Polémique sur les punaises de lit - Pascal Praud prend la parole pour la 1ère fois dans un édito au vitriol : "J'ai été insulté, harcelé, diffamé tout le week-end ! Le succès de CNews dérange !"

  • l’année dernière
Après les attaques contre Pascal Praud tout le week-end, le journaliste a pris la parole ce matin à 9h sur CNews en ouverture de son émission dans un édito. Plutôt que d'ignorer la polémique il a choisi de l'affronter avec des mots forts.

Pendant le week-end, plusieurs personnalités du monde politique et des médias avaient également apporté des mots d'encouragements à Pascal Praud face à la violente charge dont il faisait l'objet.

La polémique est née lors de l'émission vendredi de "L'heure des pros", pendant un débat sur la multiplication des punaises de lit en France. "Est-ce qu'on sait pourquoi il y a plus de punaises de lit aujourd'hui ? Est-ce lié à l'hygiène ? Je vais poser toutes les questions", dit en préambule l'animateur à son interlocuteur, Nicolas Roux de Bézieux, fondateur-dirigeant d'une plateforme spécialisée dans la gestion de nuisibles comme les punaises de lit. "Il y a beaucoup d'immigration en ce moment. Est-ce que c'est les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions d'hygiène que ceux qui sont sur le sol de France qui les apportent, parce qu'ils sont dans la rue, parce que peut-être n'ont-ils pas accès à tous les services comme les autres ? Est-ce que c'est lié à cela ?", interroge le journaliste.

"Absolument pas", répond alors, le dirigeant d'entreprise, avant que Pascal Praud, prévenu d'une polémique naissante sur les réseaux sociaux, ne justifie sa question à la fin de l'émission, en rappelant que "l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (...) s'est retirée de la zone d'attente de Roissy infestée par les punaises de lit".

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Transcript
00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:03 Pour avoir posé une question, une simple question, j'ai été ce vendredi insulté, harcelé, diffamé.
00:10 Un journaliste doit-il se justifier des questions qu'il pose ?
00:14 Je sais que notre chaîne CNews est une cible et notamment l'heure des pros,
00:18 pour les délateurs ailés de l'espace médiatique qui ont voulu voir,
00:22 dans mon interrogation vendredi, une connotation raciste.
00:26 Je rappelle que le racisme n'est pas une opinion mais un délit.
00:31 Si racisme il y a, il faut porter plainte.
00:33 J'observe qu'à cette heure, aucune plainte n'est déposée et pour cause, il n'y a pas matière.
00:38 Quelques députés de la France Insoumise mais aussi de Renaissance ont saisi l'Arkham.
00:42 On verra si l'Arkham me sanctionne pour avoir posé une question.
00:45 Pour tout vous dire, j'en serais étonné, j'aimerais au contraire qu'elle me défende.
00:50 C'est son rôle quand un journaliste est cloué au pilori sans mobile apparent,
00:56 sinon qu'il refuse la pensée unique.
00:59 Il ne restera donc rien de cette polémique, sinon une chasse à l'homme,
01:03 un déchaînement de violence et un torrent de haine dirigé par des minorités agissantes.
01:09 Les Français, les téléspectateurs détestent l'injustice,
01:12 personne n'est dupe de la séquence qui s'est jouée ces dernières heures.
01:16 Le succès de ces news horripiles, le succès de ces news insupportes,
01:22 le succès de ces news importunes.
01:25 Ils exacerbent les jalousies, les rancœurs, les ressentiments,
01:28 toutes ces passions tristes que charrie aujourd'hui l'espace médiatique
01:32 dominé par la pensée de gauche, voire d'ultra-gauche.
01:36 Mais rassurez-vous, nous ne changerons rien, les chiens aboient, la caravane passe.
01:42 Merci enfin pour les innombrables messages d'amitié et de soutien de tous les camps
01:49 que j'ai reçus. L'incident est clos. Place à l'info.
01:55 Somaïa Labidi.

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