Attaque au couteau à Arras: "Cet assassin ne devait pas être en France", pour Éric Ciotti (président des Républicains)
Un homme d'une vingtaine d'années armé d'un couteau a tué un enseignant et blessé grièvement deux autres personnes dans une cité scolaire d'Arras. Fiché S pour radicalisation, l'assaillant était sous surveillance de la DGSI et un de ses frères avait été interpellé et écroué à l'été 2019 "dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué puis de faits d'apologie".
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00:00 Tout cela est la conséquence d'une immigration de masse, d'une immigration incontrôlée,
00:05 du dévoiement du droit d'asile.
00:07 Cet assassin ne devait pas être en France.
00:11 Il n'aurait plus dû être en France.
00:13 Il aurait dû être expulsé depuis très longtemps.
00:16 Il a été débouté, vous venez de le dire, du droit d'asile.
00:20 Alors, on nous explique, dans une forme de fatalité, d'impuissance, de litanie, de
00:27 la résignation ou de la soumission, qu'on ne peut pas l'expulser parce qu'il est arrivé
00:32 en France avant 13 ans.
00:33 Mais c'est totalement ridicule.
00:35 C'est pour cela d'ailleurs, parce que nous avons dressé ce constat depuis longtemps,
00:39 qu'au niveau des Républicains, nous avons porté une proposition de loi constitutionnelle
00:44 dont on veut l'approbation par référendum parce qu'il faut que les Français qui veulent
00:49 moins d'immigration, plus de protection, puissent enfin se prononcer, qui permettraient
00:55 de faciliter les expulsions.
00:57 – Deux lois immigration en cours de préparation, de discussion à l'Assemblée.
01:02 Eric Ciotti vise précisément à lever ces protections absolues qui empêchent les éloignements.
01:08 – Non, absolument pas, puisqu'il y aura toujours ces obstacles au niveau des traités,
01:15 au niveau de la jurisprudence européenne.
01:18 C'est pour cela, ceux qui pourraient lever ces obstacles.
01:21 Ce n'est pas le projet de loi de M. Darmanin.
01:24 Ça serait le 23e projet de loi.
01:27 On nous a souvent vendu la même litanie et on voit bien aujourd'hui qu'elle est impuissante.
01:32 Ce qui peut être efficace, c'est une réforme de la Constitution pour qu'on s'exonère
01:37 de ces contraintes qu'on a imposées à notre pays et qui privent et qui brident tout à
01:43 la fois la volonté du législateur et la volonté de ce qui est l'essentiel du peuple de France.
01:49 Donc je le dis, en matière d'immigration, il y en a trop.
01:53 Il faut aujourd'hui qu'on change de cadre.
01:55 C'est l'immigration massive.
01:58 Près de 2 millions d'étrangers sont arrivés dans notre pays depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
02:04 Et aujourd'hui, c'est cette immigration qui nourrit le communautarisme islamiste.
02:10 C'est le dévoiement de la procédure d'asile.
02:13 C'est finalement une forme de naïveté.
02:15 On voit bien que l'expulsion de la famille de cet assassin a été empêchée par des
02:20 associations en 2014.
02:23 On finance ces associations.
02:25 On a quelque part le sentiment de marcher sur la tête.
02:28 L'État finance des associations qui empêchent que les décisions d'expulsion, d'éloignement
02:34 soient appliquées.
02:35 Il faut rompre avec tout ça.
02:37 Il faut arrêter avec ces discours que l'on entend malheureusement après chaque drame.
02:42 D'autant que, je le redis, la menace va être extraordinairement élevée puisqu'on voit
02:49 les appels à la haine, aux meurtres qui partent depuis Gaza et les soutiens des terroristes du Hamas.