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Le 13/14 reçoit Pascal Plisson, réalisateur du film documentaire "We Have a dream" et Maud Pruvost, une de ses protagonistes.

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Transcription
00:00 C'est un rêve mis en image et mis en mots. Le rêve que les enfants handicapés à travers le monde
00:05 puissent accéder à l'école, au sport, aux arts. Ce rêve, quelques enfants à travers le monde
00:10 parviennent à le réaliser et vous nous l'est montré Pascal Plisson. Bonjour !
00:14 Bonjour !
00:15 Votre documentaire s'intitule "We have a dream", il sort en salle ce mercredi.
00:19 On suit les parcours de Charles au Kenya, de Xavier au Rwanda, d'Antonio au Brésil et de
00:26 Nirmala et Kendo, deux jeunes filles qui vivent à Katmandu au Népal. Et il y a un témoignage
00:31 qui ouvre et qui ferme le film, c'est celui de Maud qui est avec nous. Bonjour !
00:35 Bonjour !
00:35 J'attends pour vous Maud et Pascal Plisson, les questions des auditeurs de France Inter.
00:40 Ils nous appellent au 01 45 24 7000 ou via l'application France Inter. Maud,
00:45 quel âge est-ce que vous avez ?
00:46 J'ai 15 ans.
00:48 Vous avez 15 ans, vous avez été amputée à la naissance, depuis vous avez une prothèse et
00:52 vous avez été diagnostiquée sourde, profonde, peu de temps après votre naissance également.
00:57 Mais avec les prothèses auditives, vous entendez très bien, si bien que vous faites de la danse.
01:01 Vous jouez aussi du violoncelle, ce que nous montre Pascal Plisson dans ce documentaire.
01:08 Pourquoi avoir accepté de témoigner pour ce film ?
01:10 Moi déjà, parce qu'on n'a pas toujours cette chance de pouvoir participer à un film,
01:16 c'est quand même, c'est pas, on ne le propose pas tous les jours. Et aussi,
01:19 je me suis dit que lorsque Pascal m'a proposé, je me suis tout de suite dit,
01:25 ça va être un moyen de parler du handicap autour de moi et de pouvoir en parler plus ouvertement,
01:30 pour que ce ne soit un sujet tabou.
01:31 À qui est-ce que vous vous adressez Maud ? Vous vous adressez aux jeunes qui,
01:35 comme vous, peuvent souffrir d'un handicap, pour leur montrer qu'il est possible de danser
01:39 ou de faire de la musique ? Vous vous adressez aux adultes ? Vous vous adressez à des gens
01:44 qui dirigent des écoles et qui peut-être parfois hésitent à accueillir des enfants
01:49 qui souffrent de handicap ?
01:50 Pour moi, je m'adresse à tout le monde, parce que je pense que tout le monde en a
01:54 quelque chose à tirer du film. Donc pour moi, je m'adresse vraiment à tout le monde.
01:59 Il faut que tout le monde prenne conscience, c'est ça l'idée ?
02:01 Oui, voilà.
02:01 Pascal Plisson, en 2013, il y a dix ans, vous aviez rencontré un succès inattendu avec votre
02:07 documentaire "Sur le chemin de l'école". Vous suiviez quatre enfants qui se battaient
02:11 pour aller à l'école, déjà à travers le monde. Vous avez eu envie avec ce film "We have a dream"
02:16 de prolonger en quelque sorte cette réflexion ?
02:18 Oui, tout à fait. D'ailleurs, ça vient d'une rencontre que j'ai eue avec ce jeune garçon
02:22 Samuel en Inde, qui était dans un fauteuil roulant. Ses deux petits frères poussaient
02:26 le fauteuil pour permettre à leur grand frère d'avoir accès à l'éducation. Moi, qui
02:30 n'avais jamais été confronté à un handicap, j'ai eu quelque chose de très fort avec eux.
02:34 J'ai eu une émotion, j'ai rencontré des gens qui étaient heureux malgré le handicap.
02:38 Ce qui pour moi était...
02:39 Ça vous a surpris ?
02:40 Ça m'a surpris d'avoir autant d'amour dans une famille avec un enfant en situation
02:45 de handicap. Je m'étais promis de réfléchir à la manière dont on pourrait faire un documentaire
02:50 autour du handicap à travers le monde. J'ai pris le temps de le faire, j'ai bien réfléchi.
02:54 Je me suis associé avec Handicap International pour trouver des histoires. On a trouvé un
02:59 partenaire qui s'appelle CNP Assurance, qui est monté sur le film pour nous aider à
03:02 le produire. Je les remercie. Et puis, grâce à eux, grâce à tous ces gens-là, on a
03:07 trouvé cinq histoires incroyables à travers le monde, au Brésil, au Rwanda, au Kenya,
03:12 en France et au Népal.
03:13 C'est Handicap International qui vous a dirigé vers ces enfants et vers ces histoires ?
03:17 Oui, certaines. Pas toutes, mais certaines. C'est-à-dire qu'eux ont des connexions dans
03:22 le monde entier. Comme les deux jeunes népalaises, d'ailleurs. Parce qu'en fait, Handicap s'occupe
03:26 de ces deux jeunes filles depuis le tremblement de terre en 2015. Ils les suivent, ils leur
03:30 fournissent des prothèses, ils leur font des soins. Et donc, c'est vrai qu'Handicap
03:34 a joué un rôle déterminant dans le choix des histoires.
03:36 Alors, parmi ces histoires, il y a celle d'Antonio. Est-ce que vous pouvez nous en parler, Pascal
03:40 Bisson ? C'est un jeune Brésilien, on suit aussi sa famille. Il est autiste, ses parents
03:44 se battent pour qu'il suive une scolarité la plus normale possible. La particularité,
03:49 c'est que son papa, lui aussi, souffre de handicap.
03:50 La famille brésilienne, elle est juste incroyable. Dès que j'en parle, j'ai envie d'en pleurer.
03:54 Parce qu'ils sont d'une résilience incroyable. Le papa, donc, Cabral, a eu un accident de
03:59 voiture à 23 ans, alors qu'il se rendait à son travail. Paraplégique. Il va dans
04:06 une soirée au Brésil, il rencontre une jeune fille qui s'appelle Annette, qui tombe amoureuse
04:10 de lui. Ils essaient d'avoir un enfant, ils n'y arrivent pas. Donc, personne ne veut
04:15 les marier parce qu'ils ne peuvent pas avoir d'enfant. Et puis, tout d'un coup, un prêtre
04:19 accepte de les marier. Ils veulent adopter un enfant. Ça prend trois ans. Tous les enfants
04:24 qui sont adoptables sont les enfants blancs. Donc, ils ne sont pas pour eux. Et il récupère
04:28 un petit enfant noir qui, finalement, va devenir l'enfant dont ils ont toujours rêvé d'avoir.
04:33 Il s'appelle Antonio. Et quelques mois après l'adoption, ils se rendent compte que l'enfant
04:39 a un spectre autistique très fort et qu'il n'est pas comme les autres. Et dès là commence
04:44 une histoire d'amour exceptionnelle dans cette famille.
04:46 Et ils sont obligés de changer d'école. Régulièrement, c'est très compliqué.
04:49 Oui, ils ont fait cinq ou six écoles. Il n'y a pas vraiment d'école inclusive à Salvador
04:54 et au Brésil. Et donc, l'école dans laquelle est Antonio est une école qui essaie d'être
04:58 inclusive, mais qui ne l'est pas vraiment. L'autisme est un souci pour l'inclusion des
05:03 enfants en situation d'autisme parce que c'est très compliqué. Le spectre est tellement
05:06 large qu'intégrer des enfants autistes dans des classes "normales", c'est très compliqué.
05:11 Il y a beaucoup d'amour dans cette histoire, dans toutes les histoires d'ailleurs. Il y
05:14 a beaucoup de beauté aussi à cette scène extraordinaire que vous filmez, Pascal Pisson,
05:17 sur le toit de cet immeuble où on voit danser ce couple. Lui est en fauteuil, elle est debout.
05:23 Et vraiment, cette scène est magnifique. Le film est très esthétique. C'est un aller-retour
05:29 entre la situation de Maud qui porte son regard sur ces autres histoires à travers le monde.
05:35 Évidemment la situation est très différente au Rwanda, au Kenya par rapport à la France.
05:40 Les moyens aussi sont très différents. Maud, est-ce que tu t'es tout de même découvert
05:42 des points communs avec ces jeunes gens que tu as découvert via la caméra de Pascal
05:46 Pisson ? Oui, forcément. Je me suis rendu compte que
05:50 déjà on était tous très heureux, peu importe où on était. Après j'ai pu aussi voir
05:58 les jeunes filles au Népal. C'est quand même une histoire qui m'a très touchée
06:01 vu qu'on a tous les trois le même handicap, on est tous les trois amputés de la jambe.
06:06 Kendo et Nirmala ? Oui, ça c'est quand même une histoire qui
06:10 m'a beaucoup touchée parce que j'ai quand même pu voir les différences de prothèses.
06:14 Et aussi j'ai quand même pu voir qu'on avait beaucoup de points communs parce qu'on aime
06:19 toutes les trois la danse. Qu'est-ce que tu ressens quand tu danses ?
06:23 Moi je ressens beaucoup de plaisir, de bien. C'est vraiment un endroit où j'ai vraiment
06:31 appris à accepter mon handicap parce que quand on danse on est forcément face à un
06:35 miroir. A chaque fois que je me rends dans ce miroir, je voyais ma prothèse en premier.
06:39 C'est vraiment le lieu où j'ai appris à accepter mon handicap.
06:43 Au début c'était dur de voir la prothèse dans le miroir ?
06:46 C'est surtout qu'au début, quand tu vois habituellement, j'étais tout le temps habituée
06:52 à voir les autres avec des jambes. Moi c'est sûr que ça me faisait un peu bizarre de
06:57 moi avoir une prothèse à la place d'une jambe. Mais après j'ai fini par accepter
07:02 et aimer mon handicap.
07:03 On a parlé, Pascal Plisson, des pays dans lesquels vous avez tourné. Le Népal, le
07:08 Brésil, le Rwanda, le Kenya. Est-ce qu'il y a des sociétés, la France, est-ce qu'il
07:12 y a des sociétés plus inclusives que d'autres ?
07:14 Alors j'ai remarqué qu'en Afrique, je connais bien l'Afrique, j'y ai beaucoup
07:18 travaillé. Lorsque l'on voit la situation de Xavier au Rwanda, la maman a fui son village
07:24 et sa maison parce que le village voulait vendre l'enfant dans un pays étranger. C'est
07:29 une histoire sordide. Elle a eu la chance de tomber dans un autre village, à l'autre
07:33 bout du Rwanda, avec un directeur d'école qui a décidé de prendre en charge ce garçon
07:38 qui est albinos.
07:39 Il faut nous expliquer ce que c'est que les albinos et surtout la discrimination dont
07:45 ils sont l'objet dans ce pays. Parce que ce n'est pas un handicap, Pascal Plisson.
07:51 C'est considéré comme un handicap. C'est extrêmement difficile à vivre pour un enfant
07:57 albinos en Afrique. Il y a beaucoup de rejets, des insultes. On leur lance des pierres, on
08:04 les traite de cochons, on leur dit qu'ils sentent mauvais. C'est extrêmement difficile.
08:08 Et en fait, les parents cachent leurs enfants. Les enfants n'acceptent pas de les montrer
08:13 à l'extérieur de peur d'agression. Et donc la chance de Xavier, c'est de tomber
08:18 sur un directeur d'école extraordinaire qui a été extrêmement sensible à cet enfant
08:23 et qui a convaincu sa maman de l'envoyer à l'école, même si sur le chemin de l'école
08:27 c'est risqué. Cet enfant est aujourd'hui dans une école grâce à un directeur d'école
08:31 qui a accepté de le prendre en charge.
08:33 Et donc des sociétés plus inclusives que d'autres à travers le monde ?
08:38 Je pense que l'Afrique, l'inclusivité des enfants est beaucoup plus facile. Le regard
08:47 des enfants, il y a beaucoup d'entraide. Je vois le jeune garçon Charles, dès qu'il
08:51 a changé d'école pour sortir de son école d'aveugle pour aller dans une école inclusive,
08:56 il a tout de suite été accepté. Et finalement, ça s'est fait tout seul. Je pense qu'en
09:02 France, on a encore du travail à faire.
09:04 Maud, sur ce que dit Pascal Plisson, est-ce qu'il y a des progrès qui sont faits ? Est-ce
09:09 que toi tu as le sentiment que tu vas prendre des cours de danse, des cours de musique,
09:14 tu vas au lycée aussi ? Est-ce que les choses progressent ?
09:17 Moi j'ai quand même eu de la chance. Déjà j'avais toujours un frère et une soeur pour
09:23 m'aider. Au cas où je me faisais pas l'ami, je connaissais forcément quelqu'un dans
09:27 l'établissement. Donc ça, ça m'a quand même beaucoup aidé. Après aussi, ma prof
09:33 de danse m'a tout de suite très bien intégrée dans son cours de danse. Elle m'a tout de
09:37 suite acceptée et adaptée un peu les cours pour moi pour que je puisse en faire. Après,
09:42 ça n'a jamais été un gros problème pour moi, s'intégrer dans une école, parce
09:47 que je faisais tout comme tout le monde et je m'en donnais les moyens pour être autonome
09:53 dans la vie quotidienne, au lycée, à l'école.
09:55 Sylvain, toi tu es originaire de Bagnolet, je crois, à l'est de Paris. Maud, Sylvain
10:00 nous appelle de Paris XXe. Bonjour Sylvain.
10:02 Bonjour.
10:03 Nous vous écoutons.
10:04 Écoutez, moi, en contrepoint, c'était juste pour témoigner de ma situation où
10:10 je suis accidenté depuis un gros mois et donc je me déplace en fauteuil et béquille.
10:15 Je n'avais pas, évidemment, anticipé cette situation et surtout je n'avais pas imaginé
10:20 la galère que c'est de se déplacer dans une ville comme Paris en fauteuil et béquille.
10:25 Du coup, face à cette galère, la rapidité avec laquelle on renonce à sortir, on renonce
10:33 à aller dehors, on renonce à faire des choses parce qu'on n'a pas envie de se retrouver
10:38 humilié par un trottoir ou par un bus qui ne peut pas vous prendre, ce genre de choses.
10:43 Je ne pensais pas que ce soit aussi violent et aussi rapide comme vécu.
10:49 Pour expérimenter ça depuis quelques semaines, je suis plein d'admiration de l'auditrice
10:56 qui vient de parler parce que se déplacer avec ça, ce n'est vraiment pas simple.
11:01 Les gens vous aident, Sylvain ?
11:04 Des gens aident dans la rue et puis il y a aussi beaucoup de gens qui utilisent un
11:10 pouvoir très mesquin de vous refuser quelque chose que vous demandez comme de passer par
11:15 une porte qui vous permet de rendre possible… Moi, du coup, c'est pour aller chercher
11:20 mes enfants à l'école.
11:21 Mon bailleur, par exemple, refuse que je passe par un parking parce qu'il considère que
11:26 ce n'est pas aménagé pour les handicapés.
11:28 Ça me ferait gagner un temps, une énergie folle.
11:34 Voilà le petit démoniage que je voulais apporter aujourd'hui.
11:38 Merci Sylvain de l'avoir fait.
11:41 Pascal Plisson, ça m'amène vers ce qui fonctionne moins bien parce que vous vous
11:44 sortez et vous êtes intéressé à de belles histoires.
11:48 Mais il y a un enfant qui va dans votre film obtenir l'aide d'un champion paralympique
11:54 qui va l'entraîner.
11:55 Ce n'est pas le cas de tous les enfants de cette école.
11:57 Il y a cet enfant qui va bénéficier d'un panneau solaire sur sa maison pour pouvoir
12:03 accéder à l'électricité et faire ses devoirs le soir.
12:06 Mais ce n'est pas le cas de tous les enfants.
12:08 Vous regardez vraiment les choses avec l'orniette de l'optimisme ?
12:12 Oui, parce que je voulais faire un film optimiste.
12:14 D'ailleurs, Maud aussi nous le prouve de par son courage, sa volonté.
12:18 Elle ne s'est jamais refusée à quoi que ce soit.
12:20 C'est vrai que suivant les handicaps, les choses sont plus ou moins faciles, évidemment.
12:23 Suivant les pays aussi, tout n'est pas accessible.
12:25 Je suis surpris de voir à Paris le métro, les trottoirs.
12:29 Il y a tellement d'obstacles contre les gens en situation de handicap à Paris.
12:33 Je ne sais même pas comment ils font.
12:34 D'ailleurs, même Maud a parfois des difficultés alors qu'elle a vraiment l'habitude.
12:38 Après, je voulais faire un film plein d'optimisme parce que j'ai rencontré ces gens avec un
12:44 optimisme fou, des gens qui ont des rêves.
12:46 Je voulais faire un film aussi qui montre aux enfants dans les écoles, faire changer
12:52 leur regard sur le handicap.
12:53 Pour moi, ce film est destiné aux écoles pour que nos enfants d'aujourd'hui changent
12:58 leur regard sur le handicap.
12:59 Ce sont la génération de demain.
13:00 Il faut que ces enfants-là changent leur regard pour que le handicap soit accepté,
13:04 que ce ne soit plus quelque chose d'étranger et de pas très visible.
13:08 D'où le choix, le parti pris de filmer de belles histoires.
13:12 Oui, après, j'étais très sur les enfants au départ.
13:16 Et en fait, je me suis rendu compte que ce film ne pouvait pas se faire sans les familles.
13:19 Et j'ai eu la chance de tomber sur des familles aimantes, des familles qui sont juste extraordinaires,
13:24 où il y a beaucoup d'amour.
13:25 Mais évidemment, ce n'est pas le cas de tout le monde.
13:27 On a le témoignage de Jacques qui nous dit "on parle beaucoup d'inclusion, mais on ne
13:30 parle que de personnes handicapées avec un potentiel.
13:32 Nous ne parlons pas des enfants, personnes qui par leur situation de handicap n'accepteront
13:36 pas à la lecture ou à l'écriture de handicaps lourds".
13:39 Il y a effectivement tous ces types de handicaps aussi.
13:42 Maude, tu dis une phrase très forte à la fin du film.
13:45 Tu dis "je n'ai pas envie d'échanger ma vie avec une autre".
13:48 Ma vie, elle est bien comme elle est en fait.
13:50 Oui, moi, si on me donnait cette possibilité d'avoir deux jambes, je la refuserais.
13:54 Parce que forcément, j'ai vécu plein de choses avec mon handicap que je n'aurais
13:58 pas vécu en étant valide.
13:59 Et en fait, moi, mon handicap, ça fait partie de moi.
14:02 Et c'est comme si en fait, on me retirait une partie de moi.
14:06 Et donc, je refuserais forcément.
14:08 C'est ton identité aujourd'hui.
14:09 Oui.
14:10 Merci à tous les deux d'être venus nous parler de ce film "We have a dream" en salle
14:14 après-demain réalisé par Pascal Plisson et dans lequel vous retrouvez le témoignage
14:19 notamment de Maude.
14:20 C'est donc à l'affiche cette semaine.
14:22 Merci d'avoir accepté l'invitation du 13/14.

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