Adama Diallo, président GUICA-NY, échange avec la presse autour d’un dîner

  • l’année dernière
Transcript
00:00 OK, bonsoir à vous, les journalistes, bonsoir à tous ceux qui sont là.
00:06 Je suis Eladj Mamadada Madialo, le président de la communauté guénienne de New York.
00:11 Nous sommes là aujourd'hui, juste après le passage du président de la 78e édition de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
00:22 Nous, la GICA, je veux dire le bureau exécutif, nous avons eu le nécessaire, vu le nombre de journalistes qui est là,
00:30 et ceux qui sont là, les journalistes avec lesquels nous travaillons, nous avons eu le nécessaire, c'est une opportunité de faire du networking.
00:38 C'est comme on dit souvent, c'est une rencontre d'échange, non seulement pour vous expliquer un peu peut-être les activités dont nous faisons,
00:49 mais aussi et surtout passer en revue en général comment les événements se sont déroulés pendant, disons, les trois jours ici à New York.
01:00 Peut-être pour vous c'est plus que trois jours parce que vous êtes journaliste, donc partout où on vous appelle, vous partez couvrir l'événement.
01:09 Donc c'est juste l'idée là qui nous a mené. Mais surtout, c'est cette culture de vivre ensemble.
01:16 Parce que vous êtes tous journaliste, il y a certains qui sont là, certains qui sont venus de la Guinée et nous qui sommes là.
01:23 C'est très important qu'on échange et puis qu'on se connaisse parce qu'on se complète.
01:28 Donc la Guinée, notre pays, c'est notre pays et nous appartient à tous de ce que chacun se donne la main et qu'on arrive à pouvoir faire quelque chose.
01:38 Chacun a quelque chose à contribuer. Donc c'est l'objectif de la rencontre de ce soir.
01:45 C'est une Guinée d'échange entre nous, la Guica, quelques représentants.
01:51 Tout le monde n'a pas pu effectuer le déplacement vu le calendrier chargé et il y a d'autres événements qui sont programmés.
01:57 Mais cela nous dit, nous avons un seul slogan. Le slogan c'est "Tous pour un, un pour tous".
02:04 Si nous avons un seul membre de la Guica, c'est toute l'équipe de la Guica.
02:08 Ou bien sûr, par défaut, si nous sommes tous là, c'est toute l'équipe de la Guica.
02:12 Donc une fois encore, merci d'être là. Nous attendons d'être servis.
02:17 Et je veux passer la parole après l'introduction à notre trésorier ici.
02:24 C'est pas parce que c'est lui qui gère la langue, c'est lui qui va payer la facture aujourd'hui.
02:28 Je voudrais qu'il paye moins parce que la facture sert un peu à la faute de la caisse.
02:35 Avant de passer la parole, je voudrais que vous nous fassiez un peu le compte-rendu de la participation de la Guica à la réception du président.
02:47 Qu'est-ce que vous allez faire, la Guica ?
02:50 Attends une minute.
03:12 Ok, donc merci M. Sannoussa de la question, de savoir quelle est la participation de la Guica.
03:18 Depuis que l'ambassade ici a su que le président effectuait un déplacement vers New York, l'ambassade nous a convié à une rencontre.
03:29 Nous, la Guica, New Jersey et l'union de Guinéen de Connecticut, dont M. Lamine t'est trés bien.
03:35 Nous nous sommes rencontrés, ils nous ont expliqué qu'ils voulaient bien avoir une rencontre entre le président et la communauté guinéenne.
03:45 Nous avons collaboré pour la réussite de l'événement.
03:50 Maintenant, comment est-ce qu'on va faire le planning ?
03:54 Vu que c'est un président qui se déplace et que c'est la session de l'UN, la sécurité doit être renforcée.
04:03 Et on le sait, on ne peut pas déplacer un président dans les bords actuellement.
04:07 C'est le protocole qui ne le permet pas.
04:10 Le but était de chercher une salle aux alentours de la nation où la sécurité est vraiment assurée pour pouvoir organiser.
04:20 On aurait vraiment bien voulu que ce soit une place de plus de 500 à 1000 personnes pour accueillir toute la communauté guinéenne.
04:28 Parce que ce n'est pas seulement New York qui a reçu, mais tous les états environnants sont venus participer à cet événement.
04:34 Mais vu que le nombre est limité, on a dû en laisser nous. Au niveau de la GUICA, nous travaillons avec les associations de base.
04:41 Vu que tout le monde ne peut pas participer, nous avons contacté le président des associations pour nous envoyer des représentants.
04:49 Avant, c'était prévu que le gouvernement ait 100 personnes, nous, la communauté de trois états, 100 personnes.
04:56 Mais nous avons pu négocier avec la délégation par le biais de son excellence, monsieur Korgo Azumanigi, pour qu'on ait plus de personnes.
05:07 Au lieu de 100, qu'on ait plus de cela.
05:09 Alors, c'est chose acquise. Il a remonté l'information, la demande au niveau de la délégation.
05:16 Et nous avons eu gain de gauche.
05:18 Voilà pourquoi vous avez peut-être pu constater que tous les ministres n'étaient pas là.
05:24 C'est parce que nous avons demandé et que la délégation a accepté.
05:29 Un bon nombre d'entre eux restent au niveau de l'hôtel pour que la communauté ait de la place.
05:35 C'est comme ça que l'événement s'est déroulé.
05:39 C'est l'implication de la GUICA.
05:41 Maintenant, du côté mobilisation, on a contacté les états.
05:45 Vu qu'on est déjà trois états qui sont là, c'est nous qui organisons.
05:49 Maintenant, les autres états sont rattachés à Washington DC.
05:54 C'était à l'ambassade d'envoyer la requête au niveau de l'ambassade de Washington
05:59 pour contacter les états qui reportent au niveau de Washington pour envoyer les délégations.
06:05 Donc, en résumé, c'est comme ça que l'événement s'est déroulé.
06:10 L'agenda, bien sûr, on l'a fixé ensemble avec quelques modifications.
06:15 Mais ça s'est bien passé de l'ensemble.
06:17 Une autre question.
06:19 Le jour de la rencontre avec le président de la communauté guénéenne,
06:23 vous avez fait des doléances.
06:27 Quelles sont vos attentes vis-à-vis de ces doléances aujourd'hui ?
06:31 Merci, monsieur Sanna. C'est une très bonne question.
06:34 En fait, ces projets, les doléances, c'est deux ou trois projets.
06:41 Trois doléances.
06:43 Le premier projet, c'est concernant le haït.
06:45 Nous avons constaté que la communauté guénéenne ici, depuis 2020, après la pandémie,
06:51 ils effectuent le pèlerinage du haït à partir de la Guinée.
06:55 Ils passent plus de quatre à cinq mois pour s'arrester et faire des courses.
07:01 C'est-à-dire que si nous évaluons cela en matière d'argent, aux États-Unis, c'est beaucoup.
07:06 Sans tenir compte du temps.
07:09 Et aussi, là, ce que nous proposons, c'est quoi ?
07:12 C'est que de la même façon dont le gouvernement a mis à disposition des ambassades
07:17 le paiement des passeports biométriques,
07:21 on fasse, c'est-à-dire qu'on nous permet, nous, la diaspora, d'avoir un, peut-être un quota.
07:26 On peut dire New York ici ou toutes les États-Unis, 500 personnes.
07:31 De toute façon, ceux-là, qu'on ait quota ou non, les gens partent à Guinée pour s'arrester.
07:36 Donc, alors, si on nous attribue un quota de 500 places, par exemple,
07:40 et on donne un lien où on peut faire le paiement,
07:43 ça peut réduire le temps que les pèlerins perdent au niveau de la Guinée pour aller juste à la Mecque.
07:50 Ça, c'est le premier projet.
07:52 Le deuxième projet, c'est un centre communautaire.
07:54 Là, vous avez tous constaté.
07:56 Nous, ici, à New York, nous avons chaque été plus de 15 à 20 événements.
08:00 À chaque événement, nous dépensons plus de 3 000 dollars pour la salle,
08:05 qui ne peut même pas contenir toute la communauté, de salles de 300 personnes.
08:10 Donc, franchement, vu qu'on est estimé entre 15 000 à 18 000 Guinéens ici à New York,
08:16 donc, franchement, chaque année, depuis combien d'années ?
08:20 Chaque année, l'Assemblée des Nations Unies s'étend à New York ici.
08:24 Donc, chaque année, que ce soit ce gouvernement ou les gouvernements qui vont venir
08:28 ou qui nous ont précédés, ils seront tous aux États-Unis à New York ici au mois de septembre.
08:33 Avoir un centre communautaire ici, franchement, c'est le lieu propice pour la communauté.
08:39 Maintenant, le troisième projet, c'est quoi ?
08:41 C'est l'indoléance de rénovation.
08:43 Vous n'êtes pas sans savoir que la Guinée a une résidence de l'ambassade ici,
08:48 résidence de l'ambassadeur.
08:50 Malheureusement, il est en état un peu titieux.
08:53 Donc, on a demandé à son excellence, le gouvernement, par le biais du ministre des Affaires étrangères,
09:00 de remonter cela et on a pu, disons, par le biais de ce discours,
09:07 rappeler le gouvernement et son excellence, le colonel Mahmadi Doumbouya,
09:11 de payer attention à ce projet parce que nous avons tous su et vu ce qui s'est passé en France
09:18 avec notre parcelle.
09:20 Donc, on ne voudrait pas que ce qu'on a ici aussi, c'est un bisou pour nous les New Yorkais,
09:24 c'est comme je l'ai dit.
09:25 Donc, franchement, ça nous tient à cœur.
09:27 Donc, après mon discours, j'ai demandé à ce que le président puisse me recevoir au nom de la communauté guinéenne.
09:35 Chose faite.
09:36 Je suis parti one and one, c'est-à-dire lui, moi et ma femme, et Haji Ben Dassolukore.
09:43 J'ai réitéré les mêmes demandes.
09:45 Il m'a dit que, bon, il avait dit à son porte-parole, le ministre porte-parole Gawad, de prendre note
09:52 que comme déjà je travaille, nous travaillons ici avec M. Porte-Gawad et son excellence,
09:57 depuis qu'il est là, franchement, il y a le dynamisme entre la communauté guinéenne et la diplomatie,
10:02 c'est-à-dire l'ambassade ici.
10:04 Donc, vu que cette relation est là, nous collaborons ensemble, il a dit de continuer.
10:09 Donc, nous espérons franchement que ces projets, surtout les deux, amine, tous les trois projets,
10:15 seront vraiment tenus en compte et qu'au futur, on puisse doter de guinéennes résidents à New York
10:23 ou aux alentours, parce que Connecticut peut s'en servir, New Jersey peut s'en servir,
10:27 tous les États qui viendront ici lors des assemblées, on peut s'en servir de ce centre.
10:31 Merci.
10:32 Une autre question ?
10:34 Oui, bon, il a demandé la question, c'était par rapport aux doliennes que vous avez demandées au président.
10:41 Juste pour que vous puissiez pousser ces doliennes-là, parce qu'il est tellement important que nous voulions mettre une commission en place
10:49 pour que d'ici l'âge prochain, qu'il y ait des choses ici.
10:53 Juste pour que vous puissiez pousser ces doliennes-là pour avoir bien des commissions.
10:57 Merci, monsieur Silla. En fait, nous, tous ces projets qu'on a mis, qu'on a énumérés,
11:02 c'est le seul projet dont on ne peut pas faire face à la rénovation qu'on n'a pas commencé.
11:07 Les deux autres, il y a déjà des commissions mises sur place.
11:11 C'est la commission travail. Donc l'un des présidents de ces commissions, c'est monsieur Hadi,
11:16 il est le président de la commission Centre communautaire.
11:19 Donc, si vous posez plus de questions sur le centre communautaire, il va nous éclaircir la décision.
11:25 L'autre commission, la commission Hatch, elle a appelé Amis Oumar, qui est le conseiller du président,
11:31 c'est lui qui est le président de cette commission.
11:34 Les journalistes que nous avons, de Média d'Afrique, de Radio Manding, de Côte d'Ain,
11:40 de Basse-Côte internationale, ils sont tous impliqués dans les commissions
11:44 pour qu'ils puissent savoir réellement ce qui se passe.
11:47 Donc, nous n'attendons pas tout du gouvernement.
11:50 Je veux dire que pour le moment, c'est-à-dire qu'il y a déjà des commissions qui travaillent sur le projet.
11:55 Maintenant, au moment venu, bien sûr, on va soumettre par voie hiérarchique
12:00 jusqu'à ce qu'on obtienne bien des causes.
12:03 Merci. Merci beaucoup. Merci.

Recommandée