La préfète de police, Frédérique Camilleri, était l'invitée du Live Toussaint pour évoquer le sujet du trafic de drogue à Marseille, à la suite d'une nouvelle fusillade qui a fait deux morts.
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00:00 un travail en profondeur, que vous appelez vous-même de vos vœux, souvent sur les plateaux,
00:04 qui consiste à aller chercher les narcotrafiquants là où ils sont, à démanter leur réseau,
00:10 à saisir leurs armes. 71 fusils d'assaut saisi depuis le début de l'année à Marseille.
00:15 Tout ça prend énormément de temps et on le voit, il y a d'autres pays qui font face
00:21 à ce même fléau et qui trouvent aussi des difficultés et qui remportent parfois des
00:26 victoires qui ne suffisent pas tout de suite à mettre un terme à cette violence.
00:30 Il y a de la violence, elle est débridée, elle est le fait de ces assassins, ne nous
00:33 trompons pas de cible, ce sont eux qui choisissent de prendre des armes pour aller tuer pour
00:38 quelques milliers d'euros, ce sont eux qui décident de rentrer dans ce business de la
00:43 mort et l'État en face s'attaque résolument à eux, fait son mieux pour protéger les
00:48 citoyens en mettant un maximum de policiers sur le terrain pour les protéger, mais comme
00:54 on l'a vu hier soir, ça peut se passer dans des endroits de la ville qui ne sont
00:58 pas du tout concernés par des trafics de drogue, tout simplement parce que les victimes
01:02 étaient ciblées et que les assassins sont venus les chercher là où elles étaient,
01:08 à l'instant où elles étaient.