipe quand il s'agit de défendre la ligne dans des situations dangereuses.
01:33 Et ça, c'est assez remarquable. C'est une évolution qui me paraît super intéressante pour que notre équipe continue à se développer.
01:39 On se prépare à tout, en fait. Évidemment, c'est un jeu d'échecs. On est dans la stratégie d'avant match. Donc, on se prépare à tout.
01:51 Nous avons le sentiment de mettre toutes les chances de notre côté, que ce soit sur l'aspect stratégique dans la préparation de ces matchs,
01:59 dans notre montée aussi en puissance depuis notre premier rendez-vous au mois de juin.
02:05 Ça fait 15 semaines, je crois, que nous sommes ensemble aujourd'hui. Donc, en fait, nous avons essayé de calibrer au mieux la préparation des joueurs.
02:15 Thibaut Giroud, directeur de la performance, nous indiquait aussi avant le France-Italie que ce match-là, dernier match de la phase de poule,
02:23 devait nous permettre d'entrer dans une période où on se sentirait physiquement au top.
02:31 Donc, peut-être pour ça, c'est Cameroun et Péate qui peuvent répondre et confirmer.
02:36 Mais, en fait, on a le sentiment avant ce match-là, évidemment décisif, que nous avons mis toutes les chances de notre côté.