En Artois, les tribulations de la pomme de terre face au changement climatique

  • l’année dernière
Rattes, amandines ou marabel sortent de terre sur le plateau de l'Artois, comme toujours en septembre. Luc Chatelain, héritier d'une lignée de planteurs de pommes de terre, s'inquiète depuis près de 40 ans pour cette plante.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 (bruit de moteur)
00:15 On produit à peu près 140 hectares de pommes de terre, c'est environ 6 000 tonnes de pommes de terre,
00:20 avec des destinations diverses.
00:23 Marché intérieur, par le biais des opérateurs français.
00:26 Un autre volume part aussi sur le marché des exportations,
00:31 et un autre volume sur le marché de la transformation.
00:34 (bruit de moteur)
00:41 L'époque de mes parents, il fallait répondre à une demande, il fallait nourrir les Français.
00:46 Nous on a toujours cette vocation, moi ma vocation primaire, c'est de produire pour alimenter.
00:53 Alors c'est vrai que les exigences, les exigences qualitatives, réglementaires,
00:57 elles sont devenues beaucoup plus importantes.
01:00 Si par le passé on était fatigué physiquement,
01:03 aujourd'hui on est fatigué par le stress qui nous entoure.
01:08 (bruit de moteur)
01:22 Il faut savoir que la pomme de terre, elle est sensible aux excès de soleil, des températures, et aux excès d'eau.
01:32 Et on voit, on voit que depuis ces quelques années, on a de grosses amplitudes,
01:38 on a des grandes périodes de sécheresse, suivies de grandes périodes d'humidité.
01:42 (bruit de moteur)
01:50 [SILENCE]

Recommandations