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L'écrivain, Paul Melun, réagit sur la relaxe de Dieudonné, concernant l'injure raciste envers Rachel Khan : « Ça montre les limites de la judiciarisation de l'opinion».

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Transcription
00:00 -Ca montre, en écho à la démonstration,
00:02 avec laquelle j'étais d'accord,
00:04 les limites de la judiciarisation de l'opinion.
00:06 Du moment que vous tenez des opinions,
00:09 là, on sort d'un raisonnement alambiqué
00:11 de Dieu donné lui-même,
00:12 que la Cour tente de réinterpréter
00:14 pour expliquer qu'au motif de je ne sais trop quoi,
00:17 peut-être parce que lui-même est racisé,
00:20 il aurait pu prononcer ces mots-là.
00:22 On en vient, si vous voulez, à des raisonnements
00:25 qui n'auraient rien à voir dans des tribunaux
00:27 et à la réflexion sur ce qu'est le racisme
00:30 et sur la raison profonde pour laquelle il dit ça.
00:33 La plus grande condamnation qu'on peut avoir pour Dieu donné
00:36 parce que ses propos sont scandaleux
00:38 est de le condamner dans l'opinion,
00:40 c'est dans le débat intellectuel,
00:42 de dire que cet homme se rend coupable d'une parole raciste
00:45 à l'égard d'une essayiste, Rachel Khan,
00:47 et que c'est inadmissible.
00:49 -C'est là où je ne vous...
00:51 Sous-titrage ST' 501
00:53 [Musique]

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