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A une victoire de la qualification, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps souligne devoir faire face à des absences, lui aussi, comme les Pays-Bas, que les Bleus rencontrent vendredi à Amsterdam (20h45).

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Transcription
00:00 Je fais la conclusion, si on gagne c'est que l'adversaire est pas bon
00:03 et si on perd c'est qu'on est nul.
00:05 Non, non, après il y a des absents, évidemment, comme je l'ai dit
00:08 nous c'est plus dans le secteur défensif, les Pays-Bas c'est plus
00:12 le milieu terrain
00:14 et offensif, mais bon...
00:16 Quelle équipe nationale n'a pas des joueurs
00:19 absents ? C'est vrai qu'il y en a de plus en plus.
00:21 On ne peut pas refaire
00:24 le discours des calendriers, l'intensité des matchs.
00:28 On doit s'adapter, comme Ronald Koeman, mon homologue, doit s'adapter aussi.
00:33 C'est un match de prestige, bien évidemment, avec
00:36 un enjeu pour les deux équipes.
00:39 Nous, avec la possibilité d'atteindre notre objectif
00:43 d'être qualifiés, les Pays-Bas, de par leur calendrier,
00:47 ils ont un match en moins.
00:49 Évidemment, ils sont dans la course à la qualification aussi, donc il n'y a pas...
00:53 Et puis ce n'est pas le dernier match que l'équipe de France a fait ici.
00:57 Même si ça remonte un peu, qui va me
00:59 faire croire, ça va être compliqué, de par la qualité quand on regarde cette
01:03 équipe, même s'il y a des absents.
01:05 Individuellement, les joueurs néerlandais, ils jouent dans le meilleur club
01:09 européen, ils gagnent des titres importants, donc...
01:13 Voilà, à travers le parcours qu'ils ont pu avoir
01:16 à la Coupe du Monde aussi, où ça ne s'est pas joué à grand chose pour les
01:19 les retrouver en face de nous.
01:22 Nous avons beaucoup de respect par rapport à cette équipe, ça s'est très bien
01:25 passé pour nous
01:26 au match aller, tant mieux, mais là, c'est
01:29 c'est un autre match avec un enjeu qui est différent, puisque le premier match
01:32 a commencé, même si ces trois points étaient très importants, demain ils le
01:37 seront, mais on en a déjà 15 au compteur, mais ce n'est pas pour ça
01:43 qu'on va changer notre objectif initial.
01:47 Un peu de tout.
01:48 C'est vrai qu'ils peuvent jouer ensemble
01:52 parce que Kinsley a un peu plus la polyvalence que Ousmane, qui
01:58 joue plus régulièrement quand même, ou très régulièrement à droite, mais
02:02 Kinsley a la capacité de jouer des deux côtés, actuellement il joue plus à
02:06 droite aussi, ils peuvent être en concurrence.
02:09 Voilà, après, forcément, si les deux ne commencent pas, il y en a un qui commence et un qui rentre.
02:14 Donc pour l'adversaire, c'est quand même
02:18 des soucis aussi ou du danger à craindre.
02:23 Après, sur les critères que vous avez dit, il y a un peu de tout ça qui amène à
02:33 ce qu'il ne veut pas dire, après, qui est abîmé, archi, comme vous aimez bien
02:37 utiliser ce terme-là, forcément.
02:41 Je sais, moi je considère que s'ils ne commencent pas les deux, celui qui
02:47 commence, et derrière, il y a aussi beaucoup de qualités, que ce soit
02:51 l'un ou l'autre, en rentrant.
02:53 J'ai l'impression qu'on a joué sans arrière-droite pendant des années.
02:56 Heureusement qu'on a gagné des matchs et quelques titres, mais bon, après,
03:00 c'est un juste équilibre. Dans l'idéal, si on a le ballon et
03:07 d'abord la possibilité de pouvoir créer le même danger des deux côtés, oui,
03:16 avec le ballon en phase offensive, ça ne pose pas de problème, mais moi,
03:24 je considère de toute façon, et je le redis de toute façon à chaque fois,
03:28 les latéraux font partie d'une ligne qui s'appelle la défense.
03:31 Même s'ils sont jugés sur leur rapport offensif, c'est-à-dire les buts,
03:38 les passes décisives, ça fait partie, mais ce n'est pas au détriment
03:42 de leur première fonction, qui est de défendre.
03:46 Alors, il y a des profils plus ou moins offensifs.
03:51 Évidemment, si vous citez Théo et Jonathan, ils sont plus dans ce profil-là
03:58 par rapport à d'autres.
04:01 Je discute régulièrement avec lui, je ne vais pas tondre maintenant.
04:05 Il y a les éléments que vous citez qui sont arrivés.
04:10 Donc, bien évidemment que Kylian a besoin de tranquillité,
04:17 mais c'est pour le bien de l'équipe de France aussi.
04:19 Il est là et il fera partie demain de l'équipe qui a un objectif bien précis.
04:28 Je sais vous parler beaucoup de Kylian.
04:32 Il est suffisamment grand, mature pour se protéger,
04:38 mais parce qu'il y a aussi le fait que, quoi qu'il fasse,
04:42 on parle énormément de lui.
04:45 Et lui, il s'inscrit dans un collectif.
04:49 Il n'est pas là à vouloir tout prendre.
04:52 J'espère que vous avez apprécié la présence d'Aurelien Tchouamini.
04:57 Moi, ça ne me dérange pas qu'on puisse répartir les responsabilités
05:02 à un moment ou à un autre, même s'il y a des petits grincheux un peu,
05:06 qui diront "oui, mais avant, il n'y avait que le capitaine qui venait".
05:10 Peut-être, mais ce n'est pas parce qu'on l'a fait avant,
05:12 on n'a pas d'obligation.
05:14 Quand l'intérêt du collectif peut aller aussi dans l'intérêt de chaque individu,
05:24 ça ne me pose aucun problème.
05:27 Quand c'est un intérêt personnel, mais qui n'est pas forcément l'intérêt...
05:30 Alors là, c'est plus problématique.
05:34 Mais là, c'est l'intérêt de l'équipe de France avant tout.
05:37 Et Kylian, qui fait partie en tant que capitaine de cette équipe de France.
05:43 Je ne peux pas m'en servir.
05:45 Là, on est sur les qualifs, on a eu ce match amical,
05:47 évidemment avec des données différentes.
05:51 Le match le plus épantant, on est dans la même configuration
05:55 que le stage du mois dernier, c'est demain.
06:00 Évidemment, il y en aura un, on ne va pas le négliger,
06:02 mais entre l'objectif qui est le nôtre aujourd'hui,
06:05 déjà je ne vais pas les donner pour le deuxième,
06:07 mais c'était l'Allemagne en face et qui était dans une situation très compliquée.
06:13 Évidemment, ça a été l'opportunité et ça doit passer par là aussi,
06:18 de donner du temps de jeu.
06:20 Si je mets deux fois la même équipe en quatre jours,
06:24 ils ont le sourire quand ils viennent,
06:27 mais ils ne vont plus la voir beaucoup les 23 quand ils viennent aussi.
06:30 Comme je vous l'avais dit, avant de préparer la Coupe du Monde,
06:38 il y avait des objectifs à travers la Nation League,
06:40 mais c'est surtout préparer certains joueurs jeunes
06:44 qui puissent acquérir un peu plus d'expérience pour nous,
06:48 avec mon staff, avoir des réponses pour la Coupe du Monde.
06:52 Là aussi, parce qu'il y a de la concurrence qui est forte,
06:58 ça passera par là.
07:02 Ce n'est même pas dans ma tête aujourd'hui,
07:06 le plus important c'est le match de qualif avec cet objectif qui est le nôtre demain.

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